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La séparation des familles à la frontière américaine

juin 18, 2018

Un ancien hypêrmarché Walmart transformé en centre d’accueil pour des enfants entrés illégalement aux Etats-Unis / © AFP/Archives / Loren ELLIOTT

En adoptant une tolérance « zéro » à l’égard des clandestins arrêtés à la frontière américaine, le gouvernement de Donald Trump sépare des milliers d’enfants de leurs parents, conséquence selon lui de l’échec de ses prédécesseurs à régler le problème.

– Qu’est-ce que la politique de « tolérance zéro » ?

Les autorités sous l’égide de M. Trump ont décidé au printemps de poursuivre systématiquement au pénal les étrangers entrés illégalement aux Etats-Unis, une possibilité offerte par une loi existante baptisée Immigration and Naturalization Act.

Les précédents gouvernements privilégiaient au contraire d’engager des poursuites au civil à l’encontre des clandestins passibles d’expulsion.

Ces poursuites permettaient de détenir durant un temps les étrangers dans des centres de rétention administrative, en famille, ou de trouver des voies alternatives à la détention, en attendant l’examen au tribunal de leur demande d’asile.

Beaucoup de ces migrants, originaires notamment de pays secoués par des violences comme le Guatemala, le Honduras ou le Salvador, affirment redouter des persécutions sur leur terre natale et, selon l’actuel gouvernement, se passent le mot.

L’administration américaine fait désormais face à un empilement de quelque 600.000 dossiers de demande d’asile.

L’immigration illégale reste élevée à la frontière avec le Mexique: de mars à mai, plus de 50.000 personnes ont été appréhendées chaque mois. Environ 15% de ces clandestins arrivent en famille et 8% sont des mineurs non accompagnés.

– Pourquoi les enfants sont-il séparés de leurs parents ?

Quand des adultes sont détenus dans le système pénitentiaire pour des délits pénaux, leurs enfants ne peuvent les suivre en prison: ils sont donc confiés à l’Office de relocalisation des réfugiés (ORR), qui dépend du ministère de la Santé et des services sociaux.

Plus de 2.300 enfants et jeunes migrants ont été séparés en cinq semaines de leurs parents accusés d’avoir franchi illégalement la frontière aux Etats-Unis.

Le gouvernement de M. Trump soutient que cette séparation a un effet dissuasif sur les candidats à l’immigration illégale.

M. Trump affirme aussi que la loi en vigueur oblige à séparer enfants et parents. C’est inexact.

Quelque 11.000 mineurs en situation illégale sont désormais pris en charge par l’ORR qui, pour la plupart, ont traversé la frontière sans leur famille.

– Les enfants pouvaient-ils être également séparés sous Barack Obama ?

Oui, mais sans comparaison avec la situation actuelle.

Sous M. Obama des enfants ont été séparés des adultes avec lesquels ils sont entrés aux Etats-Unis quand la relation filiale n’a pu être établie, en cas de suspicion de trafic de mineurs ou encore par manque de place dans les centres de rétention pour les familles.

A noter que les poursuites pénales engagées en cas de franchissement illégal de la frontière mexicaine ne sont pas une nouveauté de M. Trump.

Le gouvernement de George W. Bush l’a fait de façon localisée avec l’opération Streamline, lancée en 2005, suivi par M. Obama.

Une décision judiciaire de 1997 théoriquement toujours en vigueur, Flores v. Reno, impose aux autorités de relâcher sans délai inutile les enfants des centres de rétention migratoire, en les confiant à des parents ou en les plaçant dans une famille d’accueil.

En 2016 une cour d’appel de Californie a jugé que cette règle devait s’appliquer également aux mineurs non accompagnés, mais pas aux parents.

Les décisions des tribunaux fédéraux ont poussé le gouvernement Obama à relâcher des centaines de familles demandant l’asile, notamment après un pic d’arrivées à l’été 2014. Beaucoup de ces migrants se sont évanouis dans la nature avant leur comparution devant un juge de l’immigration, une situation vivement dénoncée par l’actuel président républicain.

A noter que Barack Obama a beaucoup plus expulsé que ses prédécesseurs, avec au moins 2,4 millions de personnes raccompagnées à la frontière ou renvoyées dans leur pays.

Romandie.com avec(©AFP / 18 juin 2018 23h50)

Migrants: l’ONU appelle les États-Unis à ne plus séparer les enfants de leurs parents

juin 5, 2018

Genève – Les Nations unies ont exhorté mardi Washington à cesser immédiatement de séparer les enfants de leurs parents arrêtés après avoir passé clandestinement la frontière avec le Mexique, une pratique qui provoque le malaise aux États-Unis.

« Nous sommes profondément préoccupés par le fait que la politique de tolérance zéro récemment mise en place le long de la frontière sud des États-Unis a fait en sorte que des personnes prises en flagrant délit d’entrée irrégulière dans le pays font l’objet de poursuites pénales et que leurs enfants –y compris des enfants extrêmement jeunes– leur sont retirés », a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme, Ravina Shamdasani, lors d’un point de presse.

« Les États-Unis devraient immédiatement mettre fin à cette pratique de séparer des familles et cesser de criminaliser ce qui devrait tout au plus être une infraction administrative, celle de l’entrée ou de séjour irrégulier aux Etats-Unis », a-t-elle ajouté, expliquant que séparer des familles et détenir des enfants étaient une « violation grave des droits de l’enfant ».

Elle a rappelé que les Etats-Unis restent le seul pays au monde à ne pas avoir ratifié la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant.

A Washington, la Maison Blanche n’a pas commenté la requête de l’ONU, mais le président américain Donald Trump a affirmé dans un tweet mardi que « la séparation des familles à la Frontière est la faute des mauvaises lois passées par les Démocrates ».

Donald Trump a à plusieurs reprises critiqué la politique migratoire de la précédente administration démocrate de Barack Obama pour justifier ses propres décisions controversées sur l’immigration. L’administration Obama n’a cependant jamais passé aucune loi réclamant de séparer les familles qui traversent illégalement la frontière.

« Les lois sur la Sécurité à la Frontière devraient être changées mais les Démocrates n’y arrivent pas! J’ai commencé le Mur », a poursuivi le président, qui exprime régulièrement sa frustration de voir les parlementaires démocrates, minoritaires dans les deux chambres, exprimer leur désaccord sur ses réformes migratoires.

Son ministre de la Justice, Jeff Sessions, a réaffirmé mardi sur une émission de radio conservatrice, le « Hugh Hewitt Show », que le fait de séparer les enfants de leurs parents était selon lui légal et nécessaire.

« Si les gens ne veulent pas être séparés de leurs enfants, alors ils ne devraient pas les amener avec eux », a-t-il insisté.

Le nombre de traversées illégales a augmenté depuis quelques mois à la frontière mexicaine alors que Donald Trump a fait de la lutte contre les clandestins une priorité.

Pour stopper le flot, Jeff Sessions avait annoncé le 7 mai une nouvelle « tolérance zéro » pour les clandestins arrêtés qui seront systématiquement inculpés pour entrée illégale avant même de pouvoir déposer une demande d’asile.

« Si vous faites passer (illégalement, ndlr) un enfant, nous vous poursuivrons. Et cet enfant sera séparé de vous, comme requis par la loi », avait notamment déclaré le ministre.

La mesure vise notamment les ressortissants des pays d’Amérique centrale qui déposent des demandes d’asile en raison d’une « peur crédible » pour leur vie. La plupart des candidats viennent du Guatemala, du Salvador et du Honduras, trois pays gangrénés par la violence des groupes criminels.

Mme Shamdasani a souligné que « les enfants ne devraient jamais être détenus pour des raisons liées à leur statut migratoire ou à celui de leurs parents ».

Plusieurs centaines d’enfants ont été séparés de leurs parents à la frontière depuis octobre, y compris un enfant d’un an, a-t-elle dit, citant des informations de groupes de la société civile américaine.

« Nous demandons aux autorités américaines d’adopter des alternatives non privatives de liberté qui permettent aux enfants de rester dans leur famille », a conclu la porte-parole du Haut-Commissariat.

Romandie.com avec(©AFP / 05 juin 2018 18h03)                                                        

Chine: un bébé naît quatre ans après la mort de ses parents

avril 12, 2018

Un bébé est né en Chine quatre ans après la mort de ses parents / © AFP / PHILIPPE HUGUEN

Un bébé est né en Chine quatre ans après la mort de ses parents, ses grands-parents ayant pu récupérer un embryon implanté ensuite chez une mère porteuse, a rapporté un média chinois.

L’enfant, prénommé « Tiantian » (« Sucré-sucré » en chinois), est venu au monde le 9 décembre dernier, a révélé cette semaine le quotidien Xinjingbao (Beijing News). « Il sourit tout le temps. Il a les yeux de sa mère mais il ressemble plutôt à son père », a déclaré au journal l’une des deux grands-mères.

Ses parents, Shen Jie et son épouse Liu Xi, suivaient un traitement contre l’infertilité lorsqu’ils ont trouvé la mort en 2013 dans un accident de la route.

Les quatre grands-parents ont mené un long combat juridique pour obtenir possession des embryons fertilisés dans un hôpital de Nankin (est). La gestation pour autrui étant illégale en Chine, ils ont dû se rendre au Laos afin de trouver une mère porteuse.

« Nous avions d’abord pensé à un transport par avion, mais les compagnies aériennes ont toutes refusé d’acheminer le flacon d’azote liquide dans lequel se trouvaient les quatre embryons », a raconté au journal un spécialiste de la gestation pour autrui qui est venu en aide aux deux familles.

La précieuse cargaison a donc dû rejoindre le Laos par la route, après quoi la mère porteuse laotienne est venue en Chine pour accoucher. Le nourrisson est resté deux semaines à l’hôpital, le temps pour les quatre grands-parents de se plier à des tests ADN prouvant sa filiation et sa nationalité.

La naissance hors normes de Tiantian a suscité un débat sur les réseaux sociaux chinois, où de nombreux commentateurs appelaient à légaliser la gestation pour autrui en soulignant le drame que vivent les nombreux parents d’enfant unique lorsque ce dernier vient à disparaître.

« Il s’agit d’une famille riche et bien connectée. Mais il y a beaucoup d’autres gens qui ont perdu leur enfant unique. L’Etat devrait les aider pour avoir obéi au contrôle des naissances », suggère un internaute sur le réseau social Weibo.

Depuis 2016, tous les Chinois ont le droit d’avoir deux enfants, après trois décennies de politique de l’enfant unique.

Le grand-père du petit garçon a déclaré au journal qu’il attendrait que son petit-fils soit plus grand pour lui expliquer ce qui est arrivé à ses parents. « En attendant, nous lui dirons qu’ils vivent à l’étranger. »

Romandie.com avec(©AFP / 12 avril 2018 12h41)                

Un étudiant abat ses parents sur le campus d’une université américaine

mars 3, 2018

Chicago – Un étudiant de 19 ans a abattu ses parents vendredi matin sur le campus de l’université de Central Michigan dans le nord des Etats-Unis, avant d’être finalement arrêté dans la soirée, a annoncé l’université.

La police avait commencé par faire état dans la matinée de coups de feu tirés dans le bâtiment « Campbell Hall » de cette université située dans la ville de Mount Pleasant, entre Chicago et Detroit.

L’université a ensuite identifié les victimes comme étant les parents du suspect, James Eric Davis. Ils résidaient dans la banlieue de Chicago.

« Les personnes décédées ne sont pas des étudiants », avait précisé dans un premier temps Central Michigan University dans un communiqué, indiquant que la police estimait que les faits pouvaient avoir « pour origine une situation familiale ».

La nuit précédant la fusillade, le suspect avait été conduit à l’hôpital après « une overdose ou une mauvaise réaction après une prise de drogues », a expliqué le porte-parole de la police du campus lors d’une conférence de presse.

Les lieux ont été placés en confinement pendant plusieurs heures, pendant que la police cherchait le jeune homme de 19 ans, qui a finalement été repéré et arrêté sans incident dans la soirée. Quelque 18.000 étudiants fréquentent le campus principal de Central Michigan University.

On ignorait dans un premier temps comment l’étudiant s’était procuré l’arme qu’il a utilisée. La législation du Michigan permet d’avoir une arme sur soi à condition qu’elle ne soit pas visible, mais l’Université interdisait tout port d’arme sur son campus.

Les fusillades sont fréquentes aux Etats-Unis, où il y a autant d’armes à feu en circulation que d’habitants.

Le débat sur la législation entourant le droit constitutionnel d’être armé dans ce pays a été relancé par les jeunes rescapés de la tuerie ayant coûté la vie à 17 personnes le 14 février dans le lycée Marjory Stoneman Douglas en Floride.

Ce dernier massacre s’est ajouté à la longue liste des fusillades survenues en milieu scolaire, après notamment celle de Newtown où ont péri 26 personnes dans une école primaire en 2012, ou celle de Virginia Tech sur le campus d’une université de l’est du pays, qui avait fait 32 morts en 2007.

Romandie.com avec(©AFP / 03 mars 2018 07h40)                                            

Pays-Bas: un bébé enlevé par ses parents retrouvé en Allemagne

février 26, 2018

La Haye – Un bébé de six mois enlevé lundi par ses parents sur le parking d’un supermarché aux Pays-Bas a été retrouvé « en bonne santé » quelques heures plus tard en Allemagne, a indiqué la police.

La petite Hannah Simons, qui avait été retirée à la garde de ses parents par les services sociaux, a été retrouvée lundi soir vers 20H00 (19h00 GMT) dans un parc de vacances à Bad Bentheim, près de la frontière néerlandaise.

« Le père et la mère ont été interpellés et le bébé emmené en lieu sûr. Il semble que Hannah se trouve en bonne santé », a indiqué la police dans un communiqué. Les autorités néerlandaises vont demander leur extradition, tandis que la petite Hannah « rentrera aussi vite que possible aux Pays-Bas ».

Le nourrisson avait été arraché « avec violence » par son père des bras de sa mère d’accueil lundi matin vers 09h00 (08h00 GMT) sur le parking d’un supermarché à Eersel, dans le sud des Pays-Bas.

Les forces de l’ordre avaient aussitôt déclenché l’alerte Amber, un système d’avertissement national employé en moyenne une à deux fois par an pour les cas d’enlèvement et de disparition d’enfants dont la vie est en danger.

Romandie.com avec(©AFP / 26 février 2018 21h01)                                            

Homosexualité: en Chine, les parents doivent aussi sortir du placard

juin 29, 2017

Li Tao et Duan Rongfeng dans leur appartement de Shanghai le 1er juin 2017 / © AFP / Johannes EISELE

Quand son fils lui a appris qu’il préférait les garçons, Piao Chunmei a réagi comme beaucoup de mamans chinoises: des larmes et des nuits sans dormir.

Et puis Mme Piao a fini par se faire une raison. Aujourd’hui, elle s’occupe d’une association qui aide d’autres parents à accepter l’orientation sexuelle de leur enfant, dans un pays qui classait encore officiellement l’homosexualité comme une maladie mentale jusqu’en 2001 et où l’absence d’héritier reste mal vécue par beaucoup.

« Il ne faut pas les enfermer dans un placard pour qu’on ne les voie plus », tranche cette dynamique quinquagénaire, qui travaille à Shanghai dans le secteur des cosmétiques. Et elle n’est pas toute seule désormais à vouloir protéger un fils ou une fille homosexuel(le).

Le mois dernier, un groupe de mères a fait sensation dans la capitale économique chinoise en s’installant dans un parc où les parents d’enfants hétérosexuels se donnent rendez-vous pour trouver l’âme soeur à leur rejeton — même à Shanghai, la tradition des mariages arrangés a la vie dure.

Sauf que les mamans en question cherchaient des partenaires pour leur enfant gay. La police les a accompagnées vers la sortie.

Pékin a dépénalisé l’homosexualité en 1997, mais les unions homosexuelles ne sont pas autorisées légalement en Chine continentale et ne sont pas près de l’être. Et ce, alors même que la cour suprême taïwanaise vient d’autoriser les mariages entre personnes du même sexe – une première en Asie.

Les gays et lesbiennes chinois font encore l’objet d’une très forte pression familiale et sociale. Les contenus gays sont largement censurés sur internet. Et des cures censées « guérir » l’orientation sexuelle prospèrent malgré des décisions de justice les condamnant.

Dans les grandes villes, l’homosexualité est toutefois de mieux en mieux acceptée. Mais faire son « coming out » y reste très compliqué, surtout au sein de la cellule familiale.

– ‘Ma vie pour qu’il change’ –

« La famille, c’est le plus important sur le plan émotionnel, c’est aussi ce qui est le plus difficile à percer », témoigne l’architecte Duan Rongfeng, qui a épousé son compagnon à l’étranger il y a deux ans.

La réaction initiale de Mme Piao à l’annonce de l’homosexualité de son fils reflète un manque de connaissance courant chez les parents.

Elle s’est demandée si elle ne l’avait pas trop couvé quand il était petit ou bien s’il avait été corrompu à l’université ou par des étrangers. Elle lui a demandé de suivre un traitement médical.

Mais après avoir entendu parler des suicides d’homosexuels, elle s’est ravisée.

« J’ai eu peur qu’il disparaisse sous mes yeux », raconte-t-elle.

Aujourd’hui, aux parents qui la joignent par téléphone, en personne ou sur les réseaux sociaux, elle répète inlassablement la même chose: vous ne pourrez pas transformer votre enfant.

« Je donnerais ma vie pour qu’il change », dit-elle de son propre fils. « Mais c’est impossible ».

A Shanghai, traditionnel laboratoire social chinois, de plus en plus de parents acceptent la réalité et les familles se retrouvent plus fortes qu’au début, observe Mme Piao. La vie reste toutefois plus compliquée en dehors des grandes villes.

– Et la famille ? –

Craignant d’être rejetés, cette mère et son fils ont eux-mêmes quitté le nord-est de la Chine il y a déjà plusieurs années pour s’installer dans la métropole de l’est du pays. Ils vivent dans un appartement remplis de figurines de dessins animés et de livres qui traitent de l’homosexualité.

Le réseau d’aide de Mme Piao est affilié au PFLAG, une association américaine dont l’acronyme signifie « Parents, familles et amis de lesbiennes et de gays ».

Il a aidé une autre maman, He Fenglan, à sortir du désespoir après la révélation de l’homosexualité de son fils, il y a trois ans.

« La première chose à laquelle j’ai pensé, ça a été: comment vais-je faire face au reste de la famille? A la société? Aux amis proches? », raconte cette femme de 55 ans.

En Chine, la peur de « perdre la face » reste prégnante, souligne-t-elle.

« Et puis on se rend compte que de plus en plus de gays sortent du placard, ainsi que leurs parents. On s’aperçoit qu’on n’est pas tout seul au monde », ajoute-t-elle.

He Fenglan a fini par embrasser l’identité de son fils avec un optimisme bien chinois: « Maintenant j’ai deux fils pour le prix d’un ! »

Romandie.com avec(©AFP / 29 juin 2017 12h15)                

Les bombes mortelles sur les enfants innocents

octobre 30, 2016

 

Larguées avec furie du haut des avions

Les bombes mortelles de la coalition

Sont tombées sur les écoles des enfants

Détruisant impitoyablement les bâtiments

 

Dans la fragmentation de la détonation

Au regard du champignon de poussière

Montrant ses volutes de victoire de malheur

Leurs auteurs tordaient la langue de justification

 

Devant ce triste et douloureux constat

Dans l’amoncellement mortel des amas

Des cris de colère et des larmes coulèrent

Pour dénoncer cette action de punition amère

 

Enfants, partis pour l’instruction et l’épanouissement

Ils ne reviendront plus jamais ces pauvres innocents

Auprès de leurs parents désormais inconsolables

Pour la perte chère de leur précieux trésor irremplaçable.

 

Bernard NKOUNKOU

 

Jean­nette Bougrab : son immense chagrin sur la tombe de Charb avec les parents du dessi­na­teur

juillet 20, 2015
Jean­nette Bougrab ou l'espoir de la considération!

Jean­nette Bougrab ou l’espoir de la considération!

Réunis pour Charb

Vêtue d’un haut jaune clair, sa petite May dans les bras, Jean­nette Bougrab a du mal à conte­nir son émotion.

Ce vendredi, comme on peut le voir sur des photos publiées par Paris Match l’ex-secré­taire d’Etat s’est rendue au cime­tière de Pontoise sur la tombe de celui qu’elle appe­lait « mon amour », Stéphane Char­bon­nier, tué dans les atten­tats de Char­lie Hebdo.

Surprise, ce n’est pas seule mais accom­pa­gnée des parents de Charb que Jean­nette Bougrab est venue se recueillir. C’est unis dans la peine qu’ils se sont longue­ment tenus debout devant la sépul­ture du dessi­na­teur, puis, seule Jean­nette Bougrab est restée, chas­sant diffi­ci­le­ment ses larmes et son chagrin.

On pensait pour­tant que les parents de Charb ne voulaient plus entendre parler de celle qui se présente comme la dernière compagne de leur fils.

On se souvient qu’ils lui avaient expres­sé­ment demandé de ne plus s’ex­pri­mer le lende­main des atten­tats, niant dans un commu­niqué la rela­tion amou­reuse qui aurait pu exis­ter entre leur fils et elle. Jean­nette Bougrab, bles­sée, avait menacé de pour­suivre en justice quiconque démen­ti­rait la réalité de cet amour, esti­mant que les parents de Charb avaient tué leurs fils« une seconde fois. »

En mai dernier, cette dernière révé­lait toute­fois que la maman de Charb lui avait tendu la main en lui écri­vant puis en lui passant un coup de fil, auquel elle ne se sentait toute­fois par prête à répondre.

En juin, Denise Char­bon­nier faisait 700 km pour venir assis­ter à l’en­ter­re­ment de la maman de Jean­nette Bougrab, Zohra. Un geste qui l’avait boule­versé.

Aujourd’­hui, c’est une fois de plus unies dans une même peine que les deux femmes, accom­pa­gnées du père de Charb et de May, sont venues pleu­rer un être cher.

Voici.fr par Perrine Stenger

 
 
 

Un Hongkongais condamné à la perpétuité pour avoir fait cuire ses parents

mars 24, 2015
Un homme a été condamné à perpétuité à Hong-Kong pour avoir tué et cuisiné ses parents. (image d'illustration REUTERS/Pichi Chuang

Un homme a été condamné à perpétuité à Hong-Kong pour avoir tué et cuisiné ses parents. (image d’illustration REUTERS/Pichi Chuang

L’homme, âgé de 31 ans, a tué, découpé en morceaux et cuisiné ses parents, façon au « porc au barbecue ». Les restes de ses victimes ont été retrouvés dans son réfrigérateur, conditionné dans des boites en plastique.

Henry Chau, 31 ans, s’est lui-même défini lors de son procès comme un « psychopathe » ne ressentant « aucune empathie avec la douleur d’autrui ». Il est vrai que les faits qui sont reprochés à ce Hongkongais sont édifiants: il a été condamné  lundi 23 mars 2015 à la prison à perpétuité pour avoir tué et cuisiné son père et sa mère.

L’affaire remonte à 2013. L’accusé a découpé ses parents en morceaux puis les a salés et fait cuire. Il a ensuite conditionné les morceaux dans des boîtes, accompagnés de riz, à la façon « du porc au barbecue », l’une des spécialités culinaires de Hong Kong.

Impassible à l’énoncé de la sentence

Les têtes de Chau Wing-ki, 65 ans et de son épouse Siu Yuet-yee, 62 ans, ont été retrouvées dans des réfrigérateurs, dans l’appartement ensanglanté de l’ami du condamné, quelques jours après leur disparition. D’autres restes avaient été retrouvés dans la poubelle, ainsi que les boîtes alimentaires.

Dans un premier temps, il avait raconté à la police que ses parents étaient partis en Chine continentale avant d’avouer le double meurtre à un groupe de messagerie sur téléphone mobile.

Le condamné est resté impassible à l’énoncé de la sentence. Le juge a déclaré que le condamné était un être « narcissique », présentant une forte dangerosité. Son ami a été acquitté de complicité de meurtres.

Lexpress.fr

L’ombre sans nombre

août 29, 2013

L’ombre sans nombre sombre,
à l’heure de la guerre de l’horreur,
avec des armes sans âmes qui rament
au-dessus de l’océan béant et mouvant
vers la terre des êtres sans ancêtres
partis en exil dans l’île sans persil.
Ô pouvoir noir d’entonnoir sans dortoir
suspend l’orgueil au seuil du sommeil
dans l’insomnie sans répit au midi de l’ennui.
Ô mon beau pays ! Regarde tes enfants sans parents,
orphelins d’un pire destin sans lendemains
qui demain ne mangeront plus de pain sans levain.
Prends conscience avec méfiance de ton insouciance
et peut-être tu sauveras le pays de la noyade en rade.

Bernard NKOUNKOU