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Le pape François, 86 ans, hospitalisé à Rome

mars 29, 2023
Le pape Francois, 86 ans, hospitalise a Rome
Le pape François, 86 ans, hospitalisé à Rome© AFP/Vincenzo PINTO

Le pape François, 86 ans, a été hospitalisé mercredi à Rome et ses prochains engagements ont été annulés, a annoncé le Vatican, sur fond d’interrogations récurrentes concernant sa santé.

Dans l’attente des résultats de ses examens, les rendez-vous du chef de l’Eglise catholique prévus pour jeudi ont été supprimés, a déclaré à l’AFP une source vaticane.

« Le Saint-Père se trouve à (l’hôpital) Gemelli depuis cet après-midi pour des contrôles précédemment programmés », a annoncé dans un communiqué le directeur du service de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, sans donner plus de précisions.

Selon le quotidien italien Il Corriere della Sera, le pape a été emmené en ambulance à l’hôpital Gemelli pour un problème cardiaque.

Dans la matinée, le jésuite argentin, qui a franchi mi-mars le cap de ses 10 ans de pontificat, a participé comme chaque mercredi à l’audience générale hebdomadaire place Saint-Pierre, au cours de laquelle il est apparu souriant, saluant les fidèles de sa « papamobile ».

François, qui se déplace en chaise roulante depuis mai 2022 en raison de douleurs chroniques au genou, avait déjà été hospitalisé, pendant 10 jours, à l’hôpital Gemelli en juillet 2021 pour une lourde opération du côlon.

Dans un entretien en janvier, il laissait entendre que ses problèmes d’inflammation des diverticules – hernies ou poches qui se forment sur les parois de l’appareil digestif – étaient revenus.

Jorge Bergoglio a expliqué avoir gardé des « séquelles » de l’anesthésie subie au moment de cette intervention, qui l’ont poussé à écarter jusqu’ici la possibilité d’une intervention chirurgicale au genou.

Conjectures

Ses douleurs au genou, qui l’ont notamment obligé à annuler plusieurs rendez-vous en 2022 et à reporter un voyage en Afrique, sont au coeur de conjectures autour d’une éventuelle démission.

Il a toujours laissé la porte ouverte à ce scénario à l’image de son prédécesseur Benoît XVI, qui avait renoncé à sa charge, prenant le monde entier par surprise.

En juillet, François avait confié qu’il ne pourrait « plus voyager » au même rythme qu’auparavant, évoquant même la possibilité de se « mettre de côté ».

Mais en février, il a jugé que la renonciation d’un pape ne devait « pas devenir une mode », assurant que cette hypothèse ne figurait « pas sur son agenda pour le moment ».

Des soignants le suivent en permanence, au Vatican comme pendant ses déplacements à l’étranger mais ses récents problèmes de santé l’ont conduit à officiellement créer une nouvelle fonction, celle d' »assistant de santé personnel » pour laquelle il a désigné un infirmer de Gemelli.

A l’âge de 21 ans, François est passé près de la mort à cause d’une pleurésie, selon son biographe Austen Ivereigh, et il a subi l’ablation partielle d’un de ses poumons en octobre 1957.

Dans un livre récemment paru, il s’est remémoré cet épisode : « Je comprends ce que peuvent ressentir les gens atteints du coronavirus qui doivent lutter pour respirer à travers des respirateurs artificiels ».

Il a aussi évoqué une autre opération pour ôter des kystes à son poumon droit dans une interview avec le journaliste et médecin argentin renommé Nelson Castro, soulignant qu’il s’était « complètement remis » et ne s’était « jamais senti limité depuis lors ».

Lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires, il a été suivi par un acuponcteur chinois pour ses douleurs au dos, a aussi écrit en mai son biographe dans les colonnes de The Tablet Catholic.

Il a aussi souffert de « calculs biliaires » et a eu en 2004 un problème de coeur « temporaire » dû à un léger rétrécissement d’une artère, d’après son biographe.

En outre, ses problèmes de foie ont pu être résolus grâce à un changement de son régime alimentaire.

Le Point avec AFP

Le pape se rendra en Hongrie pour rencontrer Viktor Orban en avril

février 27, 2023

Le pape François voyagera à Budapest pour rencontrer le Premier ministre hongrois et discuter des prises de position de la Hongrie.

Le pape Francois se rendra a Budapest afin de discuter de la politique du gouvernement de Viktor Orban.
Le pape François se rendra à Budapest afin de discuter de la politique du gouvernement de Viktor Orban.© VATICAN MEDIA / CPP / HANS LUCAS / Hans Lucas via AFP

Une visite plus qu’attendue. Le pape François se rendra du 28 au 30 avril à Budapest où il rencontrera le Premier ministre hongrois Viktor Orban, dirigeant souverainiste dont il ne partage pas la politique anti-migrants et désireux de maintenir le lien avec Moscou.

Le jésuite argentin de 86 ans sera reçu le 28 avril par Viktor Orban, a annoncé lundi 27 février le Vatican. Le souverain pontife et le dirigeant s’étaient déjà rencontrés au Vatican ainsi qu’à Budapest, lors d’une première visite éclair du pape en septembre 2021.

Pour son 41e voyage international depuis son élection en 2013, Jorge Bergoglio rencontrera également des réfugiés et des personnes pauvres, des jeunes, des membres de l’Église locale et des représentants du secteur universitaire et culturel, selon le programme diffusé par le Vatican.

« Nous n’avons aucun problème avec les réfugiés »

« Je suis très heureux, le pape avait depuis longtemps ce projet dans le cœur », a réagi auprès de l’Agence France-Presse l’ambassadeur de Hongrie près le Saint-Siège, Eduard Habsburg. Selon lui, « la vision du Saint-Père sur le thème des migrants et réfugiés est beaucoup plus nuancée qu’on en a parfois l’impression dans les médias ».

« Le gouvernement hongrois n’a jamais eu de problème avec des réfugiés. Le problème, ce sont les migrants illégaux ; mais un réfugié sera toujours accueilli en Hongrie, comme on le voit actuellement avec les réfugiés ukrainiens », a-t-il ajouté. Des centaines de milliers d’Ukrainiens ont passé la frontière depuis le début de l’invasion russe, il y a un an, et 34 248 ont obtenu le statut de réfugié en Hongrie au 24 février, selon les derniers chiffres de l’Autorité hongroise pour l’Immigration.

« Ouverts à tous »

Le pape avait déjà fait une escale de sept heures à Budapest en septembre 2021 avant une visite en Slovaquie. À cette occasion, il avait présidé une messe et appelé les Hongrois à être « ouverts » à tous.

Quelques mois plus tard, en avril 2022, le chef de l’Église avait reçu pour la première fois Viktor Orban au Vatican. Au cours de cette audience privée, il avait exprimé au dirigeant hongrois sa reconnaissance pour la protection que la Hongrie offre aux réfugiés fuyant la guerre dans l’Ukraine voisine.

Les deux hommes ont des conceptions de la religion aux antipodes : Viktor Orban, issu d’un milieu calviniste, brandit son attachement à une « Europe chrétienne » pour justifier sa politique anti-migrants, tandis que le souverain pontife fait d’un accueil bienveillant un devoir de croyant.

Kiev au centre des discussions

La guerre en Ukraine devrait constituer l’un des enjeux de cette visite, alors que les innombrables appels du pape à la paix et l’initiative du Saint-Siège pour une médiation sont restés lettre morte.

Attaché à la défense des « valeurs chrétiennes », Viktor Orban est soucieux de maintenir des liens avec Moscou. Il se garde de critiquer le président russe Vladimir Poutine et refuse d’envoyer des armes à Kiev, appelant à la place à un cessez-le-feu immédiat et à des pourparlers de paix.

François est le deuxième pape à se rendre en Hongrie, pays d’Europe centrale de près de 10 millions d’habitants, après les visites de Jean-Paul II en 1991 et 1996. Malgré son âge avancé et ses douleurs au genou l’obligeant à se déplacer en fauteuil roulant, le chef de l’Église catholique continue de voyager. Il doit se rendre en août à Lisbonne et à Marseille en septembre.

Le Point par V.P. avec AFP

RDC: Le pape invite les jeunes Congolais à être « acteurs » de l’avenir du pays

février 2, 2023
Le pape invite les jeunes Congolais a etre "acteurs" de l'avenir du pays
Le pape invite les jeunes Congolais à être « acteurs » de l’avenir du pays© AFP/Arsene Mpiana

Accueilli dans une ambiance surchauffée jeudi dans le grand stade de Kinshasa, le pape François a invité les jeunes à être « acteurs » de l’avenir de la République démocratique du Congo (RDC), en proie au chômage et à des violences endémiques.

Au rythme des tambours, des chants et des danses traditionnelles, le chef de l’Eglise catholique a fait une entrée digne d’une rock star au stade des Martyrs à bord de sa « papamobile », saluant et bénissant la foule sur fond d’une sono endiablée.

Plus de 65.000 personnes, selon les organisateurs, ont participé à cette rencontre, avides de message de paix dans ce pays très catholique rongé par des exactions meurtrières à l’est.

Face au « tribalisme » et à « l’individualisme », François a appelé les fidèles à privilégier la « communauté », les invitant à prendre leur voisin par la main puis à faire silence en pensant « à des personnes qui (les) ont offensés ».

Le pape a aussi vilipendé la corruption, un fléau en RDC. « Tous ensemble disons: +pas de corruption+ ! », a demandé le pape, pendant que certains fidèles lançaient un slogan hostile au président Félix Tshisekedi.

« Tu es indispensable et responsable de ton Église et de ton pays. Tu appartiens à une histoire plus grande qui t’appelle à être acteur », a-t-il lancé alors que les conflits, le chômage et les luttes de pouvoir assombrissent l’avenir de la RDC, où environ 60 % des habitants ont moins de 20 ans.

Dans les tribunes, des milliers d’adolescents, étudiants mais aussi des parents chantaient en frappant des mains, sous une chaleur intense. Beaucoup étaient vêtus de T-shirts, chemises ou casquettes à l’effigie de Jorge Bergoglio, premier pape à visiter le pays depuis Jean Paul II en 1985.

« Le M23 tue une multitude d’entre nous à l’est, j’aimerais que tout cela s’arrête car ça dure depuis trop longtemps », a confié à l’AFP Sheila Mangumbu, 21 ans, en référence au groupe rebelle accusé par le gouvernement d’être soutenu par le Rwanda.

Le pape de 86 ans, qui se déplace en chaise roulante en raison de douleurs au genou, a ensuite rencontré le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde à la nonciature apostolique, « ambassade » du Saint-Siège en RDC.

Jeudi après-midi, lors d’une rencontre avec des prêtres et religieux à la cathédrale Notre-Dame du Congo, grande édifice de briques orangées construit en 1947, il a invité l’assemblée à ne pas céder à la « tentation du confort mondain ».

Contre-pouvoir

Malgré l’influence croissante des Eglises évangéliques depuis les années 1990, l’Eglise catholique conserve un rôle majeur dans l’éducation, la culture, la politique ou la tenue des infrastructures socio-sanitaires en RDC, où elle a souvent fait office de contre-pouvoir.

Très attendue, cette visite entourée d’une immense ferveur a été marquée mercredi par une séquence chargée d’une lourde émotion, quand François a lancé un « vibrant appel » devant les « cruelles atrocités » perpétrées dans l’est du pays, après avoir entendu les témoignages de victimes.

« Vos larmes sont mes larmes, votre souffrance est ma souffrance », a lâché François, qui entend attirer l’attention sur les drames frappant certaines « périphéries » du monde.

Le souverain pontife s’est également « indigné » de « l’exploitation, sanglante et illégale, de la richesse » de la RDC, où les violences de groupes armés ont tué des centaines de milliers de personnes et jeté des millions d’autres sur les routes.

Mercredi, le pape avait célébré une messe en plein air qui a, selon les autorités, rassemblé plus d’un million de fidèles, sur un aéroport de l’est de la capitale.

Vendredi matin, il prononcera un dernier discours devant les évêques congolais avant de rejoindre Juba, capitale du Soudan du Sud, plus jeune Etat du monde et parmi les plus pauvres de la planète.

Attendu à 15H00 (13H00 GMT), le pape rendra une visite de courtoisie au président et aux vice-présidents, puis prononcera un discours aux autorités au palais présidentiel.

Il s’agit du quarantième voyage international du chef de l’Église catholique depuis son élection en 2013, le troisième en Afrique sub-saharienne.

Par Le Point avec AFP

« Colonialisme économique » et « atrocités dans l’Est », le pape François s’indigne en RDC

février 1, 2023

Le souverain pontife a lancé, ce 1er février à Kinshasa, un « vibrant appel » face aux « cruelles atrocités » perpétrées dans l’Est de la RDC, après avoir célébré une messe pour un million de personnes.

Le pape François bénit des fidèles, à Kinshasa le 1er février 2023. © Tiziana Fabi/AFP

« J’adresse un vibrant appel à toutes les personnes, à toutes les entités internes et externes qui tirent les ficelles de la guerre en RDC, en la pillant, en la flagellant et en la déstabilisant », a lancé le pape François ce mercredi 1er février au deuxième jour de sa visite en RDC. Il s’est dit « indigné » devant « l’exploitation, sanglante et illégale, de la richesse » du pays, où les violences de groupes armés ont tué des centaines de milliers de personnes et jeté des millions d’autres sur les routes.Le souverain pontife devait initialement se rendre à Goma, dans le Nord-Kivu, province frontalière du Rwanda en proie à de nombreuses tueries et à la résurgence du M23 qui a conquis au cours des derniers mois de vastes pans de territoire. Mais cette étape, qui figurait dans le voyage prévu en juillet 2022 puis reporté, a finalement été supprimée en raison des risques pour sa sécurité.

FACE À LA VIOLENCE INHUMAINE QUE VOUS AVEZ VUE DE VOS YEUX ET ÉPROUVÉE DANS VOTRE CHAIR, ON RESTE SOUS LE CHOC

Le pape de 86 ans a toutefois entendu les « souffrances atroces » de quatre victimes dans des témoignages sans filtre décrivant « des gens découpés, des femmes éventrées, des hommes décapités », tandis que des femmes exhibaient leurs bras mutilés devant le regard ému du pape. Emelda M’karhungulu a raconté les « maltraitances » qu’elle a subies pendant trois mois comme « esclave sexuelle ». « Des fois, ils mélangeaient les têtes des gens dans la viande des animaux. C’était notre nourriture quotidienne. »

« Face à la violence inhumaine que vous avez vue de vos yeux et éprouvée dans votre chair, on reste sous le choc. Et il n’y a pas de mots ; il faut seulement pleurer, en restant silencieux », a répondu le jésuite argentin, qui entend attirer l’attention sur les drames frappant certaines « périphéries » du monde.

Liesse populaire et messe géante

Ces témoignages contrastaient avec l’ambiance festive et survoltée de la matinée pendant une messe géante dans la mégapole de quelque 15 millions d’habitants, autre temps fort de cette journée. Plus d’un million de personnes, selon les autorités, ont participé à cette célébration en plein air sur le tarmac de l’aéroport de Ndolo, dans l’est de la ville. La plupart avaient passé toute la nuit sur place.

À bord de sa « papamobile », le pape a salué la foule qui l’a acclamé avec des drapeaux et des chants traditionnels, sous un grand soleil et un important dispositif de sécurité. « Quand le pape (Jean Paul II) est venu pour la première fois c’était de l’histoire, j’avais 15 ans. Aujourd’hui, j’ai 55 ans. Donc assister à une première messe papale est très important », souligne Adrien Louka, espérant un message de « réconciliation » du pape « pour que les pays qui nous entourent nous laissent en paix ».

Peu après son arrivée mardi, Jorge Bergoglio avait dénoncé le « colonialisme économique » qui « se déchaîne » dans ce pays au sous-sol d’une immense richesse et à la terre fertile, mais dont les deux tiers des quelque 100 millions d’habitants vivent avec moins de 2,15 dollars par jour.

Très attendu, le pape François avait été accueilli dans la liesse populaire par des dizaines de milliers de personnes le long des grandes avenues de la capitale parées des drapeaux de la RDC, plus grand pays catholique d’Afrique, et du Vatican ainsi que de nombreux panneaux de bienvenue. Il s’agit du quarantième voyage international du chef de l’Église catholique depuis son élection en 2013, le cinquième sur le continent africain. Après Kinshasa, il rejoindra vendredi Juba, capitale du Soudan du Sud, plus jeune État du monde.

Par Jeune Afrique avec AFP

RDC: Arrivée du Pape François à Kinshasa

janvier 31, 2023
Avec KTO

Le Pape s’est envolé pour la RDC et le Soudan du Sud

janvier 31, 2023
Le Pape François se recueille devant le Monument aux morts de Kindu, à Fiumicino.

En arrivant à l’aéroport de Fiumicino, la voiture du Saint-Père s’est arrêtée brièvement près du Monument aux morts de Kindu

François a quitté l’aéroport de Fiumicino à 8h29, heure de Rome, à bord d’un vol ITA Airways et arrivera en République démocratique du Congo à 15h00 ce mardi 31 janvier. L’évêque de Rome sera à Kinshasa, la capitale congolaise, jusqu’au vendredi 3 février avant de décoller pour Juba, capitale sud-soudanaise, du 3 au 5 février, pour accomplir son pèlerinage de paix.

Le Pape a entamé son 40e voyage apostolique «œcuménique de paix» comme il l’a lui-même appelé dimanche 29 janvier à la fin de l’angélus, qui le conduira dans deux pays de la périphérie du monde, tous deux traversés par la très forte contradiction d’avoir un sous-sol très riche mais des populations rongées par la pauvreté et la violence. La République démocratique du Congo et le Soudan du Sud attendent le Souverain pontife après de longs mois d’attente, depuis le report de la visite initialement prévue en juillet dernier.

Rencontre avec des migrants et des réfugiés

L’Airbus A350 d’ITA Airways a décollé à 8h29, destination de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. François, qui hier soir, à la veille de son voyage, s’est rendu en la basilique Sainte-Marie-Majeure pour prier devant l’icône de la Vierge Salus Populi Romani et lui confier son prochain voyage, avant de quitter la Maison Sainte-Marthe et de se rendre à l’aéroport, a rencontré une dizaine de migrants et de réfugiés de la République démocratique du Congo et du Soudan du Sud, accueillis et soutenus, avec leurs familles, par le Centre Astalli de Rome. Ils étaient accompagnés du préfet du dicastère pour le Service de la charité, le cardinal polonais Konrad Krajewski.

François, «un pèlerin de la paix» en RDC et au Soudan du Sud

29/01/2023

À Fiumicino, hommage aux morts de Kindu

En arrivant à l’aéroport de Fiumicino, la voiture du Saint-Père s’est arrêtée brièvement près du Monument aux morts de Kindu, dans le Maniema, à la mémoire de 13 aviateurs italiens tués au Congo le 11 novembre 1961. Aux victimes de ce massacre sanglant et à tous ceux qui ont perdu la vie en participant à des missions humanitaires et de paix, le Pape François a dédié une prière, puis s’est dirigé vers l’avion qui le conduira à Kinshasa. À partir du 3 février, François se rendra à Juba, capitale du Soudan du Sud, où il restera jusqu’au 5 février, jour de son retour à Rome.

Paix et œcuménisme

Le thème de la paix sera au cœur de la présence du Pape dans ces deux pays. La rencontre avec la chrétienté africaine sera la confirmation de l’attention que François porte à ce continent, d’abord en RDC, déchirée au fil des ans par un conflit qui voit un nombre impressionnant de guérillas, et ensuite au Soudan du Sud, un pays très jeune, né en 2011, où malgré les accords de 2018 qui ont tenté de mettre fin à la guerre civile, la paix n’est jamais arrivée, et où en plus de la violence, la pauvreté, la famine et le changement climatique dévastent le pays. Un voyage à Juba que François fera avec le primat anglican Justin Welby et le modérateur de l’assemblée générale de l’Église d’Écosse, Iain Greenschields, témoignant de l’éminente valeur œcuménique de la visite. Dans les deux pays, on s’attend à l’émotion de rencontrer des victimes dans l’est du Congo et, au Soudan du Sud, des personnes déplacées à l’intérieur du pays.

Après un vol d’une durée de 6h50 minutes, le Pape arrivera à Kinshasa à 15 heures à l’aéroport international de N’djili, où il sera accueilli par le nonce apostolique Mgr  Ettore Balestrero et le Premier ministre du pays. Après l’accueil officiel, les délégations se rendront au Palais de la Nation, où François sera accueilli par le président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo.

Avec La Croix

Visite du pape en RDC : le souverain pontife invité à la prison centrale de Makala

janvier 30, 2023

S’appuyant sur la demande des prisonniers et détenus de confession religieuse catholique, la Fondation Bill-Clinton pour la paix (FBCP) a appelé le pape François à visiter la prison centrale de Makala en vue de se rendre compte des conditions carcérales dans cette institution.

Le pape François/DR

« La FBCP informe l’opinion tant nationale qu’internationale que lors d’une de ses visites de monitoring des droits de l’homme à la prison centrale de Makala en date du 28 janvier 2023, les prisonniers et détenus préventifs chrétiens catholiques ont invité le pape François à la prison centrale de Makala pour aller constater leur ras-le-bol. », a fait savoir cette organisation dans un communiqué du 30 janvier.

Cette demande des pensionnaires de la principale maison carcérale de Kinshasa est motivée par la surpopulation constatée, la malnutrition, le manque de médicaments ainsi que les conditions de détention infra-inhumaines, les décès quotidiens, les conditions sanitaires déplorables et la lenteur des procédures judiciaires, etc.

La FBCP rappelle, en effet, que cette prison était construite par les colons belges avec une capacité de 1 500 places. Aujourd’hui, fait-elle savoir, elle héberge plus de 11 500 pensionnaires dont 2 750 seulement sont condamnés.

Elle indique que le 28 janvier vers 14 h, son équipe de monitoring a vu arriver plus de cent détenus, pieds nus, avec comme seul habit des culottes. « Ceci viole les articles 12 et  16 de la Constitution congolaise du 18 février 2006. Et, nous dénonçons les mauvaises conditions dans lesquelles les détenus sont transférés des parquets et cachots vers les prisons. C’est vraiment très inhumain », a-t-elle souligné.

La FBCP a souligné, par ailleurs, avoir été informée que malgré la grâce présidentielle accordée, certains bénéficiaires ne sont pas encore libérés. Elle demande au cardinal Ambongo  de transmettre cette demande des fidèles catholiques de la prison centrale de Makala au pape François. Elle attend aussi  que les autorités envisagent des sanction très sévères contre certains magistrats indisciplinés qui sont à la base de la surpopulation carcérale pour éviter le pire qui pointe à l’horizon ; l’accélération des procédures judiciaires ; l’amélioration des conditions des prisonniers et détenus préventifs dans tout le pays; l’exécution sans tarder de la mesure de grâce présidentielle.

Avec Adiac-Congo par Lucien Dianzenza

Le pape appelle à prier pour Benoît XVI, « gravement malade »

décembre 28, 2022
Le pape appelle a prier pour Benoit XVI, "gravement malade"
Le pape appelle à prier pour Benoît XVI, « gravement malade »© POOL/AFP/Archives/Sven Hoppe

Le pape François a annoncé mercredi que son prédécesseur Benoît XVI, âgé de 95 ans, était « gravement malade » et qu’il priait pour celui dont la renonciation en 2013 pour raisons de santé avait pris le monde entier par surprise.

Devant les fidèles réunis comme chaque mercredi au Vatican, le pape François a appelé à une « prière spéciale » pour son prédécesseur. « Pour entretenir sa mémoire, car il est gravement malade, pour demander au Seigneur de le consoler et de le soutenir », a-t-il déclaré.

En fin de matinée, le Saint-Siège a confirmé l' »aggravation au cours des dernières heures » de l’état de santé du théologien allemand en raison de son « âge avancé », précisant qu’il restait sous surveillance médicale permanente.

« A la fin de l’audience générale, le pape François s’est rendu au monastère Mater Ecclesiae pour rendre visite à Benoît XVI », a précisé dans un communiqué Matteo Bruni, directeur du service de presse du Vatican.

Le pape émérite Joseph Ratzinger a renoncé à sa charge en 2013 en raison d’une santé défaillante et vit depuis une retraite discrète dans ce monastère situé au cœur des jardins du Vatican.

Après huit ans d’un pontificat marqué par de multiples crises, ce brillant théologien fut rattrapé début 2022 par le drame de la pédocriminalité dans l’Église.

Mis en cause par un rapport en Allemagne sur sa gestion des violences sexuelles lorsqu’il était archevêque de Munich, il était sorti de son silence pour demander « pardon », mais avait assuré ne jamais avoir couvert de pédocriminel.

Sa renonciation, annoncée en latin le 11 février 2013, fut une décision personnelle liée à ses forces déclinantes et non à la pression de scandales, avait assuré l’ancien pape, peu à l’aise avec les bains de foule, dans un livre de confidences paru en 2016.

Par ce geste, inédit en 700 ans, le premier pape allemand de l’Histoire moderne a ouvert la voie à ses successeurs dont les forces viendraient à décliner. François, 86 ans et souffrant de douleurs au genou, a lui-même laissé « ouverte » cette possibilité.

« Acte de grandeur »

Le gouvernement allemand a indiqué « surveiller » la situation, « tout comme le chancelier (Olaf Scholz) qui souhaite au pape émérite un bon rétablissement et lui adresse ses pensées ».

Le président de la Confédération épiscopale allemande Georg Bätzing a de son côté appelé sur Twitter « les fidèles en Allemagne à prier pour Benoît XVI », tout comme son homologue de la conférence épiscopale italienne, le cardinal Matteo Zuppi.

« Dans ce moment de souffrance et d’épreuve, nous serrons les rangs autour du pape émérite », a affirmé Mgr Zuppi dans un communiqué.

S’exprimant avec difficulté, Benoit XVI est apparu de plus en plus fragile ces derniers mois, se déplaçant en chaise roulante, mais il continuait de recevoir des visiteurs. Les photos de sa dernière visite reçue, datant du 1er décembre, montraient un homme frêle et visiblement affaibli.

Né en 1927, Joseph Ratzinger a enseigné la théologie durant 25 ans en Allemagne avant d’être nommé archevêque de Munich.

Il est ensuite devenu le strict gardien du dogme de l’Église durant un autre quart de siècle à Rome à la tête de la congrégation pour la doctrine de la foi, puis pape pendant huit ans (2005-2013), succédant à Jean Paul II.

En tant que chef de l’Église catholique, il a défendu une ligne conservatrice, notamment sur l’avortement, l’homosexualité ou l’euthanasie.

Ses déclarations ont parfois créé l’incompréhension, comme sur l’islam, l’utilisation du préservatif contre le VIH ou encore l’excommunication de quatre évêques intégristes en 2009.

Son pontificat fut également marqué en 2012 par la fuite de documents confidentiels (« Vatileaks ») orchestrée par son majordome personnel. Le scandale avait mis en évidence une Curie romaine (gouvernement du Vatican) minée par les intrigues et dénuée de rigueur financière.

Pour Eleonora Matsechek, une fidèle italienne de 19 ans originaire de Modène présente mercredi place Saint-Pierre, Benoît XVI « a été un bon pape, il a fait preuve de courage en démissionnant ».

« Je ne sais pas quelles ont été ses motivations, mais ce n’est pas facile d’admettre qu’on ne réussit plus à remplir son rôle et à faire un pas de côté », a-t-elle confié à l’AFP.

La dernière vidéo de Benoît XVI, diffusée par le Vatican en août, montre un homme amaigri, muni d’un appareil auditif, ne pouvant plus parler mais au regard toujours vif.

Par Le Point avec AFP

Pérou: la présidente refuse de démissionner, le pape appelle à la fin des violences

décembre 18, 2022
Perou: la presidente refuse de demissionner, le pape appelle a la fin des violences
Pérou: la présidente refuse de démissionner, le pape appelle à la fin des violences© AFP/Diego Ramos

La présidente Dina Boluarte a déclaré qu’elle resterait à la tête du Pérou, ébranlé par des manifestations meurtrières depuis la destitution et l’arrestation de son prédécesseur le 7 décembre, le pape François appelant dimanche à la fin de violences.

Dans une nouvelle tentative de mettre fin à la crise et aux protestations, Mme Boluarte a demandé au Parlement d’avancer les élections générales.

« Que résoudrait ma démission ? Nous allons rester ici, fermes, jusqu’à ce que le Congrès se décide à avancer les élections (…) Je demande que l’on reconsidère le vote » de vendredi, quand le Parlement s’est prononcé contre l’avancement des élections générales de 2026 à 2023, a-t-elle plaidé.

Le président de l’Assemblée José Williams a déclaré vendredi que le vote devait être reconsidéré lors d’une prochaine session.

Dans un message télévisé, Mme Boluarte – vice-présidente du Pérou jusqu’à la destitution de Pedro Castillo – a déploré les manifestations qui ont fait au moins 19 morts et 569 blessés, dont des mineurs.

Certains décès sont liés à des affrontements avec des militaires, autorisés à intervenir pour maintenir la sécurité intérieure dans le cadre de l’instauration de l’état d’urgence pour une durée de trente jours.

« Ce n’est que par le calme et un dialogue sincère et ouvert que nous pourrons travailler (…). Comment pouvons-nous nous battre entre Péruviens, gâcher nos institutions, bloquer les routes ? », a-t-elle lancé.

« Crise politique et sociale »

La présidente, issue du même parti radical de gauche que Pedro Castillo, a expliqué que si les forces armées descendaient dans la rue, « c’était pour protéger » les citoyens « parce que la situation devenait incontrôlable ». Elle a dénoncé la présence de « groupes violents » organisés.

« Ces groupes ne sont pas apparus du jour au lendemain, ils avaient organisé tactiquement des barrages routiers », a-t-elle souligné.

Le pape François a prié dimanche lors de son Angélus place Saint-Pierre au Vatican « pour que cesse la violence dans le pays et qu’on emprunte le chemin du dialogue afin de surmonter la crise politique et sociale qui frappe la population ».

Les manifestants exigent la libération du président déchu Pedro Castillo, la démission de Mme Boluarte, la dissolution du Parlement et des élections générales immédiates.

Les protestations les plus intenses ont eu lieu dans la région andine du sud du Pérou, frappée par la pauvreté, où les revendications d’ordre social n’ont pas été satisfaites depuis longtemps.

Mme Boluarte, originaire d’Apurimac, l’une des zones de conflit, a prononcé une partie de son message en quechua, une langue parlée par une importante partie andine du pays.

Les manifestations ont éclaté après que M. Castillo a tenté de dissoudre le Parlement le 7 décembre et de gouverner par décret.

Ancien enseignant de gauche issu d’un milieu rural et modeste, il a été arrêté alors qu’il tentait de rejoindre l’ambassade du Mexique pour demander l’asile.

Initialement incarcéré pour sept jours, la justice a décidé jeudi qu’il resterait en prison pendant dix-huit mois, jusqu’en juin 2024, afin d’être inculpé de rébellion.

Il encourt une peine de dix ans de prison, selon le procureur Alcides Diaz, chargé du dossier.

200 touristes évacués

Quelque 200 touristes bloqués dans la célèbre région du Machu Picchu en raison des manifestations ont pu être évacués samedi, a constaté l’AFP.

A bord d’un train, ils sont parvenus près de la ville de Piscacucho, dans la région de Cuzco (sud), où un énorme rocher bloquait le passage.

De là, les touristes – dont des Nord-Américains et des Européens – ont marché environ deux kilomètres pour embarquer dans des bus en direction de la ville de Cuzco, qui a un aéroport international.

Avis Berney, une retraitée américaine de 77 ans, arrivée au Machu Picchu le 12 décembre, se trouvait parmi eux.

« Le train n’a pas pu partir, il y avait des rochers sur la voie. Ils voulaient nous évacuer en hélicoptère mais à cause de la météo ils n’ont pas pu », a-t-elle raconté à l’AFP.

Alex Lim, touriste canadien de 41 ans, qui voyageait avec sa femme, s’est lui aussi déclaré soulagé. « Je n’ai pas apporté mes médicaments contre l’hypertension et nous n’avions de vêtements que pour une journée. Je suis heureux de retourner à Cuzco ».

Le ministre du Commerce extérieur et du Tourisme Luis Fernando Helguero s’est réjoui du dénouement heureux pour ces touristes.

« Avec le soutien de la police et des forces armées nous avons pu réparer la voie ferrée », accessible désormais jusqu’à Piscacucho, à 29 km de Machu Picchu, a expliqué à l’AFP le ministre.

Le maire du village proche du Machu Picchu, Darwin Baca, avait déclaré à l’AFP que « 5.000 touristes » étaient bloqués à Cuzco.

Au moins 622 touristes dont 525 étrangers parmi lesquels une quinzaine de Français étaient bloqués sur le célèbre site, selon un recensement de la municipalité.

Le train, qui avait été arrêté depuis mardi, est l’unique moyen moderne de se rendre à la citadelle depuis Cuzco, l’ancienne capitale de l’empire inca, à 110 km.

L’aéroport de Cuzco, capitale touristique du pays, a rouvert vendredi dans l’après-midi, permettant le début de l’évacuation des touristes, selon des images diffusées par le ministère péruvien de la Défense.

Par Le Point avec AFP

A Bahreïn, le pape appelle à l’unité face à la logique des « blocs opposés »

novembre 4, 2022
A Bahrein, le pape appelle a l'unite face a la logique des "blocs opposes"
A Bahreïn, le pape appelle à l’unité face à la logique des « blocs opposés »© AFP/Marco BERTORELLO

Le pape François a appelé vendredi à l’unité face à la logique des « blocs opposés » entre l’Est et l’Ouest, au deuxième jour d’une visite inédite à Bahreïn en grande partie consacrée au dialogue interreligieux.

Premier pape à visiter le royaume majoritairement musulman du Golfe, le souverain pontife a également prôné la fraternité et la lutte contre les extrémismes lors d’une rencontre avec des dignitaires musulmans et le grand imam d’Al-Azhar, haute institution du sunnisme, cheikh Ahmed al-Tayeb.

Cette visite de quatre jours est l’occasion pour le pape d’insister sur le « dialogue » entre les religions et les civilisations, lui qui craint un retour à la « guerre froide » dans un monde de plus en plus divisé.

« Des puissants se concentrent dans une lutte résolue pour des intérêts partisans (…) en redessinant des zones d’influence et des blocs opposés », a déploré le jésuite argentin en clôture d’un sommet interconfessionnel à Awali (centre).

Selon lui, cette logique s’exprime notamment par une opposition entre « l’Orient et l’Occident », qui « ressemblent de plus en plus à deux mers opposées », une allusion au conflit en Ukraine dénoncé sans relâche par François depuis l’invasion du pays par Moscou fin février.

« On joue avec le feu avec des missiles et des bombes, avec des armes qui provoquent des pleurs et des morts », a déploré François, qui n’a cessé de dénoncer le recours à la force et la menace nucléaire.

« Importance symbolique »

Pour le pape, « l’homme religieux, l’homme de paix, s’oppose aussi à la course au réarmement, aux affaires de la guerre, au marché de la mort », une allusion au patriarche orthodoxe russe Kirill, proche soutien de Vladimir Poutine qui soutient l’offensive de Moscou tandis que Jorge Bergoglio s’est toujours refusé à prendre partie.

En milieu d’après-midi, le souverain pontife s’est entretenu en privé avec le grand imam d’Al-Azhar. Les deux hommes, qui avaient signé à Abou Dhabi un document fondateur sur la fraternité humaine, se sont salués par une accolade chaleureuse.

« Cette rencontre est d’une grande importance symbolique, tant au niveau local qu’international, pour promouvoir les racines de la paix et les principes de la coexistence pacifique entre les différentes religions et civilisations », a déclaré à l’AFP Hala Ramze Fayez, députée bahreïnie chrétienne.

Devant les dignitaires sunnites et chiites du « Conseil des sages musulmans » réuni à la Mosquée du palais royal, le pape a défendu la « réconciliation » face à « l’instrumentalisation » des croyances religieuses.

Venu « comme un frère », il a appelé à ne pas céder « aux raisons de la force, qui alimentent la violence, la guerre, le marché des armes et le commerce de la mort ».

« Droit à la vie »

François devait ensuite présider une prière œcuménique à la cathédrale Notre-Dame d’Arabie, la plus grande église catholique de la péninsule, inaugurée fin 2021.

Cette visite, la deuxième du pape dans la péninsule arabique depuis son voyage historique aux Emirats arabes unis en 2019, intervient sur fond d’appels d’ONG qui dénoncent la répression politique et les discriminations visant la communauté chiite de ce pays insulaire de 1,4 million d’habitants, dirigé par une dynastie sunnite.

Devant les autorités jeudi, le chef des 1,3 milliard de catholiques a appelé à ce « que les droits humains fondamentaux ne soient pas violés, mais promus » et défendu « le droit à la vie », alors que la peine de mort est toujours en vigueur dans le royaume.

Bahreïn, qui a formalisé ses relations diplomatiques avec le Saint-Siège en 2000, « dispose des protections des droits humains et de la justice pénale parmi les plus solides et larges de la région », a fait valoir à l’AFP le ministre de l’Economie et des Finances, Salmane ben Khalifa Al-Khalifa.

Lors du vol l’emmenant à Bahreïn, le pape a confié aux journalistes avoir « très mal au genou », une douleur chronique qui l’oblige à se déplacer en chaise roulante depuis mai.

Il s’agit du 39e voyage à l’étranger du souverain pontife argentin. Depuis son élection en 2013, il s’est rendu dans une dizaine de pays à majorité musulmane, notamment en Egypte, en Turquie et en Irak.

Par Le Point avec AFP