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Syrie: 45 rebelles tués par des frappes russes dans le nord-ouest (OSDH)

septembre 24, 2017

Une quarantaine de rebelles islamistes ont été tués par des frappes russes, dans la province d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie. / © AFP/Archives / Mladen ANTONOV

Au moins 45 membres d’un groupe rebelle islamiste ont été tués par des frappes russes, dans la province d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, a rapporté dimanche l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Les raisons pour lesquelles « Faylaq al-Cham » a été visé par ces raids aériens russes n’étaient pas claires dans l’immédiat, alors que ce groupe a participé aux derniers pourparlers de paix au Kazakhstan sous la supervision de Moscou.

Les frappes ont touché les QG de ce groupe dans la province d’Idleb, qui fait partie des quatre zones de désescalade créées en mai en vertu d’un accord entre Moscou, Téhéran –alliés du régime syrien– et la Turquie, soutien des rebelles.

L’OSDH a rapporté samedi un bilan de 37 rebelles tués, mais ce bilan s’est alourdi après la découverte de corps sous les décombres dans l’un des QG, aux abords du village de Tall Mardikh.

D’après un correspondant de l’AFP sur place, les frappes se sont abattues sur des grottes où se trouvaient des dizaines de rebelles. Leurs entrées n’étaient plus visibles en raison du grand nombre de gravats, selon la même source.

Faylaq al-Cham, qui compte des milliers de combattants et est considéré comme proche de la confrérie des Frères musulmans, est présent surtout dans la province d’Idleb et celle voisine d’Alep (nord).

Le groupe a combattu les jihadistes de l’ex-branche d’al-Qaïda en Syrie, qui dominent la majorité de la province d’Idleb et sont exclus des zones de désescalade.

Un responsable de Faylaq al-Cham a confirmé des frappes sur le village de Tall Mardikh, ainsi que la participation du groupe dans les derniers pourparlers à Astana.

« Notre participation à Astana ne signifie en aucun cas que la Russie est un pays ami et neutre », a déclaré à l’AFP Idriss Raed, responsable de relations extérieures du groupe. « Les bombardements russes ne sont pas surprenants puisque sa politique depuis son intervention en Syrie est basée sur le crime et le meurtre », a-t-il ajouté.

La Russie mène depuis 2015 une campagne militaire qui a permis à son allié, le président syrien Bachar al-Assad, de reprendre de larges pans de territoires aux rebelles et jihadistes.

Déclenché par la répression de manifestations prodémocratie et opposant initialement armée et rebelles syriens, le conflit en Syrie s’est complexifié au fil des ans avec l’implication d’autres protagonistes, d’acteurs régionaux et internationaux et de groupes jihadistes, sur un territoire de plus en plus morcelé. Il a fait plus de 330.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.

Romandie.com avec(©AFP / 24 septembre 2017 16h21)                

Syrie: le frère du petit Omrane succombe à ses blessures à Alep

août 20, 2016

Beyrouth – Le frère d’Omrane, le petit Syrien dont la photo de la tête ensanglantée et couverte de poussière a fait le tour du monde, a succombé samedi à ses blessures, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Ali, âgé de 10 ans a succombé samedi à ses blessures. Il avait été gravement blessé dans le même bombardement qu’Omrane le 17 août à Alep, a affirmé cette organisation.

Aleppo Média Centre, un centre de journalistes militants a confirmé le décès en postant la vidéo d’un médecin qui a soigné Ali et qui a constaté son décès.

Le cliché d’Omrane, un Alépin de quatre ans blessé dans un raid aérien, a été partagé par des millions d’internautes et a fait la une de la presse mondiale. Le garçonnet, hébété, est assis dans une ambulance, le corps recouvert de poussière, le visage en sang.

Il est selon Washington le vrai visage de la guerre en Syrie, qui a fait plus 290.000 morts depuis mars 2011.

Alep, dans le nord de la Syrie, est le théâtre d’intenses bombardements et de combats entre les troupes de Bachar al-Assad et les insurgés pour son contrôle.

Quelque 333 civils y ont péri depuis le 31 juillet, quand les rebelles ont lancé une offensive majeure pour briser le siège imposé par le régime aux quartier sous leur contrôle situés dans l’est de la ville.

Les enfants payent le prix fort du conflit syrien. D’après un récent rapport de l’Unicef, un tiers des enfants syriens, à l’instar d’Omrane, n’ont connu que la guerre. Ils ont grandi dans un contexte de violence, de peur et de déracinement.

Au total, le conflit affecte 8,4 millions d’enfants syriens, soit plus de 80% d’entre eux, qu’ils soient en Syrie ou exilés, selon l’Unicef.

Romandie.com avec(©AFP / 21 août 2016 00h31)

Syrie: plus de 700 combattants tués dans la bataille d’Alep en une semaine

août 6, 2016

Beyrouth – Plus de 700 combattants du régime syrien et de ses adversaires ont péri en une semaine dans la bataille pour Alep, la deuxième ville du pays, dont 200 uniquement ce samedi, a affirmé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Plus de 700 combattants dans les rangs du régime et dans ceux des jihadistes et rebelles islamistes ont perdu la vie à Alep depuis dimanche. La majorité des morts sont des insurgés en raison des bombardements aériens, a indiqué le directeur de l’OSDH Rami Abdel Rahmane.

Il a précisé que les affrontements violents qui ont eu lieu samedi ont coûté la vie à 200 combattants.

Les rebelles aidés de jihadistes ont affirmé avoir brisé samedi le siège des quartiers d’Alep qu’ils contrôlent après avoir reconquis des zones sous contrôle du régime de Bachar al-Assad.

Le 31 juillet, les rebelles aidés du groupe jihadiste Fateh al-Cham (ex-Front al-Nosra qui a renoncé à son rattachement à Al-Qaïda) ont lancé au sud d’Alep une contre-offensive pour briser le siège des quartiers est de la ville qu’ils contrôlent.

Depuis cette date, outre les quelque 700 combattants tués, au moins 130 civils ont également péri dans les affrontements, en majorité dans les quartiers contrôlés par le régime syrien, a indiqué l’OSDH.

Alep (nord), deuxième plus grande ville du pays et enjeu majeur du conflit, est divisée depuis 2012 entre quartiers est contrôlés par les rebelles et quartiers ouest prorégime.

La guerre en Syrie a débuté en mars 2011 après la répression sanglante par le régime de manifestations pro-démocratie. Elle a fait plus de 280.000 morts.

Romandie.com avec(©AFP / 06 août 2016 18h38)

Syrie: décès d’un Australien combattant avec les Kurdes

février 25, 2015

Beyrouth – Un Australien venu en Syrie pour combattre les jihadistes aux côtés des Kurdes a été tué mardi, a affirmé mercredi une ONG précisant qu’il s’agit du premier occidental pro-kurde à trouver la mort.

Un Australien a été tué lors d’un assaut du groupe Etat islamique contre une position des Unités de protection du peuple kurde (YPG) près de Tall Hamis dans la province de Hassaké, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Marid, des jihadistes de l’EI ont attaqué deux villages chrétiens sous contrôle des forces kurdes dans le nord-est syrien et enlevé 90 habitants assyriens.

Des dizaines d’Occidentaux ont rejoint les rangs des YPG, a indiqué à l’AFP le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, soulignant qu’il y a des étrangers combattant avec tous les camps dans le conflit syrien.

Ils sont volontaires et ne reçoivent aucun paiement selon le directeur de l’OSDH.

Les YPG ne sont pas très actives dans le recrutement de combattants étrangers, mais des ressortissants du Canada, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Espagne, Australie, Hollande, Autriche et France ont fait le voyage en Syrie pour rejoindre les rangs de cette formation kurde, a précisé M. Abdel Rahmane, ajoutant que certains d’entre eux ont une expérience militaire préalable acquise dans l’armée.

Mardi, l’OSDH avait fait état du décès d’un Occidental dans le nord-est syrien, mais cette organisation basée en Grande-Bretagne et s’appuyant sur un important réseau de sources en Syrie, n’a pu préciser la nationalité du combattant tué que mercredi.

L’Australie est membre de la coalition internationale qui mène des frappes aériennes en Irak sur des positions de l’organisation Etat islamique (EI), et a également déployé des conseillers militaires pour aider l’armée irakienne.

Selon Canberra, au moins 110 Australiens sont partis combattre dans les rangs de l’EI en Irak et en Syrie, et plus de trente sont revenus.

Romandie.com avec(©AFP / 25 février 2015 20h11)

L’organisation Etat islamique s’est emparée de trois avions de chasse

octobre 17, 2014
Un exemplaire de MIG-23Creative commons/Piotr Butowski

Un exemplaire de MIG-23Creative commons/Piotr Butowski

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les jihadistes de l’organisation Etat islamique se sont procurés au moins trois avions de chasse, et s’entraîneraient actuellement au pilotage sur un aéroport du nord de la Syrie.

Il pourrait s’agir de MIG-21 ou de MIG-23. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les jihadistes du groupe Etat islamique se seraient emparés de trois avions de chasse syriens, dans des sites militaires passés sous leur contrôle, dans les provinces de Raqqa et d’Alep. Des jihadistes seraient actuellement formés au pilotage à l’aide d’instructeurs irakiens venus en Syrie. Il s’agirait probablement d’anciens pilotes de l’armée de Saddam Hussein.

L’OSDH, qui s’appuie sur des témoignages, affirme que l’organisation Etat islamique fait voler ses avions à partir de l’aérodrome militaire d’al-Jarrah, dans le nord de la Syrie (province d’Alep). « Des gens les ont vus voler. Ils ont décollé à de nombreuses reprises de cet aérodrome, ont survolé les parages et y sont revenus », a précisé à l’AFP Rami Abdelrahman, directeur de l’OSDH. L’information n’a pas été confirmée pour le moment par le commandement central des forces américaines, qui coordonne les frappes de la coalition internationale.

Le MIG-21 et le MIG-23 ont été développés pendant la guerre froide, en Union soviétique. Le MIG-23 a été notamment conçu pour opérer depuis des terrains rudimentaires, et est surtout destiné à des attaques au sol. L’OSDH n’est cependant pas en mesure d’affirmer si les avions des jihadistes sont équipés de missiles utilisables dans des attaques aériennes.

Rfi.fr

Centaines de prisonniers libérés suite à l’élection d’al-Assad

juin 6, 2014

Les autorités syriennes ont libéré des centaines de prisonniers détenus dans les prisons d’Alep et d’Adra, suite de l’élection à la présidence de Bachar al-Assad, indiqué vendredi l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Cette organisation basée en Grande-Bretagne est proche des insurgés.

« Le régime a transféré au siège du gouvernorat de Damas, en vue de leur libération, 400 hommes et 80 femmes accusés de terrorisme. Ils étaient détenus dans la prison d’Adra (au nord de Damas). Certains ont déjà recouvré leur liberté », a affirmé l’OSDH, citant des avocats qui y voient un « geste de clémence ».

Mercredi, au lendemain du scrutin présidentiel, 320 prisonniers avaient retrouvé la liberté à Alep. Des dizaines de milliers de Syriens sont détenus dans les geôles du régime, selon des organisations des droits de l’homme.

Romandie.com

Syrie: au moins 16 morts dans un raid aérien sur un lycée

septembre 29, 2013

BEYROUTH – Au moins 16 personnes, en majorité des lycéens et des enseignants, ont été tuées dimanche dans un raid de l’aviation du régime contre un établissement scolaire à Raqa, ville rebelle du nord de la Syrie, a indiqué une ONG.

L’aviation syrienne a bombardé l’entrée d’un lycée technique dans la ville de Raqa, causant la mort de 16 personnes, dont dix écoliers de moins de 18 ans, et en blessant de nombreuses autres, dont certaines sont dans un état grave, a affirmé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), selon un nouveau bilan.

L’Observatoire, qui s’appuie sur un large réseau de militants à travers le pays, a mis en ligne une vidéo particulièrement atroce montrant des corps déchiquetés, l’un d’eux se trouvant sous des livres et des cahiers de classe.

C’était la panique, il y avait des enfants qui pleuraient dans l’école et essayaient de se cacher, a raconté un témoin à l’OSDH.

Les rebelles se sont emparés le 6 mars de Raqa, devenue ainsi l’unique capitale provinciale aux mains des insurgés. Actuellement, la ville est contrôlée principalement par les jihadistes de L’Etat islamique d’Irak et du Levant (EIIL).

Par ailleurs, dans le sud, à l’issue de quatre jours de violents combats, au cours desquels 26 militaires et un très grand nombre d’insurgés, dont sept non-syriens, ont été tués, les rebelles se sont emparés d’un poste de douane et occupent désormais une bande de terrain allant de la localité de Deraa vers le plateau du Golan à l’est, a affirmé l’OSDH.

Cependant, un haut responsable des services de securité a affirmé à l’AFP qu’on ne peut pas dire que les groupes terroristes ont pris le contrôle de telle ou telle position, car souvent la situation change et les combats se poursuivent.

Amman a protesté auprès de Damas, après la chute d’un obus à Ramtha, sur son territoire, jeudi soir.

Quatorze corps de membres des Forces de défense, supplétifs du régime, tués la veille à Zamalka, près de Damas, ont été transportés dimanche à Homs, dans le centre du pays dont ils sont originaires, selon l’OSDH. Une source de sécurité a affirmé que des combats ont eu lieu à Jobar et Zamalka (est).

Toujours selon l’OSDH, au moins 19 soldats ont été tués et 60 blessés dans une offensive des rebelles dans la nuit de samedi à dimanche contre des postes militaires à Nasseriya al-Qalamoun, au nord de Damas.

Il y a aussi des victimes dans les rangs des rebelles qui ont réussi à s’emparer de plusieurs positions, a précisé l’OSDH.

Pour sa part l’armée a affirmé avoir tué un grand nombre de rebelles à Nashabiyé, au nord de la capitale.

Romandie.com avec (©AFP / 29 septembre 2013 16h08)

Assad remercie Moscou pour son soutien face à l’attaque féroce contre Damas

septembre 18, 2013

DAMAS – Le président syrien Bachar al-Assad a remercié mercredi la Russie pour son soutien à son pays, face à l’attaque féroce dont il fait l’objet, en recevant à Damas le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, a rapporté la télévision d’Etat.

Il a estimé, à l’occasion, que la position russe, opposée à la menace d’un recours à la force contre la Syrie si elle ne renonce pas à ses armes chimiques, pouvait contribuer à créer un nouvel équilibre mondial.

Le président Assad a exprimé, durant l’audience, ses remerciements à la Russie pour ses positions de soutien à la Syrie face à l’attaque féroce dont elle fait l’objet et au terrorisme soutenu par des pays occidentaux, régionaux et arabes, a indiqué la télévision.

Les positions russes sur la crise syrienne suscitent l’espoir d’une nouvel équilibre mondial, a ajouté le président syrien, selon la télévision d’Etat.

M. Riabkov, arrivé à Damas mardi soir, a accusé de parti pris les inspecteurs de l’ONU qui ont enquêté sur une attaque chimique en Syrie, et a affirmé avoir reçu de Damas des éléments appuyant la thèse d’une provocation des rebelles.

Nous sommes déçus, c’est le moins qu’on puisse dire, de l’approche qui a été celle du secrétariat de l’ONU et des inspecteurs de l’ONU qui se trouvaient en Syrie, qui ont préparé leur rapport de manière sélective et incomplète, sans prendre en compte des éléments que nous avions à plusieurs reprises signalés, a-t-il déclaré.

La Syrie dément tout usage des armes chimiques et en accuse les rebelles qui combattent le régime depuis plus de deux ans et demi, un conflit qui a fait plus de 110.000 morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Romandie.com avec (©AFP / 18 septembre 2013 14h32)

La Turquie a abattu un hélicoptère syrien

septembre 16, 2013

ANKARA – La Turquie a abattu lundi un hélicoptère militaire syrien qui a violé son espace aérien, a déclaré le vice-Premier ministre turc Bülent Arinç.

Un hélicoptère Mi-17 syrien a été détecté à deux kilomètres à l’intérieur de l’espace aérien turc à 14h20 (11h20 GMT), a dit M. Arinç à des journalistes.

Il a été averti de manière répétée par notre défense aérienne, mais comme la violation (de l’espace aérien turc) continuait, il est tombé en territoire syrien à 14h25 (11h25 GMT) après avoir été touché par des missiles tirés par nos avions qui avaient décollé de leur base de Malatya (est), a déclaré le responsable turc.

L’état-major des armées turques a confirmé les propos de M. Arinç, précisant dans un communiqué que l’appareil syrien avait été repéré par la station de contrôle de Diyarbakir (sud-est) alors qu’il était à 26 milles marins (48 kilomètres) de la frontière turque et mis en garde jusqu’à ce qu’il soit à cinq milles marins (environ 9 kilomètres) de la ligne de démarcation.

Malgré tout, l’hélicoptère syrien a continué de s’approcher de l’espace aérien turc, a affirmé l’état-major, indiquant que l’appareil avait violé l’espace aérien turc à la hauteur du poste-frontière de Güveççi, dans la province de Hatay (sud).

Il est tombé en territoire syrien à un kilomètre de la frontière après avoir été frappé par un de nos deux F-16 placés en état d’alerte dans la région, a-t-il ajouté.

La chute d’un hélicoptère de l’armée syrienne près de la frontière avait été annoncée auparavant par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

M. Arinc a indiqué qu’il ne disposait pas d’informations sur le sort de l’hélicoptère parce que l’appareil était tombé en territoire syrien.

Le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, a déclaré à l’AFP que l’hélicoptère était tombé en territoire syrien. Il a ajouté que l’un de ses deux pilotes, qui ont réussi à s’éjecter, avait été fait prisonnier par les rebelles alors que le sort de l’autre restait inconnu.

Des agences de presse turques ont confirmé que l’hélicoptère était tombé du côté syrien de la frontière.

Depuis le début du conflit, les rebelles ont abattu des avions et des hélicoptères militaires syriens.

M. Arinç a rappelé que la Turquie avait modifié les règles d’engagement de son armée en réponse aux tirs provenant de Syrie qui ont atteint à plusieurs reprises le territoire turc.

L’armée syrienne avait abattu en juin 2012 un avion turc en affirmant qu’il avait violé son espace aérien.

Depuis le début il y a deux ans et demi de la révolte en Syrie contre le pouvoir du président Bachar al-Assad, le gouvernement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, jusqu’alors allié de la Syrie, s’est retourné contre elle. M. Erdogan milite ouvertement pour la chute du président Assad et soutient la rébellion syrienne.

Romandie.com avec (©AFP / 16 septembre 2013 19h28)

Bachar al-Assad écrasera la rébellion d’une « main de fer »

août 4, 2013

Le président syrien a exprimé sa détermination à écraser d’une « main de fer » la rébellion, quelques jours après avoir affiché l’image d’un régime sûr de la victoire. Ceux que Bachar al-Assad nomme les « terroristes » tentent depuis deux ans de le renverser.

« Aucune solution ne peut être trouvée avec le terrorisme, excepté en le réprimant avec une main de fer », a déclaré le président Assad au cours d’une rare allocution à la télévision publique.

Dans son discours d’une durée de 45 minutes, le président a encouragé les forces armées à continuer à combattre les rebelles, qualifiés de terroristes par le régime. « La crise ne sera résolue que sur les champs de bataille », a-t-il lancé.

Fort de deux importants succès militaires, Bachar al-Assad avait déjà adressé jeudi un message aux militaires à l’occasion de la fête de l’armée. « Si en Syrie nous n’étions pas sûrs de la victoire, nous n’aurions pas eu la capacité de résister et nous n’aurions pas pu poursuivre (la bataille) » après plus de deux ans de guerre, avait-il souligné.

Au cours de son allocution télévisée, M. Assad a par ailleurs estimé que la Coalition nationale syrienne (opposition) a échoué et qu’elle n’a aucun rôle à jouer dans la recherche d’une solution pour mettre fin au conflit qui ensanglante le pays depuis 28 mois. Selon lui, elle « n’est pas fiable » et est « à la solde de plus d’un pays du Golfe ».

Dizaines de morts

Cinq membres d’une famille favorable au régime ont par ailleurs été assassinés dimanche par des hommes armés dans le nord de Damas, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Dans l’ouest du pays, une bataille entre rebelles et forces du régime a causé le même jour la mort d’au moins 30 personnes des deux camps, a également annoncé l’OSDH, et une voiture piégée a explosé à un poste de contrôle de l’armée dans le quartier de Boustane al-Dour, au sud de Damas.

Romandie.com