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USA: un ex-gouverneur républicain condamné à deux ans de prison pour corruption

janvier 6, 2015

Washington – L’ex-gouverneur de Virginie Bob McDonnell, qui fut une personnalité montante du parti républicain, a été condamné mardi à deux ans de prison pour avoir accepté jusqu’à 121.000 dollars en cadeaux luxueux et pots de vin d’un chef d’entreprise local.

Le juge fédéral James Spencer a annoncé que l’ancien élu devrait se rendre en prison le 9 février pour effectuer sa peine, bien inférieure aux plus de dix ans d’incarcération que réclamait l’accusation, selon le Washington Post.

Un prix doit être payé, a estimé le juge en annonçant sa décision dans la salle du tribunal de Richmond (est). A la différence de Ponce Pilate, je ne peux pas simplement me laver les mains: une peine significative doit être imposée.

Bob McDonnell, 60 ans, avait été dans la course pour devenir le colistier du candidat républicain à la présidentielle Mitt Romney à l’été 2012. Ce jugement signe la chute de l’ancien responsable politique autrefois présenté comme irréprochable.

Son épouse Maureen, également reconnue coupable de corruption et d’obstruction à la justice en septembre, connaîtra sa peine le 20 février.

M. McDonnell risquait entre 6,5 et 8 ans de prison après que le juge Spencer eut réduit mardi la peine encourue, estimant que les cadeaux luxueux, prêts et voyages reçus par l’ancien gouverneur pouvaient être évalués entre 97.000 et 121.000 dollars, et non 177.000 dollars comme l’avait annoncé l’accusation.

Le parquet fédéral avait requis entre dix et douze ans de prison. La défense avait proposé que l’ancien gouverneur serve six mille heures de travaux d’intérêt général, estimant que M. McDonnell ne connaissait pas l’existence de certains pots de vin acceptés par son épouse.

Si le juge s’était rangé du côté de la défense et avait ordonné des travaux d’intérêt général, l’organisation non-gouvernementale de lutte contre la faim dans le monde Operation Blessing International, basée en Virginie, avait offert à M. McDonnell une mission humanitaire non rémunérée, selon le quotidien de Washington.

Mardi, peu avant de connaître sa sentence, l’ancien élu avait imploré l’indulgence du juge Spencer d’abord pour sa femme, puis pour lui-même, en souhaitant se mettre au service des autres pour le restant de ses jours, a rapporté le journal.

Je me tiens humblement devant vous, le cœur brisé, a déclaré M. McDonnell, qui pourra voir sa peine réduite pour bonne conduite.

Étranglé par les traites d’une propriété, le couple McDonnell a réclamé dès 2010 des faveurs auprès de Jonnie Williams, alors PDG de la société Star Scientific, cotée au Nasdaq, et dont le bureaux se trouvent en Virginie.

En échange de cadeaux luxueux, de prêts et de voyages, le gouverneur et son épouse ont multiplié les interventions pour aider leur bienfaiteur. Ils ont organisé des événements dans leur résidence officielle et sont intervenus auprès des responsables publics pour aider la société à donner de la crédibilité à son supplément alimentaire Anatabloc, qui n’est pas reconnu comme médicament.

Lors des débats, le républicain n’avait pas nié qu’il avait reçu des cadeaux, mais s’était défendu en affirmant qu’il n’avait pas enfreint la loi de Virginie en les acceptant, et qu’il avait aidé l’entreprise mise en cause comme il l’aurait fait pour n’importe quelle autre société de Virginie.

Avant le mariage de leur fille, le patron a par exemple dépensé pour la Première dame de Virginie 11.000 dollars chez Oscar de la Renta et 5.685 dollars chez Louis Vuitton, pour notamment un sac et des chaussures. Suivra aussi une Rolex gravée 71e gouverneur de Virginie.

Romandie.com avec(©AFP / 06 janvier 2015 21h47)

Congo: Hello Matson Mampoya perd 126 cadres et militants

septembre 11, 2014

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La dynamique en éclats

Pendant que certains partis et associations politiques s’organisent pour les élections locales, scrutin du 28 septembre prochain, cent vingt-six membres du conseil national et du bureau politique de la Dynamique républicaine pour le développement (DRD) ont annoncé, le 10 septembre à Brazzaville, leur démission de cette formation politique que préside le ministre Hellot Matson Mampouya.

Le collectif des démissionnaires reproche à la direction politique du parti, entre autres, le non-respect des engagements pris vis-à-vis des responsables des partis et associations dissous en faveur de la DRD ; la manière arbitraire dont les listes de candidatures aux élections locales sont constituées au mépris des textes fondamentaux régissant le parti ; la mise en place d’une administration parallèle, ainsi que le mutisme que le parti garde au sujet du débat sur le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002.

En outre, le collectif des démissionnaires affirme que leur décision n’est pas le résultat d’un quelconque coup de tête, mais plutôt l’aboutissement d’une accumulation de frustrations de tous genres. Il attire, par ailleurs, l’attention des personnes qu’en démissionnant, ce collectif ne constitue pas un obstacle, encore moins une opportunité à la DRD, pour ne pas être comptable des revers que le promoteur de la DRD avait en son temps, reprochés aux autres.

Les démissionnaires ont informé le public que leur démarche avait été étouffée par la direction politique qui confisquait leurs lettres de démission dans l’espoir d’ouvrir les négociations avec eux. Ils ont lancé un appel à tous les militants qui se sentent lésés de se ressaisir car, déclarent-ils, au sein de leur ancien parti, l’horizon est sombre. « La DRD est un parti républicain dont la grande majorité de militants ont adhéré sans conviction et peuvent se retirer en démissionnant à la moindre inconvenance, incohérence, inobservation des dispositions des statuts et règlement intérieur, manque de considération et non-respect des cadres nationaux et mauvaise gestion des cadres et des instances mises en place par le congrès », ont indiqué les démissionnaires.

En outre, le collectif des démissionnaires s’est engagé à rejoindre le train du processus sur le changement de la Constitution du 20 janvier 2002. Il a affirmé qu’au sein de la DRD, la contradiction est étouffée. Le collectif a réitéré son soutien indéfectible au président de la République, Denis Sassou N’Guesso .

Zenga-mambu.com

Le Sénat américain adopte la réforme de l’immigration

juin 27, 2013

WASHINGTON – Après des mois de bataille législative, le Sénat américain a adopté jeudi à une large majorité la première réforme de l’immigration en un quart de siècle aux Etats-Unis, qui conduirait à la régularisation de millions de sans-papiers, en majorité mexicains.

Yes we can! ont crié, depuis les tribunes pleines à craquer, de jeunes militants pro-immigrés, après l’annonce de l’adoption, par 68 voix contre 32, du texte historique qui devra être harmonisé dans les mois prochains avec la version concurrente sur laquelle la Chambre des représentants travaille.

Le président Barack Obama soutient le plan, une promesse de longue date qui semble aujourd’hui atteignable, après des années de paralysie à Washington. L’élection présidentielle de novembre a été vécue comme un électrochoc par le parti républicain, quand seuls 29% des hispaniques ont voté pour son candidat, Mitt Romney.

N’avons-nous pas en nous le pouvoir de faire sortir de l’ombre 11 millions de personnes, qui sont aujourd’hui exploitées et ne bénéficient pas des protections liées à la citoyenneté?, a lancé le républicain John McCain, un des architectes de la loi.

Ils sont là aujourd’hui, et les expulser tous est impossible et irréaliste, a renchéri le démocrate Charles Schumer.

Qu’il s’agisse d’immigrés hautement qualifiés qui inventent des nouvelles technologies ou de main d’oeuvre non qualifiée, les immigrés ont toujours fait partie de la +success story+ américaine, a-t-il déclaré.

Le texte, long de plus de 1.000 pages, conduirait à la régularisation d’environ 11,5 millions de personnes en situation irrégulière et à leur possible naturalisation à la fin d’une période transitoire d’au moins 13 ans.

Ce plan prévoit aussi la construction, le long des 3.200 kilomètres de frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, de centaines de kilomètres de nouvelles clôtures, et le doublement progressif des effectifs d’agents chargés de la surveiller pour atteindre 38.000 agents, un chiffre sans précédent.

La Chambre des représentants, contrôlée par les républicains, travaille sur sa propre version de la réforme et n’examinera pas immédiatement le texte du Sénat, que beaucoup de républicains considèrent comme encore trop laxiste.

C’est historique, mais seulement parce que nous allons répéter les erreurs de 1986, quand nous pensions que nous allions sécuriser la frontière, et évidemment nous n’y sommes pas arrivés, a déclaré à des journalistes le sénateur Charles Grassley, en évoquant la loi d’amnistie votée en 1986 et promulguée par le président Ronald Reagan.

Romandie.com avec (©AFP / 27 juin 2013 22h31)

Mort du créateur de la carte orange

février 15, 2013
Le centriste Marcel Cavaillé, ancien secrétaire d’Etat aux Transports qui fut à l’origine de la carte orange et du développement du tramway en France, est décédé hier soir à l’âge de 86 ans, a annoncé son fils Hugues.

Marcel Cavaillé est décédé à Saint-Jean en Haute-Garonne. Il avait été adjoint au maire de Toulouse à l’époque où Pierre Baudis dirigeait la ville dans les années 70. Son inhumation est prévue lundi après-midi, a-t-on précisé de même source.

Ingénieur de formation, Marcel Cavaillé a été successivement secrétaire d’Etat aux Transports (1974-1978) puis secrétaire d’Etat au Logement (1978-1980) durant le septennat de Valéry Giscard d’Estaing.

Durant son passage aux transports, il a notamment lancé la carte orange, l’ancêtre de l’actuel Pass navigo. Il a également proposé aux maires de huit grandes villes d’entreprendre une étude sur « les bases du recours au tramway ». Ce concours de projets, connu sous le nom de « concours Cavaillé », a abouti à la réintroduction du tramway en France.

De sensibilité centriste (UDF-Parti républicain), Marcel Cavaillé avait auparavant été sénateur de Haute-Garonne (1971-1974), un poste qu’il avait quitté pour se consacrer à plein temps à son premier portefeuille au gouvernement.

 
Lefigaro.fr avec AFP