Posts Tagged ‘palais de justice’

Congo: André Okombi Salissa reste en détention

août 10, 2018

 

André Okombi Salissa reste en détention
La rumeur de la libération de André Okombi Salissa a couru jeudi, au point de faire affluer nombre de militants de la CADD au Palais de justice de Brazzaville où l’opposant était entendu par le juge d’instruction. Ceux-ci ont attendu longtemps, avant de se raviser : « Ils ne l’ont pas libéré ».

 

Le palais de justice prise d’assaut jeudi 9 août par les militants du CADD

André Okombi Salissa avait rendez-vous avec le juge d’instruction, une deuxième fois de suite. Selon ses avocats qui ont toujours soutenu que le dossier est vide et qu’en l’occurrence, leur client devrait de toute évidence, retrouver la liberté, cette audition se présentait comme celle de la constatation de la nullité des charges, avec à la clé une liberté provisoire, au pire des cas.

Ainsi, en ce jeudi 9 juillet, c’était la fête au domicile de André Okombi Salissa, alors que lui même était entendu dans le bureau du juge. Cortège et autres calicots étaient déjà prêts, pour un défilé en forme de bras d’honneur aux autorités.

Quand André Okombi Salissa est ressorti du tribunal, aussi encadré par la police, que comme à son arrivée, pour reprendre la direction de la DGST où il est détenu, certains ont cru qu’il allait simplement y récupérer ses affaires, avant de rentrer chez lui.

C’est bien plus tard, que l’on s’est ravisé que l’homme restait en détention, en attendant la décision du juge qui n’a pas encore rendu ses conclusions sur l’audition du jeudi.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Côte d’Ivoire: 20 personnes s’évadent du palais de justice d’Abidjan

août 8, 2017

Abidjan – Vingt personnes se sont évadées mardi du palais de justice d’Abidjan, en plein centre-ville de la capitale économique ivoirienne, après avoir agressé des policiers, a annoncé le procureur de la république.

« Dix (personnes) détenues et dix déférées » se sont évadées « aux environs de 11 heures » du matin, a déclaré le procureur Richard Christophe Adou dans un communiqué.

« Des détenus, extraits de la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan », qui étaient déferrés au palais de justice, « ont agressé des agents de police (…) occasionnant ainsi l’évasion de 20 personnes », précise le communiqué.

« Il s’agit bel et bien d’une évasion et non d’une attaque », ajoute le procureur.

Sept agents (d’encadrement des établissements pénitentiaires) dont « le commandant du palais (de justice) ont été relevés de leur fonction et arrêtés », a annoncé le procureur Richard Christophe Adou, sur la télévision nationale.

Selon un communiqué du directeur de l’administration pénitentiaire, les sept agents « ont manqué à leurs obligations », d’après les « premiers éléments de l’enquête ».

Mais selon une source judiciaire, l’évasion a été organisée par un commando d’hommes armés qui s’est introduit dans le palais de justice.

La question de la sécurité est brûlante en Côte d’Ivoire depuis le début de l’année, après des mutineries dans l’armée et une série d’attaques contre des postes de police et de gendarmerie.

Dimanche, cinq prisonniers s’étaient évadés de la prison de Gagnoa (centre de la Côte d’Ivoire). Quatre gardes pénitentiaires et un civil ont été arrêtés, soupçonnés de complicité, selon le maire de la ville, Bamba Medji.

Romandie.com avec(©AFP / 09 août 2017 00h26)

Passi au coeur d’une enquête après une nuit au Palais de Justice

septembre 27, 2015
.Passi au cœur d'une enquête après une nuit au Palais de Justice

Passi : quelle tuile?

Le procu­reur en colère

Passi risque bien de regret­ter sa petite visite nocturne dans les locaux du Palais de Justice. Le 21 septembre dernier, le rappeur était convié par les avocats de la Confé­rence du stage à une soirée-débat. Après un dîner bien arrosé hors du tribu­nal, certains d’entre eux auraient eu la bonne idée de faire visi­ter les locaux à une quin­zaine d’invi­tés, en s’intro­dui­sant par le 36 Quai des Orfèvres, où un poli­cier les a lais­sés entrer.

Ce sont les gendarmes qui ont décou­vert le pot-aux-roses aux alen­tours d’une heure du matin, « aler­tés par le bruit», comme le précise Le Point. Après avoir mis fin aux troubles, ils ont ensuite aler­tés le procu­reur de la Répu­blique, François Molins, le lende­main matin, qui visi­ble­ment n’a pas vrai­ment appré­cié les péré­gri­na­tions des noctam­bules : selon des témoins, il serait aussi­tôt entré « dans une colère noire».

Suite à l’inci­dent, une enquête préli­mi­naire à été ouverte, et la sécu­rité du Palais a été renfor­cée. Les poli­ciers du 36 Quai des Orfèvres doivent désor­mais inscrire leur nom sur un registre s’ils dési­rent accé­der à leurs bureaux après 22 heures.

Voici.fr par J. D

États-Unis/Attentat de Boston: le procès débute par la sélection des jurés

janvier 5, 2015
Croquis de l'accusé, Djokhar Tsarnaev, dans la salle d'audience, ce 5 janvier 2015.REUTERS/Jane Collins

Croquis de l’accusé, Djokhar Tsarnaev, dans la salle d’audience, ce 5 janvier 2015.REUTERS/Jane Collins

Etats-Unis Etats-Unis

Le procès de Djokhar Tsarnaev, seul accusé de l’attentat de Boston, s’est ouvert ce lundi 5 janvier par la sélection des jurés. Le 15 avril 2013, deux bombes artisanales avaient explosé près de la ligne d’arrivée du marathon tuant 3 personnes, dont un enfant de 8 ans, et faisant 264 blessés.

Avec notre envoyée spéciale à Boston, Anne-Marie Capomaccio

Djokhar Tsarnaev était dans la salle, cheveux longs et bouclés, vêtu d’un pantalon clair et d’un pull. Le jeune homme qui n’était pas menotté avait du mal à trouver la place de ses mains, et à fixer son regard, tantôt sur le sol, tantôt sur le juge O’Toole ou sur la cafétéria du palais de justice, transformée pour l’occasion en salle d’audience. Le comportement de n’importe quel garçon de son âge, qui semble s’ennuyer dans un amphithéâtre. Personne ne sait ce qui lui passe par la tête.

Tsarnaev risque la peine de mort pour les attentats de Boston. Il assistait ce lundi matin à la première phase de sélection du jury, des citoyens ordinaires qui vont décider de son sort.

Ces jurés potentiels, 1 200 au total, vont défiler par groupe de 200 jusqu’à mercredi soir. Ils doivent remplir un questionnaire. Les réponses apportées par chacun vont permettre la sélection du groupe qui siégera, a priori à partir du 26 janvier, afin de juger les faits.

George O’Toole, en préambule, est longuement revenu sur le rôle de ce jury populaire, inscrit dans la Constitution, une représentation du peuple américain qui doit rendre justice, après un attentat qui a fait 3 morts et 264 blessés. Des victimes qui n’étaient pas présentes ce matin au palais de justice.

Les réactions en Russie de la famille Tsarnaev

Avec notre correspondante à Moscou, Muriel Pomponne

La famille Tsarnaev est d’ origine tchétchène, mais les deux frères – Djokhar actuellement jugé aux Etats-Unis et son frère Tamerlan décédé lors d’une fusillade par la police – n’ont jamais vécu dans cette république russe du Caucase, car ils sont nés au Kirghizistan, en Asie Centrale, puis ont émigré aux États-Unis en 2002. Les parents sont ensuite revenus vivre dans le Caucase.

« Les Américains vont faire subir à mon second fils le même sort qu’à mon aîné. Ils veulent se venger. Tout est dans les mains d’Allah ». Le père des frères Tsarnaev a répondu à quelques questions de la chaîne de télévision américaine ABC. Ses propos ont été repris par l’agence de presse russe RIA.

En avril 2013, la mère avait organisé une conférence de presse pour accuser la police américaine d’avoir tué sans raison valable son fils aîné Tamerlan. Elle vivait alors au Daguestan. Aujourd’hui, les parents Tsarnaev se montrent discrets. Et l’affaire ne passionne pas les médias russes, qui se contentent de reprendre les agences américaines.

« Djokhar Tsarnaev n’a jamais vécu en Tchétchénie et il n’est pas né ici », a indiqué de façon lapidaire le porte-parole de la présidence tchétchène, ne souhaitant pas faire plus de commentaires.

Après l’attentat, le président tchétchène Ramzan Kadyrov avait adressé ses condoléances au peuple américain, et il avait ajouté : « Si les frères Tsarnaev sont coupables, les racines du mal doivent etre recherchées en Amérique, là où ils ont grandi, et où se sont forgés leur caractère et leur croyances ».

Rfi.fr

Côte d’Ivoire: le procès de Simone Gbagbo reporté sine die

octobre 22, 2014

Abidjan – Le procès de l’ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo et de ses 82 co-accusés, qui devait s’ouvrir mercredi à Abidjan, a été reporté sine die, a annoncé le gouvernement.

Le procès de Simone Gbagbo aura bel et bien lieu même s’il connaît un report, a déclaré Affoussiata Bamba-Lamine, porte-parole adjointe du gouvernement lors d’une conférence de presse, sans s’avancer sur une date.

Il ne faut pas avoir d’inquiétudes. Je veux vous rassurer, a poursuivi Mme Bamba-Lamine, pour qui des clarifications doivent être faites au niveau de la communication, ce qui explique que les choses ne sont pas allées jusqu’au bout.

Mercredi matin, des dizaines de journalistes ont arpenté en vain le hall du palais de justice d’Abidjan-Plateau, en l’attente d’une cérémonie d’ouverture qui n’a finalement jamais eu lieu.

Les identités des 24 accusés bénéficiant de la liberté provisoire avaient pourtant été vérifiées mardi, ouvrant théoriquement la porte à de premières procédures techniques.

Les débats en tant que tel ne doivent débuter que dans deux semaines, avait estimé lundi Mathurin Dirabou, doyen des avocats d’Abidjan, qui défend Gilbert Aké N’Gbo, ex-Premier ministre du président Laurent Gbagbo.

Le retard pris serait également lié à une recomposition nécessaire du jury, dont l’origine ethnique des membres, proche de celle du président Alassane Ouattara, pourrait causer des suspicions à l’heure du verdict, selon plusieurs sources judiciaires.

Il faut tenir compte de l’environnement politique, il s’agit d’un procès politique, a jugé la porte-parole adjointe, par ailleurs ministre de la Communication.

Pascal Affi N’Guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti créé par Laurent Gbagbo, avait dénoncé lundi un procès politique visant à museler l’opposition avant la présidentielle de 2015.

Surnommée la Dame de fer, Simone Gbagbo, 65 ans, est accusée par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité commis durant la crise postélectorale et par la justice ivoirienne de génocide.

Le pouvoir ivoirien refuse de transférer son épouse Simone vers La Haye, estimant être en mesure de lui organiser un procès équitable en Côte d’Ivoire.

Le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite au scrutin présidentiel de décembre 2010 face à Alassane Ouattara avait embrasé le pays. Les violences avaient fait plus de 3.000 morts en cinq mois.

Les 83 accusés seront jugés notamment pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Un autre procès pour crimes de sang se tiendra ultérieurement.

Aucun partisan important d’Alassane Ouattara n’a pour l’instant été inquiété par la justice, en dépit des crimes commis par son camp durant la crise. La société civile ivoirienne critique régulièrement la justice des vainqueurs en vigueur dans le pays.

Romandie.com avec(©AFP / 22 octobre 2014 18h46)

Niger : le ministre de l’Agriculture incarcéré dans une affaire de trafic de bébés

août 25, 2014
Le ministre nigérien de l'Agriculture, Abdou Labo. © AFP

Le ministre nigérien de l’Agriculture, Abdou Labo. © AFP

Le ministre nigérien de l’Agriculture, Abdou Labo, a été placé sous mandat de dépôt samedi après avoir été entendu par un juge dans l’affaire dite des « bébés importés du Nigeria ». La justice nigérienne lui demande, ainsi qu’à son épouse, de justifier le bébé en leur possession.

Le ministre nigérien de l’Agriculture, Abdou Labo, a été écroué, samedi 23 août, dans une affaire de trafic présumé de nouveaux-nés venant du Nigeria voisin, pour lequel l’une de ses épouses est poursuivie. Un proche du ministre a révélé que le ministre d’État avait été emprisonné à la prison de Say, au sud de la capitale Niamey, après avoir été entendu par un juge qui l’a placé sous mandat de dépôt.

Selon plusieurs télévisions privées, qui ont montré le véhicule d’Abdou Labo escorté par un véhicule de la gendarmerie à la sortie du palais de justice de Niamey, celui-ci est poursuivi pour « complicité » des actes commis par son épouse, incarcérée en juin. La justice nigérienne leur demande de justifier le bébé en leur possession.

Abdou Labo est resté au gouvernement depuis la découverte de l’affaire, malgré les requêtes de la société civile qui demandaient l’audition de toutes les personnes qui devaient justifier leurs bébés. « Je ne suis pas le genre à démissionner, messieurs les journalistes, s’est expliqué Abdou Labo sur RFI. Après tout ce qui a été dit et écrit, vous me voyez, je suis très en forme. Dieu merci, je dors tranquillement. »

17 personnes écrouées

Abdou Labo, qui a été également ministre de l’Intérieur de 2011 à 2013, est le vice-président de la Convention démocratique et sociale (CDS), un parti d’opposition dirigé par l’ex-chef de l’État Mahamane Ousmane (1993-1996).

Quelque 17 personnes, dont 12 femmes, ont été écrouées fin juin au Niger dans une affaire de trafic international de bébés entre le Nigeria – où ces derniers ont été conçus -, le Bénin et le Niger. Parmi les femmes incarcérées figure l’une des épouses du président de l’Assemblée nationale Hama Amadou, le principal opposant au président Mahamadou Issoufou. Ce dernier est le seul à ne pas encore avoir été entendu.

Les 12 femmes ont été inculpées de « supposition d’enfant » (un délit qui consiste à attribuer la maternité d’un enfant à une femme qui ne l’a pas mis au monde), « faux et usage de faux » et « déclaration mensongère ».

Jeuneafrique.com avec AFP

Congo/Procès sur l’affaire des explosions du 4 mars 2012 : Les avocats de la défense réclament la constitution des parties civiles

août 13, 2013

Le procès sur l’affaire des explosions du 4 mars 2012, qui a démarré, mardi 6 août 2013, au palais de justice, à la cour d’appel de Brazzaville, dans une session présidée par Maturin Bayi, premier président de cette cour, bat son plein. Les accusés passent devant la barre pour interrogatoire. Sept d’entre eux sont déjà passés. Certains on récusé les déclarations contenues dans les procès-verbaux qu’ils avaient signés pendant l’enquête.

L’un des accusés-clé, le caporal-chef Blood Kakom Kouack (40 ans), a nié que ce soit son foyer de charbons qui ait mis le feu dans la soute à munitions. Pour lui, «c’est l’étouffement» qui a provoqué l’incendie, à cause de la dynamite des sociétés privées qu’on y entreposait. Par ailleurs, les avocats de la défense ont réclamé la constitution des parties civiles, car l’Etat, pour eux, est civilement responsable de ce qui est arrivé.

Les audiences se déroulent chaque jour ouvrable (de lundi à samedi), de 9h à 16h, au palais de justice. Déjà, chaque partie (ministère public et avocats de la défense) a soumis à la cour, la liste de ses témoins (voir ci-contre). Mais, pour l’instant, ce sont les accusés qui défilent à la barre. Sept ont déjà déposé. Le passage du caporal-chef Kakom était très attendu. En effet, il est accusé d’être à l’origine de l’incendie, à cause d’un foyer à charbons qu’il aurait allumé, pour réchauffer sa nourriture, le dimanche matin 4 mars 2012, à l’Ecrrramu. Il aurait l’habitude de faire sa cuisine au même endroit. Ce sont les charbons ardents de son foyer qui seraient tombés dans le dépôt de munitions, s’il ne l’aurait pas fait exprès, et qui auraient mis le feu.

A la barre, le caporal-chef Kakom a reconnu qu’il avait bien un foyer, mais celui-ci n’était pas allumé. Quand il y a eu le feu, il est parti, alors qu’un collègue l’appelait, en criant au feu, dans le dépôt de munition. Kakom explique que le feu a été plutôt provoqué par «l’étouffement», car dans la soute à munitions, on avait pris l’habitude d’y entreposer de la dynamite avec laquelle les sociétés privées travaillent, pour fendre la pierre dans les carrières. Les avocats de la défense ont appelé au témoignage des sociétés privées concernées, notamment Escom, Socofran et S.g.e-Congo.

Autre fait majeur constaté, c’est que les accusés ont nié les déclarations contenues dans les procès-verbaux qu’ils avaient signés pendant la période des enquêtes. Le caporal-chef Kakom et le sergent-chef Oba Rodrigue ont même avancé devant la barre que ces déclarations leur ont été arrachées par la torture. Le caporal-chef Kakom a déclaré qu’on l’aurait simulé une exécution sommaire, sur la route du Nord, en l’enterrant à moitié, pour qu’il accepte de dénoncer le colonel Ntsourou comme étant le commanditaire. «Si tu dis ça, on va te donner cinquante millions». On l’aurait même injecté un produit inconnu au cou et qu’il aurait été poignardé à la cuisse. Ces propos dits à la barre sont en contradiction avec les déclarations contenues dans les procès-verbaux qu’il avait signés. Mais Kakom n’a pas reconnu la signature contenue dans ces procès-verbaux. La cour a ordonné une enquête.
Accusé d’avoir désorganisé le service de garde de l’Ecramu, le dimanche 4 mars 2012, en accordant des permissions aux agents prévus pour la garde, le sergent Miéré Raymond a déclaré qu’il ne connaît pas le colonel Ntsourou, sinon que comme officier de l’armée. Il n’a pas de rapport particulier avec lui, même s’ils sont de la même ethnie.

Enfin, ce qu’on peut retenir aussi, c’est la demande des avocats de la défense de constituer les parties civiles, comme l’autorise le code de procédure pénale. Reste à savoir s’il n’est pas trop tard, puisque la constitution des parties civiles doit se faire pendant l’instruction.

Joël NSONI
et Pascal-Azad DOKO

Les dix membres du jury
Koko Emmanuel, Bitemo Jean, Ikolo Bernard, Katsongo Longangué Luc Magloire, Baralongo Joseph, Souamongana Léa Isabelle, Minimbou Clarisse Kalonga Matina Prisca, Mbemba André, Ebimba Emile.

Les avocats de la défense
Joseph Brudet, Ambroise Hervé Malonga, Jean-Philippe Esseau, Edouard Maboya Ganga, Thomas Djolani, Félix Nkounka, Moukassa Ngouaka, Marcel Goma, Ludovic Désiré Essou, Fatima Banzani Mollet, Roger Bongoto, Prospère Bianga, Guy Roger Kinga, Dieudonné Nkoukou, Amedé Nganga, Christian Emina-bonga, Jean Babouba, Eric Yvon Ibouanga, Jean Cyprien Nkielani, Patrick Delbar, Morouba.

Les avocats de l’Etat
Emmanuel Oko, Deviller et Annick Mongo.

Liste des témoins
Okemba Guy-Blanchard, Okandzi Nicolas, Okok Séraphin, Babela Pierreux Léandre, Boukoungou Antoine, Louboungou Julien, Colonel Tsambi Joseph, Général Ndolou Yvon Jacques, Sah Raphaël, Mampia Stéphane, Ampion Constant, Ngondo Albert, Ossalé Paulin Valentin, Ngami dit Marcel, Ondzé Ange, Bouamé Jean-Robert, Mavoungou Guy-Stanislas, Ontango-Koua Nelly Dame Mieme Raymond, Général Essongo Noël-Léonard, Ngampio Ferdinand, Dinga Geoffroy, Opandza Wilson Alphonse, Pochet Pierre Yves, Colonel Ngoma Denis, Mokoko Aubin Gildas, Colonel Epassaka Max Yvon, Colonel Tsoumou Jean-Jacques, Gakosso Jean-Christophe, Ovona Ondzambé Dominique, Mpika-Bakala Léandre, Colonel Nkoua Lucien, Oyengue Léon, Ipani Cyr Alain, Atipo Achille, Colonel Nkaya Joseph, Ondon Isaac, Colonel Allakoua Jean Aive, Djio Sienn Sienn, Omelas Lynchnos Suzano, Général Dabira Norbert, Général Mopendza Ambroise, Vice-Amiral Okemba Jean-Dominique, Général Mokana-Ndongo Franck-Xavier, Colonel Ngakala Michel, Ministre Mokoki Gilbert, Ministre Bowao Charles Zacharie, Ministre Mondjo Charles-Richard, Ministre Mboulou Raymond Zéphirin, Ministre Ondongo Gilbert, Ministre Okombi Salissa André.

Lasemaineafricaine.net

Les Mandela se disputent sur l’emplacement des tombes familiales

juillet 2, 2013

La famille de Nelson Mandela a continué de discuter lundi, par avocats interposés, de la localisation des tombes de trois enfants de l’ancien président sud-africain, toujours hospitalisé dans un état critique.

En 2011, Mandla Mandela, l’aîné des petit-fils du père de la Nation, avait transféré les corps de son père, son oncle et sa tante du cimetière de Qunu (sud), le village d’enfance de Nelson Mandela, vers le cimetière de Mvezo, son village natal situé à une trentaine de kilomètres.

Seize membres de la famille ont saisi en urgence jeudi le tribunal de Mthatha, la principale ville de la région, pour le forcer à rapatrier les corps à Qunu, où l’icône mondiale du pardon souhaite être enterré.

Lundi, les avocats des deux camps se sont retrouvés dans le palais de justice de Mthatha pour des discussions en privé, mais il n’y a pas eu d’audience devant un juge, a constaté une journaliste de l’AFP.

Une audience a été prévue pour mardi 11H00, a indiqué à la fin de la rencontre Me Sandla Sigadla, qui défend les 16 plaignants.

A cette occasion, Mandla Mandela « devrait présenter ses arguments et on décidera alors de la suite à donner », a-t-il ajouté.

Mandla Mandela, qui a le statut de chef traditionnel à Mvezo, a regretté dimanche que la querelle familiale ait été portée en justice ce qui, selon lui, risque de « décevoir profondément (son) grand-père et les ancêtres. « .

Il a également répété son intention de « faire tout ce qui est en son pouvoir pour (. . . ) faciliter le développement du village de Mvezo », une zone pauvre qui a jusqu’à présent peu profité de ses liens avec Mandela.

Les tombes au centre de la querelle sont celles de trois des quatre enfants que Nelson Mandela a eu avec sa première femme, Evelyn: Makaziwe morte en 1948 à l’âge de neuf mois, Thembekile, tué en 1969 à 24 ans dans un accident de la route (emprisonné, Mandela n’avait pas pu assister à l’enterrement) et de Magkatho – le père de Mandla – mort du sida en 2005 à 55 ans.

Lors d’un reportage réalisé en 2003, Nelson Mandela, filmé dans le cimetière de Qunu, exprimait le désir d’y être inhumé. « Ma famille est ici et je voudrais être enterré ici, chez moi », disait-il. Ses parents sont également enterré à Qunu.

La querelle autour des tombes a pris une acuité particulière depuis l’hospitalisation le 8 juin de l’ancien héros de la lutte contre l’apartheid. A près de 95 ans, il se trouve toujours dans « un état critique mais stable » à Pretoria, selon un communiqué publié lundi par la présidence sud-africaine.

Jeuneafrique.com avec AFP

Tunisie : la première action des Femen dans le monde arabe fait scandale

mai 30, 2013
Les forces de sécurité interpellent l’une des militantes Femen à Tunis, le 29 mai 2013. Les forces de sécurité interpellent l’une des militantes Femen à Tunis, le 29 mai 2013. © AFP

Trois militantes Femen européennes ont été arrêtées, le 29 mai, à Tunis, lors de leur première action seins nus dans le monde arabe pour réclamer la libération d’une militante tunisienne et dénoncer la condition de la femme dans le pays.

Face à une foule de journalistes réunis devant le palais de Justice, trois jeunes femmes, deux Françaises et une Allemande, ont protesté, le 29 mai, seins nus, en hurlant « Free Amina », la militante Femen emprisonnée dans l’attente de son procès jeudi à Kairouan (centre) pour port illégal d’un spray lacrymogène. Elles ont été interpellées sans ménagement par les policiers qui les ont mises au sol avant de les traîner au commissariat. Les forces de l’ordre ont aussi empêché une foule scandalisée et en colère de s’en prendre aux militantes.

« C’est la première action que nous menons dans le monde arabe », a affirmé à l’AFP Inna Shevchenko, dirigeante de Femen à Paris. « Ces pays (arabo-musulmans) et ces régimes totalitaires s’en prennent aux femmes. On ne fait pas attention à ce genre de choses (le risque d’emprisonnement) », a-t-elle ajouté, réitérant aussi son soutien à Amina.

>> Lire aussi « Tunisie : trois Femen arrêtées après une action seins nus à Tunis. »

La jeune Femen tunisienne, connue sous le pseudonyme d’Amina Tyler, a été arrêtée le 19 mai à Kairouan après qu’elle eut peint sur un muret proche d’un cimetière le mot Femen. Son avocat a indiqué à l’AFP qu’il restait confiant pour le procès de jeudi, estimant que l’action des Femen ne compliquerait pas le dossier de sa cliente. « Je ne pense pas que cela fera du mal à Amina parce qu’elle est poursuivie dans une affaire de droit commun et elle ne s’est pas déshabillée », a indiqué maître Souheib Bahri.

Les Femen en Tunisie : une provocation inutile ? Décryptage de notre journaliste Laurent de Saint-Périer

« Elles vont bien »

Les trois Femen interpellées devant le Palais de justice « seront placées en état d’arrestation et traduites en justice », a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère de la Justice, Adel Riahi, sans préciser les accusations qui pourraient être retenues, alors que l’attentat à la pudeur est passible de six mois de prison.

En début de soirée, les jeunes filles n’avaient pas été libérées et les autorités n’ont donné aucune information sur leur lieu de détention ni sur les procédures en cours. La Consul de France, Martine Gambard-Trébucien, a pu les rencontrer en début d’après-midi : « Elles vont bien », a-t-elle déclaré.

La Tunisie, dirigée depuis la fin 2011 par un gouvernement dominé par les islamistes d’Ennahdha, dispose de la législation la plus libérale du monde arabe concernant les droits des femmes mais l’égalité n’y est pas consacrée. Le parti au pouvoir avait même fait scandale durant l’été 2012 en proposant que la future loi fondamentale évoque la « complémentarité » des sexes, un projet abandonné depuis.

Dans le dernier brouillon du projet de Constitution, daté d’avril, l’article 6 stipule désormais que « tous les citoyens et citoyennes ont les mêmes droits et devoirs ». Et l’article 42 souligne que l’État protège « les droits de la femme et soutient ses acquis (…), garantit l’égalité des chances entre la femme et l’homme (…) et garantit l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard de la femme ».

Jeuneafrique.com avec AFP

Canada: les suspects de l’attentat déjoué comparaissent brièvement

avril 23, 2013
Deux hommes vivant au Canada, accusés d'avoir voulu mener une "attaque terroriste" contre un train de passagers avec le soutien d'éléments d'Al-Qaïda en Iran, ont brièvement comparu mardi devant la justice, pour se faire signifier leurs chefs d'accusationAFP/Atalante/AFP – Deux hommes vivant au Canada, accusés d’avoir voulu mener une « attaque terroriste » contre un train de passagers avec le soutien d’éléments d’Al-Qaïda en Iran, ont brièvement comparu mardi …plus  devant la justice, pour se faire signifier leurs chefs d’accusation  moins 

Photo Par Ian Willms - Des médias canadiens ont indiqué que la police fédérale - qui estime que l'attentat présumé n'était qu'au "stade de la planification" - avait décidé d'intervenir plus tôt que prévu après les événements qui ont endeuillé le voisin américain

Photo Par Ian Willms – Des médias canadiens ont indiqué que la police fédérale – qui estime que l’attentat présumé n’était qu’au « stade de la planification » – avait décidé d’intervenir plus tôt que prévu après les événements qui ont endeuillé le voisin américain

Deux hommes vivant au Canada, accusés d’avoir voulu mener une « attaque terroriste » contre un train de passagers avec le soutien d’éléments d’Al-Qaïda en Iran, ont brièvement comparu mardi devant la justice, pour se faire signifier leurs chefs d’accusation.

Raed Jaser, 35 ans, et Chiheb Esseghaier, 30 ans, ont été arrêtés lundi par la police canadienne au terme d’une enquête d’un an, menée en collaboration avec le FBI américain. C’est la première fois au Canada que des chefs d’accusation impliquant Al-Qaïda sont déposés.

Arrivé au Canada il y a 20 ans, résident permanent établi à Toronto, Raed Jaser est apparu dans une salle d’audience bondée de la capitale économique canadienne. Barbe fournie et veste grise, il a semblé chercher du regard ses proches. Derrière la porte, deux femmes en niqab noir essayaient timidement de lui faire bonjour de la main à travers une petite fenêtre, tandis que son frère essayait de convaincre la police de les laisser entrer, en vain.

« Il est choqué et n’en revient pas », a déclaré sur le perron du palais de justice son avocat John Norris, qui a demandé un interdit de publication pour limiter la couverture journalistique de l’affaire. Il a accusé les autorités de « diaboliser » les suspects en surfant sur l’émoi suscité par « les récents événements », allusion à l’attentat de Boston qui a fait trois morts et plus de 200 blessés il y a une semaine.

Des médias canadiens ont indiqué que la police fédérale – qui estime que l’attentat présumé n’était qu’au « stade de la planification » – avait décidé d’intervenir plus tôt que prévu après les événements qui ont endeuillé le voisin américain.

Raed Jaser, citoyen des Emirats Arabes Unis d’origine palestinienne selon les médias canadiens, fait face à trois chefs d’accusation, en particulier celui d’avoir « comploté » avec Chiheb Esseghaier « afin de commettre le meurtre de personnes inconnues (…) au profit ou sous la direction d’un groupe terroriste, ou en association avec lui », indique l’énoncé de l’accusation.

« Que des intentions »

M. Esseghaier, arrivé au Québec en 2010 pour y poursuivre ses recherches scientifiques, est quant à lui poursuivi pour cinq chefs d’accusations.

Il se voit reprocher en particulier d’avoir « chargé directement ou indirectement une personne de se livrer à une activité (…) sous la direction d’un groupe terroriste », ce qui semble accréditer la thèse selon laquelle il était le leader présumé du complot.

Originaire de Tunisie, selon les médias, il a comparu à Montréal, mais devrait être transféré « vraisemblablement » dès la fin de la journée à Toronto où le dossier est instruit, a indiqué le procureur fédéral Richard Roy.

Les deux suspects doivent être jugés par la Cour supérieure de l’Ontario à une date qui reste à déterminer, a dit Me Norris.

L’avocat de M. Jaser a exhorté le public à ne pas oublier que les deux hommes sont toujours présumés innocents, tant l’annonce de ce « projet d’attentat déjoué » a choqué le pays, relativement épargné par le terrorisme international.

De son côté, Chaheb Esseghaier, portant lui aussi une barbe imposante, s’est levé à la fin de l’audience et a déclaré au juge Pierre Labelle que les chefs d’accusation n’étaient « que des intentions » qui lui étaient prêtées.

L’émoi populaire a été renforcé par les déclarations de la police fédérale canadienne qui a affirmé lundi que les deux hommes recevaient leurs ordres d’éléments d’Al-Qaïda établis en Iran.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi a rejeté mardi les accusations contre son pays, qu’il a jugées « ridicules » et « hilarantes ».

L’Iran est un pays à majorité chiite alors qu’Al-Qaïda est formé d’extrémistes sunnites qui considèrent les chiites comme des hérétiques.

AFP par Clément SABOURIN