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France : pourquoi les enfants des Congolais font rarement l’université et échouent dans des petits boulots comme leurs parents ?

janvier 15, 2022

Profiter de la vie en France devrait en principe rendre les Congolais ambitieux, mais nombreux se contentent du bien-être minimum et n’aident pas leur progéniture à exceller. Le papa était préparateur de commande et le fils le deviendra, la maman, femme de chambre et la fille aussi. Les enfants congolais nés en France après leu baccalauréat vont rarement à l’université et se contentent des formations pour vite adhérer le marché de l’emploi.

En France, les Congolais n’ont pas pitié des autorités de Brazzaville qu’ils reprochent d’hypothéquer l’avenir de la jeunesse. Selon eux, des jeunes diplômés deviennent des vendeurs dans les marchés et font des petits boulots à cause des mauvaises politiques appliquées par le régime actuel.

Mais bizarrement, eux qui sont en France où toutes les conditions sont réunies pour la réussite reversent le même avenir à leurs enfants. Si au Congo, les jeunes arrivent au moins à arracher des diplômes universitaires, en France par contre, les enfants des Congolais se félicitent juste du baccalauréat et des formations.

Seuls 3 sur 10 enfants des Congolais nés en France ont une licence universitaire et 2 sur 10 un doctorat par exemple. Par contre 8 sur 2 abandonnent les études après le lycée pour se lancer dans la vie professionnelle s’ils ne finissent pas voyous dans le quartier.

Des faits qui montrent que la diaspora Congolaise est la plus inutile et n’apporte aucune valeur ajoutée à leur propre vie familiale. Des parents irresponsables qui font des allocations accordées à leurs enfants leur survie. Un reportage d’une chaîne française lors du grand confinement à confirmer cette réalité.

Une maman de deux enfants mineurs étaient incapables de les offrir un ordinateur ou des tablettes, mais s’offraient des vêtements et chaussures de luxe. Avec les aides accordées à leurs enfants, les français ouvrent un compte bancaire et l’épargnent jusqu’à leurs 18 ans afin de les permettre de payer leur université.

Le parent Congolais utilise les aides de leurs enfants pour s’habiller, cotiser sa tontine, envoyer à sa famille en Afrique et faire des folies dans les soirées. Une fois que l’enfant décroche son bac, il ne peut se payer l’université, les parents Congolais étant de nature incapables de le faire.

Automatiquement les enfants se tournent vers les formations professionnelles accélérées afin de faire leur entrée dans le monde du travail comme leurs parents. Il est parfois triste de voir les enfants nés en France finir dans les petits boulots comme leurs parents. Même les Waras qu’on sous estimaient au pays ont plus de visibilité en France que les Congolais.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Canada/COVID-19 : l’Ontario recense 9571 nouveaux cas et déplore 6 autres décès

décembre 24, 2021

L’Ontario avait signalé 5790 cas, jeudi.

Une famille passe dans la rue près d'une manifestante antivaccin.

Parents et enfants à Toronto pour le vaccin contre la COVID-19. Photo: La Presse Canadienne/Chris Young

La COVID-19 se propage à la vitesse grand V en Ontario, qui recense 9571 nouveaux cas selon le dernier bilan des autorités sanitaires.

Alors que le Québec a franchi les 9000 nouveaux cas jeudi, l’Ontario rejoint ce palier avec un jour de décalage.

Avant l’arrivée du variant Omicron, le sommet provincial était de 4812 infections (16 avril 2021).

Selon les répartitions géographiques, 2456 nouveaux cas ont été recensés à Toronto mercredi. La région de Peel est passée de 491 cas à 1113. Dans la région de Halton, les nouveaux cas ont presque triplé, passant de 259 jeudi à 745, vendredi. Il y a également 604 nouvelles infections dans la région de York et 349 dans la région de Durham.

Le nombre de tests de dépistage effectués ne cesse d’augmenter (72 439) depuis le début de la semaine, tout comme le pourcentage de tests positifs (18,7 %).

Mercredi, le taux de positivité des tests de dépistage se situait à 16 % (sur 68 191 tests).

Dans la foulée de la publication du bilan, le ministère de la Santé de l’Ontario a exhorté la population à redoubler de prudence à quelques heures de Noël.

« Les jours et les semaines à venir exigeront une vigilance constante. Pendant le temps des Fêtes, veuillez célébrer en toute sécurité, vous faire vacciner et suivre les mesures de santé publique […] »— Une citation de  Alexandra Hilkene, porte-parole du ministère de la Santé

Hospitalisations

Les hôpitaux de la province accueillent 68 nouveaux malades de la COVID-19, tandis que les soins intensifs ont donné leur congé à cinq patients. 508 patients sont présentement traités à l’hôpital à cause de la COVID-19.

Bien que les unités de soins intensifs de la province restent stables, nous nous attendons à ce que le nombre d’admissions augmente dans les semaines à venir, à mesure qu’Omicron se répand, en particulier chez les personnes non vaccinées, a déclaré le ministère de la Santé de l’Ontario.

En prévision d’une augmentation des hospitalisations, la porte-parole du ministère assure que 600 lits en soins intensifs sont immédiatement disponibles et près de 500 autres lits sont disponibles pour une capacité de pointe si nécessaire.

Vaccination

En date du 24 décembre, au moins 11 379 811 Ontariens ont reçu deux doses du vaccin contre la COVID-19, soit 82% de la population de la province.

Parmi eux, 2 567 601 personnes ont déjà reçu une troisième dose de rappel.

229 743 nouvelles doses ont été administrées depuis le dernier bilan, en baisse par rapport à la veille (253 258 doses).

Sous-évaluation probable

Selon un expert, ces chiffres sous-évaluent grandement le nombre de nouvelles infections quotidiennes dans la province, car les cliniques de dépistage dans plusieurs régions ne suffisent pas à la tâche.

Selon toute vraisemblance, il faudrait multiplier ces chiffres au moins par trois ou quatre pour avoir une idée plus précise de ce qui se passe réellement, estime le docteur Fahad Razak, membre du comité scientifique qui conseille le gouvernement ontarien sur la COVID-19.

L’interniste à l’hôpital St. Michael’s, à Toronto, croit que même dans le meilleur des cas, les cliniques de dépistage ne décèlent probablement qu’environ la moitié de toutes les nouvelles infections en Ontario.

« Vous devez présumer que toute personne que vous rencontrez est porteuse de l’Omicron. »— Une citation de  Fahad Razak, interniste à l’hôpital St. Michael’s de Toronto

Il s’agit vraiment d’essayer de nous protéger autant que possible pendant la flambée et de protéger le système de santé, souligne-t-il, c’est l’objectif le plus important.

Par Radio-Canada avec les informations de La Presse canadienne

Le dernier morceau du frigo

mai 10, 2021

Étudiant, quand passe les jours

Et approche la fin du mois

Commence le compte-à-rebours

De la précarité de ma pauvre vie

Dès lors, je réduis les repas

Pour ne pas faire de faux-pas

Dans la gestion de ma ration

Loin des parents de la nation

Dans cette vie estudiantine

Où la bourse est mesquine

Je n’ai pas droit à l’erreur

Pour tomber dans le malheur

Bernard NKOUNKOU

France: Deux enfants retrouvés inconscients dans une voiture, les parents les jugeaient «insupportables»

juillet 19, 2020

 

En guise de punition, les enfants auraient été enfermés durant plus de deux heures en plein soleil.

L’alerte a été donnée vers 14h45 hier par le service de sécurité du centre commercial. Deux enfants âgés respectivement de 3 et 5 ans ont été repérés à l’arrière d’une voiture garée sur le parking en plein soleil, fenêtres fermées. Malgré l’insistance de l’agent de sécurité qui s’est cantonné à frapper sur les vitres, aucun des enfants assis dans le véhicule n’a réagi.

Une équipe de la brigade anticriminalité est alors intervenue et, grâce à un brise vitre, a réussi à faire évacuer les enfants, en état de déshydratation. «Les enfants respiraient mais ne réagissaient plus. Il faisait 35° dans l’habitacle», souffle une source proche de l’enquête au Parisien. Les pompiers ont finalement dû intervenir pour les accompagner à l’hôpital de Jossigny afin qu’ils soient réhydratés.

Les parents, appelés par le haut-parleur du centre, sont arrivés à leur véhicule un peu plus tard. Selon Le Parisien, le couple était en vacances chez leur belle-sœur et était venu avec ses enfants dès 10 heures du matin pour faire des courses. «Comme ils étaient insupportables, ils les ont enfermés dans leur voiture à 13 heures», lance au quotidien un proche de l’enquête. Les enfants auraient alors passé environ deux heures seuls, enfermés dans la voiture.

Une enquête a été ouverte par le commissariat de Chelles pour savoir notamment depuis combien de temps les enfants étaient dans le véhicule. Le dossier devrait être transmis au parquet de Meaux dès aujourd’hui. Présenté à un magistrat, le père aurait reconnu les faits et ne se serait «pas rendu compte du risque». Les parents pourraient maintenant, selon les conclusions du magistrat, faire face à des poursuites.

Avec Le Figaro par Margaux d’Adhémar

 

France: Fillette violée chez ses parents : «de nombreuses défaillances» dénoncées

juin 4, 2019

 

Le cas d’une fillette violée chez ses parents entre 2002 et 2005, en dépit des signalements répétés à la justice, a fait l’objet ce mardi d’un rapport du Défenseur des droits pointant de «nombreuses défaillances de la part des intervenants socio-éducatifs, judiciaires et policiers». Cette jeune femme aujourd’hui âgée de 22 ans, désignée dans le rapport par ses initiales «KJ», a été violée et agressée sexuellement entre 5 et 8 ans par un homme hébergé chez ses parents, dont ils connaissaient pourtant les antécédents pédophiles.

Ce dernier a été condamné à 30 ans de réclusion par la cour d’assises d’Ille-et-Vilaine en juillet 2018, et deux mois plus tard, l’État a été à son tour condamné pour déni de justice. Placée chez son oncle et sa tante en 2010, KJ avait en 2016 attaqué l’État pour faute lourde car la dizaine de signalements au parquet de Rennes effectués dès sa naissance par les médecins, l’école ou les services sociaux étaient restés sans réponse.

Le Défenseur des droits rappelle que la mère de KJ avait assassiné son premier enfant, né d’un viol, 14 ans plus tôt, un crime pour lequel elle a passé cinq ans derrière les barreaux. Si le tribunal avait jugé que l’action pour faute lourde était prescrite, l’Etat avait été condamné à lui verser 12.000 euros en réparation du préjudice subi au titre du déni de justice.

«KJ a été victime de viols et d’agressions sexuelles alors qu’elle n’était âgée que de cinq ans, lesquels se sont poursuivis sur une période de presque trois années. Durant cette période, la famille a été suivie par des travailleurs sociaux, qui n’ont pas su déceler la gravité de sa situation. KJ n’a pas été protégée», dénonce le Défenseur des droits.

Il s’agit d’«une enfance qui n’a pas été protégée, en dépit de multiples alertes et signalements émanant de son entourage et de professionnels sociaux, éducatifs et médicaux», souligne-t-il. KJ montrait pourtant à l’époque «un comportement inquiétant»: «maux de ventre et pleurs au moment d’uriner, masturbation en présence d’autres enfants, pauvreté du langage, amaigrissement…» et «pratiquait des fellations» sur des enfants de son âge, selon un signalement de 2003.

L’analyse de sa situation, selon l’auteur du rapport, met «en évidence a posteriori de nombreuses défaillances de la part des intervenants socio-éducatifs, judiciaires et policiers, qui n’ont pas su faire montre de la clairvoyance que l’on doit aux enfants». Enfin, «les facteurs de vulnérabilité et de fragilité de la famille ainsi que les éléments caractérisant une mise en danger de l’enfant ont été sous-estimés à la fois par l’autorité judiciaire, et les services sociaux et éducatifs».

Par Le Figaro.fr avec AFP

Facebook: les parents d’une ado allemande décédée autorisées à accéder à son compte

juillet 12, 2018

Karlsruhe (Allemagne) – La plus haute juridiction allemande a rendu jeudi un arrêt très attendu sur « l’héritage numérique », donnant raison à des parents qui exigeaient auprès de Facebook d’accéder au compte de leur fille décédée.

S’adressant d’abord au réseau social, en vain, la mère avait voulu récupérer les contenus et conversations de leur fille avant qu’elle ne meure écrasée par un métro à Berlin, à 15 ans, en 2012.

Les parents espéraient comprendre les circonstances de sa mort brutale -accident ou suicide-, en cherchant par exemple des écrits suggérant son intention de mettre fin à ses jours.

Facebook arguait que l’accès aux données de l’adolescente pourrait violer les contenus privés d’autres utilisateurs qui communiquaient avec elle.

Les parents invoquaient, eux, le fait que les contenus figurant sur le compte Facebook de leur fille étaient juridiquement identiques à des journaux intimes ou des lettres qui pouvaient revenir aux proches après un décès, à l’image d’un héritage.

La Cour fédérale de justice de Karlsruhe leur a ainsi donné raison. « Le contrat d’utilisateur d’une personne à un réseau social passe dans la succession universelle des héritiers du titulaire de ce compte », a décidé la plus haute juridiction allemande, ouvrant la voie à une jurisprudence dans le pays.

Les juges de Karlsruhe estiment que les données que Facebook entend protéger appartiennent en réalité à un « compte utilisateur » et non à une « personne spécifique » et qu’il faut s’attendre « à un moment au cours de sa vie à ce que des personnes tierces accèdent à ce compte », avec ou sans l’accord du propriétaire initial.

– Succession –

Ce dilemme juridique et éthique rebondissait devant les tribunaux allemands depuis trois ans. En 2015, en première instance, la justice avait donné raison aux parents, le tribunal de Berlin estimant que le contrat passé entre l’internaute et Facebook entrait dans le champ de la succession, y compris les contenus numériques publiés sur le compte.

La défunte étant mineure, ses parents avaient le droit de savoir quand et avec qui elle communiquait sur Facebook, avaient de surcroît estimé les juges.

Mais deux ans plus tard, la Cour d’appel de Berlin avait pris la position inverse et rejoint l’argumentation du géant américain sur le respect de la vie privée, rappelant que « le secret des télécommunications était garanti par la Loi fondamentale » allemande et s’appliquait également aux contenus des comptes Facebook.

Les personnes avec lesquelles la jeune fille était en contact peuvent également prétendre à la protection de cette correspondance numérique, de nature privée, avaient ajouté les juges berlinois.

« Les problèmes de confidentialité des données ne sont pas affectés car la réglementation ne protège que les personnes vivantes », ont tranché sur ce point jeudi les juges de la Cour fédérale.

– Imbroglio –

« La question de savoir comment équilibrer les souhaits des proches et la protection de la vie privée des tiers est l’une des plus difficiles auxquelles nous devons faire face », a déclaré à l’AFP un porte-parole de Facebook Allemagne, tout en assumant avoir une « position différente » de celle des juges allemands.

Lorsqu’un utilisateur de Facebook meurt, seules deux options sont proposées à ses proches: transformer le compte en page « En mémoire de », qui permet de partager des publications en souvenir de la personne disparue, mais pas d’accéder à sa messagerie, ou demander directement à la plate-forme la suppression du compte du défunt, via un formulaire.

La question de l’héritage numérique, imbroglio éthique et légal, émerge régulièrement dans différents pays.

En 2016, Apple s’est engagé dans un bras de fer avec le FBI, qui voulait l’obliger à déverrouiller l’iPhone de l’un des deux auteurs de l’attentat de San Bernardino, commis en Californie l’année précédente.

En revanche Apple s’est montré plus coopératif avec un père italien, qui réclamait en 2016 le déblocage de l’iPhone de son enfant, mort d’un cancer pour en récupérer les souvenirs et les photos.

Romandie.com avec(©AFP / 12 juillet 2018 11h11)                                                        

États-Unis: les réunifications d’enfants de migrants avec leurs parents toujours à la peine

juillet 10, 2018

Des femmes et leurs enfants attendant d’être aidées par des volontaires, dans la ville frontalière de McAllen, au Texas, le 15 juin 2018 / © AFP/Archives / Leila Macor

Moins de la moitié d’une centaine d’enfants migrants séparés de leurs parents vont retrouver leurs familles à temps selon le délai fixé par un tribunal de Californie, et le sort de dizaines d’autres reste incertain, ont indiqué mardi les autorités américaines.

Un juge avait ordonné aux autorités de réunir tous les enfants de moins de cinq ans avec leurs familles d’ici le 10 juillet.

Selon des responsables américains, quatre de ces 102 enfants ont déjà retrouvé leurs parents mardi, et 34 autres réunifications doivent se produire dans la journée.

Mais le reste des retrouvailles va être retardé: certains parents sont encore détenus, d’autres ont des casiers judiciaires chargés et d’autres ont déjà été expulsés.

« Notre devoir est de protéger les enfants. Ce que nous faisons maintenant, c’est assurer que ces enfants ne soient pas réunis avec des personnes pouvant leur nuire », a dit Chris Meekins, un responsable du ministère de la Santé.

Un juge de San Diego a donné lundi davantage de temps au gouvernement pour réunir les 102 enfants avec leurs familles. Ils font partie des plus de 2.300 enfants séparés de leurs parents dans le cadre de la politique migratoire de « tolérance zéro » de Donald Trump.

Les autres enfants doivent, eux, être réunis avec leurs familles d’ici le 26 juillet.

Dans le cas de 20 enfants, les retrouvailles ont été retardées pour « des raisons logistiques », a dit M. Meekins. Pour 12 d’entre eux, c’est parce que leurs parents ont déjà été expulsés des Etats-Unis.

Chris Meekins a aussi précisé que des tests ADN avaient montré que cinq adultes disant être les parents d’enfants ne l’étaient pas en réalité.

Dix enfants vont continuer à attendre d’être réunis avec leurs parents pendant que ces derniers sont détenus et accusés d’être entrés dans le pays illégalement.

Parmi les autres cas de figure, un enfant a été violenté par l’un de ses parents, et le parent d’un autre est atteint d’une maladie contagieuse.

Le gouvernement a été vivement critiqué, aux Etats-Unis et à l’étranger, pour avoir séparé les enfants de leurs parents sans-papiers. La majorité de ces familles sont originaires d’Amérique centrale et demandent l’asile en raison de la violence dans leurs pays d’origine.

Les autorités espéraient avec cette mesure dissuader la venue des migrants.

Face au tollé créé par les images d’enfants en pleurs, Donald Trump a mis fin par décret le 20 juin aux séparations, en appelant le Congrès à réformer les lois sur l’immigration.

Romandie.com avec(©AFP / 11 juillet 2018 00h25)

Thaïlande: les enfants bloqués dans une grotte inondée écrivent à leurs parents

juillet 7, 2018

Des soldats thaïlandais poursuivent les opérations d’évacuation pour libérer 12 enfants et leur entraîneur de football bloqués dans la grotte de Tham Luang, le 7 juillet 2018 à Mae Sai / © AFP / YE AUNG THU

Des lettres des douze enfants bloqués depuis 14 jours dans une grotte inondée en Thaïlande ont été transmises samedi via les plongeurs, tandis que les secours évoquaient une fenêtre de trois à quatre jours pour les évacuer avant l’arrivée de nouvelles pluies.

« Ne vous inquiétez pas, Papa et Maman. Cela fait deux semaines que je suis parti, mais je vais revenir vous aider à la boutique », écrit Ekkarat, signant de son surnom, Bew. Ses parents tiennent une petite épicerie.

« Je vais bien, mais il fait un peu froid ici. ne vous inquiétez pas pour moi. N’oubliez pas de me préparer une fête d’anniversaire », dit un autre enfant, Duangphet, signant de son surnom, Dom.

« Si je sors, s’il vous plaît, emmenez-moi manger du moo krata », un plat thaïlandais à base de porc grillé et de légumes, dit un troisième, Piphat, signant de son surnom, Nick.

Les lettres écrites par les enfants à leurs familles, qui attendent avec angoisse à la sortie de la grotte, sont les premières preuves de vie publiques transmises depuis mardi.

Des volontaires participant aux opérations de secours des enfants bloqués dans une grotte inondée se reposent à Mae Sai, dans le nord de la Thaïlande, le 7 juillet 2018 / © AFP / YE AUNG THU

Le jeune entraîneur ddee football qui a emmené le groupe d’enfants dans cette expédition qui a mal tourné, a écrit une lettre d’excuses aux parents: « Merci pour tout le soutien moral. Je demande pardon à tous les parents », dit Ekkapol Chantawong, 25 ans.

Les opinions en Thaïlande sont partagées entre ceux qui lui reprochent d’avoir emmené les enfants sous sa responsabilité dans une grotte connue pour être inondable à la mousson, et d’autres qui lui sont gré d’avoir donné aux enfants sa ration de nourriture avant qu’ils ne soient localisés.

Après la publication de deux vidéos, la première filmée lors de la découverte du groupe par des plongeurs britanniques lundi soir, la deuxième mardi, aucune vidéo n’a été publiée depuis du groupe retrouvé perché sur un rebord, à plusieurs kilomètres dans les tréfonds de la grotte.

Ils ont été piégés le 23 juin par la montée des eaux dans cette grotte au fin fond du nord de la Thaïlande, à la frontière avec la Birmanie et le Laos.

Thaïlande : opérations de secours / © AFP / Laurence CHU

Les secours s’interrogeaient samedi sur l’opportunité de déclencher une évacuation périlleuse, des pluies de mousson attendues prochainement risquant de ruiner les efforts continus depuis plusieurs jours pour drainer l’eau de la grotte.

« Maintenant et pendant les trois ou quatre prochains jours, les conditions pour une évacuation sont parfaites en ce qui concerne l’eau, le temps et la santé des garçons », a déclaré aux journalistes Narongsak Osottanakorn, le chef de la cellule de crise. « Nous devons decider ce que nous pouvons faire ».

Les secours ont inséré un tuyau de plusieurs kilomètres pour acheminer de l’oxygène dans la poche où le groupe s’est réfugié.

Le niveau d’oxygène s’est stabilisé dans la grotte, mais le niveau de « dioxyde de carbone est un autre facteur » à prendre en compte, a-t-il précisé.

Photo d’une lettre écrite par un des garçons piégés dans la grotte en Thaïlande, fournie par l’armée thaïlandaise le 7 juillet 2018 / © ROYAL THAI NAVY SEAL/AFP / Handout

« Lorsque vous êtes dans un espace confiné, si l’oxygène descend à 12%, le corps commence à ralentir et les gens peuvent perdre connaissance », a dit Narongsak Osottanakorn.

Des pluies attendues prochainement pourraient réduire une bonne partie du rebord boueux sur lequel le groupe a trouvé refuge.

« L’eau pourrait monter jusqu’au lieu où les enfants sont assis et réduire cet endroit à moins de 10 m2 », a fait savoir Narongsak Osottanakorn, citant des estimations d’experts et de plongeurs.

Samedi soir, une grosse averse de mousson est tombée pendant une demi-heure, rappelant l’urgence à évacuer les enfants.

Photo non datée fournie le 17 juillet 2018 par la Marine Royale de la ThaÏlande montrent des soldats dans la grotte de Tham Luang / © ROYAL THAI NAVY/AFP / Handout

– Plus de 1.100 journalistes –

Tôt samedi, il avait dit que les enfants n’étaient pas encore prêts à entreprendre le dangereux parcours pour sortir de la grotte. Mais le niveau d’eau dans la grotte a été réduit grâce aux opérations de drainage.

Long de plusieurs kilomètres dans des boyaux accidentés, le parcours pour sortir de la grotte comprend de difficiles passages sous l’eau.

Signe du péril de l’entreprise, un ancien plongeur de la marine thaïlandaise a péri vendredi lors d’une opération de ravitaillement des enfants.

Un policier thaïlandais à Mae Sai, dans le nord de la Thaïlande, le 7 juillet 2018 / © AFP / Ye Aung THU

Or, une bonne partie des enfants, âgés de 11 à 16 ans, ne savent pas nager, et aucun n’a fait de plongée.

Pour le moment, il faut onze heures à un plongeur aguerri pour faire l’aller-retour jusqu’aux enfants: six heures aller, cinq heures retour grâce au courant.

A l’intérieur, les enfants sont « en bonne santé », a assuré M. Osottanakorn.

Pour préparer une évacuation par le haut, alternative à une extraction en plongée, plus de cent forages ont été réalisés à la verticale dans la montagne: certains peu profond, mais l’un d’entre eux long de 400 mètres.

Samedi dix sauveteurs chargés d’explorer la montagne pour trouver des voies susceptibles de conduire vers la grotte ont été légèrement blessés lorsque leur voiture est tombée d’une falaise.

L’opération de sauvetage fait toujours la Une de l’actualité, avec désormais plus de 1.100 journalistes enregistrés sur place, leurs caméras alignées dans la boue de cette forêt tropicale.

Romandie.com avec(©AFP / 07 juillet 2018 22h15)

En Amérique centrale, les migrants expulsés des USA veulent repartir retrouver leurs enfants

juin 24, 2018

Une chaussure appartenant à sa petite fille dépasse du sac à dos de l’immigrant hondurien Ever Sierra, 28 ans, refoulé des Etats-Unis, et arrivé à San Pedro Sula, à 200 km au nord de Tegucigalpa, le 22 juin 2018 / © AFP / ORLANDO SIERRA

A peine arrivé au Honduras, son pays natal, Ever Sierra, expulsé des Etats-Unis, s’est dit résolu à y revenir pour tenter d’y retrouver sa fille de huit mois et ses proches dispersés dans des centres de détention américains.

La petite fille a été placée, avec sa mère, dans un centre de détention pour migrants entrés illégalement aux Etats-Unis à McAllen, au Texas.

Ever Sierra est déterminé à faire une nouvelle tentative : « dimanche ou lundi, j’y retourne », déclare à l’AFP ce maçon de 28 ans. « Je veux être avec ma famille ».

En compagnie de son épouse Iris Janeth, 26 ans, et de leur fille, alors âgée de deux mois, Ever Sierra a quitté le 2 janvier la ville d’El Progreso (nord) à destination des Etats-Unis.

Il était parti dans l’espoir d’un « avenir meilleur » pour sa famille. Au Honduras, « avec 250 ou 300 lempiras (10 à 12 dollars) par jour, vous ne pouvez pas faire grand chose », explique-t-il.

Un mois après leur départ, le 3 février, ils ont été arrêtés par une patrouille américaine au moment où ils franchissaient la rivière Piedras Negras près de la frontière américaine. Ils se déplaçaient en compagnie du frère d’Ever, Juan Carlos, de sa femme et de leur garçon de cinq ans.

Selon M. Sierra, Iris Janeth et leur petite fille ont été emmenés dans un centre de détention pour mineurs à McAllen. Sa belle-soeur a été placée dans le centre de détention de LaSalle au Texas, tandis que lui-même a été transféré dans un centre en Louisiane.

Plus de 2.300 enfants se sont retrouvés séparés de leurs parents en vertu de la politique de « tolérance zéro » du président américain Donald Trump à l’égard des migrants entrés illégalement aux Etats-Unis. Une politique qui a suscité une forte vague d’indignation, incitant Donald Trump à faire volte-face et à signer un décret mettant fin aux séparations systématiques.

Ever Sierra est rentré vendredi dans son pays à bord d’un des deux avions rapatriant les migrants expulsés de Louisiane à San Pedro Sula, la deuxième ville du Honduras, située à 180 km de la capitale. Le premier vol a acheminé 118 personnes, le second 120.

« Ils nous ont transportés avec des chaînes aux pieds, aux mains et à la taille », raconte Jose Miguel Sagotizado, un migrant expulsé de 32 ans. « Ils ne nous ont pas enlevé nos chaînes, même pour aller à la salle de bains », s’indigne-t-il.

Entretemps, un nouveau contingent de 108 migrants expulsés est arrivé à l’aéroport de Guatemala, accueilli par des flots de musique marimba deversés par de haut-parleurs.

– Repartir pour retrouver ses enfants –

Des émigrants arrivés au Guatemala après avoir été refoulés des Etats-Unis / © AFP / Carlos Alonzo.-

Un des migrants, Benjamin Raymundo, 33 ans, avait quitté en avril sa communauté indigène de langue Q’anjob’al, dans l’ouest du Guatemala, en compagnie de son fils Roberto, 5 ans.

C’est la pauvreté régnant dans sa région et l’aspiration à un avenir meilleur pour sa famille qui l’ont incité à faire une deuxième tentative d’entrer aux Etats-Unis.

Laissant derrière eux son épouse Rosalia et leur fille de deux ans, Benjamin et Roberto ont traversé le Mexique en autocar et réussi à atteindre la frontière américaine avant d’être arrêtés par la police américaine de l’immigration en Californie.

Raymundo a été séparé de son fils, qui, a-t-il appris plus tard, a été emmené à New York. Un beau-frère vivant aux Etats-Unis et un avocat sont parvenus à localiser le petit garçon qui a été finalement confié à la garde de ce proche.

« C’est une grande tristesse pour moi, comme si je ne devais jamais revoir mon fils », confie-t-il. Raymundo ne projette pas aujourd’hui de retourner aux Etats-Unis, mais il espère que son fils obtiendra l’asile.

Une Guatèmaltèque de 40 ans, qui a refusé de donner son nom, raconte avoir passé dix mois dans un centre de détention de l’Arizona.

Cette femme, qui se déplace avec des béquilles à la suite d’une intervention chirurgicale, dit avoir migré aux Etats-Unis en 2004. Deux ans plus tard, son garçon de 14 ans la rejoignait, voyageant seul.

Mais quand elle a été placée en détention, son autre fils, âgé de 22 ans et également sans-papiers, s’est retrouvé avec à sa charge son frère cadet et une fille de trois ans ayant la nationalité américaine.

Malgré tous les obstacles, cette femme est résolue à retourner aux Etats-Unis pour retrouver sa famille. « Je compte repartir pour mes enfants », affirme-elle.

Romandie.com avec(©AFP / 24 juin 2018 18h18)

Facebook, « c’est pour les parents »: les ados préfèrent Snapchat

juin 24, 2018

San Francisco – Facebook vieillit et son public aussi: les ados lui préfèrent de plus en plus Instagram ou Snapchat, jugés plus modernes et plus « fun », une mauvaise nouvelle pour le roi des réseaux sociaux mais qui ne menace pas encore, et de loin, sa domination.

« Tout le monde dit que Facebook, c’est ringard. Je pense que c’est parce que tous les parents sont sur Facebook », explique Manon, 17 ans, qui utilise surtout Instagram et Snapchat, deux réseaux centrés sur le partage de photos ou de vidéos. « C’est sûr que Facebook a vieilli par rapport à l’époque où ma mère l’utilisait », dit aussi Charlotte, 16 ans, à peine plus que le réseau social né en 2004.

Pour elle aussi, le quotidien, c’est Snapchat. « C’est un peu les SMS d’aujourd’hui, tu peux mettre des animations, des effets spéciaux, c’est ça qui est attirant pour ma génération », explique l’adolescente à propos de ce qui était au départ une plateforme de messages éphémères.

Les deux lycéennes scolarisées à San Francisco ont pourtant un compte Facebook mais l’utilisent peu, Manon s’en sert pour rester « connectée au monde », Charlotte pour partager de temps en temps des « contenus intéressants ».

Les uns après les autres, sondages et études le montrent: même si Facebook reste de loin le premier réseau social du monde avec 2,2 milliards d’utilisateurs, les jeunes vont de plus en plus vers Snapchat, Instagram ou le site de vidéos YouTube (propriété de Google), qui propose aussi des fonctionnalités de réseaux sociaux (partage, fils d’infos, amis, « chats »…).

Selon un sondage réalisé par le Pew Research Center paru fin mai, 51% des ados américains utilisent Facebook contre 85% pour YouTube, 72% pour Instagram ou 69% pour Snapchat.

– Problème d’image –

C’est d’ailleurs notamment grâce à ce public jeune qu’Instagram –détenu par Facebook– vient de passer le milliard d’utilisateurs. Bien décidé à miser sur ce créneau porteur, il a lancé cette semaine IGTV, une plateforme dédiée à la vidéo.

« Le paysage des réseaux sociaux a complètement changé parmi les ados ces trois dernières années », selon Monica Anderson, qui a dirigé l’étude du Pew Research Center.

« A l’époque, l’usage des réseaux sociaux par les adolescents tournait essentiellement autour de Facebook. Aujourd’hui, leurs habitudes sont moins focalisées sur une seule plateforme », dit-elle encore. Cette désaffection précède donc largement les récents déboires de Facebook autour des données personnelles, un sujet qui ne semble pas préoccuper les jeunes de façon palpable, notent les analystes.

Les réseaux « établis » ont un « problème d’image », abonde Anjali Lai, analyste du cabinet Forrester: beaucoup de jeunes estiment que « c’est pour les vieux ». Facebook fait désormais partie du paysage, et certains ados le considèrent plus comme un « service d’utilité publique », dit-elle, tandis que les autres servent à des usages spécifiques: divertissement, marques, messages intimes…

Et a priori, notent les analystes, la tendance, même si elle reste lente, devrait persister. eMarketer estime que Facebook devrait perdre 2 millions d’utilisateurs américains parmi les ados et les jeunes adultes de moins de 24 ans cette année.

Et un public qui vieillit est rarement un signe positif car les jeunes sont une cible prisées des annonceurs puisque c’est à cet âge que se forment leurs préférences. Reste à savoir si ce vieillissement contribuera à faire stagner voire à diminuer le nombre total d’utilisateurs de Facebook, un signe qui serait vu négativement par les marchés financiers.

– Les retenir –

Pour l’instant, Facebook n’a pas encore de raison de s’inquiéter, car les défections chez les jeunes sont compensées par l’arrivée d’utilisateurs plus âgés. Et Facebook est propriétaire d’Instagram depuis 2012… Quant à Snapchat, il « va devoir encore beaucoup croître pour devenir un vrai challenger pour Facebook », relativise aussi Debra Williamson, du cabinet eMarketer.

Signe néanmoins que Facebook est conscient du danger: il tente de retenir ces adolescents et jeunes adultes en se renforçant dans la vidéo ou en produisant des contenus à leur intention, comme une adaptation de la série norvégienne « Skam ». Il propose aussi depuis peu la diffusion de parties de jeux vidéo ou encore une option pour chanter en play-back. Et Snapchat accuse régulièrement Facebook de copier certaines de ses fonctionnalités.

Ironie du sort, quand Facebook continue d’engranger les milliards grâce à la pub, Snap, la maison mère de Snapchat, accumule les pertes, ce qui s’explique notamment parce que les jeunes l’utilisent d’abord pour communiquer entre eux plutôt que pour découvrir des produits.

Romandie.com avec (©AFP / 24 juin 2018 09h16)