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PS : les frondeurs veulent une primaire pour 2017

janvier 30, 2016

 

Les dirigeants de l’aile gauche du Parti socialiste ont approuvé un texte, samedi 30 janvier, appelant à l’organisation d’une primaire en vue de la prochaine présidentielle.

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Les frondeurs du Parti socialiste ont voté un texte, samedi 30 janvier, appelant à l’organisation d’une primaire en vue de l’élection présidentielle 2017.

Le Parti socialiste appelle le président congolais Denis Sassou-Nguesso à renoncer à son projet de révision de la Constitution

septembre 24, 2015

psEn annonçant cette semaine sa décision de soumettre à référendum un projet de modification de la Constitution congolaise, le président Denis Sassou Nguesso s’engage dans une voie condamnable qui vise à priver le peuple congolais de toute alternance politique.

Le Parti socialiste dénonce la stratégie du président congolais visant à préparer le terrain d’une suppression du nombre de mandats successifs et de la limite d’âge pour la fonction présidentielle. L’objectif est de violer à la fois la Charte de la démocratie de l’Union africaine et la Constitution congolaise, laquelle stipule précisément que les limites imposées aux mandats présidentiels ne peuvent être sujettes à des modifications constitutionnelles.

Le Parti socialiste appelle les Nations Unies, l’Union africaine et l’Union européenne à agir pour empêcher la tenue de ce référendum et faire respecter l’ordre constitutionnel et le calendrier électoral de 2016.
Soutenant les aspirations légitimes du peuple congolais et de sa jeunesse pour la démocratie, la justice et la liberté, le Parti socialiste souhaite que le rassemblement pacifique organisé le 27 septembre à Brazzaville incite le président à renoncer à son projet de coup d’Etat constitutionnel qui risquerait de faire retomber le pays dans les drames du passé et de déstabiliser la région.

Maurice Braud, secrétaire national à l’international

Hélène Conway-Mouret, secrétaire nationale adjointe à l’international

Source : Parti Socialiste Français

France : la motion de censure contre le gouvernement socialiste rejetée

février 19, 2015

Paris – La motion de censure déposée à l’Assemblée nationale française par les partis d’opposition de droite contre le gouvernement socialiste de Manuel Valls a été largement rejetée jeudi.

Le parlement a du même coup adopté la loi proposée par le ministre de l’Économie Emmanuel Macron, qui prévoit parmi diverses mesures une extension du travail le dimanche et un assouplissement du code du travail. Ce projet avait fracturé la majorité de gauche.

La motion a recueilli 234 voix, bien en-dessous des 289 voix nécessaires pour renverser le gouvernement, a annoncé à la tribune le président de l’Assemblée nationale, le socialiste Claude Bartolone.

Ce rejet était attendu car les députés frondeurs socialistes qui refusaient de voter la loi Macron, trop libérale à leur goût, avaient fait savoir, avant le vote de la motion, que leur opposition n’irait pas jusqu’à joindre leur voix à celles de l’opposition de droite.

Avant le vote, le Premier ministre Manuel Valls avait justifié l’engagement de la responsabilité de son gouvernement sur cette loi, qu’il a qualifié d’un acte d’autorité face à l’irresponsabilité, l’immaturité de certains dans une allusion aux députés frondeurs du parti socialiste.

L’autorité, c’est assumer ses responsabilités quand l’intérêt supérieur de la Nation l’exige, a-t-il répété alors que l’exécutif a fait de ce texte un gage à la Commission européenne de sa volonté réformatrice.

Romandie.com avec(©AFP / 19 février 2015 19h19)

France: Valls, alarmiste sur une gauche qui peut mourir, appelle à serrer les rangs

juin 14, 2014

Paris – Le Premier ministre français Manuel Valls a appelé samedi les socialistes à serrer les rangs autour de son gouvernement, sous peine de voir la gauche mourir et la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen arriver au second tour de la présidentielle de 2017.

Pour son premier discours en tant que Premier ministre devant le conseil national du Parti socialiste, Manuel Valls s’est voulu alarmiste: le risque de voir Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle de 2017 existe et oui, la gauche peut mourir, a-t-il lancé devant ses camarades réunis à Paris, trois semaines après la déroute électorale des européennes, qui ont vu le Front national (extrême droite) arriver en tête avec près de 25% des voix, le PS arrivant à la troisième place.

Nous sentons bien que nous sommes arrivés au bout de quelque chose, au bout peut-être même d’un cycle historique pour notre parti, a-t-il mis en garde, soulignant le fait que la gauche n’a jamais été aussi faible depuis 1958 et l’avènement de la Ve République en France.

Face à ce constat, nous devons nous réinventer, a-t-il exhorté, et tenir bon, dans la durée sur les réformes et les choix économiques qui sont les nôtres. Avec le président de la République, nous considérons que c’est le cap qu’il faut maintenir.

Le choix de la politique de l’offre, je l’assume et je n’ai qu’une certitude: prendre un autre chemin nous conduirait à l’échec, a-t-il déclaré, alors que les choix budgétaires du gouvernement sont de plus en plus ouvertement contestés par l’aile gauche du Parti socialiste.

Le Parlement français doit se prononcer dans les semaines à venir sur le projet de loi de finances rectificative et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale rectificatif, deux textes qui mettent en musique les orientations du Pacte de responsabilité et de solidarité voulu par le président François Hollande. Une partie des députés socialistes s’opposent aux 50 milliards d’économies décidés qui doivent permettre à la France de ramener son déficit public sous les 3% du PIB en 2015.

Aux récalcitrants, le chef du gouvernement a promis un dialogue permanent empreint de respect, de confiance et de responsabilité tout en affirmant que la radicalité en interne ou dans la société mène à une impasse.

C’est le réformisme qui est en jeu. Tenir dans la durée. Nous avons encore trois ans pour nous. Trois ans pour réussir et pour continuer à gouverner, a-t-il insisté.

Romandie.com avec(©AFP / 14 juin 2014 16h08)

Pierre Mauroy s’est éteint à 84 ans

juin 7, 2013

L’ancien Premier ministre était hospitalisé depuis samedi

Pierre Mauroy s’est éteint à 84 ans

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L’ancien Premier ministre de François Mitterrand et maire de Lille Pierre Mauroy est mort à l’âge de 84 ans. Il s’est éteint suite à un malaise survenu dans le cadre de son hospitalisation pour un cancer développé en 2012. C’est une figure de la politique et du socialisme français qui disparaît.

C’est lors du voyage officiel de François Hollande au Japon que Laurent Fabius a annoncé la triste nouvelle. Pierre Mauroy est mort à l’âge de 84 ans. «C’est un pilier du socialisme démocratique qui s’en va» a déclaré le ministre des Affaires Etrangères, qui a aussi été son successeur à Matignon en 1984.

Pierre Mauroy était hospitalisé dans la région parisienne depuis samedi dernier, dans le cadre de son traitement d’une tumeur cancéreuse au poumon développée en 2012. Il aurait alors fait un malaise suite à cette hospitalisation mais son état n’inspirait pas d’inquiétude particulière. L’incident avait été mis sur le compte de la fatigue et de l’âge. 

Pendant sa longue carrière politique, Pierre Mauroy a occupé les plus hautes fonctions. Il a d’abord été maire de Lille entre 1973 et 2001, avant que Martine Aubry ne lui succède, il a été député du Nord de 1973 à 1992, avec une interruption de cinq ans entre 1981 et 1986, député européen de 1979 à 1980, président du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais de 1974 à 1981 et enfin sénateur de 1992 à 2011. Il a également premier secrétaire du Parti Socialiste entre 1988 et 1992. Mais Pierre Mauroy a surtout marqué l’histoire de la Ve République en étant Premier ministre, entre 1981 et 1984, le premier sous la présidence de François Mitterrand. C’est sous son gouvernement que la France a aboli la peine de mort, est passée aux 39 heures, à la cinquième semaine de congés payés, aux nationalisations ou encore à la retraite à 60 ans

Fils d’instituteur, né en 1928 dans le Nord, Pierre Mauroy est l’aîné de sept enfants. Il s’engage tôt en politique, à l’âge de 16 ans, en rejoignant les Jeunesses socialistes, mais il commence par être enseignant dans un lycée technique de la banlieue parisienne. En 1951, il fonde la Fédération nationale des foyers Léo Lagrange puis prend la tête de la fédération socialiste du Nord avant d’entrer en 1963 au bureau de la SFIO dont il devient le secrétaire national adjoint. C’est ensuite dans le sillage de François Mitterrand, qu’il suit dès le congrès d’Epinay en 1971, que Pierre Mauroy gravit les échelons de la politique. Cité par Cécile Duflot, Pierre Mauroy avait dit: «L’essentiel est de semer de bonnes graines, que l’on soit encore au pouvoir au moment de la récolte n’a aucune importance».

 Gala.fr par Jean-Christian Hay

Au PS, la guerre feutrée entre Cambadélis et Désir

décembre 21, 2012

Candidat malheureux à la direction du parti, le député de Paris multiplie les critiques en creux contre le patron du PS.

Il y a certains combats, même feutrés, qui n’en finissent pas. Des plaies qui ne se referment jamais. Derrière la guerre des chefs à droite, une autre bataille, plus discrète, se mène au parti socialiste, loin des caméras: celle qui oppose les deux ex-prétendants à la direction du PS, le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis et le patron du parti, Harlem Désir. Depuis que le premier – qui rêvait de diriger le PS – s’est vu doubler par le second, il multiplie les critiques contre les choix tactiques du premier secrétaire.

Dernière offensive: prendre le contre-pied de la direction du parti en demandant au groupe PS de renoncer à un amendement sur la procréation médicalement assistée lors du débat sur le mariage pour tous. Une offensive très mal perçue rue de Solférino: «C’était contraire au positionnement du PS, note le sénateur Luc Carvounas. «Camba» se singularise trop souvent contre la ligne. La coupe va être pleine!»

«Harlem et moi sommes complémentaires»

En creux, le député de Paris se montre sévère avec le premier secrétaire. Interrogé lundi sur la lettre des douze députés PS enjoignant à François Hollande de remettre les couches populaires au cœur de son action, Jean-Christophe Cambadélis a regretté qu’il n’y ait «pas de voix (…) pour défendre» le président. Dans son viseur: le patron du PS qui n’imprimerait pas dans l’opinion. Le 11 décembre, dans Le Figaro, il s’était montré plus critique encore, appelant le parti à se reprendre en main et à «marcher sur ses deux pieds» (sociétal et social), alors que Désir venait de lancer une pétition pour le mariage pour tous. Ce qui a obligé le premier secrétaire, furieux, à faire une mise au point au bureau national, le soir même. Sous les yeux goguenards de l’ex strauss-kahnien, affublé à «Solfé» d’un nouveau sobriquet: le «sage réactif». L’intéressé se défend (mollement): «Harlem et moi sommes complémentaires. Lui est dans les figures imposées, moi dans les figures libres. Nous nous parlons et essayons d’avancer en même temps.»

À la tête du parti, les critiques de «Camba» exaspèrent. «Il y a déjà assez à faire pour critiquer la droite! Chez Camba, il y a une part d »amertume», note le député Carlos Da Silva. «C’est un mauvais perdant qui est très seul derrière son blog», tranche un proche de Désir. Le député de Paris balaye ces arguments «faciles»: «Ça ne répond pas aux problèmes de fond que je pose!» De son côté, Harlem Désir fait le dos rond. «Harlem sait que Jean-Christophe n’a pas digéré sa défaite et qu’il distille la méfiance. Ça l’agace mais il n’en fait pas un fromage», note un dirigeant du parti. «Ils se répartissent les rôles, relativise le député Christophe Borgel. Ils jouent sur deux tonalités. C’est la deuxième fois que je vois Jean-Christophe ne pas atteindre son objectif. En 1997, il boycottait les réunions. Là, il n’est pas dans cet état d’esprit.»

Reste que Cambadélis dit parfois tout haut ce que beaucoup, dans la majorité, pensent tout bas. «Il met le feu mais il a l’habileté d’avoir raison» souligne un ministre. Certains jugent que le PS se fourvoie en insistant sur les sujets sociétaux, plutôt qu’économiques. D’autres, au gouvernement, trouvent le parti trop discret. «On voulait qu’aucune tête ne dépasse, c’est réussi!» note une source gouvernementale. Les partisans du premier secrétaire relativisent: «Harlem n’est à la tête du PS que depuis deux mois, patience. Le PS va se mettre en ordre de marche!»

Le Figaro.fr par Solenn de Royer

France : François Hollande élu président de la République face à Nicolas Sarkozy

mai 6, 2012

Le candidat socialiste François Hollande est élu président de la République. Il a remporté le second tour de l’élection présidentielle française, ce dimanche 6 mai avec 51,9% des voix, contre 48,1% pour son adversaire, le président sortant Nicolas Sarkozy (chiffres officiels provisoires, donnés à 20h00).

Le candidat socialiste François Hollande remporte l’élection  présidentielle française en battant au second tour son adversaire, le président sortant, Nicolas Sarkozy. L’ancien secrétaire du Parti socialiste est élu président avec 51,9% contre 48,1% pour son adversaire. À 17 h la participation était estimée à 71,96%, moins qu’en 2007.

François Hollande est né le 12 août 1954 à Rouen. À 57 ans, cet énarque a été, entre autre, maire de Tulle (2011-2008), président du conseil général de la Corrèze et premier secrétaire du Parti socialiste (1997-2008). Son ex-compagne, Ségolène Royal, avait été la candidate qualifiée au second tour de l’élection présidentielle française, en 2007, face à Nicolas Sarkozy, contre qui elle avait perdu.

Jeuneafrique.com

Sénégal: Macky Sall reçoit le soutien du candidat arrivé 3e à la présidentielle

mars 2, 2012

L’opposant Macky Sall, qui affrontera le chef d’Etat sortant  Abdoulaye Wade lors du second tour de la présidentielle au Sénégal, a reçu le  soutien de Moustapha Niasse, le candidat arrivé troisième au premier tour du  scrutin, le 26 février.

« Nous nous tenons la main pour aller de l’avant (. . . ).  Nous ne sommes pas  loin du but », a déclaré Moustapha Niasse, à l’issue d’une rencontre jeudi soir  avec Macky Sall à sa résidence à Dakar, estimant que « le changement est  inéluctable », selon des propos rapportés par la presse sénégalaise.

Macky Sall a salué l’engagement « patriotique » de M.  Niasse, promettant s’il  est élu lors du second tour, qui devrait se tenir le 18 ou le 25 mars, après  l’examen d’eventuels recours devant le Conseil constitutionnel, de « mettre en  place un gouvernement du peuple ».

Abdoulaye Wade, 85 ans, dont la candidature après douze ans de pouvoir est  contestée par l’opposition, est arrivé en tête du premier tour le 26 février  avec 34,82% des suffrages, contre 26,57% à Macky Sall, son ancien Premier  ministre passé dans l’opposition.

Moustapha Niasse, un autre ancien Premier ministre sous Wade, est arrivé  troisième avec 13,20% des voix.

En 2000, déjà troisième au premier tour derrière le président socialiste  sortant Abdou Diouf et l’opposant libéral d’alors Abdoulaye Wade, il avait joué  un rôle essentiel dans la victoire de ce dernier au second tour en appelant à  voter pour lui.

Moustapha Niasse, comme Macky Sall et la plupart des candidats à la  présidentielle, est membre du Mouvement du 23 juin (M23, coalition de partis  d’opposition et d’organisations de la société civile).

M.  Sall a déjà reçu jeudi les soutiens du célèbre chanteur et opposant  Youssou Ndour, du Mouvement du 23 juin et du collectif de jeunes « Y en a marre »,  très populaire dans les banlieues dakaroises.

Il lui reste encore à obtenir ceux du 4ème, Ousmane Tanor Dieng, leader du  Parti socialiste (PS) et du 5ème, Idrissa Seck, également ancien Premier  ministre de Wade qui a longtemps été présenté comme « le dauphin » du chef de  l’Etat avant de tomber en disgrâce.

Jeuneafrique.com AFP

Sénégal: tractations en cours pour le second tour de la présidentielle

mars 1, 2012

Les tractations politiques se poursuivaient jeudi au Sénégal,  avant le second tour de la présidentielle entre le sortant Abdoulaye Wade, 85  ans dont 12 au pouvoir, et son ex-Premier ministre devenu opposant Macky Sall,  50 ans, au lendemain de la proclamation des résultats du premier tour.

Cabinet d’ouverture, réduction du mandat présidentiel à cinq ans renouvelable  une fois, baisse des prix des produits de première nécessité: Macky Sall a  dévoilé mercredi une ébauche de programme de gouvernement.

Pour cela, il a appelé à « parachever l’alternance démocratique » en l’élisant  au deuxième tour, qui devrait se tenir le 18 mars, après l’examen d’éventuels  recours devant le Conseil constitutionnel.

Abdoulaye Wade est arrivé en tête du premier tour du 26 février avec 942. 546  voix (34,82%), contre 719. 369 voix à Macky Sall (26,57%), qui devance Moustapha  Niasse, également ex-Premier ministre de Wade avec 357. 347 voix (13,20%), selon  des chiffres officiels publiés mercredi.

Le leader du Parti socialiste (PS) Ousmane Tanor Dieng a obtenu 305. 980  suffrages (11,30%) et un autre ex-Prmier ministre de Wade, Idrissa Seck, 212.  848 voix (7,86%).  Les neuf autres candidats ont recueilli moins de 2% des votes  chacun.

La participation s’est élevée à 51,58%, en nette baisse par rapport aux 70%  de la présidentielle de 2007.

La presse soulignait jeudi la difficile tâche d’Abdoulaye Wade, a priori  privé de réserve pour le second tour, face à Macky Sall, son ancien homme de  confiance.

« Le président sortant est délesté de presque la moitié de ses voix  habituelles face à un adversaire qui, en plus de puiser dans le vivier du PDS  (Parti démocratique sénégalais), espère par ailleurs les soutiens d’autres  groupes politiques avec qui il partage la même aspiration au changement », note  le quotidien Le Soleil, proche du pouvoir.

Abdoulaye Wade a perdu un million de voix par rapport à son élection dès le  premier tour en 2007 (1. 914. 043 voix).

Stratégie « Wade dégage » Il se voit obligé de changer de stratégie dans  l’urgence, alors que, jusqu’à la veille du scrutin, il s’était déclaré « sûr » de  l’emporter dès le premier tour, avec plus de 50% des voix.

Il va devoir partir à la conquête des abstentionnistes, et tenter d’obtenir  des ralliements parmi les 12 candidats éliminés au premier tour.

La plupart sont membres comme Macky Sall du Mouvement du 23 juin (M23,  coalition de partis d’opposition et d’organisations de la société civile), dont  le coordonnateur Alioune Tine a réaffirmé mercredi la stratégie « Wade dégage ».

Le collectif de jeunes « Y en a marre », en pointe dans le combat contre la  candidature contestée de Wade à un troisième mandat et très populaire dans les  banlieues dakaroises, doit se prononcer jeudi.

Et Macky Sall devait rencontrer le célèbre chanteur Youssou Ndour dont la  candidature à la présidentielle avait été rejetée par le Conseil  constitutionnel.

MM.  Niasse et Tanor Dieng ayant d’ores et déjà réaffirmé leur opposition  catégorique à Wade, Idrissa Seck pourrait bien être le plus courtisé par le camp  présidentiel.

« Qui choisir entre Macky et Wade? Les dilemmes d’Idrissa Seck », titre jeudi  le quotidien le Populaire, qui souligne les déclarations contradictoires de  responsables du parti de M.  Seck, dit « Idy », dont certains ont indiqué à titre  personnel qu’ils voteront Wade au second tour.

Le Comité pour protéger les journalistes (CPJ) a par ailleurs appelé les  autorités sénégalaises « à enquêter sérieusement sur des attaques récentes »  contre « au moins douze journalistes » victimes « de menaces et d’agressions  physiques pendant la campagne électorale, le jour du vote dimanche et après ».

La plupart ont été commises par « des officiels de la sécurité ou des membres  du parti au pouvoir », selon le CPJ.

Jeuneafrique.com