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Niger : le redéploiement de l’armée française au cœur d’un débat au Parlement

avril 21, 2022

À l’heure où la France prépare le transfert du Mali au Niger d’une partie de l’opération « Barkhane », les députés nigériens débattront et voteront ce vendredi 22 avril.

La présidence nigérienne a décidé de porter la question de la présence des forces étrangères devant le Parlement.© DAPHNE BENOIT / AFP

Le résultat du vote laisse peu de place au doute, le parti au pouvoir du président Mohamed Bazoum disposant d’une écrasante majorité à l’Assemblée nationale. Mais à l’heure où la France prépare le transfert du Mali au Niger d’une partie de son dispositif de lutte antiterroriste au Sahel, son arrivée est déjà dénoncée par des ONG locales. « Le débat suivi d’un vote sur la présence des forces étrangères dans notre pays dans le cadre de la lutte contre le terrorisme se tiendra demain vendredi (22 avril) », a indiqué une source gouvernementale.

Mutualiser les forces face à une menace grandissante

Le document soumis aux députés, consulté par l’AFP, souligne que le Niger « est quasiment encerclé par les groupes terroristes. Malgré les efforts déployés pour contenir la menace aux abords de nos frontières, le bilan humain et économique est lourd ». Il ajoute que « l’évolution de la situation sécuritaire requiert un engagement commun des gouvernements de notre pays et d’autres nations pour une lutte efficace contre le terrorisme, dans le cadre de coopérations bilatérales ou multilatérales existantes ou futures ».

« Les forces spéciales des pays amis seront déployées » et « installées sur les territoires dans les pays membres de la Cedeao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) affectés par la menace », dont « le Bénin, le Ghana, le Niger et la Côte d’Ivoire », indique le texte.Si des forces spéciales étrangères de la France et des États-Unis sont déjà présentes au Niger qui s’est déclaré prêt à en accueillir d’autres, leur présence future n’a jamais été officiellement évoquée dans les trois autres pays.

En annonçant en février le retrait de leurs forces du Mali, la France et ses partenaires européens avaient souhaité rester engagés dans la région sahélienne et « étendre leur soutien aux pays voisins du golfe de Guinée et d’Afrique de l’Ouest » pour contenir la menace djihadiste. Les « paramètres » de cette réorganisation seront arrêtés « d’ici juin 2022 », avaient-ils indiqué.

Le nord du Bénin et de la Côte d’Ivoire ont été la cible depuis 2020 d’attaques djihadistes meurtrières et la crainte est de les voir se multiplier et s’étendre à d’autres pays ouest-africains.Le document soumis aux élus précise qu’au Niger « qui abrite déjà des bases de forces étrangères, de nouvelles implantations seront créées plus près des théâtres des opérations » au Mali et « les lieux de stationnement, les modalités d’opérations » seront discutés « avec la hiérarchie militaire ».

Des oppositions

Dans un communiqué, les partis d’opposition ont estimé que la démarche du gouvernement vise « à contourner l’obligation de communiquer aux députés nationaux les textes relatifs aux accords de défense et de sécurité, au titre de la régularisation du redéploiement des forces Barkhane et Takuba au Niger ». Hassoumi Massoudou, ministre nigérien des Affaires étrangères, a récemment soutenu que son pays souhaitait « un accroissement de l’intervention de nos partenaires », car « avec le départ des forces françaises du nord du Mali, nous nous attendons à ce qu’il ait une plus grande pression des terroristes sur notre pays ». Dans sa lutte contre les mouvements djihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique (EI), le Niger bénéficie du soutien de plusieurs pays occidentaux, dont la France et les États-Unis, qui ont des bases militaires à Niamey et dans la région d’Agadez (Nord). Mais des ONG nigériennes dénoncent cette présence de militaires étrangers qu’elles considèrent comme « des forces d’occupation » et « une menace pour la souveraineté du pays ».

Par Le Point avec AFP

Afrique du Sud: le Parlement en partie détruit par un incendie, un suspect arrêté

janvier 2, 2022
Afrique du Sud: le Parlement en partie detruit par un incendie, un suspect arrete
Afrique du Sud: le Parlement en partie détruit par un incendie, un suspect arrêté© AFP/Obed Zilwa

Un violent incendie continuait de ravager dimanche soir le parlement sud-africain au Cap, et la police, qui privilégie la piste criminelle, a arrêté un homme de 51 ans qui va être présenté à la justice.

Depuis de longues heures, les pompiers luttent contre le feu qui ravage le vaste bâtiment victorien à la façade victorienne blanche et en briques rouges.

« Un homme a été arrêté à l’intérieur du Parlement, il est toujours interrogé dans le cadre d’une enquête criminelle. Il comparaîtra devant la justice mardi », a déclaré à l’AFP Thandi Mbambo, porte-parole de l’unité d’élite de la police sud-africaine, les Hawks.

Aucune victime n’a été signalée, mais l’enceinte de l’Assemblée nationale dans l’aile la plus récente de l’édifice, a été entièrement détruite. « La chambre où les membres siègent a entièrement brûlé », a déclaré à l’AFP son porte-parole, Moloto Mothapo, précisant que selon les premières constations, « le feu s’est déclenché dans deux foyers de deux parties distinctes du Parlement ».

« Il semblerait que le système d’extinction automatique n’ait pas fonctionné comme il est censé le faire », a également déclaré à la presse le président Cyril Ramaphosa qui s’est rendu sur place. « Le travail du Parlement se poursuivra », a toutefois martelé le chef de l’Etat qui devait prononcer dans son enceinte un discours à la Nation en février.

Le feu a démarré vers 05H00 (03H00 GMT) dans l’aile la plus ancienne de l’édifice achevée en 1884, aux salles recouvertes de bois précieux et où siégeaient auparavant les parlementaires. Dans cette partie historique, le toit s’est effondré, « il n’en reste rien », a constaté le responsable des services de sécurité et de secours de la Ville, Jean-Pierre Smith.

Le feu est ensuite allé dévorer les parties plus récentes aujourd’hui en service. Des images aériennes diffusées sur les chaînes de télévision ont montré d’immenses flammes s’échappant des toits.

L’étendue complète des dégâts dans le bâtiment qui abrite une précieuse collection de livres et d’art, n’a pas encore été constatée.

Les rues du quartier huppé sont bouclées depuis l’aube. Le cordon de sécurité s’étend jusqu’aux fleurs encore étalées sur le parvis de la cathédrale Saint-Georges voisine, où ont eu lieu la veille les obsèques de Desmond Tutu, dernier héros de la lutte anti-apartheid mort le 26 décembre. Ses cendres ont été inhumées dimanche dans l’église.

Tapis et rideaux

Quelque 70 pompiers, qui ont utilisé une grue, étaient mobilisés.

« Accablant de voir notre Assemblée nationale ainsi », a déploré dans un tweet Brett Herron, un des représentants de la province du Cap-Occidental au Parlement, tandis que l’ex parlementaire Mmusi Maimane déplorait « une tragédie ».

A l’intérieur des salles, une fine pluie de cendres grises tombait des plafonds sur des sols jonchés de débris. Les secours redoutaient que le feu ne continue à se propager dans ces vieilles salles ornées de riches tapis et rideaux.

C’est au Parlement que le dernier président sud-africain blanc mort en novembre, FW de Klerk, avait annoncé en février 1990 la fin du régime raciste d’apartheid.

Le bâtiment avait déjà été victime d’un incendie rapidement circonscrit en mars, parti également de son aile la plus ancienne. Les récentes annexes ont été construites dans les années 1920 et 1980.

Le Cap est depuis 1910 le siège du Parlement composé de l’Assemblée nationale et d’une chambre haute nommée Conseil national des provinces, alors que le gouvernement est installé à Pretoria.

En avril, un feu sur la montagne de la Table surplombant la cité côtière s’était propagé et avait détruit des trésors de la bibliothèque de la prestigieuse Cape Town University, en contrebas.

Par Le Point avec AFP

Roumanie: le gouvernement renversé en pleine crise sanitaire

octobre 5, 2021

Roumanie: le gouvernement renverse en pleine crise sanitaire
Roumanie: le gouvernement renversé en pleine crise sanitaire© AFP/Daniel MIHAILESCU

Le Parlement roumain a approuvé mardi une motion de censure contre le gouvernement libéral, ouvrant la voie à une période d’instabilité politique en pleine quatrième vague de Covid-19.

La motion a été adoptée par 281 voix, soit largement plus que les 234 requises, selon les résultats officiels.

En place depuis les élections de décembre, le Premier ministre Florin Citu, un ancien banquier de 49 ans, était devenu ces derniers mois la bête noire de la droite comme de la gauche.

Alliés improbables en temps normaux, les élus de l’USR (centre droit), ancien membre de la coalition au pouvoir, du Parti social-démocrate (PSD, opposition) et du parti d’extrême droite AUR ont voté de concert pour destituer l’exécutif.

Les libéraux (PNL, au pouvoir) ont eux boycotté le vote, dénonçant une action « irresponsable » de ces trois formations.

« Qu’allez-vous gagner en plongeant le pays dans le chaos ? », avait lancé le Premier ministre, au début de la séance du Parlement, en s’adressant aux partis ayant déposé cette motion.

Et d’assurer que le prochain exécutif serait toujours formé « autour des valeurs libérales », avant de quitter le Parlement sans attendre le résultat du vote.

De nouvelles élections ?

Son gouvernement continuera à assurer l’intérim jusqu’à ce que le président de centre droit Klaus Iohannis désigne un nouveau Premier ministre.

Mais il lui faudra pour cela trouver une majorité, une tâche qui s’annonce compliquée.

Malgré des relations tendues ces dernières semaines, l’USR s’est déclaré ouvert à une nouvelle alliance avec le parti de M. Citu, à condition que ce dernier ne soit pas désigné à la tête du futur gouvernement.

Or, selon plusieurs voix au sein du PNL, M. Iohannis envisagerait justement de le reconduire à ce poste, jouant sur l’aversion des élus à d’éventuelles élections anticipées.

« Florin Citu est notre choix à court, moyen et long terme », a affirmé dimanche l’eurodéputé Rares Bogdan, proche de M. Iohannis.

Selon la Constitution, le chef de l’Etat peut dissoudre le Parlement si les élus refusent deux candidats au poste de Premier ministre en l’espace de 60 jours.

Porté par les sondages, le PSD est le seul parti à souhaiter des législatives et a d’ores et déjà annoncé qu’il ne soutiendrait aucun Premier ministre issu du camp des libéraux.

Factures explosives

Cette nouvelle crise politique intervient alors que la Roumanie est confrontée à une montée en flèche des nouvelles contaminations au Covid-19, plusieurs médecins évoquant des « conditions de guerre » dans les hôpitaux.

Plus de 15.000 nouveaux cas et 252 décès ont ainsi été recensés en 24 heures mardi, des chiffres records depuis le début de la pandémie, qui a fait 37.929 morts.

Vendredi, la Roumanie a été endeuillée par une nouvelle tragédie: un incendie a ravagé l’unité de soins intensifs d’un hôpital du sud-est, faisant sept morts, troisième sinistre meurtrier touchant un établissement hospitalier en moins d’un an.

Malgré l’aggravation de la crise sanitaire, la campagne de vaccination peine à convaincre, seul un tiers des 19 millions de Roumains sont complètement vaccinés à ce jour.

Alors que le froid s’annonce, la population semble davantage inquiète d’une flambée des factures de gaz et d’électricité.

Le gouvernement a promis de compenser une partie de cette hausse pour les foyers démunis.

Mais, dans ce pays parmi les plus pauvres de l’Union européenne, le pouvoir d’achat d’une large frange de la population a déjà été grignoté par une inflation au plus haut depuis 2011, soit 5,3 % en août.

« La pression sur le niveau de vie est évidente. Aux côtés de la quatrième vague de la pandémie, la hausse des factures, dont le choc sera pleinement ressenti en décembre, représente la principale source d’inquiétude pour les Roumains », a abondé auprès de l’AFP le sociologue Iulian Stanescu.

Par Le Point avec AFP

Japon: l’ex-Premier ministre s’excuse devant le Parlement après un scandale

décembre 25, 2020

L’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe a présenté ses excuses devant le Parlement vendredi au sujet d’un scandale lié au financement de réceptions organisées pour ses partisans, à propos duquel les procureurs ont décidé de ne pas l’inculper.

L'ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe devant le Parlement, le 25 décembre 2020 à Tokyo

© STR L’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe devant le Parlement, le 25 décembre 2020 à Tokyo

M. Abe, 66 ans, qui a démissionné en septembre pour raisons de santé après avoir battu des records de longévité au poste de Premier ministre (près de neuf ans), a nié toute malversation personnelle, mais a reconnu que certaines déclarations qu’il avait faites devant le Parlement s’étaient révélées erronées.

« Même si je ne le savais pas, je ressens une responsabilité morale. Je le regrette sincèrement et je m’excuse auprès de mes collègues » du Parlement, a-t-il déclaré devant la Chambre basse.

« Il s’avère que j’ai donné des explications qui sont contraires aux faits », a-t-il reconnu en s’engageant à « travailler dur pour pouvoir servir le peuple en gagnant sa confiance ».

Selon la loi japonaise, les dépenses effectuées pour des événements politiques doivent être déclarées, ce que le bureau de M. Abe n’a pas fait pour des dîners qu’un groupe politique le soutenant a organisés à plusieurs reprises la veille de la fête des cerisiers en fleurs, parrainée chaque printemps par le gouvernement.L'ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe présente ses excuses devant le Parlement, le 25 décembre 2020 à Tokyo

© STR L’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe présente ses excuses devant le Parlement, le 25 décembre 2020 à Tokyo

Son bureau aurait ainsi dépensé plus de huit millions de yens (63.000 euros) pour ces événements sur une période de cinq ans, jusqu’en 2019, ont rapporté des médias locaux.

L’ancien dirigeant avait déjà tenu jeudi une conférence de presse, pour la première fois depuis sa démission, où il s’était  excusé « sincèrement », mais affirmé qu’il n’avait pas connaissance des paiements. 

Il a été interrogé à ce sujet par des procureurs, mais ceux-ci ont annoncé jeudi qu’il ne serait pas poursuivi.

Des élus de l’opposition au Parlement ont vivement appostrophé M. Abe vendredi. « Vous n’avez aucune intention de découvrir la vérité, ni de l’expliquer au public », lui a lancé Takahiro Kuroiwa, du Parti démocrate constitutionnel (PDC).

« Pourquoi ne démissionnez-vous pas de votre mandat d’élu? », a renchéri Kiyomi Tsujimoto, également membre du PDC.

Le successeur de M. Abe, l’actuel Premier ministre Yoshihide Suga, a aussi présenté des excuses pour des déclarations erronées au sujet de ces paiements.

M. Suga a longtemps été le bras droit de M. Abe.

Ce scandale tombe à un très mauvais moment pour son gouvernement, dont la popularité a plongé face à sa gestion de la troisième vague de coronavirus que connaît le pays.

M. Abe, issu de la droite nationaliste japonaise, a survécu à plusieurs scandales alors qu’il était au pouvoir, notamment en liaison avec la fête des cerisiers en fleurs.

Le gouvernement Abe a été accusé d’y avoir invité ses partisans et même un membre de l’organisation des yakuzas, la mafia japonaise. 

Avec AFP par kh-sah/mac/ras/ia

RDC : Félix Tshisekedi s’adressa lundi au Parlement

décembre 13, 2020
Le président congolais Félix Tshisekedi, le 15 novembre 2019 à Berlin.

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, va s’adresser lundi au Parlement réuni en Congrès, après avoir fragilisé la majorité parlementaire de son prédécesseur Joseph Kabila et rompu leur accord de coalition.

 L’Assemblée nationale a invité samedi les députés « à prendre part au Congrès du lundi 14 décembre à 11h00 » pour « l’audition du président de la République sur l’état de la Nation », un rendez-vous annuel prévu par la Constitution.

Dimanche dernier, le président Tshisekedi a annoncé la fin de la coalition au pouvoir qu’il formait depuis janvier 2019 avec son prédécesseur Joseph Kabila, jusqu’à présent majoritaire à l’Assemblée et au Sénat. Le chef de l’État avait ajouté qu’il souhaitait trouver une nouvelle majorité d’ »Union sacrée » à l’Assemblée pour réformer le plus grand pays d’Afrique sub-saharienne. Jeudi, la présidente pro-Kabila de l’Assemblée, Jeanine Mabunda, a été destituée par une majorité de 281 députés sur 500 au total.

« J’ai rencontré aujourd’hui le Chef de l’État (…) pour lui faire part du soutien de l’Union européenne à l’ambitieux programme de réformes qu’il a annoncé », a indiqué l’ambassadeur de l’UE, Jean-Marc Châtaigner. Vendredi, l’UE a aussi décidé qu’elle prolongeait d’un an jusqu’en décembre 2021 des sanctions contre 11 personnalités congolaises, pour entrave au processus électoral en 2016, sur la fin du régime Kabila (janvier 2001-janvier 2019).

Par ailleurs, le secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de la paix, Jean-Pierre Lacroix, se rendra en RDC de lundi à vendredi, a indiqué un porte-parole de l’ONU à New York. Outre des discussions avec des responsables politiques et de la société civile, il se rendra en Ituri et au Nord-Kivu (Est), en proie à des violences récurrentes.

Le Conseil de sécurité doit se prononcer d’ici le 20 décembre sur l’avenir de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco), qui tente de stabiliser le géant d’Afrique depuis plus de 20 ans. 

Par Jeune Afrique avec AFP

Congo/Parlement : décès à Paris de la sénatrice Emilienne Charlotte Lekoundzou

février 1, 2020

 

Membre de la commission santé, affaires sociales, famille, genre et développement à la chambre haute du Parlement, Emilienne Charlotte Lekoundzou est décédée ce 1er février à l’hôpital américain de paris, en France à 5 heures du matin.

 

Elue sénatrice en 2017 dans le département de la Lékoumou, elle était, en effet, membre du comité d’honneur du Parti congolais du travail (PCT).

Outre le plan politique, Emilienne Charlotte Lekoundzou fut également une sportive.

Présidente de la Fédération congolaise de handball de 2001-2004, elle fut aussi ancienne joueuse et capitaine de l’Etoile du Congo et des Diables rouges des années 1964-1969.

Membre du Comité des anciens dirigeants généraux et sages de l’Etoile du Congo, la défunte était également présidente d’honneur et doyenne des sages actifs de ce club multidisciplinaire.

Dans un passé récent, elle était à la tête de la Commission ad hoc mise en place suite à la crise ayant déchiré la grande famille stellienne.

 

Avec Adica-Congo.com par Parfait Wilfried Douniama

Royaume-Uni : le président du Parlement refuse un nouveau vote sur l’accord de Brexit

octobre 21, 2019

 

Le «speaker» de la Chambre des communes, John Bercow, a refusé de soumettre au vote des députés, ce lundi, l’accord de Brexit conclu entre Londres et l’Union européenne, expliquant que la motion avait déjà été examinée samedi.

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Un accord a finalement été trouvé entre Londres et Bruxelles ce jeudi 17 octobre. HENRY NICHOLLS/REUTERS

L’histoire se répète. Comme Theresa May avant lui, le premier ministre Boris Johnson a trouvé un «deal» avec Bruxelles, mais la Chambre des communes, où il a de facto perdu sa majorité depuis septembre, ne l’a pas approuvé, samedi, préférant le repousser tant que la législation nécessaire à son application n’aura pas été votée au Parlement.

Malgré ce vote qui a permis à l’opposition de gagner du temps, le gouvernement britannique a demandé, ce lundi 21 octobre, à ce que le texte du «deal» soit de nouveau examiné par les «MP» (members of parliamant). Mais le «speaker» de la Chambre, John Bercow, s’y est opposé, estimant que les députés se sont déjà prononcé sur le texte, il y a «moins de 49 heures». Ce serait «répétitif» et «désordonné», a jugé l’europhile John Bercow, qui a en revanche invité le gouvernement de Boris Johnson à soumettre les projets de loi d’application du Brexit à l’examen du Parlement dès ce lundi s’il le souhaite.

Sans l’aval des députés britanniques, le Brexit avec accord ne peut pas avoir lieu tandis que l’heure tourne, la date-butoir étant toujours fixée au 31 octobre. En sait-on plus sur ce qui va se passer ?

Le bref espoir d’une sortie de crise

Jeudi 17 octobre 2019, quelques heures avant l’ouverture d’un sommet européen très attendu, le premier ministre Boris Johnson et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, ont affirmé qu’ils étaient parvenus à un «accord de Brexit» qualifié de «juste et équilibré à la fois pour l’UE et la Royaume-Uni» par le Luxembourgeois et d’«excellent» par le Britannique. Le plus difficile restait à obtenir : l’aval des députés britanniques.

Le samedi 19 octobre 2019, Boris Johnson a convoqué la Chambre des communes pour obtenir ce précieux sésame. Un événement : la chambre n’avait pas siégé un samedi – «Big saturday» – depuis la guerre des Malouines en 1982. Las, les députés d’opposition ont voté en faveur d’un report du vote sur l’accord.

Nouveau vote ?

Aussitôt le même jour, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Jacob Rees-Mogg a déclaré que le gouvernement soumettrait derechef l’accord de Brexit à un débat et à un vote dès ce lundi 21 octobre. Mais c’est au «speaker» (président, NDLR) de la Chambre des communes, John Bercow, de décider de l’ordre du jour. Ce personnage haut en couleur, notoirement défavorable au Brexit et régulièrement critiqué pour le choix des amendements qu’il met en avant, a annoncé, ce lundi après-midi, qu’il refusait un nouveau débat.

Plusieurs parlementaires lui avaient auparavant rappelé qu’il avait lui-même exhumé sous le gouvernement de Theresa May, en mars dernier, une disposition remontant à 1604 et interdisant qu’une même question soit soumise deux fois à un vote lors d’une même session parlementaire. «J’ai été surpris par cette affaire, comme d’autres l’ont été, a commenté Bercow après l’annonce de Rees-Mogg. Le gouvernement n’est pas l’arbitre de ce qui est régulier.»

Nouveau délai ?

Une majorité de députés d’opposition sont opposés tant à l’accord négocié par Boris Johnson qu’à la solution d’un «Brexit sans accord» qui, faute de «deal», se déclencherait automatiquement le 31 octobre, à moins que Londres ne demande à Bruxelles un nouveau report et que l’ensemble des 27 Etats membres l’accepte.

C’est dans cette optique que l’opposition à la Chambre des communes, qui contrôle depuis le début du mois de septembre l’agenda parlementaire, a fait voter la loi Benn dite «anti-no deal», qui force Boris Johnson à demander un report à Bruxelles s’il n’a pas obtenu de nouvel accord ou s’il n’a pas de majorité à la Chambre en faveur d’un Brexit sans accord. Tentant de la contourner, le premier ministre a en réalité envoyé trois lettres au président du Conseil européen, Donald Tusk : une première, non signée, dans laquelle il demande un report ; une deuxième dans laquelle il indique que ce report serait une erreur ; une troisième dans laquelle l’ambassadeur du Royaume-Uni auprès de l’Union européenne précise que cette demande de report est une obligation légale.

Ce lundi, saisie d’une plainte sur le sujet, la plus haute juridiction d’Ecosse, la Court of Session, doit justement se pencher sur la question de savoir si, par ce stratagème des trois lettres, Boris Johnson enfreint la loi Benn, ce que les juristes du gouvernement contestent.

Une majorité pour Boris Johnson ?

Dans la foulée de la décision des députés, samedi, de repousser le vote sur l’accord de Brexit tant que la législation nécessaire à son application n’aura pas été votée, Boris Johnson a déclaré aux parlementaires que son gouvernement soumettrait cette semaine les actes législatifs nécessaires. On s’attend à ce que ce processus parlementaire débute ce mardi 22 octobre. Le ministre des Affaires étrangères, Dominic Raab, a estimé que le gouvernement pensait disposer du nombre de voix nécessaire pour faire passer ces législations. Les 21 conservateurs frondeurs, exclus le mois dernier pour s’être opposés à Boris Johsnon, pourraient cette fois-ci soutenir le gouvernement. «Il dispose d’une coalition fragile mais sincère», a résumé l’ancienne ministre Amber Rudd, démissionnaire il y a quelques semaines, mais qui devrait aussi s’associer au vote.

Reste que la situation est difficile pour Boris Johnson : vu les équilibres politiques mouvants au sein de la Chambre des communes, l’opposition travailliste pourrait profiter du vote de ces actes législatifs pour tenter de faire passer des amendements, visant, par exemple, à maintenir le Royaume-Uni au sein de l’union douanière européenne voire à introduire un référendum de confirmation de l’accord, ce qui ferait resurgir dans le débat outre-Manche l’hypothèse d’une annulation du Brexit.

Des élections anticipées ?

Si, finalement, l’accord de Brexit n’était pas approuvé avant le 31 octobre, les Européens pourraient décider de se résigner à accorder un nouveau délai au Royaume-Uni, qu’il s’agisse d’un «report technique» de quelques jours (pour achever le travail législatif en cours au sein de la Chambre des communes) ou d’un report plus politique qui pourrait courir jusqu’au 31 janvier 2020 (délai évoqué par Boris Johnson dans sa lettre numéro une). Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a annoncé samedi en fin de soirée qu’il allait entamer des consultations avec les dirigeants des Vingt-Sept.

Les Européens pourraient somme toute se satisfaire d’un report de durée raisonnable pour laisser le temps aux Britanniques d’organiser des élections anticipées. Si Boris Johnson les remporte, l’actuel premier ministre disposera d’une nouvelle Chambre des communes, où il disposera d’une majorité pour mettre en oeuvre, finalement, l’accord de Brexit. Un scénario qui pourrait apparaître comme la meilleure solution du point de vue de Londres et Bruxelles, vu le blocage à Westminster qui a déjà causé la chute du gouvernement de Theresa May.

Tant les conservateurs de Boris Johnson que l’opposition travailliste disent vouloir de nouvelles élections. Mais le chef de file du Labour, Jeremy Corbyn, refuse de bouger sur ce front tant que le risque d’un Brexit sans accord ne sera pas écarté. Il sait aussi que les sondages ne lui sont pas favorables. Au contraire, Johnson, dont le parti est en tête dans les études d’opinion, pourrait profiter de l’exaspération des Britanniques envers l’actuelle chambre, une majorité d’entre eux souhaitant en finir avec l’incertitude.

Par Le Figaro.fr par Alexis Feertchak

Roumanie: le gouvernement social-démocrate renversé par le parlement

octobre 10, 2019

 

Le gouvernement roumain dirigé par la sociale-démocrate Viorica Dancila a été renversé jeudi au parlement par une motion de défiance, ouvrant la voie à des négociations pour trouver une nouvelle majorité, à un mois de l’élection présidentielle.

«La motion a été adoptée, le parlement retire sa confiance au gouvernement», a annoncé le président de la chambre des députés Marcel Ciolacu à l’issue du vote, alors que 238 élus sur un total de 465 se sont prononcés pour le départ de Viorica Dancila, en difficulté depuis plusieurs semaines.

Par Le Figaro.fr avec AFP

En Nouvelle-Zélande, le président du Parlement nourrit le bébé d’un député en pleine séance

août 22, 2019

 

BB

Trevor Mallard, le président du Parlement néo-zélandais, en pleine session à la Chambre des représentants, nourrit un bébé.

Mercredi 21 août, Trevor Mallard, le président du Parlement néo-zélandais, s’est improvisé baby-sitter du bébé d’un député le temps d’un débat à la Chambre des représentants. Le père de l’enfant, l’ancien animateur de télévision Tāmati Coffey, se dit «vraiment soutenu» par l’ensemble de ses collègues.

Un « intrus » d’à peine cinq kilos au Parlement. En Nouvelle-Zélande, le président de la Chambre des représentants Trevor Mallard a donné, mercredi 21 août, le biberon au nourrisson d’un député alors qu’il présidait un débat. Né en juillet d’une mère porteuse, le petit garçon est le fils du député travailliste Tāmati Coffey.

De retour de congé paternité, l’ancien animateur de télévision a confié au cours d’une session parlementaire son bébé au patron du perchoir du Parlement. C’est tout naturellement que Trevor Mallard, lui-même père de trois enfants, a assumé le rôle de baby-sitter. Des photos de l’élu en train de bercer l’enfant et de lui donner le biberon ont été partagées de nombreuses fois sur les réseaux sociaux. «Ravi d’avoir un bébé à la Chambre, et quel beau bébé», a notamment tweeté Gareth Hughes, député du Parti vert.

« Le miracle de la vie »

Par la suite, le député Coffey a indiqué à Newshub se sentir «vraiment soutenu par les collègues de toute l’Assemblée». «Les bébés apaisent la tension ambiante au Parlement et je pense que nous avons davantage besoin d’eux pour nous rappeler la véritable raison pour laquelle nous sommes tous ici», a-t-il poursuivi. Dans un post Facebook annonçant la naissance du bébé, Tāmati Coffey affirmait en juillet que son partenaire Tim Smith et lui étaient «bouleversés par le miracle de la vie». Avant d’assurer que la mère porteuse, une amie du couple, «s’en sortait très bien».

Ce n’est toutefois pas la première fois qu’un député s’affiche avec son bébé au Parlement. Et l’exemple vient d’en haut puisqu’en septembre 2018, la première ministre de la Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, avait siégé aux Nations unies avec son bébé de trois mois lors de son premier discours à New York.

Le Figaro.fr par Segolène Forgar

Heurts en Géorgie: le président du parlement démissionne

juin 21, 2019

 

le président du parlement géorgien a démissionné au lendemain de violents heurts avec la police lors de la manifestation de jeudi protestant contre l’intervention d’un député russe au parlement de cette ex-république soviétique du Caucase, tandis que l’opposition géorgienne a appelé vendredi à des «manifestations permanentes» contre le gouvernement.

«La décision d’Irakli Kobakhidze de quitter son poste est une preuve du grand niveau de responsabilité fixé par notre parti et non pas une concession aux demandes irresponsables des partis de l’opposition», a indiqué lors d’une conférence de presse Khakha Kaladze, secrétaire général du parti au pouvoir du Rêve géorgien.

Les près de 10.000 manifestants dénonçaient le fait que l’élu communiste russe Sergueï Gavrilov, à Tbilissi dans le cadre d’une rencontre annuelle de l’Assemblée interparlementaire sur l’orthodoxie, ait été invité à prendre la parole devant le parlement géorgien depuis la tribune du président du parlement, alors qu’ils considèrent la Russie comme un pays occupant.

Une protestataire porte une pancarte avec le slogan «La Russie est un occupant» devant le Parlement géorgien à Tbilissi, le 20 juin. Les protestations, marquées par des affrontements qui ont fait 240 blessés dont 160 manifestants et 80 policiers selon les autorités, ont été condamnées par le Kremlin comme une «provocation russophobe». Ces réactions reflètent les relations à fleur de peau entre les deux pays près de 30 ans après la chute de l’URSS et plus de dix ans après la «guerre éclair» les opposant, et qui se sont terminées par l’occupation de facto par la Russie de deux régions géorgiennes.

L’opposition a demandé à ses partisans de ressortir dans la rue à Tbilissi vendredi à partir de 19 heures locales (17 heures en France). «Le peuple géorgien et les partis d’opposition demandent la tenue d’élections législatives anticipées et la démission du président du Parlement et du ministre de l’Intérieur», a affirmé à l’AFP Grigol Vachadzé, leader du Mouvement national uni, crée par l’ancien président en exil Mikheil Saakachvili. «Des manifestations pacifiques permanentes se poursuivront jusqu’à ce que ces demandes soient remplies».

Par Le Figaro.fr avec AFP