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Burkina : les deux otages français enlevés au Bénin libérés au cours d’une opération militaire

mai 10, 2019

Des soldats français sécurisent une zone près de Gao, au Mali, en 2013 (photo d’illustration). © Jerome Delay/AP/SIPA

 

Quatre otages, dont les deux touristes français enlevés au Bénin le 1er mai, ont été libérés au cours d’une opération militaire française menée dans la nuit de jeudi à vendredi dans le nord du Burkina Faso. Deux soldats français ont été tués, a annoncé la présidence française.

L’opération militaire a été « conduite par les forces françaises dans la nuit de jeudi à vendredi, au nord du Burkina Faso ». Elle a permis de libérer quatre otages, « dont Patrick Picque et Laurent Lassimouillas, enlevés le 1er mai dernier au Bénin », a annoncé l’Élysée dans son communiqué. « Une citoyenne américaine et une ressortissante sud-coréenne ont également été libérées », précisent les services de la présidence française.

Deux soldats français tués

Deux militaires français ont été tués au cours de cette intervention, « le maître Cédric de Pierrepont et le maître Alain Bertoncello, tous deux officiers mariniers au sein du commandement des opérations spéciales », a précisé l’Élysée.

Dans son communiqué, le président français « remercie les autorités béninoises et burkinabè pour leur parfaite coopération » et « les assure de l’entière volonté de la France à les aider dans leur lutte contre le terrorisme au Sahel ».

Dans un communiqué de presse, Florence Parly, la ministre française des Armées, a par ailleurs salué « le précieux soutien [des] alliés américains [de la France] dans la conduite de cette opération ».

L’état-major des armées a apporté plusieurs précisions sur la manière dont cette opération visant un « campement » où se trouvaient les otages a été conduite. Saluant « l’engagement exemplaire des forces spéciales françaises », le général d’armée François Lecointre, chef d’état-major des armées, insiste également sur « le concours direct de l’opération Barkhane, des forces armées burkinabè et le soutien américain en renseignements ».

« Ces facteurs ont été essentiels pour le succès de l’opération, garantissant la réactivité dès l’annonce de la disparition des deux Français, la mise à disposition de moyens et la cohérence d’ensemble de l’opération », précise encore l’état-major français.

Les deux touristes français étaient en vacances dans le parc national de la Pendjari, dans le nord du Bénin, lorsqu’ils ont disparu avec leur guide près de la frontière avec le Burkina Faso. Un corps, celui de leur guide, avait été découvert le 4 mai.

Par Jeune Afrique

Centrafrique: opération militaire contre des groupes armés à Bangui

avril 8, 2018

Bangui – Les Nations unies et les forces centrafricaines ont lancé dimanche une opération visant des groupes armés dans le quartier du PK5 à Bangui, au cours de laquelle au moins 2 personnes ont été tuées et 56 blessées, selon l’ONU et des sources médicales.

Au moins deux personnes ont été tuées et 45 blessées, selon des sources hospitalières locales et Médecins sans frontières.

Onze Casques bleus, en majorité des Egyptiens, figurent parmi les blessés, dans cette « opération commune » des forces de l’ONU (Minusca) avec les forces de sécurité centrafricaines, a déclaré à l’AFP Hervé Verhoosel, porte-parole de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca).

Visant « les bases de certains groupes criminels », l’opération menée en coopération avec les forces de sécurité centrafricaines, qui a débuté à 02H00 du matin (01H00 GMT) dimanche « n’est pas terminée » et continuera « jusqu’à ce que l’objectif soit atteint », a souligné M. Verhoosel en fin d’après-midi.

Huit personnes appartenant aux groupes armés baptisés « Force » ou « 50/50 » ont été arrêtées par la Minusca, qui a également saisi de la drogue et des munitions après la prise de contrôle des bases, a ajouté le porte-parole.

Cette opération intervient après un regain de violences depuis plusieurs mois dans le PK5, le quartier musulman et poumon économique de la capitale centrafricaine, alors que Bangui était relativement épargnée par les violences des divers groupes armés dans le pays.

Il y a une semaine, une patrouille de Casques bleus avait été prise pour cible par un groupe armé dans ce même quartier, essuyant des coups de feu.

Fin mars, la mission de l’ONU avait menacé de démanteler toutes les bases des groupes armés du quartier si ces derniers ne déposaient pas les armes, selon des sources concordantes.

Mi-février, après des violences répétées, l’association des commerçants du PK5 avait exigé de la Minusca qu’elle démantèle ces groupes armés, accusés de violences et d’exactions envers les commerçants et la population.

Le PK5 a souvent été au cœur des tensions dans la capitale et les dernières populations musulmanes de la ville y vivent retranchées.

Les musulmans centrafricains sont souvent associés à la rébellion de la Séléka qui a renversé le président François Bozizé en 2013 et plongé le pays dans la violence.

L’ex-rébellion a été expulsée de Bangui en 2014 par une intervention militaire internationale.

Romandie.com avec(©AFP / 08 avril 2018 16h53)                                            

Un troisième soldat français tué au Mali, violents combats

mars 3, 2013
 
Militaires français à Gao, au Mali. Un troisième soldat français engagé dans l'opération militaire au Mali a été tué samedi dans le nord du pays. /Photo prise le 21 février 2013/REUTERS/Joe Penney
  • Reuters/Reuters – Militaires français à Gao, au Mali. Un troisième soldat français engagé dans l’opération militaire au Mali a été tué samedi dans le nord du pays. /Photo prise le 21 février 2013/REUTERS/Joe …plus  Penney  moins 

PARIS (Reuters) – Un soldat français de 26 ans a été tué samedi dans le nord du Mali, « dans l’un des combats les plus violents » depuis le début de l’opération Serval, ce qui porte à trois le nombre de militaires français tués depuis le 11 janvier.

Le caporal Cédric Charenton, qui appartenait au 1er Régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers (Ariège), a été « mortellement touché par un tir ennemi » lors d’un assaut contre une position djihadiste dans l’Adrar des Ifoghas, massif montagneux du Nord-Est, a précisé dimanche le ministère de la Défense.

La mort du militaire avait été annoncée auparavant par la présidence de la République et Matignon qui ont fait part de leur tristesse.

Cédric Charenton était engagé depuis le 25 janvier sur le territoire malien.

Il a été tué par un tireur samedi « vers 18h00 alors que sa section montait à l’assaut d’une position ennemie au cœur du sanctuaire des terroristes », a indiqué le ministère de la Défense.

Sur son compte Twitter, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, parle d' »un des combats les plus violents que nous ayons menés sur le territoire malien ».

Au cours de l’opération de samedi, qui visait selon l’état-major français « à fouiller des cavités et des galeries », l’armée française, appuyée par des avions de chasse et des hélicoptères de combat, a mené plusieurs assauts contre « des éléments terroristes ».

« Une quinzaine de terroristes » ont été tués lors de l’opération, a dit dimanche le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l’état-major, lors d’un point de presse.

L’opération s’est déroulée dans la vallée d’Ametetai, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tessalit, là où les forces tchadiennes, engagées aux côtés des Français, affirment avoir tué samedi le chef islamiste Mokhtar Belmokhtar, ce que les autorités françaises ne confirmaient toujours pas dimanche, tout comme la mort d’Abdelhamid Abou Zeïd, un autre chef islamiste.

« UN ADVERSAIRE FANATISÉ »

Trois pick-ups ont été détruits, d’importants stocks de munitions et plusieurs armes lourdes ont été saisis à cette occasion, a précisé Thierry Burkhard.

« Tout indique » que les djihadistes présents dans cette zone appartiennent à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a-t-il dit.

« On a face à nous un adversaire qui est fanatisé, qui défend fermement les positions sur lesquelles nous sommes obligés de successivement donner l’assaut », a-t-il expliqué. « Il combat sans esprit de recul ».

« Dans cette zone, les djihadistes sont équipés d’armements légers d’infanterie – Kalachnikov, fusils mitrailleurs, lance-roquettes, lance-grenades – mais ils disposent également d’armements lourds – mortiers, mitrailleuses, explosifs » et mines artisanales, a-t-il expliqué.

Environ 1.200 soldats français sont engagés dans l’Adrar des Ifoghas ainsi que 800 soldats tchadiens.

La totalité ou une partie des otages enlevés au Sahel seraient détenus dans cette zone.

Le ministère français des Affaires étrangères a catégoriquement démenti que les autorités françaises aient l’intention de demander des éléments d’ADN aux proches des otages français, comme l’affirme Le Point.fr

« Nous n’avons jamais fait une telle demande, c’est absolument faux », a dit dimanche un porte-parole à Reuters.

Deux autres militaires français ont été tués depuis le début de l’intervention au Mali : un pilote d’hélicoptère le premier jour de l’intervention et un sous-officier le 19 février.

« Dans ces circonstances particulièrement tragiques, le Premier ministre tient à affirmer que la France est déterminée à tenir ses engagements et à poursuivre ses actions aux côtés du peuple malien et des contingents africains », souligne Matignon dans un communiqué.

Le soutien des Français à l’intervention militaire au Mali s’érode, cédant 13 points en trois semaines, selon un sondage Ifop pour Atlantico publié samedi.

Quatre mille soldats français sont engagés au Mali.

Reuters

Mali: le chef jihadiste Abou Zeid « abattu » par les soldats tchadiens

mars 1, 2013
Mali: le chef jihadiste Abou Zeid 'abattu' par les soldats tchadiens Mali: le chef jihadiste Abou Zeid « abattu » par les soldats tchadiens © AFP

Les troupes tchadiennes ont abattu Abdelhamid Abou Zeid, l’un des principaux chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) lors d’affrontements dans le massif des Ifoghas, a annoncé le président tchadien Idriss Déby Itno vendredi soir.

« Le 22 février nous avons perdu nos soldats dans le massif des Ifoghas après avoir détruit la base des jihadistes. C’est pour la première fois qu’il y a eu un face à face avec les jihadistes. Nos soldats ont abattu deux chefs jihadistes dont Abou Zeid et ils ont libéré Tessalit » (extrême-nord est du Mali), a déclaré le président Déby aux corps constitués venus lui présenter leurs condoléances après l’hommage solennel rendu vendredi aux 26 soldats tchadiens morts dans le nord Mali.

Auparavant, Washington avait jugé « très crédibles » des informations faisant état de la mort au Mali de l’Algérien Abou Zeid, annoncée par des médias algériens alors que Paris s’est refusé à toute confirmation.

« Des informations circulent, je n’ai pas à les confirmer parce que nous devons aller jusqu’au bout de l’opération », avait déclaré plus tôt dans la journée le président François Hollande qui évoquait dans un discours l’opération militaire au Mali, entrée « sans doute » dans sa dernière phase, « sûrement la plus délicate ».

Citant des « sources sécuritaires », la chaîne de télévision privée algérienne Ennahar TV, avait annoncé jeudi soir qu’Abou Zeid était mort avec 40 islamistes dans le nord du Mali, après de violents combats près de Tigharghar, dans le sanctuaire d’Aqmi et des islamistes les plus radicaux de l’Adrar des Ifoghas, dans l’extrême nord-est malien, près de la frontière algérienne.

Jeuneafrique.com avec AFP