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Prix des cinq continents de la Francophonie: Karim Kattan lauréat 2021

mars 31, 2022

Depuis le 16 décembre de l’année dernière, la délibération du jury international du Prix des cinq continents avait désigné l’écrivain palestinien, Karim Kattan, lauréat 2021, pour son premier roman « Le palais des deux collines » (Elyzad, 2021). Une mention spéciale avait été décernée à Miguel Bonnefoy pour son roman « Héritage » (Rivages, 2020).

Myriam Senghor encadré par l’écrivain palestinien Karim Kattan et Miguel Bonnefoy / Crédit photo Marie Alfred Ngoma

Sur invitation de Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de la Francophonie, pour cette 20e édition, la cérémonie de remise du prix s’est déroulée finalement au siège parisien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), salle Senghor, dans la matinée du 31 mars en présentiel et sur les réseaux sociaux,  alors qu’elle était initialement prévue le 20 mars à Dubaï, aux Émirats arabes unis, en marge de la Journée internationale de la Francophonie.

En présence de la secrétaire générale de l’OIF, la cérémonie, digne des festivités d’un vingtième anniversaire, a connu des instants d’évocation, entre bilan et perspectives. Un vibrant hommage a été rendu à l’académicien René de Obadia, 1918-2022, ancien membre du jury du Prix des cinq continents, décédé cette année.

Paru en janvier chez l’éditeur tunisien Elyzad, « Le palais des deux collines » raconte le parcours de Faysal, un trentenaire qui retourne à Jabalayn, son village natal, en Palestine. Ce villageois, issu d’une famille bourgeoise décimée, vit dans le palais des deux collines où ressurgissent le fantôme de sa grand-mère, les secrets de ses proches ainsi que son propre passé. Alors que le pays est envahi par les colons israéliens, Faysal reste enfermé chez lui, perdant peu à peu le sens de la réalité.

Le jury international, présidé par Paula Jacques, a été séduit par « la langue poétique et un art du récit mêlant dérision, humour et colère contenue, d’une grande originalité. » En parallèle, il a décerné une mention spéciale à Miguel Bonnefoy pour son roman « Héritage », publié en août 2020 aux éditions Rivages. La saga familiale, également honorée du prix des libraires 2021, met en scène plusieurs générations de Lonsonier installées au Chili au cours du XXe siècle.

« C’est un récit qui ne fait jamais concession des horreurs de la période qu’il décrit, mais réussit à transcender l’absurdité de la violence à travers le parcours de ses personnages. Magnifique écriture mêlant à la fois le réel et le fantastique« , estime le jury.

Créé en 2001 sous l’égide de l’OIF, le prix est doté d’un montant de 15 000 euros pour le lauréat et de 5 000 euros pour la mention spéciale. La récompense met en lumière « des talents littéraires reflétant l’expression de la diversité culturelle et éditoriale en langue française sur les cinq continents.« 

Lors de la cérémonie de la vingtième édition, les lauréats ont salué le travail effectué par les comités de lecture. Ce sont ses membres, au sein de l’espace francophone, qui apportent leur appréciation et présélectionnent les œuvres parmi les ouvrages concourant au Prix des cinq continents, qui sont ensuite soumis au jury.

Pour le Congo, l’Association culture elongo (Culture pour tous) effectue ce travail en amont. Elle est présidée par Blaise Bilombo et composée de Bénédicte de Capèle, Omer Massoumou et Emilie Eyala. Son action est soutenue par Les Dépêches de Brazzaville, premier quotidien du Congo et ardent défenseur de la littérature francophone.

Biographie du lauréat

Karim Kattan est un écrivain palestinien, né à Jérusalem. Il est docteur en littérature comparée, écrit en anglais et en français. Avant son premier roman « Le Palais des deux collines », il a publié « Préliminaires » pour un verger futur aux Éditions Elyzad en 2017. Ce recueil de nouvelles a été finaliste du Prix Boccace de la nouvelle en 2018.

Outre le Prix des cinq continents de la francophonie 2021, son premier roman est, de surcroît, retenu dans la sélection du Prix hors concours, du Prix Marie-Claire Blais 2023, finaliste du Prix Senghor du premier roman francophone, du Prix Mare Nostrum, et du Prix Alain-Fournier.

Ses textes en anglais sont parus dans de nombreuses publications dont The Paris Review, Strange Horizons, The Maine Review, The Funambulist, +972 Magazine, ou encore Fantasy and Science-Fiction.

Ils ont également été présentés dans de nombreux espaces d’art, dont la Biennale de Venise en 2019, la Biennale d’architecture de São Paulo, Bétonsalon (Paris), la Fondation MMAG (Amman), le Kaaitheater (Bruxelles), ou encore le Berlinale Forum (Berlin).

À propos du jury

Composé de quinze écrivain(e)s de renom et d’un membre d’honneur, originaires de tout l’espace francophone, le jury du Prix 2021 a été présidé par Paula Jacques (Égypte-France) et a réuni Jean-Marie Gustave Le Clézio (France-Maurice)Prix Nobel de littérature; René de Obaldia de l’Académie française (Hong Kong)Lise Bissonnette (Canada-Québec); Vénus Khoury-Ghata (Liban); Liliana Lazar (Roumanie);  Wilfried N’Sondé (Congo-France); Lyonel Trouillot (Haïti); Abdourahman Waberi (Djibouti); Jun Xu (Chine); Beata Umubyeyi Mairesse (Rwanda-France), lauréate du prix 2020; Mohammed Aïssaoui (France-Algérie); Victor Comte (Suisse), lauréat 2020 du Prix du jeune écrivain; Binta Tini, représentante de l’Association internationale des libraires francophones; et Fawzia Zouari (Tunisie-France), représentant le Parlement des écrivaines francophones.

Avec Adiac-Congo par Marie Alfred Ngoma

Un handicapé, sa femme enceinte et leur fille morts dans un raid à Gaza

mai 19, 2021
Un handicape, sa femme enceinte et leur fille morts dans un raid a Gaza
Un handicapé, sa femme enceinte et leur fille morts dans un raid à Gaza© AFP/SAID KHATIB

Eyad Saleha, un Palestinien en fauteuil roulant, Amani, sa femme enceinte, et Nagham, leur fille de trois ans, ont péri dans un raid israélien mercredi dans la bande de Gaza, selon les autorité locales, devenant les dernières victimes de l’escalade entre le Hamas et Israël.

Agé de 33 ans, Eyad Saleha attendait de casser la croûte en fin de journée lorsqu’un missile a frappé la maison familiale de Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, réduisant en morceaux l’arche du salon où les pièces déchiquetées d’un vélo rouge gisent au milieu des décombres.

Dans le réfrigérateur, une fine couche de poussière grise recouvre un bol de tomates fraîches après la frappe.

L’armée israélienne pilonne la bande de Gaza depuis que le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, a lancé le 10 mai des salves de roquettes en soutien aux centaines de Palestiniens blessés dans des heurts avec la police israélienne à Jérusalem-Est.

Selon un bilan du ministère de la Santé à Gaza, au moins 227 Palestiniens ont été tués dans les frappes israéliennes, incluant 64 enfants, depuis le 10 mai.

L’armée israélienne affirme que de nombreux combattants du Hamas font partie des victimes tout en reconnaissant des « dommages collatéraux ». En Israël, les autorités chiffrent à 12 le nombre de morts, dont un enfant de six ans, dans les tirs de roquettes palestiniens.

Mercredi, la frappe a fendu la résidence familiale des Saleha, en bord de mer, à Deir al-Balah, détruisant les trois pièces et fauchant trois vies, celles d’Eyad, de son épouse Amani et de leur fille Nagham, selon le ministère local de la Santé.

« Mais qu’est-ce que mon frère a fait ? Il ne faisait que passer (ses jours) dans son fauteuil roulant », a dit à l’AFP Omar Saleha, affirmant que son frère, en chaise roulante depuis 14 ans, n’était pas un combattant.

« Qu’est-ce que sa fille a fait ? Et sa femme ? Il se préparait à manger », a-t-il ajouté, disant qu’il était avec des voisins au moment de la « frappe aérienne israélienne ».

Contactée par l’AFP au sujet de cette frappe, l’armée israélienne n’a pas réagi dans l’immédiat. Mais elle estime que des Palestiniens de Gaza ont perdu la vie dans des tirs de roquettes palestiniens tombées dans l’enclave.

« Tuer des innocents, chez eux, et même le foetus dans le ventre de sa mère est un crime », a déclaré un responsable au ministère de la Santé à Gaza, Youssef Abou al-Rich.

Oum Eyad, la mère d’Eyad, n’était pas à la maison familiale quand la frappe a décimé la famille. Elle s’était réfugiée chez son frère dont la maison était, selon elle, plus sûre.

Eyad, a dit la mère, « priait pour un retour au calme et il est mort en attendant l’arrivée d’un nouveau-né ».

par Le Point avec AFP

Coronavirus : un haut dirigeant palestinien hospitalisé en Israël

octobre 18, 2020

Le secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine Saëb Erakat est dans un état grave.

Le secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) Saëb Erakat, infecté par le nouveau coronavirus, a été hospitalisé dimanche 18 octobre dans un établissement israélien après une dégradation de son état de santé.

Saëb Erakat «a été transféré à l’hôpital Hadassah de Jérusalem», a rapporté l’OLP dans un communiqué, après avoir précédemment affirmé qu’il devait être hospitalisé dans un établissement de Tel-Aviv. «Après avoir contracté le Covid-19 et en raison de problèmes respiratoires chroniques, Dr Erakat nécessite désormais d’être suivi médicalement dans un hôpital», a indiqué l’organisation.

«Son état n’est pas bon», a confirmé à l’AFP son frère Saber Erakat.

Atteint de fibrose pulmonaire, M. Erakat – l’une des personnalités palestiniennes les plus connues à l’étranger – a subi en 2017 une greffe de poumon dans un hôpital américain avant de reprendre ses activités.

L’OLP a annoncé le 9 octobre que le dirigeant de 65 ans avait été contaminé par le nouveau coronavirus et qu’il faisait une pause dans ses engagements au vu des circonstances. Proche du président Mahmoud Abbas, il a participé, en tant que négociateur en chef côté palestinien, à de nombreuses discussions dans le cadre du processus de paix avec Israël, aujourd’hui au point mort. Il a multiplié ces dernières semaines les déclarations contre la normalisation des relations entre Israël et des pays du Golfe, effectuée sans paix préalable entre les Palestiniens et l’Etat hébreu.

Par Le Figaro avec AFP

                                      

Israël: la Cour suprême double la peine d’un policier israélien qui a tué un Palestinien

août 19, 2018

Le policier israélien Ben Deri, reconnu coupable du meurtre d’un adolescent palestinien en 2014, dans un tribunal de Jérusalem, le 25 avril 2018n / © AFP/Archives / AHMAD GHARABLI

La Cour suprême israélienne a doublé dimanche la peine d’un policier israélien reconnu coupable du meurtre d’un adolescent palestinien en 2014, homicide filmé par la chaîne de télévision américaine CNN.

La plus haute juridiction israélienne a justifié cette décision en arguant que les neuf mois de prison ferme requis auparavant par un tribunal de district de Jérusalem contre Ben Deri étaient insuffisants au regard de la gravité de son acte.

Le garde-frontière israélien a reconnu avoir tué par balles le Palestinien Nadim Nouwara (17 ans), le 15 mai 2014, lors de manifestations à Beitunia, au sud de Ramallah en Cisjordanie occupée.

Les faits ont eu lieu lors de manifestations pour commémorer la « Nakba » (« catastrophe » en arabe) que représente pour les Palestiniens la création d’Israël en 1948 et la tragédie des 700.000 réfugiés qui ont fui ou ont été chassés de leurs terres.

Ils ont été filmés par la chaîne de télévision américaine CNN. Sur les images, on peut voir un groupe de gardes-frontières, l’un d’eux tirant au moment où l’adolescent est touché.

Quelques instants auparavant, Nadim Nouwara avait été filmé en train de lancer des pierres sur les soldats israéliens.

Mais au moment où Ben Deri a tiré sur lui, il marchait simplement en direction de l’unité du garde-frontière, les mains le long du corps, a jugé la Cour suprême dans sa décision de dimanche.

Le policier a affirmé durant son procès qu’il s’était trompé de munitions, ayant tiré à balles réelles alors qu’il pensait avoir chargé son M-16 avec des balles en caoutchouc.

Mais la situation ne justifiait pas qu’il tire sur l’adolescent, même avec des balles en caoutchouc, a estimé la Cour.

Selon elle, la décision du tribunal rendue en avril dernier, condamnant Ben Deri à 9 mois de prison, ne reflétait pas « la gravité d’un tel acte ».

L’organisation israélienne Honenou, classée à droite et qui représente légalement M. Deri a affirmé que cette décision pourrait « mettre en danger la motivation et les capacités opérationnelles de nos soldats ».

Le ministre de la Défense Avigdor Liebermann a jugé que si M. Deri a peut-être mal agi, « cela ne veut pas dire que sa peine doit être alourdie ».

Les forces de sécurité peuvent être la « cible de provocations, elles ont aussi des sentiments. Ce ne sont pas des robots », a-t-il dit à la télévision publique israélienne.

Romandie.com avec(©AFP / (19 août 2018 17h40)

Un professeur et membre du Hamas assassiné à KualaLumpur

avril 21, 2018

Un poster du professeur palestinien et membre du Hamas Fadi el-Batch tué le 21 avril en Malaisie. Photo prise à l’extérieur de la maison de sa famille dans la bande de Gaza. / © AFP / MAHMUD HAMS

Un professeur palestinien et membre du Hamas a été assassiné samedi à Kuala Lumpur en Malaisie, a annoncé le mouvement islamiste à Gaza, la famille de la victime accusant le Mossad israélien.

Fadi el-Batch, 35 ans, a été tué par balles par deux suspects probablement liés à des services de renseignement étrangers en se rendant à une mosquée pour la prière de l’aube, selon les autorités malaisiennes.

M. Batch était « un ingénieur électrique et un expert dans la fabrication de roquettes », a affirmé le ministre malaisien de l’Intérieur Ahmad Zahid Hamidi, cité par l’agence de presse officielle Bernama.

« Il était probablement devenu un élément gênant pour un pays hostile à la Palestine », a-t-il ajouté, précisant que le professeur devait se rendre samedi en Turquie pour participer à une conférence internationale.

Selon le ministre, la police malaisienne fera appel à Interpol pour retrouver les suspects, probablement de nationalités européennes.

Le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a affirmé que le chercheur dans le domaine de l’énergie faisait partie de ses membres. Il n’a pas pointé du doigt des responsables, alors qu’il accuse souvent immédiatement Israël, son ennemi juré, de tels assassinats.

Mais la famille el-Batch, a elle aussitôt accusé le Mossad, le service de renseignement israélien, dans un communiqué. Elle a appelé les autorités malaisiennes « à retrouver les suspects avant qu’ils ne prennent la fuite » et à faciliter le transfert de sa dépouille à Jabaliya, dans la bande de Gaza, afin qu’il y soit inhumé.

Interrogé par l’AFP, un responsable gouvernemental israélien, qui a requis l’anonymat, n’a souhaité faire aucun commentaire.

– « Il était la cible » –

A Kuala Lumpur, la police avait annoncé tôt le matin la mort du Palestinien, tué par deux hommes armés circulant à moto.

« L’un des deux suspects a tiré 10 balles, dont quatre ont atteint la tête et le corps du professeur qui est mort sur le coup », a précisé le chef de la police, Datuk Seri Mazlan Lazim, cité par l’agence Bernama.

Le professeur était également un imam à la mosquée près de son lieu de résidence et était marié et père de trois enfants, a-t-il ajouté.

Selon des images enregistrées par des caméras de vidéo-surveillance, les deux assaillants ont attendu pendant vingt minutes avant qu’il ne sorte de chez lui.

« Il était la cible », a indiqué le chef de la police malaisienne en soulignant que la police allait s’employer à identifier les suspects.

Le représentant de l’Autorité palestinienne à Kuala Lumpur, Anwar al-Agha, a déclaré à l’AFP que Fadi al-Batch vivait en Malaisie depuis 10 ans, et confirmé qu’il était membre du Hamas.

A la question de savoir si le Mossad pouvait être tenu pour responsable de ce meurtre, il a répondu: « Je ne peux pas faire de commentaire à ce sujet. Nous devons attendre les résultats de l’enquête officielle ».

Romandie.com avec (©AFP / 21 avril 2018 18h30)                

Un Palestinien poignarde un Israélien à Jérusalem avant d’être abattu

mars 18, 2018

Jérusalem – Un Palestinien a poignardé un agent de sécurité israélien dimanche dans la Vieille ville de Jérusalem, le blessant grièvement avant d’être abattu par un policier, ont indiqués les autorités israéliennes.

« L’assaillant au couteau a été tué », a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld.

L’agent de sécurité, qui souffre notamment d’une blessure au torse, a été hospitalisé dans un état grave, selon des médecins.

Le Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien, a affirmé à l’AFP que l’assaillant était un Palestinien originaire de Cisjordanie occupée. Des médias ont pour leur part évoqué un citoyen turc.

Cette attaque intervient deux jours après une attaque à la voiture bélier menée par un Palestinien près de Jénine dans le nord de la Cisjordanie, qui a tué deux Israéliens et blessé deux autres, selon l’armée.

Les attaques anti-israéliennes se sont succédé à un rythme quasi quotidien pendant des mois à partir d’octobre 2015, avant de s’espacer.

Sans provoquer l’embrasement redouté, la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, annoncée le 6 décembre, a toutefois entraîné un regain de tensions: au moins 32 Palestiniens et quatre Israéliens ont été tués dans des violences depuis lors.

Romandie.com avec(©AFP / 18 mars 2018 16h04)                                            

Un Palestinien portant apparente une ceinture d’explosifs attaque des Israéliens

décembre 15, 2017

Un Palestinien, portant une apparente ceinture d’explosifs et blessé par les forces israéliennes, est transporté dans une ambulance après avoir poignardé un policier israélien en Cisjordanie, le 15 décembre 2017 / © AFP / Oren ZIV

Un Palestinien portant autour de la taille un dispositif ressemblant à une ceinture d’explosifs a attaqué des policiers israéliens vendredi à la sortie de Ramallah, en Cisjordanie occupée, et a été atteint par balles, selon des photographes de l’AFP.

Ni l’armée, ni la police israéliennes n’ont répondu aux questions de l’AFP sur une éventuelle ceinture d’explosifs. Aucune confirmation indépendante de l’authenticité ou non de cette ceinture n’a pu être obtenue par ailleurs.

Le recours à un tel dispositif serait exceptionnel dans le contexte des violences récentes entre Israéliens et Palestiniens.

Un Palestinien a poignardé un policier israélien lors d’une manifestation contre la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël, a indiqué un porte-parole de la police, Micky Rosenfeld.

Le policier a été légèrement blessé à l’épaule et emmené à l’hôpital, a dit M. Rosenfeld. Le Palestinien a été évacué par le Croissant-Rouge, a ajouté M. Rosenfeld sans autre détail.

Une vidéo diffusée sur internet montre un Palestinien brandissant apparemment un couteau face à des policiers israéliens. Après un court face-à-face tendu, les policiers ouvrent le feu à plusieurs reprises.

Des ambulanciers palestiniens interviennent alors et chargent le Palestinien dans leur véhicule. Des photos de l’AFP montrent clairement le Palestinien sur un brancard, portant autour de la taille un dispositif noir relié par des fils électriques. Malgré ce dispositif, des membres des secours et des journalistes s’agglutinent autour du véhicule.

La vidéo montre ensuite les secours qui paraissent avoir extrait le blessé de l’ambulance et l’évacuent à pied.

Romandie.com avec(©AFP / 15 décembre 2017 14h33)                

Un Palestinien attaque des policiers israéliens avant d’être abattu (police)

mai 22, 2017

Jérusalem – Un Palestinien a tenté lundi de poignarder des policiers israéliens en Cisjordanie occupée et a été abattu, a indiqué la police israélienne dans un communiqué.

L’assaillant « a été tué après avoir essayé de poignarder des policiers en poste au barrage d’Abou Dis », à l’est de Jérusalem, a dit la police. Aucun blessé n’a été rapporté chez les policiers.

Il s’agit d’un mineur résident de la ville de Bethléem, en Cisjordanie occupée, a précisé une porte-parole de la police.

Les Territoires palestiniens et Israël ont été le théâtre d’une vague de violences qui a causé la mort depuis le 1er octobre 2015 de 266 Palestiniens, 41 Israéliens, deux Américains, deux Jordaniens, un Erythréen, un Soudanais et une Britannique, selon un décompte de l’AFP.

Une adolescente palestinienne a succombé en fin de semaine passée à des blessures reçues plusieurs semaines plus tôt alors que, selon les autorités israéliennes, elle tentait de commettre une attaque à la voiture bélier contre des soldats israéliens.

La plupart des Palestiniens tués sont des auteurs ou auteurs présumés d’attaques anti-israéliennes, souvent commises à l’arme blanche par de jeunes gens isolés. D’autres ont trouvé la mort lors d’affrontements avec les forces israéliennes, d’autres encore dans des frappes israéliennes contre la bande de Gaza.

Ces violences se sont notablement espacées depuis plusieurs mois.

Romandie.com avec(©AFP / 22 mai 2017 16h44)                                            

Jérusalem: une touriste britannique tuée à coups de couteau

avril 14, 2017

La police israélienne installe un cordon de sécurité après une attaque au couteau contre une jeune femme, le 14 avril 2017 à Jérusalem / © AFP / AHMAD GHARABLI

Une touriste britannique de 23 ans poignardée vendredi par un Palestinien dans le tramway à Jérusalem a succombé à ses blessures, a indiqué une source policière.

L’assaillant palestinien a été arrêté par les forces de l’ordre. L’identité de la victime n’a pas été précisée.

Dans un premier temps, la police avait fait état d’une Israélienne agressée dans un wagon du tramway. Le Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien, a identifié l’assaillant comme Jami Tamimi, 57 ans, un habitant de Jérusalem-est annexée.

Il avait été hospitalisé dans le passé après une tentative de suicide et avait été condamné en 2011 pour agression sexuelle sur sa fille, selon le Shin Beth.

L’attaque s’est déroulée aux abords de la vieille ville, a annoncé la police israélienne, déployée en force à l’occasion des célébrations de la Pâque juive qui ont commencé lundi et durent une semaine.

A cette occasion, des dizaines de milliers de juifs affluent dans la vieille ville pour se rendre au Mur des Lamentations, le site le plus sacré du judaïsme.

La police israélienne installe un cordon de sécurité après une attaque au couteau contre une jeune femme, le 14 avril 2017 à Jérusalem / © AFP / AHMAD GHARABLI

Les chrétiens célèbrent également le Vendredi saint avant Pâques.

Les Territoires palestiniens, Jérusalem et Israël ont été le théâtre d’une vague de violences qui a coûté la vie à 260 Palestiniens, 41 Israéliens, deux Américains, un Jordanien, un Erythréen, un Soudanais et une Britannique depuis le 1er octobre 2015, selon un décompte de l’AFP.

La plupart des Palestiniens tués sont des auteurs ou auteurs présumés d’attaques anti-israéliennes, souvent commises à l’arme blanche par de jeunes gens isolés.

L’intensité des violences a eu tendance à diminuer ces derniers mois.

Le patron du Shin Beth Nadav Argaman a toutefois estimé récemment que le « calme relatif actuel » en Cisjordanie occupée et en Israël était « trompeur ».

Romandie.com avec(©AFP / 14 avril 2017 14h48)

Israël condamne à 7 mois de prison un employé de l’ONU pour aide au Hamas

janvier 4, 2017

Jérusalem – Un tribunal israélien a condamné mercredi à sept mois de prison un employé palestinien des Nations unies accusé d’avoir aidé le mouvement islamiste Hamas qui gouverne la bande de Gaza, a indiqué son avocate à l’AFP.

L’arrestation en juillet 2016 de Wahid Borsh, un ingénieur travaillant pour le Programme de l’ONU pour le développement (Pnud), avait fait grand bruit quand elle avait été révélée quelques semaines après.

Il a été reconnu coupable mercredi par un tribunal de Beer-Sheva (sud) d’avoir involontairement rendu service à une organisation illégale, en l’occurrence le Hamas, qu’Israël considère comme une organisation terroriste, a dit son avocate Lea Tsemel.

Wahid Borsh, un Gazaoui âgé de 38 ans au moment de son arrestation, a accepté de plaider coupable et devrait sortir de prison le 12 janvier, selon son avocate.

Les autorités israéliennes avaient dévoilé à l’époque, avec un fort battage médiatique, les soupçons contre Wahid Borsh, concomitants avec l’arrestation d’un autre travailleur humanitaire palestinien, y voyant la preuve du détournement systématique de l’aide internationale.

Le Hamas gouverne sans partage la bande de Gaza. Israël soumet ce territoire exigu à un blocus terrestre, aérien et maritime, et à un rigoureux contrôle des personnes et des marchandises qui transitent par ses frontières.

Deux tiers des deux millions de Palestiniens qui y vivent entassés sont tributaires d’une aide étrangère dont l’acheminement dépend à la fois d’Israël et du Hamas.

Romandie.com avec(©AFP / 04 janvier 2017 16h59)