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Canada/Québec: Philippe Couillard redonne le pouvoir aux libéraux

avril 8, 2014
Philippe Couillard redonne le pouvoir aux libéraux

Philippe Couillard gagne les élection du Québec

« Ensemble, on s’occupe des vraies affaires » : le slogan libéral a séduit de nombreux électeurs.

ICI Radio-Canada prévoit que le prochain gouvernement sera formé par le Parti libéral du Québec et sera majoritaire.

Après 18 mois dans l’opposition, le Parti libéral du Québec est de retour au pouvoir et formera un gouvernement majoritaire. « Les vraies affaires » libérales ont séduit de nombreux électeurs.

En plus de sanctionner durement le Parti québécois, la chef Pauline Marois a perdu son siège dans Charlevoix-Côte-de-Beaupré et a démissionné en tant que chef de la formation souverainiste.

Le chef libéral Philippe Couillard, lui, a été élu facilement dans la circonscription de Roberval, au Lac-Saint-Jean, qui était détenue par le Parti québécois. À 56 ans, il devient le 31e premier ministre du Québec.

Devant des militants libéraux réunis à Saint-Félicien, au Lac-Saint-Jean, M. Couillard a promis d’être « le premier ministre de tous les Québécois ».

« Je m’engage à diriger un gouvernement compétent, intègre et transparent », a-t-il ajouté.

Marois perd son pari

Ce résultat est un revers cinglant pour le Parti québécois. La première ministre sortante, Pauline Marois, espérait pourtant obtenir un nouveau mandat, peut-être majoritaire, en déclenchant des élections après 18 mois au pouvoir. Elle a perdu son pari.

Elle a même mordu la poussière dans sa circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré. C’est la libérale Carole Simard qui a été élue avec un peu moins de 1000 voix.

À Montréal, Mme Marois s’est adressée avec émotion à ses militants, affirmant que les Québécois devaient continuer à défendre le français.

« Si j’ai un regret ce soir, c’est de n’avoir pu renforcer la présence du français dans tous les domaines. Alors, je le dis aux Québécois : je suis inquiète pour notre langue. Peu importe nos allégeances politiques, nous avons le devoir de brandir le flambeau de la langue française », a-t-elle dit.

Plusieurs anciens ministres du gouvernement péquiste ont tout de même été réélus. C’est le cas de Bernard Drainville, le parrain de la charte des valeurs du Parti québécois. Lundi soir, il ne s’expliquait pas la déconfiture de son parti.

Le candidat vedette Pierre Karl Péladeau a pour sa part été élu dans la circonscription de Saint-Jérôme, dans les Laurentides.

Parmi les candidats perdants, Réjean Hébert était soufflé par le résultat de son parti. « Je ne comprends pas, car je crois qu’on a livré la marchandise », a-t-il dit.

Gains pour la CAQ

Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, a prouvé que sa formation politique, née en 2011, n’était pas qu’un feu de paille. Avec 22 sièges, le parti retourne à l’Assemblée nationale fort de trois députés de plus qu’en 2012. Et M. Legault a promis qu’il demeurera à la tête de la CAQ pour les quatre prochaines années.

« La belle histoire de la Coalition avenir Québec ne fait que commencer », a-t-il ajouté.

Un troisième député pour QS

Québec solidaire a fait une nouvelle percée sur l’île de Montréal. En plus de Françoise David et Amir Khadir, Manon Massé a été élue dans la circonscription de Sainte-Marie-Saint-Jacques.

Malgré tout, l’élection d’un gouvernement libéral majoritaire est qualifiée de « grave » et de « surréaliste » par Françoise David. Selon elle, il faut rebâtir un « véritable mouvement souverainiste » ancré dans des valeurs de gauche telles que l’écologie, la laïcité et l’égalité homme-femme. Pour sa part, Amir Khadir a affirmé que ce sera « un passage douloureux pour le Québec ».

Le taux de participation lors de cette élection générale a été de 70,80 %, soit un peu moins qu’en 2012 (74,6 %), mais plus qu’en 2008 (57,43 %).

Radio-Canada.ca

Québec: André Boisclair réagira aux allégations de la CAQ cet après-midi

septembre 29, 2013

André Boisclair, qui vient d’être relevé de ses fonctions de délégué général du Québec à New York à sa demande, réagira finalement aux allégations à son sujet à 14 h, à Montréal.

Le député de la Coalition avenir Québec (CAQ) Jacques Duchesneau a récemment soulevé des questions concernant l’octroi d’une subvention par André Boisclair, sa consommation passée de cocaïne et les liens allégués d’un de ses amis avec le crime organisé.

L’ancien chef du Parti québécois a mis en demeure Jacques Duchesneau de se rétracter, la semaine dernière, à défaut de quoi il menace de le poursuivre pour diffamation. Il a aussi lancé une pétition en ligne, jeudi, dans le but d’obtenir le soutien du public.

Les allégations de la CAQ

Jacques Duchesneau commente l’affaire Boisclair, le 25 septembre 2013. Photo : PC/Jacques Boissinot Jacques Duchesneau veut que l’ex-ministre péquiste s’explique sur une lettre datée de 2003 dans laquelle il s’engageait à accorder une subvention de 2,5 millions de dollars à un ami, l’entrepreneur Paul Sauvé, quatre jours avant les élections. M. Duchesneau se demande même s’il y a un lien entre cette subvention et la consommation de cocaïne de M. Boisclair à cette époque.

« En 2005, M. Boisclair avouait qu’alors qu’il était ministre, il avait consommé de la cocaïne. La question qu’on se pose, [son ami] Paul Sauvé étant associé aux Hells Angels et que M. Boisclair lui donne une subvention de 2,5 millions de dollars : est-ce que c’est venu influencer sa décision? Je ne le sais pas. »
— Jacques Duchesneau
Le Parti québécois a dénoncé des accusations « sans fondement ».

André Boisclair avait au départ annoncé qu’il parlerait aux médiais lundi.

Radio-Canada.ca

Montréal: Affrontements entre policiers et manifestants

février 26, 2013
 

Les manifestants

Les manifestants

EN DIRECT– Une manifestation pour la gratuité scolaire a tourné à l’affrontement à Montréal. Des heurts ont éclaté entre manifestants et policiers aux alentours du Square Saint-Louis.

Vers 16 h, des manifestants ont tiré des boules de neige sur les policers, ce qui provoqué une réaction immédiate et musclée des policiers.

Les policiers ont dispersé les manifestants en procédant à quelques arrestations.

Ils ont utilisé des grenades assourdissantes et du poivre de Cayenne.

L’escouade anti-émeute de la Sureté du Québec est déployée en renfort aux policiers du SPVM.

Le SPVM décrète la manifestation « attroupement illégal ».

Auparavant, la manifestation avait été déclarée illégale par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), car aucun itinéraire ne lui a été fourni.

Nos correspondants sur le terrain rapportent qu’ils sont des milliers à participer à cette manifestation.

Les manifestants scandent entre autres : « Parti québécois, parti bourgeois », « À qui le Québec? À nous le Québec ».

Les policiers du SPVM ont été fortement mobilisés sur les lieux de la manifestation. Hormis quelques oeufs lancés sur l’édifice qui abrite les bureaux de Lotto-Québec, la manifestation se déroulait dans le calme.

Une manifestation tenue lundi à l’issue de la première journée du Sommet a conduit à cinq arrestations, selon le plus récent bilan du SPVM.

L’appel à manifester a été lancé par l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE), qui a boycotté le Sommet sur l’enseignement supérieur, se plaignant que les thèmes qu’elle voulait voir figurer à son ordre du jour n’aient pas été retenus.

La Société de transport de Montréal (STM) informe les usagers qu’en raison de la manifestation en cours, les lignes de bus 24, 30 sud, 125, 144 et 427 sont perturbées.

L’ASSE se mobiliseJérémie Bédard-Wien, coporte-parole de l’ASSE, a assuré dans un point de presse mardi, avant le début de la manifestation, que l’indexation décidée par le gouvernement de Pauline Marois « ne passera pas ». Il a considéré que le Sommet sur l’enseignement supérieur n’a été qu’un « exercice de relations publiques ».

M. Bédard-Wien a accusé le gouvernement d’avoir « floué » les étudiants en décidant « une énième hausse » des droits de scolarité. Il a assuré que les étudiants vont le « rappeler » au gouvernement.

Il a indiqué que les étudiants organiseront dans les semaines à venir des assemblées générales pour « déterminer la marche à suivre ».

Interrogé sur les protestations en marge du Sommet, le ministre Pierre Duchesne a répondu que « les manifestations font partie de la démocratie. Une manifestation, ce n’est pas une crise ».

Radio-canada.ca