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Son chien lui détecte un cancer des ovaires…avant le scanner des médecins

novembre 22, 2019
Cette Américaine doit une fière chandelle à son chien ! Ce dernier lui a détecté un cancer de l’ovaire à trois reprises…bien avant que la tumeur soit visible au scanner. Voici son histoire.
 

Son chien lui détecte un cancer des ovaires…avant le scanner des médecins

© Medisite Son chien lui détecte un cancer des ovaires…avant le scanner des médecins
En 2013, Stephanie Herfel, domiciliée à Madison, dans le Wisconsin (USA) a commencé à ressentir des douleurs abdominales, suivies de ballonnements. Lorsqu’elle se rend aux Urgences, les médecins lui diagnostiquent un kyste ovarien bénin et lui prescrivent des analgésiques (médicaments anti-douleurs).

Mais son compagnon à quatre pattes n’avait pas l’air convaincu par les conclusions des médecins. Appelé Sierra, son husky, a alors commencé à se comporter de manière inhabituelle.

« Elle a mis son nez sur mon ventre », témoigne Stephanie, interviewé par le média américain 24 News. D’après son récit, l’animal a eu ce geste à plusieurs reprises. C’est seulement le jour où elle découvre Sierra caché dans un placard qu’elle commence à s’inquiéter. « Elle était enroulée comme une petite boule, décrit l’Américaine. Son petit visage était complètement humide et ses sourcils froncés ».

Si elle s’est d’abord inquiétée pour son chien, elle fait rapidement le lien avec sa propre santé : Stéphanie décide de consulter un autre médecin pour avoir un deuxième avis. Le diagnostic est sans appel : elle souffre d’un cancer de l’ovaire de stade 3. Cela signifie que la tumeur s’est déjà propagée à l’extérieur du bassin.

Après sa rémission, son chien décèle sa récidive

La prochaine étape pour Stéphanie ? Une intervention chirurgicale avant de subir six mois de traitement. Les efforts portent leurs fruits : Stéphanie est en rémission jusqu’en 2015.

Coup de théâtre : son chien recommence soudainement à renifler son ventre et à se cacher dans le placard. « Je savais que quelque chose n’allait pas dans mon intestin« , a déclaré Stephanie. Alors qu’elle se rend à l’hôpital, elle découvre l’impensable : son cancer de l’ovaire est revenu et s’est développé dans le foie.

Désormais, elle ne pouvait plus nier l’évidence : Stephanie décide de parler de Sierra à son oncologue, le Dr David Kushner basé au Carbone Cancer Centre (Madison).

L’odorat d’un chien est 10 000 fois plus précise que celle de l’Homme

« Nous avons déjà entendu des patients raconter ce genre d’histoires, partage de son côté le Dr Kushner. Mais je pense que Sierra est vraiment unique, parce qu’elle a agi de manière réellement différente et s’est concentrée directement sur le ventre de Stephanie Herfel et a donc ciblé le bon diagnostic« .

En effet, selon une étude parue cette année, menée par des chercheurs américains, l’odorat d’un chien est 10 000 fois plus précise que celle de l’Homme. D’après les tests, les chiens peuvent se servir de leur odorat pour déceler des cancers avec une précision de près de 97%.

« Faites attention à votre animal et soyez réceptif s’il communique avec vous »

En tout, Sierra a été capable de détecter le cancer de Stephanie à trois reprises. « Même si Stephanie se sent parfaitement bien, Sierre le sait [que quelque chose ne va pas, ndlr], poursuit le Dr Kushner.

L’animal a pu déceler la maladie bien avant le corps médical : il a compris que le cancer récidivait bien avant le scanner.

« Je crois qu’elle m’a sauvé la vie », clame Stephanie. Six ans après son diagnostic, elle encourage tous les propriétaires d’animaux d’être attentifs à leurs capacités.

Avec Medisite

Grèce: démantèlement d’un réseau de trafic d’ovaires et de nourrissons

septembre 25, 2019

 

Un réseau de trafiquants vendant ovaires et nourrissons de femmes venues principalement de Bulgarie a été démantelé mercredi 24 septembre à Thessalonique, au nord de la Grèce, a annoncé la police grecque.

Les femmes, des Bulgares, des Géorgiennes et des Roms grecques, étaient emmenées dans des cliniques privées de Thessalonique pour accoucher ou se faire prélever leurs ovaires, selon la police grecque. Les enquêteurs ont dénombré 22 cas d’adoptions illégales et 24 cas de ventes d’ovaires dans le cadre de trafic d’un montant supérieur à 500.000 euros depuis 2016, selon la police. Douze personnes ont été arrêtées mercredi, parmi lesquelles un médecin, un avocat, et deux employés de cliniques privées de Thessalonique. Mais 66 autres personnes pourraient être impliquées dans ce réseau soupçonné aussi de blanchiment d’argent. A la tête des opérations se trouveraient un avocat et une gynécologue, selon les enquêteurs grecs. «Les familles candidates à l’adoption donnaient entre 25.000 et 28.000 euros pour adopter un enfant, ce prix comprenait l’argent versé à la mère biologique, à l’avocat, les frais d’hospitalisation et le pourcentage versé aux intermédiaires du réseau», a expliqué Christos Dimitrakopoulos, le chef de la police de Thessalonique. Les femmes qui faisaient partie du réseau touchaient entre 4000 et 5000 euros pour accoucher en Grèce.

En Grèce, la lenteur des procédures légales d’adoption, qui peuvent prendre jusqu’à cinq ans, conduit de nombreux candidats à l’adoption à recourir à ce type de trafics illégaux. Le gouvernement précédent du premier ministre Alexis Tsipras avait réformé les procédures d’adoption pour réduire le temps d’attente. En 2011, 10 Bulgares et deux Grecs avaient été poursuivis pour avoir acheminé en Grèce 17 femmes bulgares enceintes, pour vendre leurs nouveaux-nés. En 2013, la petite Maria, surnommée l’«ange blond» par les médias grecs, avait été retrouvée dans un camp rom et confiée à une association, «Le sourire de l’enfant». L’intérêt médiatique pour Maria avait poussé les autorités bulgares à se pencher sur les trafics de bébés à l’étranger, notamment en Grèce. Les parents roms bulgares de Maria, vivant dans une extrême pauvreté, l’avaient abandonnée à l’âge de sept mois et avaient fait l’objet d’une enquête pour vente d’enfant en Bulgarie. Le couple rom chez qui la fillette avait été retrouvée avait finalement été blanchi de l’accusation d’enlèvement d’enfant.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Ange­lina Jolie : mena­cée par un nouveau cancer, elle s’est fait reti­rer les ovaires

mars 24, 2015
Ange­lina Jolie

Ange­lina Jolie

« Je ne pour­rai plus avoir d’en­fants »

Après une double mastec­to­mie préven­tive en 2013, l’ac­trice Ange­lina Jolie vient de subir une opéra­tion qu’elle raconte dans une boule­ver­sante lettre ouverte. L’ac­trice s’est fait reti­rer les ovaires pour préve­nir un cancer.

Il y a deux ans de cela, l’ac­trice Ange­lina Jolie publiait une lettre très touchante dans le New York Times dans laquelle elle expliquait sa double mastec­to­mie préven­tive, suite à un dépis­tage de cancer : « J’ai voulu écrire tout ça pour dire aux femmes que prendre la déci­sion de subir une mastec­to­mie n’a pas été facile, expliquait l’ac­trice. Mais je suis heureuse de l’avoir fait. Le risque de déve­lop­per un cancer du sein a chuté en dessous de 5%. Je peux dire à mes enfants qu’ils n’ont plus à craindre de me perdre […] Je reste maman, la même que j’ai toujours été. Et ils savent que je les aime et que je ferai tout pour rester avec eux le plus long­temps possible. Sur un plan person­nel, je ne me sens pas moins femme. Je me sens plus forte parce que j’ai fait un choix radi­cal qui ne dimi­nue en aucun cas ma fémi­nité. »

Aujourd’­hui, l’ac­trice de 39 ans doit faire face à un autre risque médi­cal : un cancer des ovaires. Une menace déce­lée par son méde­cin il y a peu de temps. Après réflexion et afin d’évi­ter tous risques, Ange­lina Jolie a décidé de se faire reti­rer ses ovaires et les trompes de Fallope. Un proces­sus mental et médi­cal qu’elle vient – à nouveau – de racon­ter dans les colonnes du New York Times : « Il y a deux semaines, j’ai eu un appel de mon méde­cin qui avait reçu mes résul­tats d’analyse: “Votre CA125 est normal”, m’a-t-il dit. J’ai poussé un soupir de soula­ge­ment. Mais ce n’était pas tout: “ Il y a un nombre de marqueurs inflam­ma­toires élevés et pris ensemble, il pour­rait s’agir de premier stade d’un cancer”. Je suis passée par tous les stades, comme des milliers de femmes dans une situa­tion pareille. Je me suis dit de rester calme, d’être forte et que je n’avais aucune raison de penser que je ne vivrai pas assez long­temps pour voir mes enfants gran­dir et connaître mes petits enfants. J’ai appelé mon mari, en France à ce moment là, qui a sauté dans un avion. Ce qui est beau dans des moments comme ceux-là, c’est que tout devient clair. Vous savez pourquoi vous êtes en vie et ce qui est impor­tant. C’est pola­ri­sant et ça apaise. »

Une fois cette terrible nouvelle digé­rée, tout est allé très vite pour la femme de Brad Pitt : « Ce jour-là, j’ai vu le même chirur­gien qui s’était occupé de ma mère [qui est décé­dée en 2007 d’un cancer des ovaires ndlr]. Je ne l’avais pas vue depuis le jour où ma mère est morte. Elle a fondu en larmes en me voyant : “Vous êtes son portrait”. Je me suis effon­drée. Mais nous nous sommes souri et nous sommes mises d’accord sur le fait que nous étions là pour régler un problème. Suite à des analyses plus pous­sées, il y avait toujours une possi­bi­lité de début de cancer mais moins impor­tante que s’il s’agis­sait d’une véri­table tumeur. A mon grand soula­ge­ment, j’avais toujours l’op­tion de me faire reti­rer les ovaires et les trompes de Fallope. Ce que j’ai choisi de faire. »

Suite à cette lourde opéra­tion qu’elle vient de subir, Ange­lina Jolie sait qu’elle ne pourra plus jamais redon­ner d’en­fant à Brad Pitt : « Peu importe les hormones de rempla­ce­ment que je prends, je suis main­te­nant méno­pau­sée . Je ne pour­rai plus avoir d’en­fants et je m’at­tends à des trans­for­ma­tions physiques. Mais je me sens à l’aise avec tout ce qui va arri­ver, pas parce que je suis forte mais parce que cela fait partie de la vie. Il n’y a aucune raison d’être effrayé. »

Toujours aussi digne, l’ac­trice a conclu : « Il n’est jamais facile de prendre ce genre de déci­sion. En revanche, il est possible de prendre le contrôle et de s’at­taquer à n’im­porte quel problème de santé. Vous pouvez deman­der des conseils, vous rensei­gner sur les options et faire les choix qui vous semblent bons. Le savoir donne le pouvoir ! »

Voici.fr par Anthony Martin