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États-Unis: Donald Trump affirme qu’il va être « arrêté » mardi

mars 18, 2023
Donald Trump au soleil.

Le républicain Donald Trump le 9 octobre 2022, lors d’un rassemblement partisan en Arizona en vue des élections de mi-mandat. Photo : Reuters/Brian Snyder

Évoquant une fuite du parquet de New York, l’ex-président américain Donald Trump a déclaré samedi sur son réseau social Truth Social qu’il s’attend à être arrêté mardi dans le cadre d’une enquête de l’équipe du procureur du district de Manhattan, Alvin Bragg.

Le candidat républicain et ancien président des États-Unis sera arrêté mardi la semaine prochaine, a-t-il écrit en lettres majuscules et parlant de lui-même à la troisième personne.

Manifestez, reprenez le contrôle de notre nation!

Il n’a fourni aucun détail sur les motifs de son éventuelle arrestation, mais il a déclaré sur Truth Social qu’elle aurait lieu sans qu’aucun crime puisse être prouvé. Son équipe juridique anticipe quant à elle cette possibilité depuis quelque temps et se prépare pour les prochaines étapes.

Vendredi, un des avocats de Donald Trump, Joseph Tacopina, avait indiqué à des médias que son client se rendrait à la justice new-yorkaise s’il devait être inculpé.

Les signes et les rumeurs se multiplient depuis quelques jours sur une éventuelle inculpation au pénal de Donald Trump par un grand jury. Le New York Times et le Washington Post ont révélé il y a environ une semaine que des procureurs new-yorkais avaient proposé à l’ex-président américain Donald Trump de témoigner devant un grand jury dans le cadre d’une enquête sur des pots-de-vin qui auraient été versés à une actrice pornographique, procédure susceptible d’aboutir à une mise en accusation de l’ex-chef d’État. Trump a décliné cette offre, selon Reuters.

Ce serait une première pour un ancien président américain. Aucun président américain, que ce soit durant un mandat ou après, n’a fait face à des accusations criminelles.

Des témoins ont déjà comparu devant un grand jury dans cette affaire, y compris l’ancien avocat de Donald Trump, Michael Cohen, qui a d’ailleurs déjà été condamné dans cette affaire.

Michael Cohen, l'ancien avocat de l'ex-président américain Donald Trump.

Michael Cohen a été condamné à une peine de plus de trois ans de prison pour s’être rendu coupable d’évasion fiscale, pour avoir menti au Congrès et pour avoir enfreint les règles du financement électoral en achetant le silence de deux femmes qui affirment avoir eu des liaisons avec Donald Trump. Photo: Reuters/Jeenah Moon

De nombreuses enquêtes criminelles sur Donald Trump sont en cours, y compris à New York, en Georgie et par les autorités fédérales, notamment sur sa conduite concernant des allégations de paiements de campagne illégaux, d’ingérence électorale, d’efforts pour invalider sa défaite à l’élection présidentielle de 2020 et de conservation de documents ultrasecrets chez lui après avoir quitté ses fonctions.

Les forces policières de New York ont commencé à préparer des dispositifs de sécurité, craignant des dérapages au cas où Trump serait inculpé.

Les inquiétudes dépassent d’ailleurs les frontières de l’État de New York. David Aronberg, le procureur du comté de Palm Beach, en Floride, a déclaré en entrevue à CNN samedi que des manifestations auraient aussi lieu chez lui si Trump était inculpé. On doit s’inquiéter de violences potentielles.

Le bureau du procureur du district de Manhattan n’a pas commenté ces affirmations pour l’instant.

Scandaleuxradicalcommuniste, clament des républicains

Plusieurs républicains ont commencé à réagir sur les réseaux sociaux samedi matin, exprimant leur mécontentement face à cette nouvelle.

Un abus de pouvoir scandaleux par un procureur radical qui ne s’occupe pas de criminels violents pendant qu’il poursuit sa vengeance politique contre le président Trump, a par exemple publié sur Twitter Kevin McCarthy, président de la Chambre des représentants. Je demande aux comités compétents d’enquêter [pour déterminer] si des fonds fédéraux sont utilisés pour renverser notre démocratie en s’ingérant dans les élections avec des poursuites politiquement motivées.

C’est ce que [les dirigeants] font dans les pays communistes pour détruire leurs opposants politiques! a lancé la représentante de la Georgie, Marjorie Taylor Greene, sur le réseau social Gab.com. Les républicains doivent assigner ces communistes à comparaître et mettre fin à cela!

C’est antiaméricain et la gauche radicale a atteint un nouveau creux dangereux, du niveau des pays du tiers-monde, a tweeté la représentante de l’État de New York, Elise Stefanik.

Radio-Canada avec les informations de Agence France-Presse, CNN, Guardian et Reuters

France-Messe sans gestes barrières : une enquête ouverte par le parquet de Paris

avril 6, 2021

Le parquet de Paris a ouvert une enquête, mardi, pour « mise en danger de la vie d’autrui ». En cause : une messe sans masques lors du week-end de Pâques.

La nef de l'eglise Saint-Eugene-Sainte-Cecile, dans le 9e arrondissement de Paris.
La nef de l’église Saint-Eugène-Sainte-Cécile, dans le 9e arrondissement de Paris.© BEAUVIR-ANA / ONLY FRANCE / Only France via AFP

La vidéo a beaucoup choqué, à l’heure où les écoles et les restaurants sont fermés dans une France entièrement confinée. Sur les images dévoilées par Le Parisien, on distingue des prêtres et des fidèles, sans masques ni distanciation sociale, réunis samedi en l’église Saint-Eugène-Sainte-Cécile, dans le 9e arrondissement de Paris. Face au tollé provoqué par cette vidéo, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « mise en danger de la vie d’autrui », mardi. Sollicité par l’Agence France-Presse, le parquet indique avoir confié les investigations à la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP).

Plus tôt dans la journée, le diocèse de Paris s’est, de son côté, dit « stupéfait », par la tenue d’une telle messe, pendant les célébrations pascales, sans respect des gestes barrières. D’après les images mises en ligne par Le Parisien, des prêtres très proches les uns des autres ont donné l’hostie directement dans la bouche des fidèles, au cours d’un office d’une durée de quatre heures.

Les prêtres doivent être « irréprochables »

Dans l’église, les croyants, pour beaucoup visiblement âgés, sont serrés les uns contre les autres. « C’est évidemment absolument inadmissible », a déclaré, mardi sur France Info, Marlène Schiappa, la ministre déléguée à la Citoyenneté. La directrice de la communication du diocèse de Paris, Karine Dalle, a également réagi à la polémique. « Nous sommes stupéfaits devant le non-respect évident des consignes essentielles de distanciation, de port du masque, et nous nous désolidarisons de tout comportement non respectueux d’une situation sanitaire difficile, a-t-elle déclaré. Malheureusement, les vidéos sont sans appel. On voit un nombre important de personnes sans masque et sans distanciation sociale. Nous le condamnons sans équivoque. »

D’après Karine Dalle, le sujet va être « bien évidemment » abordé en interne avec les responsables. « L’immense majorité des paroisses de Paris respectent heureusement les nombreuses consignes sanitaires, depuis plusieurs mois », a-t-elle affirmé. La paroisse Saint-Eugène-Sainte-Cécile assure qu’il y avait « 280 personnes pour une capacité de 600 personnes ». « L’archevêque de Paris a demandé aux prêtres d’être irréprochables », précise la directrice de la communication, en ce qui concerne le respect des consignes sanitaires. Le masque est ainsi obligatoire dès l’âge de onze ans. Deux sièges doivent être laissés vides entre chaque personne ou entité familiale. De plus, il doit y avoir un rang ou un banc d’écart entre chaque rangée, rappelle la directrice de la communication.

Avec Le Point par AFP

France/Affaire Benalla : le parquet demande un procès pour les violences du 1er mai 2018

février 9, 2021

La décision finale sur un procès revient désormais aux juges d’instruction chargés de ces investigations.

Le parquet de Paris a requis un procès pour l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron à l’Élysée, Alexandre Benalla, dans l’affaire des violences du 1er mai 2018 dans la capitale, a appris mardi 9 février l’AFP de source proche du dossier. Une information confirmée par le parquet.

Dans son réquisitoire définitif, le parquet demande un procès en correctionnelle pour quatre personnes, dont Alexandre Benalla, âgé aujourd’hui de 29 ans, accusé notamment d’avoir commis des «violences volontaires», dans ce dossier qui a empoisonné la première partie de la présidence d’Emmanuel Macron. La décision finale sur un procès revient désormais aux juges d’instruction chargés de ces investigations.

Dans le volet du 1er-Mai, point de départ du scandale Benalla révélé par nos confrères du Monde, cinq personnes avaient été mises en examen dans cette enquête ouverte le 19 juillet 2018 pour des faits de violences. Rapidement élargie à des faits de détournements d’images de vidéo-surveillance, elle avait été confiée à des juges d’instruction trois jours plus tard.

«Violences volontaires» et «port d’arme» non-autorisé

Le parquet de Paris demande un procès pour l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron à l’Élysée pour plusieurs infractions, notamment «violences volontaires», «immixtion sans titre dans l’exercice d’une fonction publique» ou encore «port d’arme» non-autorisé. Le parquet demande également un procès pour ces mêmes infractions pour son acolyte Vincent Crase, ex-salarié de la République en marche. Les deux sont accusés d’avoir molesté des manifestants place de la Contrescarpe à Paris ainsi qu’au Jardin des plantes en marge du défilé du 1er-Mai. Benalla et Crase contestent les violences, estimant avoir aidé les forces de l’ordre à interpeller des manifestants qui leur jetaient des projectiles.

Deux anciens hauts gradés de la Préfecture de police de Paris, impliqués dans la remise des images des incidents de la place de la Contrescarpe à Alexandre Benalla, font également l’objet de réquisitions de renvoi, notamment pour «violation du secret professionnel». Il s’agit de Laurent Simonin, alors chef d’état-major adjoint de la puissante Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la Préfecture de police, et de Maxence Creusat, commissaire de police de cette même DOPC. Le parquet de Paris demande en revanche un non-lieu pour un troisième fonctionnaire de police.

Visé par de multiples procédures

Cinq manifestants se sont portés parties civiles dans ce dossier, dont un couple interpellé place de la Contrescarpe par Benalla et Crase. Le couple de manifestants a été condamné en février 2019 à 500 euros d’amende pour des jets de projectiles sur les policiers le jour des faits.

Outre ce dossier emblématique, Alexandre Benalla est visé par quatre autres procédures. Dans celui de l’utilisation frauduleuse de ses passeports diplomatiques et de service, Alexandre Benalla a déjà été renvoyé fin janvier en correctionnelle.

Par Le Figaro avec AFP

Suède : le parquet abandonne les poursuites pour viol contre Julian Assange

novembre 19, 2019

Si la partie civile ne fait pas appel de cette décision, près de dix années de procédure se concluront par un constat d’échec pour la justice suédoise qui ne sera pas parvenue à faire comparaître Julian Assange, réfugié depuis 2012 et jusqu’à son arrestation en avril dernier à l’ambassade d’Equateur à Londres.

Le parquet suédois a annoncé mardi l’abandon des poursuites pour viol contre Julian Assange, le fondateur de Wikileaks accusé par une femme de l’avoir agressée en Suède en 2010. «J’ai convoqué cette conférence de presse pour annoncer ma décision de classer sans suite l’enquête» visant l’Australien, a annoncé la procureure en chef adjointe, Eva-Marie Persson. «Tous les actes d’enquête ont été épuisés (…) sans apporter les preuves requises pour une condamnation», a-t-elle ajouté.

Si la partie civile ne fait pas appel de cette décision, près de dix années de procédure se concluront par un constat d’échec pour la justice suédoise qui ne sera pas parvenue à faire comparaître Julian Assange, réfugié depuis 2012 et jusqu’à son arrestation en avril dernier à l’ambassade d’Equateur à Londres. «Beaucoup de temps s’est écoulé depuis les faits avec pour conséquence d’affaiblir les éléments de preuve (…) au point que j’ai décidé de classer l’enquête sans suite», a annoncé la procureure en chef adjointe, Eva-Marie Persson, au cours d’une conférence de presse à Stockholm.

En août 2010, la plaignante suédoise accusait l’Australien d’avoir engagé un rapport sexuel pendant qu’elle dormait et sans préservatif, alors qu’elle lui avait refusé tout rapport non protégé à plusieurs reprises. Julian Assange, qu’elle avait alors rencontré lors d’une conférence de WikiLeaks, à Stockholm, a toujours nié les faits de viol et martèle que la plaignante était consentante et qu’elle avait accepté de ne pas utiliser de préservatif.

Peur d’une extradition aux Etats-Unis

L’enquête suédoise avait été classée une première fois en 2017 faute d’entrevoir la sortie du mis en cause de l’ambassade équatorienne avant la prescription des faits, mais rouverte en mai dernier après son interpellation par la police britannique le 11 avril. Depuis près d’une décennie, le fondateur de WikiLeaks – qui a publié des centaines de milliers de documents confidentiels – et ses soutiens n’ont eu de cesse de dénoncer une manœuvre destinée à le faire extrader vers les États-Unis, qui l’accusent d’espionnage. Officiellement, c’est la raison pour laquelle l’Australien s’était réfugié en 2012 à l’ambassade d’Equateur à Londres. Détenu dans une prison de Londres, Julian Assange est sous la menace d’une extradition vers les États-Unis où il encourt une peine allant jusqu’à 175 ans d’emprisonnement pour espionnage.

Les autorités américaines lui reprochent d’avoir mis en danger certaines de leurs sources au moment de la publication en 2010 de 250.000 câbles diplomatiques et d’environ 500.000 documents confidentiels portant sur les activités de l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Le Rapporteur de l’ONU sur la torture, Nils Melzer, a fait part de son inquiétude sur l’état de santé de Julian Assange, affirmant que «sa vie était désormais en danger» et son père, John Shipton, a affirmé début novembre que son fils «risquait de mourir en prison». Lors d’une audience devant la justice le 21 octobre à Londres, Assange est apparu confus et bredouillant. L’audience sur la demande d’extradition doit se tenir en février.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Soudan: le président déchu Omar el-Béchir transféré au parquet

juin 16, 2019

 

Le président déchu du Soudan Omar el-Béchir a été conduit dimanche depuis sa prison vers le parquet en charge des affaires de corruption à Khartoum, où il a été vu pour la première fois en public depuis sa destitution en avril.

Omar el Béchir, vêtu de la traditionnelle djellaba banche soudanaise et un turban à la tête, est arrivé au parquet escorté par un convoi de véhicules militaires et des membres des forces de sécurité lourdement armés, a constaté le correspondant de l’AFP devant les locaux du parquet.

L’ex président a été conduit au parquet pour que lui soit présentées officiellement les accusations qui pèsent contre lui, a indiqué aux journalistes un responsable du parquet. Il est reparti au bout de quelques minutes, selon le correspondant de l’AFP sur place.

Porté au pouvoir par un coup d’Etat en 1989, Omar Béchir a été destitué et arrêté par l’armée le 11 avril à Khartoum, à la suite d’un mouvement de contestation inédit, déclenché en décembre par le triplement du prix du pain.

Samedi, le procureur général a précisé qu’Omar el Béchir devrait répondre de «corruption et possession illégale de devises étrangères».

Jeudi, l’agence de presse officielle soudanaise SUNA a indiqué que l’ancien homme fort du Soudan était accusé «de possession de devises étrangères, d’avoir acquis des richesses de façon suspecte et illégale et d’avoir ordonné (l’état) d’urgence».

Par Le Figaro.fr avec AFP

France: Enquête ouverte après le décès d’une patiente à l’hôpital de Mantes-la-Jolie

mai 31, 2019

 

Le parquet de Versailles a ouvert une enquête préliminaire après le décès d’une femme lors d’une opération chirurgicale à l’hôpital François-Quesnay de Mantes-la-Jolie (Yvelines), a appris vendredi l’AFP de sources concordantes.

La patiente, âgée de 41 ans, est décédée dans la nuit du 21 au 22 mai. D’après Le Parisien, elle avait été admise à l’hôpital pour une hystéroscopie, «un examen de routine qui consiste à introduire une minuscule caméra dans l’utérus afin d’ausculter l’organe avec plus de précision». Toujours selon le quotidien, une artère aurait été sectionnée lors de l’opération, provoquant un «choc hémorragique» et le décès de la patiente.

«L’hôpital est très affecté par ce décès et a présenté ses condoléances à la famille», a déclaré l’établissement dans un communiqué. Le mari de la patiente a déposé plainte le 24 mai et le parquet de Versailles a ouvert une enquête préliminaire pour rechercher les causes de la mort, confiée au commissariat de Mantes-la-Jolie. «Les investigations sont en cours, une autopsie a été ordonnée ainsi qu’un examen toxicologique», a précisé le parquet.

Fin janvier, un homme avait été retrouvé mort devant ce même hôpital après avoir été admis aux urgences la veille. La direction de l’établissement avait à l’époque expliqué avoir appliqué la «procédure prévue» et que le patient était «sorti du service des urgences à l’insu des équipes hospitalières dans la nuit».

Par Le Figaro.fr avec AFP

Le parquet allemand demande l’extradition de Carles Puigdemont

juin 1, 2018

/ © AFP/Archives / Tobias SCHWARZ

Le Parquet allemand a demandé vendredi l’extradition de l’indépendantiste catalan Carles Puigdemont vers l’Espagne, qui veut le juger pour rébellion et détournement de fonds à la suite de sa tentative avortée de déclaration d’indépendance.

« Le parquet général estime légale la demande de remise de Carles Puigdemont » à l’Espagne pour ces deux chefs d’accusation, a-t-il indiqué dans un communiqué.

La décision finale doit revenir au tribunal compétent du Schleswig-Holstein, dans le nord du pays, qui s’est montré jusqu’ici très sceptique sur la validité de ces chefs d’accusation au regard du droit allemand.

Aucune date précise n’a été fixée pour cette décision qui devrait toutefois intervenir dans les jours ou les semaines à venir.

Carles Puigdemont, ancien président régional de Catalogne, a été arrêté fin mars dans le nord de l’Allemagne en vertu d’un mandat d’arrêt européen émis par l’Espagne. Il s’est installé à Berlin après avoir été remis en liberté sous contrôle judiciaire par la justice allemande dans l’attente que son cas soit tranché.

Pour le parquet allemand, tant l’accusation de détournements de fonds que celle de rébellion lors de la déclaration d’indépendance à l’automne dernier sont justifiées.

« Les éléments fournis par les autorités espagnoles montrent clairement que les violences en Catalogne peuvent être attribuées à l’individu recherché », dit le communiqué du Parquet, favorable à une mise en détention de M. Puigdemont dans l’attente de son extradition.

Mais le tribunal régional du Schleswig-Holstein a déjà refusé par deux fois des demandes du parquet d’incarcérer M. Puigdemont. Il avait ordonné en avril la remise en liberté de la figure centrale de l’indépendantisme catalan.

Ce tribunal, qui aura le dernier mot, a laissé entendre jusqu’ici qu’il n’était pas convaincu par les accusations de rébellion. Reste à savoir s’il changera au final son jugement ou s’il autorisera ou non une remise de M. Puigdemont pour les accusations moins graves de détournements de fonds publics.

Après la déclaration d’indépendance avortée de la Catalogne le 27 octobre, qui avait entraîné la mise sous tutelle de la région par le gouvernement central espagnol et la destitution en bloc du gouvernement de M. Puigdemont, ce dernier s’était exilé en Belgique. Il a récemment renoncé à diriger la région dans l’espoir de sortir la Catalogne de l’impasse politique avec Madrid.

Romandie.com avec (©AFP / 01 juin 2018 14h32)                

Congo: bras de fer entre Nianga Mbouala et le procureur Oko Ngakala

mars 25, 2018

 

 

Il était attendu vendredi 23 mars à 10 heures au cabinet du procureur de la république André Oko Ngakala, le général Nianga Ngatsé Mbouala ne se serait pas présenté. Dire qu’un véritable bras de fer serait en passe d’être livré par les deux hommes.

Une convocation authentique du procureur de la république, adressée à un général d’active et dont le fac-similé se retrouve sur les réseaux sociaux, c’est dire qu’il y avait un air de pied-de-nez dans la manœuvre.

Et comme pour narguer l’autorité judiciaire, le général Ngatsé Nianga Mbouala n’aurait pas déféré à la convocation, alors que celle-ci portait bien la mention qu’il serait entendu en qualité de témoin.

Reste à savoir quelle sera l’attitude du procureur André Oko Ngakala face à cette obstruction qui s’illustrerait comme une entrave à l’action de la justice.

Sans doute la réponse se trouve t-elle sur la convocation elle-même, une mention y précise que « faute par l’intéressé de se présenter, un mandat sera décerné à son encontre ».

C’est dire qu’à l’allure où vont les choses, pour donner force à la loi, le procureur devra utiliser la contrainte vis à vis du général Nianga Mbouala. Un procédé qui risque de déboucher sur un conflit ouvert.

Hier soir, les Oyocrates se sont réunis jusque tard dans la nuit afin d’étudier la stratégie pour prendre le Général Nianga Mbouala de gré ou de force et de le placer à la Maison d’Arrêt.

Ce dernier, informé par un élément de la DGSP de Serge Oboa vient de renforcer sa garde et de disperser les éléments en civil venus à sa rescousse.

Certains officiers prêts à soutenir le Général Nianga Mbouala se sont regroupés non loin du domicile du barbu, car ils n’acceptent pas que Nianga Mbouala aille de vie à trépas dans les mêmes conditions que le Colonel Marcel Ntsourou, surtout que ce dernier qui les avait surpris, ne leur avait pas donné le temps de se préparer afin de venir à sa rescousse.

Zenga-mambu.com par Meraf MARAKA

Congo/Oko Ngakala: « Vous les Bakongos-là, je ne vous aime pas… Sortez de mo bureau »

janvier 31, 2018


C’est en ces termes que le procureur de la république a chassé de son bureau monsieur Samba Loufoua Valentin en conflit foncier avec la maîtresse d’un cacique du pouvoir.

Propriétaire de trois parcelles jumelées à Kintéle, Samba Loufoua Valentin, un citoyen sans histoire et homme d’affaires a été surpris d’apprendre par le sujet Kinois gardant ses parcelles que celles -ci avaient été vendues à une dame.

Bien qu’averti par les voisins d’avoir été victime d’une escroquerie, Brigitte Okoubi a jugé bon d’user les gros moyens pour garder de force les parcelles. La confrontation documents en main devant les chefs de la zone l’ayant été défavorables, la jeune dame qui est maîtresse d’un baron du pouvoir va s’en remettre à la justice par le biais du procureur de la république sous recommandation de son amant.
Samba Loufoua Valentin qui n’a pas cédé aux menaces est convoqué dans le bureau du procureur pour une confrontation avec Brigitte Okoubi. Lors de l’audition, les documents apportés par les deux donnent une fois de plus raison au premier propriétaire.

Malgré les machinations et menaces à son égard, Samba Loufoua est resté ferme, menaçant à son tour même de recourir à la cour suprême si ces parcelles lui étaient ravies. Des propos que le procureur Oko Ngakala n’a pas du tout apprécié, et a rappelé à tout le monde la grandeur de son statut, se vantant d’avoir envoyé en prison des personnes plus puissantes que Samba Loufoua Valentin.

Finalement l’escroc propriétaire terrien a été prié de rembourser Brigitte Okoubi à défaut de lui trouver d’autres parcelles dans la même zone. Ehonté, Oko Ngakala à demander à Samba Loufoua Valentin et son avocat à quitter son bureau en employant des propos indignes de la fonction républicaine qu’il occupe.

« Vous les Bakongos, je ne vous ai jamais aimé, vous êtes toujours des têtus…Allez, sortez de mon bureau… »

Sacer-infos.com par Stany Franck

Pérou: nouvelle manifestation, le président interrogé par le parquet

décembre 28, 2017

Le président du Pérou Pedro Pablo Kuczynski restait en position délicate jeudi, interrogé par la justice sur des soupçons de corruption et confronté à une nouvelle manifestation de familles de victimes contre la grâce qu’il a accordée à l’ex-chef d’Etat Alberto Fujimori. / © AFP / JUAN VITA

Le président du Pérou Pedro Pablo Kuczynski restait en position délicate jeudi, interrogé par la justice sur des soupçons de corruption et confronté à une nouvelle manifestation de familles de victimes contre la grâce qu’il a accordée à l’ex-chef d’Etat Alberto Fujimori.

Les deux affaires sont directement imbriquées.

D’un côté, c’est parce qu’Odebrecht, géant du BTP brésilien, a contredit le président en reconnaissant avoir payé près de cinq millions de dollars à des entreprises de conseil liées à M. Kuczynski, alors ministre, entre 2004 et 2013, que l’opposition a lancé une procédure de destitution devant le Parlement.

Lors de cette séance du 21 décembre, « PPK » (acronyme et surnom de Pedro Pablo Kuczynski) a sauvé sa place de justesse grâce au soutien d’une partie du puissant mouvement politique fondé par M. Fujimori, pourtant dans l’opposition et désormais dirigé par ses enfants.

De l’autre, trois jours à peine après avoir sauvé son mandat, le président Kuczynski, 79 ans, a accordé une grâce à Alberto Fujimori, qui purgeait une peine de 25 ans de prison pour crimes contre l’humanité et corruption.

Cette décision a provoqué une crise politique et des manifestations de Péruviens, qui reprochent à PPK d’avoir négocié ainsi sa survie à la tête de l’Etat.

Les familles des victimes y voient une « trahison », le chef de l’Etat de centre droit s’étant engagé durant sa campagne électorale de 2016 à ne pas libérer M. Fujimori, 79 ans également.

Sur le cas Odebrecht, « le président Kuczynski est réuni avec les procureurs depuis 9H30 ce matin (14H30 GMT) au siège du gouvernement », a déclaré à l’AFP le service de presse qui estime que l’interrogatoire pourrait durer plusieurs heures.

Les magistrats cherchent à savoir si une des entreprises de M. Kuczynski a pesé dans l’attribution de marchés au groupe brésilien ou profité des attributions de celui qui était alors ministre.

Ce scandale de corruption autour d’Odebrecht, qui distribuait généreusement les pots-de-vin pour obtenir des chantiers, éclabousse l’Amérique latine jusqu’aux sommets du pouvoir.

– ‘Gifle pour les victimes’ –

Jeudi, la dirigeante de l’opposition Keiko Fujimori se trouvait elle aussi au siège du parquet pour ce même dossier et les liens avec le financement de ses campagnes électorales. Elle nie toute malversation et s’est prise en photo avec des membres du ministère public avant d’être interrogée.

Son père, qui souffre de problèmes cardiaques, devrait rester hospitalisé jusqu’au vendredi au moins.

Mais ses ennuis de santé n’émeuvent guère les familles des victimes de la répression sous ses gouvernements (1990-2000), qui prévoient de manifester jeudi à partir de 17H00 locales (22H00 GMT) au cri de « la grâce est une insulte » et au côté de partis politiques et d’associations de défense des droits de l’homme.

L’ancien homme fort du Pérou, d’origine japonaise, a été reconnu responsable de l’assassinat de 25 personnes aux mains d’un escadron de la mort. Il a déjà purgé 12 ans de réclusion.

Encore traumatisés par les abus commis dans les années 1990, plus de 5.000 Péruviens ont déjà manifesté lundi soir à Lima contre cette grâce, exigeant la démission de « PPK ».

Sur le front de la justice, les militants des droits de l’homme se mobilisent aussi.

Des avocats des victimes et d’ONG tentent de saisir la Cour interaméricaine des droits de l’homme, dont le siège à San José (Costa Rica), afin qu’elle demande des comptes au gouvernement péruvien et analyse cette grâce en vue d’une éventuelle annulation.

« La cour peut décider d’annuler une décision » prise au Pérou, affirme Carlos Rivera, un des avocats.

La grâce très controversée à soulevé des protestations au sein du propre gouvernement péruvien et ailleurs dans le monde.

Mercredi, le ministre de la Culture Salvador del Solar a présenté sa démission. Trois parlementaires du camp présidentiel ont déjà quitté le parti de M. Kuczynski pour manifester leur réprobation. Le président exécutif de la radio-télévision publique, Hugo Coya, a également remis sa démission.

Deux rapporteurs spéciaux de l’ONU se sont quant à eux dit jeudi « consternés » par cette « gifle pour les victimes ».

Romandie.com avec(©AFP / 28 décembre 2017 19h02)