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Congo: La société civile remet son projet de Constitution aux partis politiques

juillet 6, 2014
 Le président de la Cellule, El Hadj Djibril Abdoulaye Bopaka.


Le président de la Cellule, El Hadj Djibril Abdoulaye Bopaka.

CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) – La société civile congolaise, à travers la «Cellule de réflexion sur la Constitution du 20 janvier 2002», procède à la remise du projet de la nouvelle Constitution qu’elle a élaboré aux partis politiques les plus représentatifs au parlement. Le Parti congolais du travail (PCT) a été le premier récipiendaire de ce projet de texte fondamental. C’est son secrétaire général, Pierre Ngolo, qui l’a réceptionné, le 3 juillet 2014 à Brazzaville, des mains du président de la Cellule, El Hadj Djibril Abdoulaye Bopaka.

La Cellule de réflexion sur la Constitution du 20 janvier 2002, qui regroupe les membres des différents partis et associations politiques, des confessions religieuses, des associations apolitiques, etc., veut faire comprendre aux partis politiques l’intérêt de changer la Constitution du 20 janvier 2002. Mise en place le 20 octobre 2013, cette Cellule jouit d’une autonomie de pensée et d’action et est composée d’une coordination de cinq membres et de trois commissions spécialisées de dix membres chacune.

Selon la Cellule, la Constitution du 20 janvier 2002 consacre une trop longue durée du mandat du Président de la République pour justifier l’exécution d’un programme jusqu’à son terme. Elle consacre également l’indulgence à l’égard de certains membres du gouvernement indifférents, aux moyens d’information et contrôle parlementaire de l’action gouvernementale. De même, cette Constitution a érigé une barrière ou garde-fou infranchissable à travers les articles 1 à 42, 57 et 185. La raison est simple : cette constitution a été élaborée après une période caractérisée par l’intolérance et la violence politiques sous toutes ses formes. Certes, elle a le mérite d’avoir permis au peuple congolais de capitaliser les références cardinales d’une nouvelle culture politique, mais elle ne consacre point, à travers la décentralisation, une autonomie fonctionnelle avec les collectivités locales ; elle dispose d’un faible pouvoir coercitif qui ne permet aux gouvernants à s’accommoder aux dispositions constitutionnelles relevant du droit.

C’est au regard de ce constat que la société civile a décidé d’apporter sa contribution au débat politique. «La Cellule de réflexion a travaillé pendant huit mois. Il est normal qu’elle vienne rencontrer le PCT, qui est le parti majoritaire au parlement, pour lui remettre le projet de Constitution qu’elle a rédigé. L’avantage de cette Cellule est qu’elle a travaillé avec le concours de tous les citoyens congolais. Dans cette Cellule vous trouvez des magistrats, des enseignants, des journalistes, des historiens, des économistes, des médecins, des avocats, des juristes, des opérateurs économiques, des chefs des confessions religieuses, etc. C’est donc des gens du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest. C’est cela qui fait la fierté de la société civile congolaise», a déclaré El Hadj Djibril Abdoulaye Bopaka.

Il a ajouté : «Le même travail que nous venons de faire avec le PCT, nous le ferrons avec les autres partis, notamment ceux de l’opposition comme l’UPADS, les partis du Centre, etc. Nous, société civile, n’avons pas de siège au parlement. C’est par le biais des partis politiques que nous pouvons faire passer notre point de vue. Car, ce sont les partis politiques qui débattent, au niveau du parlement, de la question du changement ou non de la Constitution. Nous avons conclu pour le changement de la Constitution parce que le pays doit maintenant entrer dans une autre phase, qui est différente à celle que nous avons connue hier. Douze après, nous avons pensé qu’avec l’évolution de notre pays, il était nécessaire d’apporter des changements constructifs de la démocratie congolaise».

L’ossature du projet de la Constitution rédigé par la Cellule comprend un préambule et 26 titres, disséqués en 227 articles pour 44 pages. Hadj Djibril Abdoulaye Bopaka n’a pas voulu dévoiler le contenu du projet de la Constitution. L’on se rappellera seulement que lors de la cérémonie de clôture des travaux, le 8 mai dernier, la Cellule avait formulé plusieurs recommandations, parmi lesquelles celles portant : sur le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 ; sur le choix du régime ; sur la durée du mandat présidentiel ; sur le nombre des mandats du député ; sur le nombre de mandats du sénateur ; sur l’âge limite minima-maxima du candidat au poste du Président de la République ; sur la consécration du pouvoir des notables et des chefs coutumiers ; sur la consécration de l’élection des maires à tous les niveaux ; sur les peuples autochtones ; et sur la décentralisation.

Congo-site.com par Gaspard Lenckonov

Congo/Vie politique nationale : Naissance d’une nouvelle plateforme de l’opposition: l’Union pour la nation

janvier 31, 2014
Les responsables des cinq partis signataires.

Les responsables des cinq partis signataires.

Dans un point de presse donné jeudi 30 janvier 2014, à l’hôtel Olympic palace, à Brazzaville, cinq responsables de partis politiques ont publié une déclaration annonçant la naissance d’une plateforme de l’opposition modérée appelée «Union pour la nation», en sigle U.n. Après avoir rendu publique la déclaration signée le samedi 25 janvier 2014, par cinq partis (le Must de Claudine Munari, le R.f.d de Joseph Hondjouila Miokono, Convergence citoyenne de Bonaventure Mbaya, la Jur d’Aurélien Brillant Miamissa, et le M.n.l.c de Mboussi-Ngouari), Bonaventure Mbaya a promis, au nom de ses collègues, une conférence de presse où les partis signataires expliqueront la ligne de leur plateforme et leur programme. Voici la déclaration des cinq partis.

«Déclaration de la coalition des partis politiques de l’opposition.

Nous, partis politiques de l’opposition, signataires de la présente déclaration:

– considérant la loi n°21-2006 du 21 août 2006, sur les partis politiques;

– considérant notre volonté politique affirmée d’agir ensemble pour le renforcement du processus démocratique et le maintien d’un climat politique national apaisé, gage du développement de notre pays;

– considérant les conclusions des concertations politiques de 2009 à Brazzaville, 2011 à Ewo et 2013 à Dolisie, auxquelles les partis politiques signataires de la présente déclaration ont pris part;

– tenant compte de la volonté commune des partis politiques signataires de la présente déclaration de formaliser leur unité d’action, tout en préservant chacun son identité et son autonomie;

Ont convenu de créer une plateforme politique dénommée «Union pour la nation», en sigle: U.n.

L’U.n est un cadre de concertation, de dialogue et d’engagement politique, placé sous l’autorité des présidents des partis signataires de la présente déclaration, conformément au règlement intérieur de la plateforme.
L’U.n a pour objectif:

– de participer activement à la vie politique, économique et sociale de la nation congolaise, en favorisant des analyses concertées de situations et des prises de positions communes sur les grands sujets du pays et du monde;

– de promouvoir le dialogue et la concertation comme moyen pour la résolution des différends politiques au Congo.
En tant que plateforme politique, l’Union pour la nation est ouvert à toutes les formations politiques nationales qui partagent les mêmes idéaux».

Lasemaineafricaine.net

Côte d’Ivoire/Municipales à Kaniasso : Les populations portent leur choix sur Chantal Fanny

décembre 11, 2012
 
Municipale
© Partis Politiques
Municipale de février 2013 : Mme Chantal FANNY tête de liste pour les municipale à Kaniasso chef-lieu de la région du Folon.
Dimanche 9 décembre 2012. Abobo. Les populations portent leur choix sur Chantal Fanny chef-lieu de la région du Folon, dans le district de Denguélé.

La conseillère spéciale du Président de l’Assemblée Nationale, Mme Chantal FANNY, est désormais tête de liste pour les municipale de février 2013 à Kaniasso, chef-lieu de la région du Folon, dans le district de Denguélé. Depuis le dimanche 9 décembre 2012, elle a finalement accepté l’appel de ses parents venus la solliciter pour la énième fois. Cela se passait à Abobo, quartier centre chez le chef de canton du Tôron résident à Abidjan.

La forte délégation venue au nom les populations de la préfecture de Kaniasso était pour
l’occasion conduite par :

-le chef canton du Tôron, El hadj Fanny Adama,

-l’Imam principal El hadj Diarrassouba Boiké,

-le chef du village de kaniasso,

-le doyen d’âge du canton Toron, M. Zémougoula Drissa Koné, en présence

-des présidents de jeunes de kaniasso, korôoulé et de shôla,

-des représentants des jeunes RDR et du RHDP de kaniasso,

-du responsable des jeunes de Kaniasso, M. Diarrassouba Dramana,

-de la responsable des femmes, Mme Bamba Naminata et

-du président des Transporteurs, Diarrassouba Lanciné.

Selon ceux-ci, « la confiance en notre fille est la motivation qui nous amène à la porter
pour perpétuer le développement de kaniasso tel qu’impulsé et entamé par son père, feu
l`Ambassadeur Inza FANNY, notre Maire décédé pendant son mandat. Pour preuves, elle
n’a pas attendu de poste politique pour apporter son appui et aider Kaniasso ».

Comme le soutien d’ailleurs l’Imam principal, « grâce à Chantal FANNY, nous avons été
une quinzaine de personnes dont quatorze imams à effectuer le pèlerinage à la Mecque ».

Au niveau de la jeunesse, le président Diarrassouba Dramana se souvient de « la réhabilitation du château d’eau et de la connexion de Kaniasso au réseau d’une société de téléphonie mobile, que Chantal s’est battue pour apporter a notre région enclavé, sans compter les tournois qu`elle nous aide à organiser».

Pour la présidente des femmes, « Chantal FANNY est la seule qui se préoccupe véritablement du sort des femmes et des enfants. C’est grâce a elle que nous pourrons aspirer au bonheur comme tant d`autres femmes et enfants de villages et villes du pays qui ont un enfant haut placé et qui a pitié de ses parents ».

Aussi d’ajouter que « Chantal fait preuve d’une assistance médicale pour tous ceux qui sont dans le besoin, surtout les vieux et les femmes, sans évoquer ses œuvres de réconciliation. Par ses bons offices, nous arrivons à dissiper les divergences quant aux différents problèmes auxquels nous sommes confrontés ».

Le doyen d’âge du village de zemougoula, M. KONE Drissa soutien que « kaniasso est Préfecture grâce à Chantal FANNY et donc elle doit donc terminer ce qu’elle a commencé. Chantal est celle-là même qui a pu nous aider à laver certains affronts fait à notre canton et elle se préoccupe de nous et de notre bien être. Pour le mandat municipal à venir, nous ne voulons personne d’autre qu’elle. Dans 5ans, si d`autres veulent se présenter libre a eux mais cette année c`est pour notre fille, nous lui donnons le flambeau allumé par son père Feu l`ambassadeur FANNY Inza ».

Tous sont donc unanimes pour soutenir la candidature unique de Chantal FANNY qui incarne à leurs yeux, « de nouveaux espoirs pour les populations de Kaniasso dans la mesure où elle a posé de nombreuses actions de développement» et ils préfèrent « quelqu`un qui les a soutenu et tenu la main durant les années difficiles que des personnes qui arrivent aujourd`hui parce qu’il y a l`accalmie et que le gibier a été tué».

Le chef canton du Tôron , El hadj Fanny Adama et l’Imam principal El hadj Diarrassouba Boiké ont insisté en ces termes : «au nom des ancêtres et de toutes les populations de kaniasso, nous te prions d’accepter d’être la candidate tête de liste aux élections municipales de 2013. Nous ne connaissons que toi et n`accepterons personne d`autre. N`aie pas peur des agitateurs qui sont comme des vautours et qui ne viennent que quand le gibiera été tué. Il y a cette race d`hommes mais toi tu es d`une lignée de Chefs et la digne fille des FANNY. Tes parents et tes ancêtres t`ont choisi, accepte notre main tendue».

Chantal FANNY a enfin répondu favorablement à la doléance ainsi formulée : «je ne suis
pas prête, je ne demande rien et j’ai toujours dit quil ne faut pas un poste électif pour aider
son village et ses parents, mais avec votre insistance, que puis-je refuser à mes pères, mes
grands-pères, mes mères, sœurs et frères, ceux qui m’ont vu naitre ? Certes Inza FANNY
mon père n’est plus de ce monde mais en vous, je le retrouve et me plierais donc volontiers
à votre demande, en vous priant en retour, de toujours me tenir la main, de veiller sur moi
et de me guider dans ma quête de servir ma terre. J’accepte donc d’être la tête de liste à
Kaniasso. Priez tous pour moi».

Heureuses, les autorités coutumières et religieuses qui ont effectué le déplacement se
sont ensuite rendues chez certaines autorités politiques du Denguelé pour leur annoncer
la bonne nouvelle.

Enfin, elles ont donné « rendez-vous aux fils et filles de kaniasso pour le dépôt de la candidature de notre fille Chantal. Tous les fils et filles de kaniasso sont invités a éviter
avec tous les Tôronka a venir a Kaniasso non pas a venir battre campagne mais pour faire
la fête, pour plébisciter notre fille élue Maire de kaniasso ».

Autre Presse

 

Mali: les jours du Premier ministre de transition, contesté, semblent comptés

juillet 25, 2012
Mali: les jours du Premier ministre de transition, contesté, semblent comptés Mali: les jours du Premier ministre de transition, contesté, semblent comptés © AFP

Les jours du Premier ministre malien de transition, Cheick Modibo Diarra, semblaient comptés mercredi au lendemain de l’appel à sa démission lancé par les grands partis politiques qui l’accusent « d’incompétence » et d’amateurisme » face à l’occupation du Nord par les islamistes.

Dans un communiqué très virulent publié mardi, trois mois jour pour jour après son entrée en fonction, le Front uni pour la défense de la République et de la démocratie (FDR) qui s’était opposé au coup d’Etat du 22 mars, reproche tout spécialement à M. Diarra de n’avoir « aucune stratégie » pour libérer le Nord.

Le FDR regroupe 140 partis politiques, syndicats et organisations de la société civile: parmi eux figure l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma) du président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, en convalescence à Paris depuis deux mois après une violente agression dans son bureau à Bamako par une foule opposée à son maintien au pouvoir.

Une telle hostilité de la part du FDR rend presque impossible la mise en place d’un gouvernement d’union nationale qu’a promis de former Cheick Modibo Diarra, sous la pression des voisins ouest-africains du Mali excédés par l’impuissance de l’actuel gouvernement à agir, aussi bien dans le Nord, qu’à l’encontre des nombreuses exactions commises à Bamako.

Ils lui ont donné jusqu’au mardi 31 juillet pour former ce gouvernement d’union nationale qui ait, en particulier, la légitimité de demander une intervention militaire pour combattre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et ses alliés dans le Nord, ce que n’a jamais fait M. Diarra.

La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) est disposée à envoyer une force de quelque 3. 000 hommes avec le soutien technique et logistique de pays comme la France, ancienne puissance coloniale dans la région.

Les chefs d’état-major de la Cédéao doivent se réunir « d’urgence » mercredi à Abidjan pour étudier le rapport d’une mission d’experts militaires de la région qui s’est récemment rendue au Mali.

« Effectivement, le navire tangue », note un diplomate africain en poste à Bamako. « Nous sommes un certain nombre de pays dans la sous-région (ouest-africaine) à observer que l’actuel gouvernement de transition peine à résoudre les problèmes urgents », dit-il.

« Il doit partir »

Aly Diakité, de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM, principale centrale syndicale membre du FDR), estime qu’en vue de la formation d’un gouvernement d’union, M. Diarra « demande déjà aux partis politiques des noms de ministrables. On nous dit qu’il offre dix postes à la classe politique. Il n’a aucune légitimité pour ça et il doit partir ».

Un retour rapide à Bamako de Dioncounda Traoré, qui avait nommé Cheick Modibo Diarra, apparaît comme le seul moyen de dénouer la crise rapidement. Une délégation malienne composée de militaires et de civils se trouvait à Paris pour discuter d’un tel retour, a appris l’AFP de sources concordantes.

Après l’agression qu’il a subie le 21 mai à Bamako, au cours de laquelle il a été frappé par des dizaines de jeunes surexcités, M. Traoré ne peut rentrer que dans des conditions de sécurité que ne semble pas en mesure de lui offrir une armée malienne en pleine déconfiture.

Les hommes du capitaine Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d’Etat qui avait renversé le président Amadou Toumo Touré le 22 mars – précipitant la chute du nord du pays aux mains des islamistes – continuent à agir à Bamako en toute impunité, bien qu’ils aient accepté de rendre le pouvoir le 6 avril.

Ils sont accusés d’y avoir commis de nombreuses exactions contre des hommes politiques, hommes d’affaires et journalistes supposés proches du président renversé, sans qu’aucune enquête n’ait à ce jour abouti.

Au moins 20 soldats présumés proches du dirigeant renversé sont portés disparus depuis fin avril, selon Human Rights Watch qui accuse « des soldats fidèles » au capitaine Sanogo d’en être responsables et qui craint qu’ils ne soient morts.

Jeuneafrique.com avec AFP