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France: « Paris Match » pourrait être retiré de la vente après la publication de photos de l’attentat de Nice

juillet 13, 2017

 

Le parquet de Paris demande en urgence le retrait de l’hebdomadaire, qui a publié des images issues de la vidéo de surveillance du 14 juillet 2016.

Des messages déposés sur le mémorial de Nice en mémoire des victimes. ERIC GAILLARD / REUTERS

Le parquet de Paris a assigné en référé Paris Match, jeudi 13 juillet, pour obtenir en urgence le retrait du numéro du magazine publié ce jour et contenant des images issues de la vidéosurveillance de l’attentat de Nice, qui suscite la colère des victimes et de leurs proches.

Le ministère public, qui assigne Hachette Filipacchi Médias et la directrice de publication de Paris Match, « demande au tribunal d’ordonner le retrait de la vente » du magazine et « l’interdiction de diffusion sous tous formats, notamment numérique », a fait savoir le parquet de Paris.

Ce dernier a également ouvert une enquête pour « violation du secret de l’instruction et recel » de ce délit. Le référé, une procédure d’urgence, sera examiné à 14 heures. Joint par Le Monde, le directeur de la rédaction de Paris Match, Olivier Royant, a dénoncé une demande « sans fondement ». « [Paris Match] exercera avec responsabilité mais avec fermeté sa liberté d’informer, qui est un fondement de la démocratie », déclare-t-il.

« Ces captures d’écran portent atteinte à la dignité des victimes »

Des associations de victimes avaient protesté mercredi contre cette publication. Les photos « extraites des bandes de vidéosurveillance de la ville de Nice et placées sous scellés […] portent atteinte à la dignité des victimes et de leurs proches », avait estimé l’avocat de la Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs (Fenvac), Eric Morain.

L’avocat avait appelé le parquet antiterroriste de Paris « à faire cesser ce trouble manifestement illicite ». Cette requête était aussi soutenue par l’association Promenade des anges, qui rassemble les proches des victimes de l’attentat au camion bélier qui a ensanglanté la promenade des Anglais le 14 juillet 2016.

« Ces captures d’écran, publiées sans précaution aucune, portent atteinte à la dignité des victimes et de leurs proches » et sont publiées « uniquement pour faire du sensationnel » et « créer une atmosphère morbide et voyeuriste », ont dénoncé les associations. Christian Estrosi, le maire de Nice, a, lui aussi, critiqué la publication d’images « insoutenables et abjectes ».

Les médias appelés à « la retenue » après l’attentat

Mais pour l’avocate du journal, Me Marie-Christine Percin, « le sujet de Paris Match sur le 14 juillet est au contraire un hommage aux victimes et aux rescapés ». Dans un texte publié sur Parismatch.com, le directeur de la rédaction de l’hebdomadaire, Olivier Royant, assure qu’« il s’agit de vues de loin, de plans larges, sans identification possible des victimes ni atteinte à leur dignité. Elles sont publiées dans un souci de compréhension des événements ».

« Nous traitons l’anniversaire de l’attentat de Nice comme celui du 11-Septembre, a expliqué au Monde M. Royant. Va-t-on commémorer le 11-Septembre sans montrer les avions qui entrent dans les tours ? Cette scène du camion rappelle ce qu’a été le 14 juillet 2016 et montre toute l’absurdité du terrorisme. Les gens concernés peuvent avoir l’impression que cette histoire leur appartient, mais c’est aussi une histoire collective dans un pays qui reste en état d’urgence. Les images de commémoration, ça ne peut pas être que des hommes politiques et des forces de l’ordre au garde-à-vous, il ne faut pas infantiliser l’opinion publique. »

Liberté d’informer, société démocratique

Jeudi, la société des journalistes de Paris Match a publié un communiqué rappelant que « La rédaction de Paris Match a donné la parole à de nombreuses victimes de cette tragédie. Nous publions leurs récits dans un souci d’hommage et de vérité, et celles-ci ont accepté de poser pour nous. » Elle ajoute que « les journalistes de Paris Match ne sauraient être soupçonnés de vouloir raviver la peine des victimes, encore moins de leur porter préjudice ». Elle conclut : « La SDJ de Paris Match s’inquiète de cette pression sur les pouvoirs publics. L’interdiction de la parution de notre journal nous semble disproportionnée. Une décision en ce sens serait inédite et remettrait en cause le droit de la presse à informer librement. »

Dans un communiqué, le Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM) affirme pour sa part : « Si la légitimité de l’action des associations de victimes ne peut être, par nature, contestée, il n’en demeure pas moins que la défense de la liberté d’informer demeure une priorité absolue pour toute société démocratique. Elle exige que soient dépassés le réflexe compassionnel et la tentation d’une appréciation en opportunité. » Le SEPM « tient à rappeler le risque que fait peser sur nos libertés fondamentales la menace de la mesure exceptionnelle de saisie proposée, dans le cadre d’urgence du référé, et dont l’histoire de la presse compte peu d’exemples. Son caractère disproportionné s’impose comme une évidence. »

Après l’attentat de Nice, plusieurs médias avaient déjà été mis en cause pour avoir notamment diffusé des images de victimes sur la promenade des Anglais, et l’un d’eux, France 2, a été sanctionné par le Conseil supérieur de l’audiovisuel. Ce dernier – qui n’est pas compétent en matière de presse écrite – avait appelé l’ensemble des médias audiovisuels « à la prudence et à la retenue, protectrices de la dignité humaine et de la douleur des personnes ».

Lemonde.fr avec AFP

Geneviève de Fontenay s’attaque à Zahia et Nabilla

juillet 19, 2013

« Nous vivons dans une société tellement perverse ! »

Geneviève de Fontenay est de retour, pour pousser un nouveau coup de gueule. Dégoûtée par notre époque où les gens sont « saturés de fesses à l’air », la dame au chapeau accuse Nabilla et Zahia de pervertir la société, rien que ça.

Les grands concours de miss retransmis à la télévision ont-ils encore une raison d’être en 2013 ? C’est la question qui se pose, après la toute récente disparition de Miss Italie. Dans une interview pour TV Mag, Geneviève de Fontenay se montre assez pessimiste pour l’avenir : « Je ne sais pas si ce genre d’émission pourra survivre, déclare-t-elle. L’Afrique prendra peut-être le relais. » Pour l’Europe en tout cas, la dame au chapeau ne se fait pas d’illusions, et même si son concours, Miss Prestige National, tient bon grâce « à la France profonde rurale, la France des traditions », elle a conscience que son avenir est plus qu’incertain.

La raison, d’après Geneviève, est simple : les mœurs ont changé. « Aujourd’hui, les gens semblent tellement blasés et saturés de fesses à l’air, analyse-t-elle. DSK, Berlusconi… sans parler du mariage gay, que je n’accepte pas. » En dehors des politiques et de l’union entre deux personnes du même sexe, l’ex-présidente du comité Miss France a deux personnes dans son viseur : Nabilla Benattia, la star des Anges de la téléréalité 5, et Zahia Dehar, la call-girl des Bleus devenue styliste.

Pour Geneviève de Fontenay, c’est sûr, les deux jeunes femmes sont en grande partie responsables du raz-de-marée sexy qui a recouvert le pays : « Nous vivons dans une société tellement perverse ! Quand vous voyez que des Nabilla et autre Zahia font la une de Paris Match et que des gamines dans certaines écoles rêvent d’être escort girls pour gagner de l’argent, il y a de quoi se poser des questions. Evidemment dans ce contexte, des élections de Miss élégantes paraîtront dérisoires. » Maigre consolation, Geneviève peut avoir la certitude que Nabilla ne sera jamais élue Miss France : de toute façon, ça ne l’intéresse pas.

Voici.fr par M.A.

Nabilla :  »Me comparer à Zahia ? Non mais sérieusement… »

avril 25, 2013
La somptueuse Nabilla et Samir sur le tournage des  Anges de la télé-réalité 5  à Miami, le 22 mars 2013

 
La somptueuse Nabilla et Samir sur le tournage des  Anges de la télé-réalité 5  à Miami, le 22 mars 2013Nabilla au Grand Journal de Canal +.Nabilla revenant sur le buzz "Allô" au Grand Journal de Canal +.Nabilla dans Les Anges de la télé-réalité 5, sur NRJ 12.
 

La somptueuse Nabilla et Samir sur le tournage des Anges de la télé-réalité 5 à Miami, le 22 mars 2013 Dans cette photo : Les Anges de la télé réalité 5 

La jolie Nabilla n’en finit plus d’enchaîner les interviews et les photoshoots pour les plus grands médias français. Après avoir boosté les audiences du Grand Journal de Canal +, vous pouvez retrouvez la participante des Anges de la télé réalité 5 dès aujourd’hui 25 avril en interview dans le magazine Paris Match.<:aside> 

A cette occasion, la starlette revient sur sa conception de la notoriété et indique avec aplomb : « Le bruit pour le bruit, ça ne m’intéresse pas. C’est à moi de faire les bons choix« .

Celle qui se décrit comme une petite fille coincée dans un corps de femme confie ensuite : « J’aime être belle, j’en ai besoin. Car me sentir bien passe par là, et je n’ai pas envie d’aller mal ! (…) Se rapprocher de la perfection, ça a toujours été mon but« .

Véritable phénomène, Nabilla est souvent montrée du doigt dans les médias, et si chacun y va de son avis sur le buzz lancé par la jeune femme, elle tient à commenter : « Quand je vois Patrick Sébastien qui parle de moi en plateau, Christophe Dechavanne qui dit ‘Allô’… j’ai l’impression que tout le monde a le droit d’avoir un avis sur moi. On montre aux invités d’une émission une photo de moi et on leur demande : ‘Qu’avez-vous à dire ?’ Je me sens comme dans un tribunal, soumise au jugement des Français, et je n’ai que 20 ans« .

Quand il est question de savoir si Nabilla prend toujours Kim Kardashian pour modèle, la jeune femme rétorque avec assurance : « Plus trop, non. Avant, oui…« . Et si d’aventure on la compare à Zahia, la jeune femme sort les griffes : « Me comparer à Zahia ! C’est super ! Comme si nous avions beaucoup de points communs. Non mais sérieusement…« . Pourtant Zahia a fait son chemin et pas des moindres !

Maintenant, c’est elle la star, et elle confie à ce sujet : « Hier une fille s’est jetée dans mes bras, en larmes. J’ai pleuré aussi, c’est beaucoup trop de sentiments. Il y a énormément de jeunes filles qui me disent ‘Je voudrais être toi’. Et ça me fait bizarre parce que je ne suis personne, je suis juste Nabilla« .

On le sait, depuis qu’elle a déposé la marque « Allô », la jeune icône de télé-réalité est devenue une vraie business woman. Ainsi quand la journaliste de Paris Match lui demande quelle est sa marque de shampooing préférée, Nabilla répond non sans fierté : « Je m’apprête à signer un contrat… Alors je me tairai, pour l’instant ! »

Mais il y a un couac dans tout ce buzz : Nabila aurait bien été en prison pour une « sale escroquerie » comme le relate, preuves à l’appui le magazine VSD en kiosque ce jeudi.

Purepeople.com

Valérie Trierweiler furieuse contre Paris Match : « C’est un journal de merde »

février 20, 2013
 

Valérie Trierweiler en colère contre "Paris Match"

Abaca

Valérie TrierweilerValérie Trierweiler et François HollandeValérie Trierweiler et François Hollande en une de "Paris Match"

Insolite. Quand « Paris Match » consacre un article à sa plus célèbre journaliste, Valérie Trierweiler, cette dernière n’hésite pas à faire savoir à son patron ce qu’elle en pense. Et elle ne fait pas dans la dentelle !

Depuis que Valérie Trierweiler est première dame de France, ses relations avec Paris Match, le journal qui l’emploie, peuvent parfois être tendues. Une hostilité réciproque à en croire certaines rumeurs récentes qui affirmaient qu’Arnaud Lagardère, à la tête du groupe qui possède Paris Match, avait voulu mettre fin au contrat qui le liait à la compagne de François Hollande car « elle ne nous a causé que des ennuis ». Pas franchement appréciée par sa rédaction, Valérie Trierweiler serait en effet dans le viseur de son journal. Et vice versa.

« Je viens de découvrir ton journal de merde ! »

Dernier exemple en date à illustrer ces relations houleuses : la Une de Paris Match, datée du 7 février 2013. On y voit la journaliste-première dame au bras de son compagnon se promenant en amoureux dans le jardin du Luxembourg. « Parenthèse amoureuse », peut-on lire en titre. A l’intérieur, un article de quatre pages consacré au couple présidentiel. Un papier tout ce qu’il y a de plus classique dans Paris Match mais qui a eu le don de mettre Valérie Trierweiler très en colère.  

En effet, à en croire Le Canard enchaîné, en découvrant le pot aux roses, la première dame, furibonde, a immédiatement décroché son téléphone pour incendier la boîte vocale du téléphone portable d’Olivier Royant, le directeur de la rédaction du magazine. « Je viens de découvrir ton journal de merde ! », aurait alors fustigé la journaliste, qui s’en serait également pris à ses « photos de merde » et à Paris Match qui, aussi, « fait de la merde ». « Trois fois le mot merde (au moins) à l’adresse d’un patron de presse et, accessoirement, de son propre patron », relate Le Canard enchaîné.

« Elle a protesté dans des termes courtois »

En découvrant le message de Valérie Trierweiler, Olivier Royant aurait été « choqué », selon ce que raconte un journaliste de Paris Match au journal satirique. Car si le directeur de la rédaction est « habituée aux éruptions de sa salariée de luxe », « le coup de canon n’avait encore jamais été aussi puissant », écrit Le Canard enchaîné.

Si le journal n’a pas pu obtenir de commentaire d’Olivier Royant, le chef de cabinet de Valérie Trierweiler confirme qu’elle a bien téléphoné à son patron pour lui manifester son fort mécontentement. En revanche, Patrice Biancone dément que la première dame ait pu tenir des propos aussi virulents. « Elle n’utilise pas ce genre de mots », explique au Canard enchaîné le chef de cabinet. « Si elle considérait que ‘Paris Match’ était un journal de merde, elle serait partie depuis longtemps. Elle a protesté mais dans des termes courtois », rectifie-t-il.

Jordan Grevet

Afrique de l’Ouest : sexe, mensonges et ragots à gogo

janvier 25, 2013
À Abidjan, cinq hebdomadaires et un mensuel se partagent le marché. À Abidjan, cinq hebdomadaires et un mensuel se partagent le marché. © Camille Millerand / J.A.

La presse people connaît un véritable engouement en Afrique de l’Ouest. Certaines publications remportent même un franc succès.

« Il y a vingt ans, on nous traitait de fous. Pourtant, on avait vu juste : le people, ça intéresse tout le monde ! » se réjouit Moses Djinko (45 ans), grand prêtre de la presse people en Côte d’Ivoire. En 1993, avec quelques amis, il lance le premier journal du genre, Top Visage, un tabloïd 100 % show-business. Sacré challenge dans un pays où même l’actualité culturelle était reléguée en fin de journaux. « Pour le premier numéro, on a tablé sur 13 000 exemplaires, se souvient-il. Mais très vite nous avons augmenté les tirages : le journal faisait un carton ! » Douze ans plus tard, en 2005, Top Visage tirait à 60 000 exemplaires – et avait, par la même occasion, ouvert la voie à d’autres initiatives. À Abidjan, il n’y a plus un, mais cinq tabloïds hebdomadaires, et un mensuel, Life, que dirige maintenant Moses Djinko. Quand l’hebdomadaire français Paris Match vend en moyenne 300 exemplaires à Abidjan, Life en écoule près de 10 000.

Cet engouement pour la presse people, on l’observe aussi à Cotonou, Lomé ou Dakar. Dans les capitales sous-régionales, lycéens, étudiants, fonctionnaires, cadres d’entreprises, tous se passionnent pour la vie trépidante des « stars » locales. Ils sont nombreux les patrons de presse qui se sont engouffrés dans la brèche… et se sont cassé les dents.

Scoop

À Dakar, Satellite, Icône Magazine et Facedakar sont les seuls survivants de la boulimie people qui s’est abattue sur le Sénégal au début des années 2000. « Le people est un business comme un autre, déclare Malick Seck, patron de presse sénégalais. Et comme pour tout business, il faut avoir un projet solide, crédible et bien ficelé », explique-t-il.

Mannequins, chanteurs, jet-setteurs n’hésitent pas à monter de faux scandales pour être vus.

Quand Icône Magazine – fondé par le journaliste Mansour Dieng -, préfère être policé, à la limite du culturel, Facedakar n’hésite pas à faire dans la polémique. « Nous sommes le Voici [hebdomadaire français, NDLR] du Sénégal », s’amuse Malick Seck, patron de presse et fondateur du titre. « On est constamment à la recherche du scoop, de l’info exclusive, du buzz », décrit-il, en soutenant que son hebdomadaire – vendu à 500 F CFA l’unité (environ 0,76 centime d’euro) -, s’écoule chaque semaine à plus de 20 000 exemplaires. Des scoops qui, selon la presse sénégalaise, lui ont valu un procès en diffamation et une condamnation à un an de prison avec sursis.

Cette recette réussit tout autant à Abidjan, pour Prestige Magazine. « Chez nous, il n’y a pas de tabous, on parle aussi bien des scandales qui émaillent la vie des artistes que de sexe », explique Guillaume Vergès, rédacteur en chef de l’hebdomadaire ivoirien.

Avenir

À Dakar, Lomé, Abidjan, de plus en plus de gens ont compris comment tirer parti de cette presse. Mannequins, chanteurs, belles de nuit, jet-setteurs, ils n’hésitent pas à monter de faux scandales ou de fausses « paparazzades » pour être vus. Mais ils ne sont pas les seuls à s’en servir. « Les politiciens aussi entrent dans la danse. Ils se tournent vers ces magazines qui sont souvent moins critiques que la presse politique », confie un patron d’agence de communication de Cotonou. Au Bénin par exemple, Réckya Madougou (ministre de la Microfinance) a fait la une du magazine béninois Vida loca. En Côte d’Ivoire, ce sont les ministres Hamed Bakayoko (à l’époque ministre des Nouvelles Technologies) et Anne Ouloto (à l’époque ministre de la Salubrité urbaine) qui ont fait la couverture de Life, respectivement en 2007 et 2011.

Parmi les professionnels, on est persuadé du bel avenir de la filière. « Entre les footballeurs, les artistes, les tops, les animateurs télé, il y a encore de quoi faire », s’exclame Guillaume Vergès. « Des lecteurs viennent des pays voisins pour acheter des exemplaires de la revue et les revendre dans leur pays. Et à Life, on commence à réfléchir sur la façon d’internationaliser le magazine », raconte Moses Djinko. Malick Seck, lui, a l’intention de lancer, d’ici à la fin du premier trimestre de cette année, sa chaîne de télévision, Facedakar TV.

Jeuneafrique.com Par Malika Groga-Bada 

Alain Delon s’affiche au bras de Rosalie, son ex-compagne

octobre 4, 2012

 

Retour de flamme ?

Alain Delon s’affiche au bras de Rosalie, son ex-compagne   
  • Alain Delon s’affiche au bras de Rosalie, son ex-compagne Alain Delon s’affiche au bras de Rosalie, son ex-compagne
 Alain Delon sait créer l’évènement. Il est venu accompagné d’une très jolie femme au défilé d’Elie Saab hier : la mère de ses enfants avec qui il était en froid, Rosalie.

C’est LE couple surprise de cette fashion week : Alain Delon est arrivé bras dessus-bras dessous hier au défilé Elie Saab avec son ex-compagne, Rosalie Van Breemen. Une apparition d’autant plus surprenante qu’on pensait que le couple n’était pas resté en bons termes.

Retour en arrière : Alain Delon enregistre le clip de sa chanson Comme au cinéma. A ses côtés, une jeune figurante, Rosalie Van Bremeen. Coup de foudre immédiat entre le mannequin de 21 ans et l’acteur de 30 ans son aîné.

Pour lui, elle quitte le mannequinat et ils s’installent immédiatement ensemble. Ils vivront quinze ans d’amour, couronnés par la naissance de deux enfants : Anouchka en 1990 et Alain-Fabien en 1994. Lorsqu’ils se séparent en 2001, Alain est un homme blessé. D’autant que Rosalie se marie à peine un an après à l’homme d’affaires Alain Afflelou.

La dernière fois que nous avions entendu parler du couple Delon-Rosalie, c’était en octobre 2010. L’acteur venait d’obtenir la garde de leur fils et critiquait ouvertement dans Paris Match le mode de vie de son ex compagne, coupable selon lui de négliger ses enfants : « Elle souhaite suivre son mari qui voyage dans le monde entier. Anouchka est maintenant indépendante, elle a son propre appartement avec son fiancé. Alain-Fabien était devenu un problème compliqué à gérer. (…) On est séparés depuis dix ans, elle peut se remarier tant qu’elle veut. Ce qui m’a gêné, c’est qu’elle s’est mariée sans le dire à ses enfants. Cela m’a choqué, et mes enfants aussi. »

Depuis, on pensait le couple en (gros) froid. Visiblement, il n’en est rien. L’avenir nous délivrera le message que le couple a tenu à faire passer ce mercredi…

Voici.fr par P.S.B

Laury Thilleman explique ses photos de nu sur NRJ 12

août 29, 2012

« En rien je n’ai voulu choquer »

 VIDEO Laury Thilleman explique ses photos de nu sur NRJ 12VIDEO Laury Thilleman explique ses photos de nu sur NRJ 12VIDEO Laury Thilleman explique ses photos de nu sur NRJ 12VIDEO Laury Thilleman explique ses photos de nu sur NRJ 12
 
Laury Thilleman, qui a récemment posé nue dans Paris Match, s’est expliquée sur ces clichés chez Jean-Marc Morandini sur NRJ 12, en avouant ne pas comprendre la réaction du comité Miss France.

Suite à son interview dans Paris Match et à la photo de nu étalée sur deux pages qui l’accompagnait, Laury Thilleman avait été vivement critiquée par Sylvie Tellier dans Le Parisien. La directrice générale de la Société Miss France avait déclaré qu’elle ne cautionnait « pas du tout » les photos « contraires au règlement Miss France, qui interdit de poser nue ». Hier soir, Laury Thilleman a pu s’exprimer sur ce sujet dans Vous êtes en direct, le nouveau programme de Jean-Marc Morandini sur NRJ 12.

L’ex-Miss assume les clichés et explique : «En rien je n’ai voulu choquer ou déranger la société Miss France en réalisant ces photos ». D’ailleurs, il n’y a pas de quoi en faire un drame : « Pour moi, on ne voit rien. On ne voit pas un téton, on ne voit pas un sein (…) Je ne voulais pas m’exhiber, ce n’est pas dans mes principes, dans mes valeurs. » D’après Laury Thilleman, ces photos sont tellement dénuées de trash attitude que même Geneviève de Fontenay la soutient : « Elle m’a défendue, d’ailleurs. J’étais assez étonnée. » Si même la dame au chapeau ne s’émeut plus des photos de nu d’une ancienne Miss France, on ne voit vraiment plus où est le problème.

Voici.fr

Olivier Adam aux lisières du prix Goncourt

août 23, 2012
Olivier Adam aux lisières du prix Goncourt
Les dernières pérégrinations de Paul, le héros fétiche d’Olivier Adam, sont en course pour le Goncourt.

D.IGNASZEWSKI/KOBOY/FLAMMARION

On l’a connu plus serein. Certes, la situation est délicate, car, depuis juin, la rumeur court : avec Les Lisières, son dixième roman, Olivier Adam aurait de belles chances de toucher le Graal et de mettre fin ainsi à une série de déconvenues. Présent, en 2005, sur 13 listes de prix avec Falaises, il finissait bredouille. Favori du Goncourt 2007 pour A l’abri de rien, il s’inclinait, au 14e round, devant Gilles Leroy

Alors pourquoi pas cette année avec ce bon gros roman au profil parfait pour les couverts de chez Drouant (voir la chronique de François Busnel) ? Où l’on retrouve Paul, son héros fétiche, écrivain quadragénaire à la dérive, avec son sens aigu de la paternité, ses névroses conjugales et ses fines analyses sociologiques sur cette France de la périphérie galopante, entre cités et zones pavillonnaires. L’enjeu est d’autant plus fort que le néo-Malouin vient de migrer chez Flammarion après quelque douze années passées aux éditions de l’Olivier. Paris Match, Elle, Le Figaro littéraire, Livres-Hebdo, entre autres publications, l’ont en tout cas misé placé. Même Antoine Gallimard, qui vient de racheter Flammarion, s’y met, susurrant avec un sourire qu' »il serait dommage, sous prétexte que Flammarion vient d’être repris par la maison, de lui enlever toutes ses chances au Goncourt ».  

« Il me signifiait que je n’étais pas des leurs »

Lauréat, Olivier Adam serait alors bien obligé de jouer le jeu médiatique, propice aux rencontres et aux portraits. On s’en amuse d’avance tant le fameux Paul, enfant de la banlieue et double de papier d’Olivier, « condamné à errer au milieu de nulle part » après avoir « trahi » son camp, jette l’opprobre sur les journalistes et, plus généralement, sur le « village global » de Saint-Germain-des-Prés, peuplé d’intellectuels et de bourgeois spirituels et méprisants. A leurs yeux, écrit Paul, « j’étais bel et bien un rejeton des classes populaires, un enfant d’ouvrier, un petit-fils d’éboueur ». Du pur Annie Ernaux, avec, en sus, une belle dose d’agressivité. 

L’accent porté par les médias sur ses origines modestes, leurs idées toutes faites sur sa personne avant même de l’avoir rencontré (« un ours, retranché dans sa maison balayée par les vents… sauvage et bourru… Tout ça était un pur tissu de conneries que j’alimentais à la demande ») hérissent au plus haut point l’enfant de l’Essonne. Tout comme ses confrères écrivains, qui « étalent leur souffrance au « travail » » et ne voient au-delà du périphérique qu' »inculture crasse et médiocrité ». 

Mais le pompon, c’est bien le patron de son ex-maison, les éditions de l’Olivier – traduisez Olivier Cohen – qui le tient. Avec cet homme, note-t-il, tout en froideur, en dureté minérale, en absence de tendresse (comme son propre père), il avait éprouvé une méfiance réciproque et instinctive. « Il ne pouvait s’empêcher, à son corps défendant, inconsciemment sans doute, de signifier en permanence que je n’étais pas des leurs… » Et de comparer son auteur, au grand dam du narrateur, aux écrivains « primitifs » ou « prolétariens ». Comment mieux achever un compagnonnage de plus de dix ans ?

Lexpress.fr par Marianne Payot

Alain Juppé dément vouloir briguer la présidence de l’UMP

mai 31, 2012

Alain Juppé quitte l'Élysée le 9 mai après le dernier Conseil des ministres du quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Alain Juppé quitte l’Élysée le 9 mai après le dernier Conseil des ministres du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Crédits photo : Abaca/Mousse/ABACA

L’ancien ministre rejette des propos qui lui sont prêtés ce jeudi dans Paris Match et dans lesquels il attaquerait François Fillon et Jean-François Copé, en pleine guerre des chefs pour s’emparer du parti.

Tout faire pour préserver l’unité de l’UMP jusqu’aux élections législatives. L’ancien ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a démenti «formellement» des propos qui lui sont prêtés ce jeudi dans Paris Match et selon lesquels il se sentirait «le plus capé» pour diriger le parti, en pleine guerre des chefs depuis la défaite de Nicolas Sarkozy le 6 mai. «Le mot capé n’est pas dans mon vocabulaire», a affirmé sur France Info le maire de Bordeaux.

L’hebdomadaire lui attribue une déclaration faisant référence au patron de l’UMP Jean-François Copé et à l’ancien premier ministre François Fillon, qui se livrent actuellement une bataille larvée pour la présidence du parti: «Pour l’instant, je les laisse s’écharper entre eux, mais je vais me lancer, je suis le plus capé, il n’y a pas photo.» Une phrase dont la teneur avait fuité mercredi sur Twitter via la rédactrice en chef adjointe du magazine et que l’ancien ministre s’est empressée de nier.

«Je ne me retrouve absolument pas dans cet article, a-t-il argué. C’est surtout en parfaite contradiction avec ce que j’essaye de faire depuis l’élection présidentielle: rassembler notre famille politique pour gagner les élections législatives.» «Pour cela, nous avons besoin de tout le monde, de Jean-François Copé, de François Fillon, de l’ensemble de l’équipe. On verra bien au mois de novembre ce qui se passe», a poursuivi l’ancien premier ministre de Jacques Chirac. Un congrès de l’UMP doit se tenir en novembre pour élire le nouveau secrétaire général du parti lors d’un scrutin interne.

«Le débat est clos avant même d’avoir commencé»

Pour dégonfler la polémique, Alain Juppé a confirmé ses propos un peu plus tard dans un communiqué. «Je démens avec la plus grande vigueur les déclarations qui sont rapportées ce matin dans un magazine national à propos de la future présidence de l’UMP», écrit-il. Et d’insister: «À la veille d’une échéance électorale capitale, je réaffirme mon plein soutien à l’action que mènent Jean-François Copé et les personnalités qui travaillent à ses côtés. Seule une direction solidaire et unie est à la hauteur de la formidable mobilisation des militants que je rencontre régulièrement et qui, sur le terrain, ouvrent quotidiennement à la victoire de notre mouvement.»

Jean-François Copé a lui aussi tenu à étouffer la controverse, en estimant jeudi matin que le débat était «clos avant même d’avoir commencé», Alain Juppé ayant «lui-même démenti» ces propos. Jouant l’unité, le secrétaire général de l’UMP est revenu sur le sujet un peu plus tard, en marge d’un déplacement dans la banlieue de Toulouse. Évoquant un échange téléphonique avec Alain Juppé dans la matinée, il a assuré que son appel l’avait «beaucoup touché». «Il est le reflet d’une amitié très ancienne entre nous et très sincère, qui n’a rien à voir avec les petites phrases du quotidien», a-t-il souligné, avant de saluer en son confrère «un homme de conviction et de courage».

Mais sur la guerre des chefs à l’UMP, Jean-François Copé a botté en touche. Comme Alain Juppé, il a expliqué que tous étaient «mobilisés sur une seule chose»: les élections législatives. Sans toutefois pouvoir s’empêcher de souligner son rôle à la tête de l’UMP: «Évidemment, la mission d’un secrétaire général de l’UMP, c’est d’apaiser, c’est de dialoguer, c’est de rassembler, c’est de rabibocher… C’est le boulot d’un chef d’équipe, d’un chef de famille, que j’exerce aujourd’hui dans le cadre de mes fonctions.» Un tacle directement envoyé à François Fillon, qui avait affirmé la semaine dernière au Figaro magazine que l’UMP n’avait plus de leader naturel depuis le retrait de Nicolas Sarkozy.

Lefigaro.fr par Marion Brunet

Hommage à François Nourricier à l’occasion du premier anniversaire de sa mort : 15 février 2011-15 février 2012

février 15, 2012

Il y a un an mourrait, François Nourricier, le 15 février 2011, à l’âge de 83 ans, à Paris.

Né le 18 mai 1927, d’un père exploitant forestier, il passe son enfance dans la banlieue parisienne et dans la capitale.

Après son passage en droit et une escale dans les petits boulots,  il s’orientait dans le journalisme où il développait ses armes d’excellent journaliste ayant collaboré à de nombreux journaux dont il fût un critique littéraire aux Nouvelles littéraires (1960-1970), au Point (depuis 1972), au Figaro Magazine ; critique de cinéma à L’express (1970-1972) ; critique dramatique au Figaro (1975-1977) ; grand-reporter-écrivain à Paris-Match (1962-1963). Collaborations : Témoignage chrétien, Elle, Marie-Claire, Vogue, Gazette de Lauzanne, Paris-Match, Les Lettres françaises, France-Observateur, Le Monde, Midi-Libre, etc.

François Nourricier était nourri constamment par les mamelles jumelles de la lecture.

Grand romancier du XXe siècle, il avait produit une bonne sève littéraire inscrivant son œuvre dans la riche veine admirable de Montherlant, Chardonne et Aragon.

Auteur de romans de bonne facture et de grande référence, au style singulier, décrivant les personnages et les paysages familiers de son quotidien social; les lecteurs ont encore les meilleurs souvenirs de sa contribution mouvementée et saccadée portée dans Une histoire française, Le maître de maison, L’empire des nuages, En avant calme et droit, qui ont consacré des moments élogieux de sa remarquable identité d’écrivain majeur.

Admis à l’Académie Goncourt, en 1977, il en deviendra secrétaire général en 1983 avant d’accéder à sa présidence en 1996, où son ombre tutélaire continue à y planer constituant ainsi toute une légende vivante gravée du sceau de l’éternité.

Seigneur de l’écriture avec une culture impressionnante de la littérature, il y avait forgé un caractère bien trempé et respectable car il appartenait à la belle branche de la génération de Bertrand-Poirot Delpech, François Régis Bastide, Jean-François Deniau, Jean-Raspail, Jérôme Peignot ou Jean d’Ormesson qui ont franchi le seuil de l’Académie française tout en portant l’habit vert, bordant les palmes de l’immortalité.

Coqueluche de l’Académie Goncourt, il était aimé par les uns et détesté par les autres. Fervent polémiste, il défendait bec et ongles la langue française comme l’oiseau de Minerve mais aussi comme un jeune lion des lettres françaises.

Facilement reconnu par ses cheveux blancs de savant littéraire et sa barbe blanche de missionnaire, il avait tissé un faisceau de relations avec des écrivains, des éditeurs, des dandies, des peintres et des hommes politiques ouvrant la brèche amicale aux agents immobiliers.

François Nourricier démissionne de l’Académie Goncourt, en 2008, l’âme fière du devoir bien accompli avec à la clé moult péripéties interrogeant le devenir de sa vie parce que pris dans l’étau de la maladie de Parkinson, (sa Miss P), qu’il ironisait courageusement dans le dernier temps des hommes avant son éternel départ d’adieu.

François Nourricier est toujours vivant dans la modalité successive d’une absence qui a marqué le temps et les hommes de la République des lettres mais aussi la mémoire et l’histoire.

Bernard NKOUNKOU