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En Côte d’Ivoire, Pascal Affi N’Guessan annonce une alliance du FPI avec le RHDP

janvier 29, 2023

L’opposant ivoirien Pascal Affi N’Guessan a annoncé le 28 janvier vouloir former une alliance avec le parti au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), en vue des prochaines élections, lors d’une cérémonie de vœux de son parti, le Front Populaire ivoirien (FPI).

Pascal Affi N’Guessan, ancien Premier ministre de Côte d’Ivoire, le 21 octobre 2021. © Bruno Lévy pour JA

Depuis des mois, les spéculations allaient bon train. Pascal Affi N’Guessan a annoncé samedi « conclure très prochainement » une « alliance avec le RHDP », critiquant une opposition politique qui « continue d’errer ».

« Une alliance pour dépasser nos antagonismes du passé et nous engager à œuvrer conjointement dans le respect de nos différences et de l’autonomie de chaque parti », a-t-il ajouté, après avoir abordé les enjeux politiques et économiques en Côte d’Ivoire.

« Accords électoraux »

Avec le RHDP, le président du FPI veut « conclure des accords électoraux, à l’occasion des consultations électorales de 2023 (municipales et régionales) et de 2025 (présidentielle) dans la dynamique d’une gestion conjointe de l’État ».

Pascal Affi N’Guessan, 70 ans, a longtemps été le bras droit de Laurent Gbagbo dont il a été le Premier ministre (2000-2003). Mais il s’était éloigné au fil des années de son mentor politique.

Après le retour de l’ancien président en 2021, il n’avait pas rejoint le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire, la nouvelle formation d’opposition de l’ancien président.

Prison

Après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, Pascal Affi N’Guessan, alors porte-parole d’une partie de l’opposition, avait été arrêté en novembre, refusant de reconnaître la victoire du président sortant Alassane Ouattara. Avec Albert Mabri Toikeusse et le numéro deux du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Maurice Kakou Guikahué, il faisait l’objet d’enquêtes pour « complot contre l’autorité de l’État », « mouvement insurrectionnel », « assassinat » et « actes de terrorisme ». Il avait passé deux mois en prison.

L’opposition avait lancé une campagne de désobéissance civile avant le scrutin de la présidentielle de 2020 et annoncé, après les résultats, la formation d’un pouvoir parallèle avec le Conseil national de Transition (CNT), dont il était également membre.

Par Jeune Afrique (Avec AFP)

Côte d’Ivoire : arrestation de Pascal Affi N’Guessan

novembre 7, 2020
Pascal Affi N’Guessan.

L’opposant Pascal Affi N’Guessan a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi 7 novembre à Akoupé, à 100 km au nord d’Abidjan.

« Affi N’Guessan a été arrêté dans la nuit. Il se rendait à Bongouanou », son fief, a affirmé Eddie Ane, un cadre de son parti, le Front Populaire Ivoirien (FPI).

« M. Affi N’Guessan a été arrêté près de la frontière avec le Ghana. Il était en fuite », a confirmé une source gouvernementale, rappelant que l’ancien Premier ministre, 67 ans, était recherché par les autorités pour son rôle dans la création du « Conseil national de Transition » (CNT).

« Nous avons appris la nouvelle de son arrestation. Nous avons fait le tour des commissariats et postes de police, il n’y est pas. Il est détenu dans un lieu tenu secret. C’est la déduction que nous faisons », a affirmé Me Félix Boble, un de ses avocats.

« Complot contre l’autorité de l’État »

Le procureur Richard Adou a annoncé jeudi que Pascal Affi N’Guessan et l’ancien ministre Albert Mabri Toikeusse étaient « en fuite et activement recherchés ».

Avec Maurice Kakou Guikahué, numéro deux du Parti démocratique de Cote d’Ivoire qui a déjà été arrêté, Pascal Affi N’Guessan et Albert Mabri Toikeusse font l’objet d’enquêtes pour « complot contre l’autorité de l’État », « mouvement insurrectionnel », « assassinat » et « actes de terrorisme », selon le procureur.

Richard Adou s’est en revanche montré plus ambigu sur le sort d’Henri Konan Bédié, 86 ans, expliquant que compte tenu « de son âge et de ses conditions physiques », les autorités n’avaient pas « jugé nécessaire de procéder à son interpellation ». « Toutes les options sont sur la table » , a-t-il toutefois précisé. Samedi, la résidence du président du PDCI était encadrée par un important dispositif policier.

Avec Jeune Afrique