Posts Tagged ‘Palmarès’

Cameroun 2022: le palmarès complet de la Coupe d’Afrique des nations

janvier 8, 2022

Depuis sa création en 1957, la Coupe d’Afrique des nations s’est jouée à trente-deux reprises. Voici le palmarès complet.

1957: Egypte

1959: Egypte

1962: Ethiopie

1963: Ghana

1965: Ghana

1968: Congo Kinshasa

1970: Soudan

1972: Congo Brazzaville

1974: Zaïre

1976: Maroc

1978: Ghana

1980: Nigeria

1982: Ghana

1984: Cameroun

1986: Egypte

1988: Cameroun

1990: Algérie

1992: Côte d’Ivoire

1994: Nigeria

1996: Afrique du Sud

1998: Egypte

2000: Cameroun

2002: Cameroun

2004: Tunisie

2006: Egypte

2008: Egypte

2010: Egypte

2012: Zambie

2013: Nigeria

2015: Côte d’Ivoire

2017: Cameroun

2019: Algérie

Avec Adiac-Congo

Handball dames : l’équipe congolaise, deuxième au classement général du palmarès de la CAN

août 13, 2020

 

Le Congo occupe la deuxième place du classement des cinq équipes féminines qui ont dominé la scène internationale lors des différentes CAN de 1974 à 2018.

 

Malgré sa contre-performance depuis plus d’une décennie, l’équipe congolaise demeure parmi les cinq meilleures équipes du palmarès du handball continental à côté de l’Angola, la Tunisie, la Côte d’Ivoire et le Nigeria. La première Coupe d’Afrique des nations (CAN) de handball féminin a été remportée par l’équipe tunisienne en 1974, puis en 1976, talonnée de près par les Congolaises qui ont décroché cette année-là la médaille d’argent.  Ces dernières ne sont pas restées  en seconde place bien longtemps avant de détrôner le titre à leurs adversaires en 1979. Fortes de cette réussite, elles ont enchaîné les victoires successivement en 1981, 1983 et 1985.

En 1987 à Rabat au Maroc, c’était le tour des ivoiriennes de prendre la médaille d’Or en laissant la troisième place du classement aux Congolaises et la quatrième aux tunisiennes. Mais, en 1989, elles sont surprises par les Angolaises qui ont fait une remontée fulgurante. Elles sont passées de l’avant-dernière place (5e) occupée au classement durant deux éditions successives (1985 et 1987), au top du classement final. C’était la première victoire de l’Angola qui avait occupé la dernière place lors de sa première participation en 1983.

En 1991, l’Angola a perdu sa place de favorite en faveur du Nigeria mais est revenu au-devant de la scène l’année suivante (1992) puisque la Cahb avait décidé d’organiser ses compétitions les années paires. Pendant ce temps, les Congolaises n’ont pas  baissé les bras. Au contraire, elles ont remonté la pente de médaillées de bronze, pour deux médailles d’argent successivement, de 1991 à 1992.

Mais, contre toute attente, la Côte d’Ivoire reprend du poil de la bête et quitte la sixième place du classement pour la troisième place (durant ces deux ans : 1991 à 1992). Elles sont deuxièmes derrière les Angolaises en 1994 avant de remporter triomphalement la Coupe d’Afrique en 1996. C’était le dernier sacre des Ivoiriennes. En 1998, les Angolaises ont repris la Coupe d’Afrique des nations et sont demeurées championnes d’Afrique jusqu’en 2012.   2014 a été le retour des tunisiennes, premières médaillées d’or de l’histoire du handball africain, longtemps restées loin du trophée. L’Angola qui s’était laissé devancer récupère son titre de championne d’Afrique de 2016 à 2018. La prochaine CAN dames initialement prévue pour décembre 2020 a été reportée au 11 Juin 2021 en raison du coronavirus.

Championnat d’Afrique des nations

Palmarès des équipes

 Angola

Médaille d’or : 1989, 1992, 1994, 1998, 2000, 2002, 2004, 2006, 2008, 2010, 2012, 2016, 2018

Médaille d’argent : 1991

Médaille de bronze : 1996, 2014

Congo Brazzaville

Médaille d’or : 1979, 1981, 1983, 1985

Médaille d’argent : 1992, 1998, 2000

Médaille de bronze : 1976,1987, 1989, 1991, 2006, 2008

Tunisie 

Médaille d’or : 1974, 1976, 2014

Médaille d’argent : 1981, 2006, 2010, 2012, 2016

Médaille de bronze : 2000, 2002

Côte d’Ivoire

Médaille d’or : 1987, 1996

Médaille d’argent : 1985, 1989, 1994, 2002, 2008

Médaille de bronze : 1992, 1998, 2004, 2010

Nigeria

Médaille d’or : 1991

Médaille d’argent : 1983

Médaille de bronze : 1981

 

Avec Adiac-Congo par Charlem Léa Itoua

Maurice: que reste-t-il du « modèle mauricien » 50 ans après l’indépendance ?

mars 12, 2018

 

Des ouvrières dans une usine de transformation de poissons à Port-Louis, à Maurice, en février 2018. © REUTERS/Ed Harris

Sa réussite économique depuis l’indépendance a fait mentir les experts. Cité en tête de nombreux palmarès internationaux, le confetti mauricien s’est peu à peu imposé comme un modèle à suivre en matière de développement, démocratique et multicommunautaire, gérant au mieux, depuis un demi-siècle, les contradictions héritées de l’histoire.

Le 12 mars, Maurice fête le cinquantième anniversaire de son indépendance. En un demi-siècle, ce rocher immergé au milieu de l’océan indien, peuplé d’1,3 millions d’habitants, s’est imposé comme une démocratie et une économie modèle sur le continent. Trônant, en tête du palmarès des pays africains 2018 du classement Doing Business de la Banque mondiale, l’île occupe également la deuxième place au classement des Nations unies, selon l’indice de développement humain, juste derrière les Seychelles.

Cette réussite balaie le pessimisme affiché en 1961 par James Meade. L’économiste anglais estimait alors que l’absence de ressources naturelles en dehors du sucre, conjuguée à une démographie galopante et au chômage, attisant les tensions communautaires dans une société inégalitaire, condamnaient la colonie britannique à l’échec.

Cinquante ans plus tard, un autre Prix Nobel de l’Économie, Joseph Stiglitz suggère aux États-Unis de s’inspirer du destin miraculeux de l’île où l’accès à l’éducation et à la santé est gratuit et 89% des foyers sont propriétaires. « Il n’y a pas eu de miracle, juste de bonnes politiques économiques », explique Rama Sithanen, ancien ministre des Finances et l’un des pères fondateurs de cette réussite mauricienne.

Une société politiquement divisée

Pourtant, à mesure que sa croissance économique s’essouffle et que le chômage augmente, au sein d’une population qui vieillit, le modèle perd, ces dernières années, un peu de sa superbe. Comme s’il devait, aujourd’hui encore, compter avec certains des démons communautaristes hérités de son histoire.

À l’indépendance, la société mauricienne est politiquement coupée en deux : 44% des électeurs votent contre l’indépendance au soir du 7 août 1967. Cette fracture recoupe les divisions ethniques : les hindous et les musulmans, détenant le pouvoir politique, y sont favorables, le Parti mauricien social-démocrate (PMSD), dominé par l’élite économique franco-mauricienne, y est hostile.

Gaétan Duval, le leader charismatique du parti de « la population générale », surfe sur la peur de la famine et de l’hégémonie hindoue. « En 1967, il s’est fallait de peu pour que ça explose », commente l’historien Jocelyn Chan Low.

Les Britanniques eux-mêmes, soucieux d’éviter les affrontements ethniques qui avaient émaillé l’accession à l’indépendance de Chypre, temporisent. C’est l’affaire des Chagos – l’archipel située à 1200 miles au nord-est de Maurice est convoitée par les Américains pour y établir une importante base militaire sur l’île principale de Diego Garcia – qui a accéléré le calendrier.

« Compromis historique »

Il faut donc rassembler le pays, rassurer les minorités. Sur le plan économique, après 1968, la consolidation de l’État-providence favorise une indépendance inclusive, qui prend en compte l’ensemble des différentes communautés, dans l’esprit du « compromis historique » scellé entre Seewosagur Ramgoolam, alors Premier ministre, et les barons sucriers franco-mauriciens.

des partisans de Paul Berenger, à Port Louis en 2010, lors de la campagne électorale. © REUTERS/Ally Soobye

 L’introduction du système « Best Loser » permet à un candidat battu lors d’une élection d’être repêché sur la base de son appartenance ethnique

« Le père de l’indépendance » et leader du Parti travailliste leur promet alors de ne pas nationaliser, à condition de prélever une taxe de 15% sur leurs exportations pour financer les services sociaux. Le pays dispose également de structures solides, dont une administration de qualité, léguée par l’ancien colonisateur britannique.

Il bénéficie enfin, grâce à la France, des accords préférentiels garantissant un accès privilégié du sucre mauricien au marché commun européen, avec une garantie de volume d’exportation et de prix, supérieur en moyenne de 90% au prix du marché entre 1977 et 2000, soit une rente annuelle de 5,4% du PIB, pouvant aller jusqu’à 13% certaines années.

Au niveau politique, l’introduction, dès 1968 du système « Best Loser » permet à un candidat battu lors d’une élection d’être repêché sur la base de son appartenance ethnique, assurant ainsi à toutes les communautés d’être représentées au Parlement. Ce qui n’empêche pas la mainmise des grandes dynasties hindoues sur le système.

Une catégorisation héritée de l’ère coloniale

Les élections générales de 2019 vont mettre aux prises le Parti travailliste de Navin Ramgoolam, fils de Seewosagur, déjà victorieux de la législative partielle de décembre, et le Mouvement socialiste mauricien (MSM) du Premier ministre sortant Pravind Jugnauth, qui a succédé à son père, Anerood en janvier 2017.

Des partisans de Navinchandra Ramgoolam, lors d’un meeting en amont des élections de 2010. © REUTERS/Ally Soobye

La diversité de la société mauricienne est une richesse. Il ne faudrait pas qu’une force devienne une faiblesse

Seul Paul Bérenger, figure historique du Mouvement militant mauricien (MMM) et chef de gouvernement de 2003 à 2005, fait exception dans le paysage. « Ce système est élitiste, il favorise la bourgeoisie hindoue qui se reproduit à travers la politique et la fonction publique », soulève la journaliste et écrivaine, Shenaz Patel. « On se prive d’une partie de nos compétences et on pousse nos jeunes hors de Maurice. »

La répartition des circonscriptions entre communautés est devenue obsolète puisqu’elle repose sur un recensement ethnique qui n’a plus été réalisé depuis 1972. « Il y a la politique des idées et la politique de l’identité. Ce qui est mauvais, c’est de voter uniquement sur la base de l’identitaire », relève Rama Sithanen. « La diversité de la société mauricienne est une richesse. Il ne faudrait pas qu’une force devienne une faiblesse », ajoute l’économiste.

 

La catégorisation de la population, héritée de l’ère coloniale et inscrite dans la Constitution en quatre groupes – les Hindous, les Sino-Mauriciens, les Musulmans et la « population générale » qui rassemble tous ceux qui n’appartiennent pas aux trois premières catégories -, fossilise par ailleurs les identités.

« Après 50 ans, la nation mauricienne reste à construire », renchérit Vijay Makhan, ex-ministre des Affaires étrangères, favorable à une réforme électorale pour atteindre ce « mauricianisme », basé sur le métissage. Le premier homme dont la naissance a été déclaré sur l’île en 1636, Simon van der Stel, n’était-il pas le fils d’un gouverneur hollandais et de la fille d’une esclave indienne libérée ?

Le « second miracle économique » se fait attendre

Jean Claude de l’Estrac, secrétaire général de la Commission de l’Océan Indien, Paris le 19 mai 2014. © Vincent FOURNIER/JA

À chaque fois on s’est appuyé sur la diversité culturelle du pays pour diversifier l’économie et se connecter au monde

Maurice a pourtant su jouer à merveille de sa multiethnicité pour assurer son développement et sa diversification économique. Stable et parfaitement bilingue, Maurice attire les investisseurs du monde entier. « À chaque fois on s’est appuyé sur la diversité culturelle du pays pour diversifier l’économie et se connecter au monde », insiste Jean-Claude de l’Estrac, plusieurs fois ministre.

 

La communauté sino-mauricienne a assuré le lien avec les Hongkongais venus transformer leur textile dans la zone franche manufacturière. Les barons sucriers ont démarché une clientèle française, friande de tourisme haut-de-gamme. La majorité hindoue de la population a permis de tisser un lien étroit avec le grand frère indien, qui vient de faire un don de 275 millions de dollars pour la construction du Métro Express à Port-Louis.

Mais « le second miracle économique », appelé de ses vœux par Anerood Jugnauth, dans sa « Vision 2030 », continue de se faire attendre. Les réformes structurelles n’arrivent pas et les nouveaux secteurs productifs tels que le numérique ou l’économie bleue, ne décollent pas. Seul l’immobilier, dans la foulée des neuf projets de « villes intelligentes », confirmés en 2017, fait aujourd’hui recette, et représente 80 % de l’ensemble des IDE, mettant en danger la sauvegarde du patrimoine naturel de l’île. « Aujourd’hui, on est arrivé à un plafond de verre. Ce n’est pas très compliqué de passer d’une économie à faibles revenus à une économie à revenus intermédiaires. La transition vers une économie à revenus élevés l’est bien plus », observe Rama Sithanen.

Jeuneafrique.com par par

Bowie en tête du palmarès américain des albums, une première

janvier 17, 2016

bowie

Le dernier album du chanteur britannique David Bowie, « Blackstar », sorti deux jours avant son décès le 10 janvier d’un cancer, est arrivé en tête du palmarès aux Etats-Unis. Il n’avait jamais réussi à accomplir cette performance de son vivant.

L’émotion provoquée par sa mort inattendue a également entraîné un regain d’intérêt pour de précédents opus. Ainsi, la compilation de ses meilleurs titres sortie en 2002 « Best of Bowie » s’est classée en quatrième position, faisant de lui l’un des rares chanteurs à avoir jamais eu deux albums dans le Top 5 de Billboard en même temps.

« Blackstar » a détrôné la chanteuse britannique Adele dont l’album « 25 » était ancré en première place depuis sept semaines. Selon Nielsen Music, 181’000 copies physiques ou numériques de « Blackstar » ont été vendues.

« Blackstar » salué par la critique
L’album conceptuel « The Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars » est également réapparu dans les « charts » américains. Il était 21e la semaine dernière, bien plus haut que lors de sa sortie en 1972.

« Blackstar », publié le jour des 69 ans de Bowie, avait immédiatement été salué par la critique, surprenant par son mélange de rock sombre et d’expérimentations jazz.

Sa mort a présenté cet album sous un jour nouveau, car il avait l’intention d’en faire sa dernière déclaration artistique, associant des réflexions méditatives sur un demi-siècle de musique innovante. Le clip de la chanson « Lazarus » est particulièrement poignant: Bowie lévite d’un lit d’hôpital pour entrer dans un placard sombre.

Le chanteur britannique a passé les vingt dernières années de sa vie à New York, et confié que son premier amour était pour la musique noire et en particulier le funk et la soul.

Romandie.com