Le militant de Dernière Rénovation a voulu, à travers son geste, dénoncer le manque d’action du gouvernement « pour enrayer le réchauffement climatique »
Sasha, 24 ans, est d’abord monté sur le toit du Panthéon, à Paris. Il a alors mis le drapeau français trônant sur l’édifice en berne. Puis, le militant du collectif Dernière Rénovation s’est accroché au mât de celui-ci. Sur son site Internet, le collectif de « résistance civile », qui milite pour « imposer la rénovation énergétique », a expliqué que « ce puissant symbole a été choisi afin de souligner la gravité du danger qu’encourt la population française à l’heure où aucune mesure importante n’est prise par le gouvernement pour enrayer le réchauffement climatique ».
À travers ce geste, Dernière Rénovation aimerait dès lors sensibiliser les Français pour qu’ils se mobilisent et rejoignent « la résistance civile climatique ». L’objectif, à terme, étant « d’exiger des actions politiques à la hauteur de l’urgence ».
De son côté, le jeune militant a expliqué que, s’il avait mis ce drapeau en berne, « c’est parce qu’on devrait être en deuil pour tous les gens qui meurent déjà tous les ans d’inondations, d’incendies, de famine, bref du dérèglement climatique ». Il dit ainsi lutter « pour un idéal juste et un futur acceptable ».
Le collectif Dernière Rénovation s’était déjà fait remarquer pendant le tournoi de Roland-Garros : des militants s’étaient accrochés au filet durant la
Ce 30 novembre, Joséphine Baker entre au Panthéon. Un symbole qui fait, à juste titre, l’unanimité. Puisse-t-il nous inspirer!
Ni remous ni scandales, ni contestations ni réserves. Pour une fois, le choix du président Emmanuel Macron semble faire l’unanimité et l’entrée de Joséphine Baker au Panthéon, temple républicain des « grands hommes », lui fournira ce 30 novembre 2021 l’occasion de dire ce que doit être la France de demain.
En habile manipulateur des symboles, il caressera dans le sens du poil le pays des Droits de l’homme et du citoyen tel qu’il aime à se penser : égalitaire, libertaire et fraternel. En un temps où certains communiquent avec des doigts d’honneur, il serait malvenu de faire la fine bouche face au symbole. Surtout quand celui-ci a les yeux et la voix de Joséphine Baker.
Un exemple d’affranchissement
Dès 2013, dans une tribune pour le quotidien Le Monde, le philosophe Régis Debray demandait l’entrée de la chanteuse et danseuse au Panthéon. « L’époque n’est pas au sacrifice ? Justement. La Gestapo a quitté la place et personne ne nous demande de faire sauter les trains. On peut encore, en revanche, secouer les apartheids en réinventant le quotidien. Joséphine Baker n’a pas l’aspect d’une héroïne. C’est une irrégulière. Ce n’est pas un mythe. C’est un exemple. De quoi ? D’un affranchissement, qui a bousculé les conformismes et dérangé les lignes », écrivait-il déjà.
UNE FEMME NOIRE, ANTIRACISTE, FÉMINISTE, RÉSISTANTE, BISEXUELLE, FRANC-MAÇONNE SERA CÉLÉBRÉE PAR LA NATION RECONNAISSANTE
Emmanuel Macron l’a lu et entendu, le cénotaphe de l’enfant née Freda Joséphine McDonald, le 3 juin 1906 à Saint-Louis (Missouri), attirera désormais en visiteurs les fantômes de Jean Moulin, Victor Schœlcher et Félix Éboué, entre autres, comme sa loge parisienne attirait Hemingway, Man Ray, Le Corbusier et bien d’autres.
Et le temps d’un discours, au moins, une femme noire, antiraciste, féministe, résistante, bisexuelle, franc-maçonne sera célébrée par la nation reconnaissante. Laquelle peut bien lui dire merci pour ce qu’elle a offert : son talent, son engagement, sa générosité, sa reconnaissance.
Joséphine Baker est la première femme noire à entrer au Panthéon le 30 novembre 2021. Un hommage à cette incarnation du jazz qui combattait toutes les formes d’oppression.
Joséphine Baker entre au Panthéon, ce lieu dévolu aux grands hommes et femmes de l’histoire de la France, le 30 novembre. Ce sera seulement la cinquième femme honorée pour 72 hommes, et la première femme noire. Pour respecter la volonté de la famille, son corps restera au cimetière marin de Monaco. Elle y a été inhumée vêtue de son uniforme militaire, avec les médailles reçues du fait de son rôle pendant la Résistance.5.
Il serait vain de tenter de retracer en quelques phrases une vie aussi riche. Née à Saint-Louis (Missouri), Joséphine Baker est devenue au cours des années 1930 l’une des premières artistes connues internationalement. Joséphine Baker, c’est d’abord pour beaucoup l’incarnation du jazz. À 13 ans, elle intègre une troupe de spectacle de rue, The Jones Family Band. À 15 ans, elle participe au St. Louis Chorus Vaudeville Show. Elle rejoint ensuite New York et la revue musicale Shuffle Along. Les années 1920, c’est la renaissance de Harlem, avec une explosion d’énergie créatrice au sein de la communauté artistique africaine-américaine. Des comédies musicales et des boîtes de nuit comme le Cotton Club font émerger des talents noirs à la popularité sans précédent auprès de l’Amérique blanche.
RIHANNA ET BEYONCÉ, AVEC SA ROBE BANANE, LUI ONT RENDU HOMMAGE
Joséphine Baker va internationaliser ce mouvement en participant de son exportation outre-atlantique. À Paris, elle devient la danseuse de revue la mieux payée de l’époque, à la tête d’une troupe de 25 artistes, la fameuse « Revue nègre » qui se produit aux Folies Bergères et au Théâtre des Champs Élysées… Le 20 septembre 1926, Joséphine enregistre ses premiers 78 tours chez Odéon. C’est alors que le public francophone découvre les plus grands standards du jazz.
Aujourd’hui encore, les artistes africains-américains rendent hommage au rôle de Joséphine. On se souvient de Beyoncé et de sa jupe banane lors de sa performance en 2006 au Fashion Rocks ou de Rihanna en 2014 aux Fashion Awards qui arborait une robe transparente inspirée de Joséphine.
« Tribu arc-en-ciel »
Joséphine Baker, c’est aussi l’exaltation de la « diversité ». Pas de cette diversité théorique dont on parsème les discours, mais bien d’une diversité concrète, vivante, qui forge un projet de vie. Chez Joséphine, cette diversité est à l’origine d’une expérience humaine atypique au coeur d’un XXe siècle marqué par le racisme et les préjugés. En 1953, après une décennie de réflexion et d’élaboration, Joséphine fonde une famille à partir de zéro, en décidant d’adopter des enfants issus de tous les continents du monde : Asie du Sud-Est, Afrique du Nord et de l’Ouest et Amérique latine. Elle les éduquera dans le sud-ouest de la France au sein d’une ferme pédagogique. C’est pour elle la famille de l’avenir, ce qu’elle nomme fièrement sa « tribu arc-en-ciel ».
Personne n’a jamais vu auparavant une femme noire adopter un enfant blanc. Personne n’a non plus vu une femme noire adopter douze enfants dans un château pour qu’ils deviennent les soldats de l’amour. Le Monde rapporte alors que Joséphine Baker est sur le point de devenir « la mère d’une famille de toutes les couleurs » et décrit Joséphine comme « une militante de la lutte antiraciale ». Les enfants seraient « élevés comme des frères », bien que chacun « maintiendrait la langue, l’habillement, les coutumes et les religions de son pays ».
QUAND JOSÉPHINE OUVRE SA BOUCHE, LE MONDE ENTIER ENTEND »
Joséphine Baker considère alors sa famille comme une petite organisation des Nations unies, riche d’une diversité linguistique, religieuse, raciale et nationale. Elle le déclare aux journalistes : « Je ferai tous les efforts pour que chacun montre le plus grand respect pour les opinions et les croyances de l’autre. Je prouverai que les êtres humains peuvent se respecter les uns les autres s’ils en ont l’occasion. »
Contre la domination
Honorer Joséphine enfin, c’est célébrer la « Résistance ». Une résistance farouche, constante, en tout temps et en tout lieu. Ce qu’on appelle aujourd’hui l’intersectionnalité – ce mélange de tous les combats contre la domination –, Joséphine l’a fait sienne avant l’heure. Pendant la Seconde guerre mondiale, elle rejoint la Résistance française. Elle collecte des informations sur les mouvements de troupes qu’elle recueille auprès de plusieurs ambassades et les acheminent en Angleterre. Elle utilise son statut de star pour justifier ses voyages. Elle abrite des résistants en Dordogne, dans son château des Milandes. Quelques semaines avant le débarquement en Normandie, elle intègre l’armée de l’air et devient sous-lieutenant.
Militante des droits civiques, elle participe aussi en 1963 à la Marche sur Washington pour l’emploi et la liberté. Amie de Martin Luther King, elle est invitée à faire un discours dont les mots simples et directs résonnent encore aujourd’hui : « Je suis entré dans les palais des rois et des reines et dans les maisons des présidents. Mais dans le même temps je ne pouvais pas entrer dans un hôtel en Amérique et prendre une tasse de café, et cela m’a rendu folle. Quand je m’énerve, vous savez, j’ouvre ma grande bouche. Et quand Joséphine ouvre sa bouche, le monde entier entend »…
Pierre Ragottaz, fan du Taulier, souhaite lancer une pétition pour que le rockeur fasse son entrée au Panthéon. Il a récemment expliqué son projet au Figaro et à Closer.
Voltaire, Rousseau, Hugo, Zola, Pierre et Marie Curie, Simone et Antoine Veil… Toutes ces personnalités ont une chose en commun, en plus d’avoir marqué l’histoire de la France : celle d’être inhumées au Panthéon de Paris. A ce jour, on y compte 78 hommes et 5 femmes. La dernière entrée en date ? Celle de Simone et Antoine Veil, le 1er juillet 2018. Un an plus tôt, lors de l’hommage rendu à Simone Veil aux Invalides, le président de la République Emmanuel Macron avait annoncé son entrée au Panthéon, au côté de son mari. Johnny Hallyday pourrait-il, lui aussi, reposer place des Grands Hommes ?
Une pétition circule déjà sur la Toile pour que le rockeur le plus célèbre de France fasse son entrée au Panthéon, aux côtés de toutes ces figures historiques, par le biais d’une plaque. Mais cela ne suffit pas à Pierre Ragottaz, professeur d’histoire à la retraite à l’origine de la statue érigée en son honneur dans l’Ardèche, qui souhaite sa panthéonisation véritable et veut, pour cela, lancer une autre pétition. Son argument principal, soutenu par de nombreux fans du Taulier ? Johnny Hallyday est enterré trop loin de ses admirateurs, à Saint-Barthélemy. « Le Panthéon est à Paris et c’est beaucoup moins loin que Saint-Barth pour la plupart des Français qui ne pourront jamais aller se recueillir là-bas », explique-t-il ainsi au Figaro. Il rappelle, auprès de Closer, que le rockeur « appartenait au monde des arts et de la culture. »
Comme le précisent nos confrères du Figaro, « les panthéonisations » répondent toutefois « à un protocole » bien précis. Haute marque de reconnaissance de la Patrie, elle doit en effet être approuvée par le président, en l’occurrence Emmanuel Macron. Un protocole qui ne semble pas effrayer Pierre Ragottaz, qui espère que le chef de l’Etat entendra sa requête. Ne resterait alors plus qu’à convaincre la famille Hallyday qui, à tout moment, peut s’opposer à cette entrée au Panthéon… et son départ de Saint-Barthélemy, île que l’artiste aimait tant. Une famille qui, actuellement, est toujours occupée à se battre par avocats interposés pour l’affaire du testament.
Aux obsèques de la femme politique et rescapée de la Shoah, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a conclu son éloge funèbre sur cette décision.
Le président Emmanuel Macron, lors de son éloge funèbre à Simone Veil, à Paris, le 5 juillet 2017. Michel Euler / AP
Applaudissements longs et nourris dans la cour d’honneur des Invalides, mercredi 5 juillet à Paris. Emmanuel Macron vient d’annoncer, en conclusion de son éloge funèbre, que Simone Veil reposerait au Panthéon « avec son époux ». Une décision prise, « en accord avec sa famille », afin de témoigner de « l’immense remerciement du peuple français à l’un de ses enfants tant aimés, dont l’exemple, lui, ne nous quittera jamais », a déclaré le chef de l’Etat, lors de l’hommage national rendu à cette grande figure de la vie politique française et rescapée de la Shoah, morte vendredi à l’âge de 89 ans.
Simone Veil sera la cinquième femme à reposer au Panthéon, ce temple républicain qui proclame sur son fronton : « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante ». Quant à Antoine Veil, il sera admis avec elle en sa qualité d’époux.
L’hommage national a commencé en milieu de matinée, devant un parterre d’invités. Etaient notamment présents les anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy ; Bernadette Chirac, qui représentait son époux et ex-président Jacques Chirac, et Anne Hidalgo, la maire de Paris. En face, des dizaines d’anonymes étaient rassemblés, la famille ayant souhaité une cérémonie ouverte au public.
Courage, volonté, sagesse, engagement
Réuni sous une galerie en plein soleil, le public fait face aux officiels. Quelques-uns sont venus avec des enfants en poussette. Avant le début de la cérémonie, Yaelle Arsa, 48 ans, enseignante explique sa présence : « Pour moi, Simone Veil représente l’intégrité, le courage et une réelle force. C’est toute une vie consacrée à des combats. D’abord survivre, puis aider l’Europe à survivre et au milieu, porter la loi sur l’IVG. Et elle a tenu bon face aux critiques. Enfin, c’est une femme très belle. »
Anne Gillet, 40 ans, qui vient des Yvelines, met en avant l’action de l’ancienne présidente du Parlement européen : « Je suis là parce que Simone Veil compte à mes yeux. Je suis franco-allemande, pour ce qu’elle représente pour la réconciliation, le pardon. »
La vie et les combats de Simone Veil rencontrent un écho, même auprès des plus jeunes. Morgane Jean, 17 ans, lycéenne du 16e arrondissement affirme : « Je suis là parce qu’on en a beaucoup parlé à la maison : son combat, son histoire, la vie qu’elle a menée. C’est un ensemble de choses qui font qu’elle est admirable. » Pour Esteban Lacherade, lycéen, 17 ans, de Limoges, Simone Veil « représente le droit des femmes, le courage, la volonté. Ce qui me marque le plus, c’est son combat pour la légalisation de l’IVG. »
De son côté, James Harsch, Parisien de 75 ans, ajoute : « Elle représente le courage, la volonté, la sagesse, l’engagement et bien d’autres choses. Dans sa vie, la déportation, la loi de légalisation de l’IVG et l’Europe, tout est lié. »
De gauche à droite et de haut en bas : Yaelle Arsa, Morgane Jean, Esteban Lacherade, James Harsch et Anne Gillet, lors de l’hommage national à Simone Veil. Pierre Bouvier – Lemonde.fr
« Une ultime victoire sur les camps de la mort »
Dans un silence de recueillement absolu, Emmanuel Macron est arrivé en milieu de matinée au côté de son épouse, au son de la Marseillaise. Le président a passé les troupes en revue, avant que ne soit déposé au centre de la cour par la Garde républicaine le cercueil de Simone Veil, recouvert du drapeau tricolore, au son de la Marche funèbre.
Les deux fils de Simone Veil ont ensuite commencé les hommages. Le premier, Jean Veil, avocat, a ouvert son discours par les mots « Maman, maman », le terminant par un « Je t’aime maman. » S’adressant directement à elle, il a souligné sa « détermination [qui] constitu [ait] la trame de l’armure qui [lui avait] permis de survivre à l’enfer ». Avant d’évoquer la mémoire de la Shoah, transmise par sa mère, ancienne déportée. « Des camps, tu avais gardé l’horreur de la promiscuité et de toute familiarité. […] Tu as gardé une bienveillante énergie qu’ont, en toutes circonstances, celles et ceux qui survivent. »
En écho à son frère, Pierre-François Veil, également avocat, a commencé son discours par un poignant « Maman ». Il s’est souvenu des « combats » de leur mère et d’abord de celui pour la « réconciliation, pour une Europe de paix, de solidarité et de progrès partagé ». « Tu es devenue la mère de tant de Françaises et de Français », a-t-il continué, en s’adressant lui aussi directement à sa mère, avant de souligner que « cet hommage est [s] on ultime victoire sur les camps de la mort ». Puis, il a conclu son discours par le « dernier mot » de sa mère, « prononcé faiblement mais si distinctement, avant de retrouver papa pour toujours : merci ».
Une vie de « combats »
Le président, Emmanuel Macron, a ensuite prononcé l’éloge funèbre. « Lorsqu’une vie se consacre à la justice, et singulièrement à la justice pour les plus faibles, lorsque cette vie choisit de se construire sous l’égide de la République, c’est la France qui est grandie », a-t-il souligné. Il a ensuite rappelé ses combats : pour le rêve européen « de paix et de liberté », pour les droits des femmes – dont « sa bataille pour que cessent les conditions sordides et meurtrières des avortements –, pour la ratification de la déclaration universelle des droits de l’homme, pour la protection sociale, contre le racisme et l’antisémitisme.
« Mais d’où lui venait cette force ? », s’est interrogé le chef de l’Etat. « Je crois pour ma part que le secret s’en trouve dans son expérience si précoce et radicale de l’arbitraire du mal. Elle en tira une seule leçon : la souffrance ne donne qu’un droit, celui de défendre le droit de l’autre », a-t-il ajouté, rappelant l’expérience de Mme Veil dans les camps de la mort. Simone Veil avait été déportée à Auschwitz, à 16 ans, pour son appartenance au peuple hébraïque.
A la fin de l’éloge funèbre, ponctué par une nouvelle Marseillaise, le cercueil de Simone Veil a quitté la cour d’honneur des Invalides, accompagné du Chant des marais, le chant des déportés.
Staline, Poutine et Pouchkine sont les trois personnalités les plus célèbres de tous les temps, selon les Russes, dont le panthéon n’inclut presque aucun étranger, a révélé lundi un sondage du centre d’études indépendant Levada.
Pour 38% des Russes, Staline est la personne la plus remarquable au monde, malgré la terreur stalinienne ayant fait quelque 20 millions de morts en incluant les exécutions massives, les morts au Goulag et en déportation dans des zones insalubres, ainsi que la famine en Ukraine et dans plusieurs régions de Russie.
Avec 34% des voix, le président Vladimir Poutine et le poète Alexandre Pouchkine occupent ex-aequo la deuxième place du podium des personnes les plus célèbres au monde, selon le sondage.
Suivent ensuite, dans l’ordre: le père de la révolution bolchévique Lénine, le tsar Pierre Le Grand, le premier cosmonaute soviétique Iouri Gagarine, l’écrivain Léon Tolstoï, le maréchal Gueorgui Joukov, pour son rôle de premier plan dans la Seconde guerre mondiale.
Le premier étranger n’arrive qu’à la 14e place: il s’agit de Napoléon, qui a marqué l’Histoire russe pour son invasion de la Russie puis sa désastreuse retraite en 1812.
Il est accompagné par Albert Einstein (16e) et le physicien et mathématicien Isaac Newton (19e).
Le dernier dirigeant de l’URSS Mikhaïl Gorbatchev, qui a sonné le glas de l’URSS, arrive à la dernière place (20e), avec seulement 6% de Russes considérant qu’il fait partie des plus remarquables personnalités ayant jamais existé.