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EDDY GARNIER – Je suis obsédé par le bien-être de la postérité

février 23, 2023

      EDDY GARNIER – Je suis obsédé par le bien-être de la postérité

En publiant Rictus aux Éditons Terre d’Accueil, Eddy Garnier vient de signer une nouvelle page éblouissante de sa vie d’homme de lettres. Eddy Garnier n’est pas que poète, il publie également essais, contes et romans. Rictus, comme un rire jaune, raconte le monde dans un humour noir, le monde tel qu’il est aujourd’hui dans un foisonnement d’idées décrites sur 142 pages bien serrées.

Rictus un cadeau parfait pour célébrer le Mois de l’Histoire des Noirs -2023- dans nos vies et dans nos coeurs. L’auteur sera présent au Salon du Livre de l’Outaouais ce vendredi 24 février 2023.

Eddy Garnier, natif du Plateau Central d’Haïti, vit aujourd’hui dans la région de l’Outaouais.

Rictus, le titre de votre recueil, publié aux Éditions Terre d’Accueil, un peu frondeur à mon avis, qu’en dites-vous?

Merci d’avoir bien ressenti la vibration du titre Rictus dans l’essence de son expression. En effet, la vie en général est une migration permanente dans ses multiples facettes. Et la déception de se réaliser impuissant à la capter, à la comprendre, la dominer, ne peut s’exprimer que par un Rictus passager, mais incessant malgré tout. Une simple grimace du coin des lèvres : expression d’une vaste plaisanterie que projette la vie qui exprime sa grande fatalité constante.

Pourquoi rictus, et non sourire ni éclat de rires?  

Vous pensez? C’est vrai, on voudrait bien en sourire, en rire aux éclats, ce serait plus agréable, plus facile, car il s’agit de la vie. Mais on ne sourit ou ne rit aux éclats que de ce qu’on possède, qu’on connaît ou qu’on maîtrise. Alors que le rictus projette, en plus, l’acceptation résignée de l’inconnu qui nous contient, nous projette et malgré soi, malgré nous. On n’en peut que rictucer. Oups, encore un nouveau néologisme.

Quelle histoire nous racontez-vous dans ce recueil qui s’étale sur une centaine de pages et que vous avez divisé en six parties suivies d’un épilogue : pourquoi ces parties distinctes? 

Rictus, je veux dire le livre, projette l’itinéraire de la vie, d’une vie. Rictus ne raconte pas une histoire. Chaque poème est une histoire dans ses histoires. Comme nous le savons, la vie est migrante dans ses nombreuses facettes qui se vivent en même temps et successivement : les sentiments, les émotions, les hauts et les bas, les amours et les haines, les plaisirs et les déplaisirs, les naissances et les incompris inconnus. Et l’intention des six parties de Rictus ne peut que résumer la photographie d’étincelles de facettes de la vie choisies parmi la vastitude.

Et si vous nous expliquiez chacune de ces parties pour éclairer certains lecteurs pour qui la poésie, dit-on, demeure -souvent- un genre hermétique. 

À moins qu’il s’agisse de prose poétique descriptive ou de la pamphlétaire, la Poésie est autant singulière et hermétique que les lecteurs qui l’abordent. Car nous avons chacun notre propre intériorité, nos propres expériences et ressenties. Un même texte aura autant d’interprétations qu’il aura de lecteurs. La poésie ne s’explique pas. Les thèmes retrouvés dans RICTUS sont à la base de la migration vitale. Il s’agit d’aventures, d’expériences 1) du monde ou URBI ET ORBI  2) des hauts et bas du quotidien ou CARPE DIEM – 3)  du passage de la Vie et du Temps ou TEMPUS FUGIT 4) du – Sexe, de l’Amour ou ÉROS – 5) de la Guerre, de la paix ou MARS  6) de la Parole et de la Poésie ou VERBA VOLANT SCRIPTA MANENT -et enfin 7) la finalité de toute existence :  l’ÉPILOGUE

Peut-on alors dire que Rictus, est une quête poétique et intimiste de l’auteur?

Puisqu’il s’agit de poésie, je dirais que SI comme quête poétique, dans la mesure où Rictus fait naître des émotions et que sa facture se révèle imaginative, touchante, belle… imagée.

Intimiste? Oui aussi car Rictus peint et décrit le monde dans ses réalités concrètes et ses aspects occultés. Et du haut de cette échelle, il pointe du doigt des injustices et des maux de ce monde. Il faut alors le dire, il est une poésie profondément engagée, sans trompettes ni tambours. À la cloche de bois pour persister plus longtemps par le truchement de l’énigme : écriture anti-conformiste et création de néologismes.

Le monde vu à travers Rictus est angoisse, racisme, sexe, mais aussi absence et solitude, un monde sans espérance ? 

Oui, en effet. Et ces interrogations provoquent indubitablement un rictus mais, dans le sens opposé de celui du titre du livre. Ça me rappelle un dicton de mon cher pays d’origine : Haïti, qui dit : « (ba-y kou bliyé, poté mak sonjé) – Trad, : On oublie les coups qu’on reçoit, mais on se souvient toujours des cicatrices ». C’est une façon de rappeler les bons moments, les bonnes choses, les bons souvenirs… les agréments de la vie. Tout est une question de mémoire.  Ainsi, le monde vu à travers Rictus est le vrai monde. Car l’on ne peut expérimenter l’angoisse sans se souvenir de la confiance qu’on aurait échappée. De même, le racisme n’a pas sa raison d’être si on ne connaissait pas la valeur et le bonheur de la fraternité, l’amour, le partage, le cosmopolitisme. Quant au sexe, nous savons tous qu’il est incontournable. C’est la divinité indoue Lingam-Yoni, c’est l’Eau et la Pierre de la Bible. Sans le sexe, le monde n’existe pas. C’est la DUALITÉ Mythique, mystique et spirituelle qui nous génère, nous maintient, nous contient tous. Et quant à l’absence et la solitude, c’est encore le principe du dualisme originel et la mémoire qui est évoqué. Pourquoi donc l’absence, si ce n’est un appel à la chaleur de présences. Et la solitude qui est de la nature profonde de l’humain, est l’unique outil pour rejoindre la foule. Le temps de se découvrir soi-même pour s’avoir comment apprécier les autres et s’harmoniser avec eux en étant conscient de la nature solitaire humaine. C’est pourquoi le monde ne peut vivre et exister que d’espoir. Celui d’acquérir ou de pouvoir jouir de la meilleure face, pour soi, de la dualité originelle.    

Cependant un brin d’humour… noir dans le titre « TRÈS CHER AMI » : crainte de la mort, du vide laissé par le voyageur solitaire, souffrance insoutenable? 

Un peu de tout, tout ou rien, du tout. L’ironie du temps, de la vie aux aguets perpétuels dévoile le plus souvent, les secrets inusités de l’homme. Celui qui n’a jamais le temps et qui se dénie sans cesse pour se dérober de ses promesses et parole d’honneur. Il pense que l’autre, une fois parti pour toujours, est incapable de débusquer sa supercherie. Mais le poème était déjà une démarche de la conscience de Caïn.

Ici en revanche un peu de nostalgie sans malice « SOUVENIR » Papi! Papi! Ma dent bouze/J’ai trouvé cela mignon : serait-on tenté de se laisser emporter par la vie et demander au temps de suspendre son vol? 

Mon Dieu! Qu’en puis-je répondre?
Ah! Le temps.

Que ce foutu temps… a passé si vite. C’est comme si c’était dans l’espace d’un cillement que tout ce temps aurait dévalé, Hélas! Tempus Fugit!

Non, hélas! On ne peut demander ni à la vie ni au temps … nous ne pouvons que subir face à l’incommensurable, s’y soumettre mais surtout prendre conscience de la Mémoire.

Et la vie n’a que ce refrain de « STE VIE D’CHIENNE LÀO » ? 

Comme disait souvent l’autre qui vieillissait à vue d’œil, dans le lot de ses misères : « La vie est une vaste camaraderie!»

Création des néologismes (Rectiligner, ébénisée, Québéquoisité) pour ne citer que ceux-là : pur bonheur ou exercice de pénitence que vous vous êtes imposé? 

Une académie de la langue n’est qu’un gardien de la convention des mots choisis pour exprimer les émotions. En dehors des conventions, la vernaculaire s’érige image succulente, toujours plus précise que la rigueur conventionnelle. Pour être issu d’une culture créole, par laquelle le son des mots rend équitable le dynamisme de l’oralité et les idées plus vivantes, plus réelles que les conventions figées.

L’écriture pour vous : un chant, un souffle nouveau pour un nouveau monde, ou un exutoire pour dominer les turbulences du monde présent? 

L’écriture pour moi, n’a jamais été une plateforme de substitution ou un déversoir quelconque d’idées, d’émotions et de sentiments. Écrire est un exercice épuisant ingrat et traître. Surtout lorsqu’on pense aborder son aspect littéraire. L’écriture pour moi, c’est simplement un chemin à emprunter pour partager, pour livrer des idées, des messages, peut-être des enseignements mêmes, qui méritent une impression de perpétuation. Je suis obsédé par le bien-être de la postérité.

Et Haïti toujours enfouie dans le coeur : présence inoubliable qui habite votre espace vital?

Très certainement et toujours, tant mieux. Nous ne pouvons donner que ce qui nous appartient : notre source, nos racines, nos inspirations, bref, notre souffle. S’évertuer à être comme les autres, c’est la fadeur, la duplication, l’impersonnel. Or l’exercice de l’écriture est de laisser sa marque telle que l’on a été et que l’on est. Ce qui témoigne qu’on aura été sa propre originalité, dans le futur.
On est habité par tout ce qui nous a permis de pousser, de grandir et d’épanouir. Rester soi-même ailleurs, c’est la révélation de soi dans la multitude globalisante. Ce sera la marque de son passage. Soi-même, produit de sa culture acceptée et consumée avec conviction et conscience.

Que représente donc l’image de la femme dans votre chant littéraire?

Elle est mon désir perpétuel. Cependant, pas pour ses seins, pas pour son corps, non plus, pour son sexe aussi. Elle m’est un besoin vital de tout son être. Sa démarche, son sourire, son regard. Tout d’elle Oh la Femme! Je vis, simplement pour qu’elle et moi, nous nous tenons tout le temps par la main.

Viens femme – toujours belle. Viens, tenons-nous tendrement par la main.

Un autre ouvrage sur le chemin de la création?

Toujours en cogitation pour l’héritage à la postérité avec l’essai, le roman, la poésie d’amour et le roman. Et pourquoi pas le roman d’amour?

Un souhait, un conseil? 

Nous souhaiterions que la mondialisation dans sa folie goulue puisse faire grâce à la singularité de la poésie.

Propos recueillis par Marie-Léontine Tsibinda Bilombo

Canada: Les visites dans les hôpitaux de l’Outaouais suspendues jusqu’à nouvel ordre

avril 15, 2022

En tout, six hôpitaux sont touchés par cette nouvelle mesure, dont l’Hôpital de Hull (archives). Photo: Radio-Canada/Félix Desroches

Faisant face à la sixième vague de la pandémie de COVID-19, le Centre intégré de santé et des services sociaux (CISSS) de l’Outaouais a pris la décision de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les visites dans les hôpitaux de l’Outaouais.

Seuls les proches aidants pourront visiter les patients et les assister. Ils devront respecter certaines mesures sanitaires.

Le Centre intégré de santé et de services sociauxCISSS de l’Outaouais a précisé dans un communiqué de presse vendredi que cette décision a été prise afin d’assurer une protection de nos usagers les plus vulnérables, des travailleurs de la santé et de la population.

Lors d’un court point de presse, la chef du service de prévention et contrôle des infections au Centre intégré de santé et de services sociauxCISSS de l’Outaouais, Émilie Delisle, a expliqué que cette décision a été prise en raison des éclosions qui s’ajoutent dans les différents hôpitaux de la région.

On parle de 50 infections nosocomiales [maladies infectieuses contractées pendant une hospitalisation, NDLR]. Il y a plusieurs unités touchées, notamment à l’Hôpital de Hull.

Les restrictions sur les visites ne s’appliquent pas dans les Centre d’hébergement et de soins de longue duréeCHSLD et dans les résidence privée pour aînésRPA de l’Outaouais, même si certains de ces établissements sont aux prises avec des éclosions de COVID-19.

En tout, six hôpitaux sont touchés par cette nouvelle mesure, c’est-à-dire ceux de Gatineau, de Hull, de Papineau, de Maniwaki, de Shawville et de Wakefield.

Émilie Delisle a ajouté que la mesure s’appliquait également à l’Hôpital en santé mentale Pierre-Janet.

Nous remercions la population de leur collaboration, a fait savoir le Centre intégré de santé et de services sociauxCISSS de l’Outaouais vendredi matin.

Se sentir en sécurité à l’hôpital

Le président du Conseil pour la protection des malades, Paul Brunet, ne s’est pas opposé à la décision. Selon lui, il est essentiel que chaque patient qui met les pieds dans un hôpital doive se sentir en sécurité.

Si les autorités disent qu’il y a des éclosions, je suis porté à les appuyer dans ces circonstances particulières.

Lorsque M. Brunet parle de circonstances particulières, il est question du très contagieux sous-variant BA.2 et des autres grippes qui montent également. Il faut dire aux gens de limiter les visites, d’abord pour leur protection, mais surtout pour celle d’un proche plus vulnérable.

Le président du Conseil pour la protection des malades, Paul Brunet (archives). PHOTO : RADIO-CANADA

Les visites demeurent autorisées à Montford

De l’autre côté de la rivière des Outaouais, l’Hôpital Montford a précisé que sept patients atteints de la COVID-19 sont hospitalisés à l’heure actuelle. Aucune éclosion n’est en cours, a fait savoir une porte-parole par courriel.

Nous savons à quel point la présence d’un proche contribue au bien-être d’un patient. Pour l’instant, les visites demeurent autorisées, selon certaines restrictions. Nous continuons d’exiger une preuve de vaccination complète des visiteurs. Évidemment, le port du masque est obligatoire en tout temps dans l’hôpital.

L’Hôpital Montfort va surveiller la situation de près (archives). Photo : Radio-Canada/Jonathan Dupaul

Les dirigeants de l’Hôpital Montfort vont cependant demeurer attentifs à l’évolution de la situation.

Radio-Canada avec les informations de Rémi Authier

Canada-Québec: Des enseignants soulagés et les restaurateurs résignés en Outaouais

décembre 30, 2021

Les nouvelles mesures annoncées par le gouvernement Legault pour faire face à la flambée des cas de COVID-19 sont accueillies par certains avec résignation et pour d’autres avec soulagement en Outaouais.

Le milieu de l’enseignement pousse un soupir de soulagement face à la décision du Québec de repousser au 17 janvier prochain la rentrée des classes d’après les Fêtes en présentiel pour les élèves du primaire et du secondaire.

On s’y attendait. Ce n’est jamais une décision facile. Nous ne sommes jamais contents de savoir qu’on ne pourra pas enseigner, avoir nos élèves avec nous dans notre classe, mais à ce stade-ci, je pense que tout le monde est un peu soulagé parce que le nombre de cas est important», a réagi Suzanne Tremblay, présidente du Syndicat de l’enseignement de l’Outaouais (SEO).Suzanne Tremblay, présidente du Syndicat de l'enseignement de l'Outaouais (SEO).

© Simon Lasalle/Radio-Canada Suzanne Tremblay, présidente du Syndicat de l’enseignement de l’Outaouais (SEO).

Déception et résignation des restaurateurs

L’accueil des nouvelles mesures sanitaires n’est toutefois pas le même du côté des restaurateurs en Outaouais, qui devront, à partir de vendredi, fermer leur salle à manger pour une durée indéterminée.

Le 16 décembre, la province avait ordonné le plafonnement à 50 % de la capacité d’accueil dans les restaurants. Ce nouveau tour de vis portera un dur coup pour plusieurs restaurateurs de la région qui ont déjà un genou par terre, selon Joe Rego, copropriétaire du groupe Portobella, qui gère plusieurs restaurants en Outaouais.

Pour les restaurateurs, je pense que le mal a été fait quand [le gouvernement] a fait l’annonce le 16 décembre. C’était le clou dans le cercueil de tous les restaurateurs quand [le gouvernement] a coupé toutes les salles à manger à 50 %. À partir de cette journée, Noël était fini pour nous», a-t-il commenté.Joe Rego est copropriétaire du groupe Portobella, qui gère plusieurs restaurants en Outaouais.

© Radio-Canada Joe Rego est copropriétaire du groupe Portobella, qui gère plusieurs restaurants en Outaouais.

Pas de couvre-feu nécessaire en Ontario, selon un expert

Par ailleurs, le gouvernement du Québec a aussi annoncé l’imposition du couvre-feu de 22 h à 5 h à partir de vendredi.

Le Québec est la seule province au pays à avoir imposé le couvre-feu durant la pandémie et selon le Dr Hugues Loemba, virologue, chercheur à l’Hôpital Montfort et professeur agrégé de médecine à l’Université d’Ottawa, une telle mesure n’est pas nécessaire en Ontario pour l’instant.

Le couvre-feu ne sera pas utilisé en Ontario. Le virus n’attend pas la nuit. Il peut circuler dans la journée. […] Je ne suis pas sûr que le gouvernement Ford va changer sa décision», a-t-il indiqué.Le Dr Hugues Loemba, virologue et chercheur à l'Hôpital Montfort et professeur agrégé de médecine à l'Université d'Ottawa.

© /Radio-Canada Le Dr Hugues Loemba, virologue et chercheur à l’Hôpital Montfort et professeur agrégé de médecine à l’Université d’Ottawa.

Par CBC/Radio-Canada avec les informations de Marie-Jeanne Dubreuil et de Rémi Authier

Canada: Des écoles ferment à cause de la chaleur en Outaouais et le SEO demande des solutions

mai 27, 2020

Le Syndicat de l'enseignement de l'Outaouais demande des actions concrètes pour faire face à la canicule, puisque plusieurs écoles ne sont pas climatisées.

© /iStock Le Syndicat de l’enseignement de l’Outaouais demande des actions concrètes pour faire face à la canicule, puisque plusieurs écoles ne sont pas climatisées.
Alors qu’on s’apprête à vivre la première canicule de l’année dans la région, le Syndicat de l’enseignement de l’Outaouais (SEO) demande des actions concrètes pour atténuer la chaleur, puisque plusieurs écoles ne sont pas climatisées.

Les conditions sont telles que la Commission scolaire au Cœur-des-Vallées a même décidé de fermer ses écoles primaires et ses services de garde, toute la journée mercredi, puisque le mercure sera au-delà du seuil déterminé de 38 °C pour la fermeture. La Commission scolaire Western Québec ferme aussi ses écoles.

La Commission scolaire des Draveurs (CSD) a indiqué mardi soir ne pas fermer ses écoles, mais a mentionné que la majorité de ses écoles sont munies d’un système de ventilation mécanique. De plus, la CSD a indiqué que ses écoles primaires vont utiliser des ventilateurs et climatiseurs, selon les méthodes recommandées par la Santé publique et la FCSQ.

Le SEO exhorte les commissions scolaires à s’engager à prendre des mesures concrètes pour régler ce problème de chaleur dans les classes, qui survient habituellement en juin plutôt qu’au mois de mai.

En entrevue, mardi, à l’émission Les matins d’ici, la présidente du Syndicat de l’enseignement de l’Outaouais, Suzanne Tremblay, a évoqué une situation qui n’est pas propice à l’apprentissage.

Suzanne Tremblay, présidente du Syndicat de l’enseignement de l’Outaouais

© /Radio-Canada Suzanne Tremblay, présidente du Syndicat de l’enseignement de l’Outaouais
«On va essayer le matin, puisque c’est plus frais, de faire de l’enseignement, et des travaux plus légers plus la journée va se poursuivre. Les classes peuvent atteindre 41 degrés, on l’a vu, ce sont des conditions d’apprentissage très difficile», a soutenu Mme Tremblay.

Pas de ventilateurs dans les classes?

Au début du mois de mai, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) publiait une étude selon laquelle le recours à certains types de climatiseurs pourrait contribuer à la dispersion de gouttelettes contenant du SRAS-CoV-2 en présence de personnes infectées.

L’utilisation d’un ventilateur sur pied à proximité d’une personne infectée pourrait théoriquement étendre le panache de dispersion des gouttelettes expectorées au-delà de 2 mètres et contribuer à la transmission de la COVID-19 si d’autres personnes se trouvent dans le couloir d’air ainsi généré, peut-on lire sur une page web de l’INSPQ consacrée aux environnements intérieurs autres que des lieux de soins de santé.

De nouvelles directives concernant l’utilisation de climatiseurs mobiles et de ventilateurs sur pied ont été envoyées aux différents centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) du Québec.

Dans sa lettre destinée aux directions générales des commissions scolaires de la région, le SEO demande des actions concrètes pour le bien-être du personnel enseignant, mais aussi des élèves.

«Nous demandons des solutions concrètes à mettre en place lors de chaleurs excessives, telles que prévoir la fin des classes à midi et prévoir la possibilité de donner des pauses de 15 minutes après chaque heure d’enseignement», peut-on lire dans la lettre.

«Avez-vous prévu d’établir un degré maximal de température pour envisager une fermeture des établissements tel que l’a recommandé l’inspecteur de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) le vendredi 22 mai 2020 en précisant que cela devrait revenir à l’employeur (les normes CNESST étant pour les industries)», demande la présidente du syndicat dans sa lettre.

Les ventilateurs acceptés dans certaines écoles

En mi-journée mardi, la Commission scolaire des Portages-de-l’Outaouais (CSPO) a confirmé sur sa page Facebook que des ventilateurs pourraient être utilisés dans ses écoles.

«La CSPO tient à vous aviser que, suite aux nouvelles directives de la Santé publique, l’utilisation des ventilateurs et climatiseurs (lorsque disponibles) est maintenant permise dans les écoles en cette période de chaleur accablante», peut-on lire.

«Dans le contexte de la chaleur actuelle et considérant que la CSPO n’accepte pas la présence de personnes ayant des symptômes pouvant être associés à la COVID-19, nos écoles primaires utiliseront donc les ventilateurs et climatiseurs avec précaution et selon les méthodes recommandées par la Santé publique», est-il écrit.

La CSPO a aussi indiqué dans un courriel que l’École de la Forêt a été fermée pour la journée suite à un bris d’équipement qui a occasionné le démarrage du système de chauffage. Aucun autre établissement n’est touché.

Pas de réponse de certaines commissions scolaires

Jointes par Radio-Canada, des commissions scolaires de la région ont refusé de commenter la requête du Syndicat de l’enseignement de l’Outaouais.

Ce dernier s’inquiète surtout de l’incidence des mesures pour prévenir la propagation de la COVID-19, puisque plusieurs options habituellement envisageables ne le sont tout simplement plus.

«C’est une multitude de courriels qui est entrée pour nous informer des inquiétudes du personnel enseignant. Ils sont aussi inquiets des jeunes assis dans la classe, il fait trop chaud, ils ont des maux de tête et en plus, l’accès aux buvettes a été restreint», a souligné Mme Tremblay en entrevue.

Son syndicat envisage aussi que certains parents puissent décider de ne pas envoyer leurs enfants en classe cette semaine.

Avec Radio-Canada par Frédéric Pépin

Québec: Il gagne un million avec un dollar

décembre 17, 2019

 

Payant, payant ! Un homme de l’Outaouais a eu la main chanceuse samedi dernier au Casino du Lac-Leamy alors qu’il a remporté le gros lot de 1 million $ grâce à une mise de 1 $ dans une machine à sous Powerbucks. Le gagnant a été accueilli au salon privé par l’équipe du Casino, où il a pu célébrer son gain. «Ce fut un beau moment passé avec le gagnant. Il était très heureux et compte bien profiter de ce montant d’argent. Pour l’instant, il prévoit s’acheter une nouvelle voiture et, peut-être, une petite maison à Gatineau», a indiqué le chef des opérations au Casino du Lac-Leamy, Gilles Lavoie. Powerbucks offre un lot progressif débutant à 1 million $ et un gros lot fixe de 1 million $. Le jeu est aussi offert en Colombie-Britannique et au Manitoba, une association qui permet de faire grimper rapidement le lot progressif en raison du nombre élevé de joueurs qui y contribuent, tant en ligne que dans les établissements des trois provinces. Depuis 2016, les machines à sous des casinos du Québec et de lotoquebec.com ont remis une quinzaine de lots de 1 000 000 $ ou plus et de rentes à vie.
© COURTOISIE Payant, payant !
Un homme de l’Outaouais a eu la main chanceuse samedi dernier au Casino du Lac-Leamy alors qu’il a remporté le gros lot de 1 million $ grâce à une mise de 1 $ dans une machine à sous Powerbucks.
Le gagnant a été accueilli au salon privé par l’équipe du Casino, où il a pu célébrer son gain. «Ce fut un beau moment passé avec le gagnant. Il était très heureux et compte bien profiter de ce montant d’argent. Pour l’instant, il prévoit s’acheter une nouvelle voiture et, peut-être, une petite maison à Gatineau», a indiqué le chef des opérations au Casino du Lac-Leamy, Gilles Lavoie. Powerbucks offre un lot progressif débutant à 1 million $ et un gros lot fixe de 1 million $. Le jeu est aussi offert en Colombie-Britannique et au Manitoba, une association qui permet de faire grimper rapidement le lot progressif en raison du nombre élevé de joueurs qui y contribuent, tant en ligne que dans les établissements des trois provinces. Depuis 2016, les machines à sous des casinos du Québec et de lotoquebec.com ont remis une quinzaine de lots de 1 000 000 $ ou plus et de rentes à vie.
Un homme de l’Outaouais a eu la main chanceuse samedi dernier au Casino du Lac-Leamy alors qu’il a remporté le gros lot de 1 million $ grâce à une mise de 1 $ dans une machine à sous Powerbucks.

Le gagnant a été accueilli au salon privé par l’équipe du Casino, où il a pu célébrer son gain. « Ce fut un beau moment passé avec le gagnant.

Il était très heureux et compte bien profiter de ce montant d’argent. Pour l’instant, il prévoit s’acheter une nouvelle voiture et, peut-être, une petite maison à Gatineau », a indiqué le chef des opérations au Casino du Lac-Leamy, Gilles Lavoie.

Powerbucks offre un lot progressif débutant à 1 million $ et un gros lot fixe de 1 million $. Le jeu est aussi offert en Colombie-Britannique et au Manitoba, une association qui permet de faire grimper rapidement le lot progressif en raison du nombre élevé de joueurs qui y contribuent, tant en ligne que dans les établissements des trois provinces.

Depuis 2016, les machines à sous des casinos du Québec et de lotoquebec.com ont remis une quinzaine de lots de 1 000 000 $ ou plus et de rentes à vie.

Par Le Droit.com

La colère du dieu Outaouais

septembre 23, 2018

 

Du haut de la colline du Parlement

Sur le majestueux firmament

A soufflé un triste vent violent

D’une colère sans précédent

 

Épais était son beau manteau

Dessinant les muscles de sa peau

Quand soudain au soir d’Ottawa

La peur provoquait le branle-bas

 

Voyant à côté les ombres de l’atmosphère

Gatineau tremblait dans toute sa chair

Quand de sa bouche et de sa langue acérée

Il vomissait des vents inouïs et forcenés

 

De son passage d’une rare violence

Il arrachait les toitures des maisons

Emportant des objets des balcons

Qui volaient dans les airs sans grâce

 

L’hébétude était à son comble

Comme une scène de guerre

Dont la désolation décapait la ville

Semant un désastre de grande frayeur

 

Personne ne pouvait lui résister

Le Dieu d’Outaouais déchainé

Qui demande respect et considération

À ses enfants de premières nations

 

Bernard NKOUNKOU