Posts Tagged ‘parc national’

Etat d’urgence décrété à San Francisco suite à un énorme incendie

août 24, 2013

L’état d’urgence a été décrété à San Francisco dans la nuit de vendredi à samedi par le gouverneur de Californie Jerry Brown suite à l’énorme incendie de forêt en lisière du parc national de Yosemite. L’alimentation en électricité de la ville est menacée.

L’incendie, qui a déjà conduit Jerry Brown à déclarer l’état d’urgence dans le comté de Tuolumne, a endommagé les infrastructures qui alimentent San Francisco en électricité. Le fonctionnement de plusieurs lignes a dû être interrompu.

Les feux se sont déclarés il y a une semaine et ont incendié 4500 hectares de terrain. L’incendie se trouve actuellement dans les limites nord-est du parc de Yosemite, qui est à 320 kilomètres de San Francisco.

Le parc national de Yosemite, célèbre pour ses chutes d’eau, ses séquoias et ses paysages, s’étend sur 300’000 hectares. Il a été visité l’an dernier par près de quatre millions de personnes.

Romandie.com

Deux enfants disparus aux Pays-Bas depuis deux semaines sont retrouvés morts

mai 19, 2013

LA HAYE – Deux jeunes frères ont été retrouvés morts dimanche après-midi aux Pays-Bas après près de deux semaines d’intenses recherches auxquelles avaient participé des centaines de volontaires, ont annoncé les autorités néerlandaises.

Ruben, 9 ans, et Julian, 7 ans, étaient portés disparus depuis le 6 mai. Ils se trouvaient à ce moment avec leur père Jeroen Denis, 38 ans, dont le corps avait été retrouvé à l’aube du 7 mai. Ce dernier s’était suicidé la nuit précédente et avait été retrouvé dans sa voiture dans un petit parc national situé au centre du pays.

La découverte de cet après-midi a détruit le peu d’espoir qui existait encore, a déclaré Koos Janssen, le maire de Zeist (centre), la ville où habitaient les deux enfants. Le pays tout entier retenait son souffle depuis près de deux semaines, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse retransmise sur internet.

De fait, des centaines de volontaires avaient participé à des battues au sud-est et au centre du pays et les recherches avaient fait les grands titres de la presse locale. Le signalement des enfants avait été diffusé dans tout le pays et l’armée avait participé aux recherches.

La police avait reçu plus de mille indices suite à un appel lancé en vue de récolter des informations et les recherches s’étaient même étendues à la Belgique, voisin du sud.

Dimanche, des avions de chasse de type F-16 ainsi que des hélicoptères avaient survolé certaines zones où les corps auraient pu se trouver tandis que des plongeurs inspectaient des points d’eau aux alentours.

Vers 14H30 (12H30 GMT), les corps des deux enfants ont finalement été aperçus dans un petit tunnel reliant deux fossés remplis d’eau par un passant, qui a alerté la police. Le tunnel se trouvait à dix kilomètres à peine au sud de l’endroit où le père des enfants s’était suicidé.

Les circonstances exactes ainsi que les raisons de leur mort n’ont pas encore été établies.

Nous ne savons pas encore si le père a caché les corps là-bas ou s’ils y sont arrivés d’une autre manière, a déclaré Johan Bac, représentant du parquet local, lors de la conférence de presse.

Ruben et Julian vivaient à Zeist avec leur mère, divorcée de leur père depuis 2008. Selon le quotidien NRC Handelsblad, le père avait par le passé été entendu par la police, qui le soupçonnait de violence envers ses enfants.

Selon la même source, la justice avait récemment limité les droits du père à voir ses enfants.

Le père de Ruben et Julian avait dit à son entourage, selon les médias néerlandais, qu’il allait emmener ses fils pour de brèves vacances au Luxembourg.

Ils avaient été aperçus dans la soirée du 6 mai dans le sud-est des Pays-Bas, à plus d’une centaine de kilomètres de l’endroit où les enfants ont finalement été retrouvés.

Le père avait laissé derrière lui une lettre d’adieux dans laquelle ses fils ne sont pas mentionnés, selon la télévision publique NOS.

Romandie.com avec (©AFP / 20 mai 2013 00h42)

Près d’une centaine d’éléphants massacrés en une nuit au Tchad

mars 19, 2013

 

Au moins 89 éléphants ont été massacrés par des braconniers la semaine dernière, en une nuit seulement, près de la ville de Ganba, au sud du Tchad, a affirmé le WWF mardi. Parmi les pachydermes tués figuraient 33 mères porteuses et 15 éléphanteaux, a rapporté l’organisation de défense de l’environnement.

« C’est l’un des pires incidents de braconnage de la région depuis le massacre de plus de 300 éléphants au Parc national camerounais de Bouba N’Djida (nord) en février 2012 », a souligné le WWF.

« Selon toute évidence, c’est le même groupe de braconniers soudanais qui ont tué (les 300 éléphants au Cameroun), obligeant le pays à mobiliser ses forces spéciales pour protéger les éléphants », a estimé Bas Huijbregts, chef du volet Afrique Centrale de la campagne du WWF contre le commerce illégal d’espèces sauvages.

« Cet incident au Tchad met en évidence la nécessité d’une approche régionale pour lutter contre le braconnage », a-t-il ajouté. Dans de nombreuses zones tampons d’Afrique centrale, les braconniers se jouent de la porosité des frontières pour circuler d’un pays à l’autre. En Afrique, une partie de l’argent issu de ce trafic sert à financer divers groupes armés, affirme le WWF.

L’ivoire recherché

« Cependant, c’est une fin de la demande pour l’ivoire dans des pays comme la Thaïlande et la Chine qui assurera la survie des éléphants d’Afrique Centrale », a estimé M. Huijbregts. Le prix du kilo d’ivoire a dépassé les 2000 dollars sur le marché noir asiatique en raison d’une demande en constante augmentation, d’après plusieurs ONG.

Selon un rapport du WWF de décembre, le braconnage, avec un chiffre d’affaires estimé à 19 milliards de dollars par an, est devenu le quatrième marché illégal du monde, après la drogue, la fausse monnaie et la traite des êtres humains.

Roamandie.com

RDC: l’armée et l’ONU bombardent les positions des mutins

juillet 12, 2012
RDC: l'armée et l'ONU bombardent les positions des mutins RDC: l’armée et l’ONU bombardent les positions des mutins © AFP

Des hélicoptères de l’armée congolaise et de l’ONU bombardaient jeudi des positions des mutins du M23 dans la province du Nord-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo.

Trois hélicoptères de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) et deux autres des Forces armées congolaises (FARDC) ont été vus au-dessus de la zone de Nkokwe et Bukima, où des explosions étaient entendus, selon la même source. Les FARDC et l’ONU ont confirmé à l’AFP que des bombardements étaient en cours.

« Les FARDC sont en train de bombarder nos positions, mais ils ne savent pas où nous sommes. il n’y a pas de problèmes », a affirmé à l’AFP un colonel des mutins.

La localité de Nkokwe et la colline de Bukima se trouvent entre 5 et 10 km à l’est de la route qui va de Rusthuru à Goma, à environ 50 km au nord de la capitale du Nord-Kivu.

Ces deux lieux se situent la frontière ouest du parc national des Virunga, adossé à l’est au Rwanda et à l’Ouganda, où les mutins tiennent depuis mai plusieurs collines, malgré des bombardements fréquents des FARDC et de la Monusco.

Jeuneafrique.com avec AFP

Mutinerie en RDC : le gouverneent de Kinshasa met en cause le Rwanda

juin 10, 2012

La République démocratique du Congo, en proie à une mutinerie dans l’armée dans l’est depuis mai, a affirmé samedi que 200 à 300 mutins ont été recrutés au Rwanda qui « a servi à la préparation d’une conspiration », en accusant son voisin de « passivité ».

« Le territoire du Rwanda a servi à la préparation et à la perpétration d’une conspiration qui, après avoir commencé comme une simple mutinerie, évolue dangereusement vers un schéma de rupture de la paix entre deux pays de la région des Grands lacs », a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende lors d’une conférence de presse à Goma, la capitale du Nord-Kivu.

Selon M. Mende, parmi les mutins dirigés par le général Bosco Ntaganda et le colonel Sultani Makenga « se sont trouvés quelque 200 à 300 éléments recrutés sur le territoire du Rwanda par un réseau actif dans ce pays voisin ». « Plusieurs combattants ainsi recrutés sont des ressortissants rwandais. Infiltrés en RDC, ils ont subi un entraînement sommaire avant d’être déployés contre les Forces armées de la RDC (FARDC) », dans le parc national des Virunga, au Nord-Kivu, frontalier avec l’Ouganda et le Rwanda, où les mutins sont retranchés, a-t-il précisé.

« Le gouvernement congolais dénonce la passivité des autorités rwandaises face à des atteintes graves à la paix et à la sécurité de la RDC, ourdies à partir de leur territoire », a ajouté M. Mende. Il s’agit d’un « problème sérieux à résoudre d’urgence dans la synergie entre états de la région des Grands lacs dans leur lutte contre les force négatives », a-t-il déclaré. « Ce déplorable développement a été au centre de toutes les réunions bilatérales entre experts congolais et rwandais qui se tiennent depuis quelques jours », a précisé M. Mende.

Kigali nie

Ces informations sur la présence de Rwandais recrutés au Rwanda étaient connues depuis la fuite récente d’un rapport interne de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco), qui avait recueilli et interrogé 11 mutins déserteurs. Elles avaient été confirmées en détail dans un rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW). L’ONG affirmait que le général mutin Bosco Ntaganda avait reçu le soutien de responsables militaires rwandais qui l’avaient approvisionné en armes et munitions et lui avaient fourni 200 à 300 recrues venues du Rwanda, dont des civils enrôlés de force et des mineurs.

Kigali avait réagi avant même la publication officielle du rapport de HRW, estimant que « les mots irresponsables de lobbies comme Human Rights Watch ne sont pas moins dangereux que des balles ou des machettes. » « Qui bénéficie de l’instabilité continue dans l’est de la RDC? Pas le peuple rwandais, pas le peuple congolais, » écrivait dans un communiqué la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo. « Les premiers bénéficiaires sont les terroristes du FDLR qui se nourrissent de l’insécurité », avait ajouté la ministre. Les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) sont actifs dans l’est de la RDC.

Le M23 nie tout lien avec Ntaganda

Le général Ntaganda et le colonel Makenga étaient, comme la majorité des mutins, des ex-combattants du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), une rébellion tutsi-congolaise intégrée dans les FARDC après un accord de paix le 23 mars 2009 avec Kinshasa. Différents rapports, notamment d’experts de l’ONU, avaient accusé le Rwanda de soutenir le CNDP.

Les mutins se réclament du M23 (Mouvement du 23 mars), crée par le colonel Sultani début mai après les défections, et revendiquent la pleine application des accords de 2009, notamment en ce qui concerne leur intégration. Ils dénoncent des problèmes de salaires, de nourriture, de santé, d’obtention de grades et de fonctions. Le M23 a toujours nié farouchement tout lien avec Ntaganda, recherché depuis 2006 par la Cour pénale internationale (CPI) pour enrôlement d’enfants soldats au début des années 2000 quand il était dans une autre milice. Il nie également être soutenu par le Rwanda.

Pas de négociations

Depuis mi-mai, les mutins résistent aux attaques fréquentes des FARDC contre leurs positions dans le parc des Virunga. M. Mende à déclaré que le gouvernement n’envisait pas de négociations avec les mutins ni avec aucun des groupes armés, locaux ou étrangers comme les FDLR, présents dans le Nord et le sud-Kivu.

Les violences déclenchées par la mutinerie et le regain d’activité des groupes armés dans la région ces dernières semaines ont forcé plus de 100.000 personnes à fuir leur foyer, et plus de 20.000 autres à se réfugier au Rwanda et en Ouganda.

Jeuneafrique.com