Posts Tagged ‘Pascal Affi N’Guessan’

Côte d’Ivoire : ce qu’Alassane Ouattara et Pascal Affi N’Guessan se sont dit

octobre 29, 2021
Pascal AFFI N’Guessan avec le président Alassane Ouattara le 28 octobre 2021. © Présidence

Le président du Front populaire ivoirien (FPI) a été reçu au palais présidentiel le 28 octobre. L’occasion d’évoquer plusieurs sujets politiques avec le chef de l’État.

Lors de cette audience, Alassane Ouattara et Pascal Affi N’Guessan étaient accompagnés de leurs proches collaborateurs. Le président du Front populaire ivoirien (FPI) avait à ses côtés son secrétaire général et porte-parole, Issiaka Sangaré, son secrétaire national de la jeunesse, Lia Gnan Ferdinand, et la première vice-présidente du parti, Christine Konan

Le chef de l’État, lui, était notamment entouré de son directeur de cabinet, Fidèle Sarassoro, et de son conseiller spécial chargé des affaires politiques, Ibrahim Cissé Bacongo.

Paix et réconciliation

Pendant près d’une heure, ce jeudi 28 octobre, ils ont parlé de réconciliation nationale et de paix. Ils ont aussi évoqué les arrestations liées aux élections d’octobre 2020. Affi N’Guessan a demandé la libération des prisonniers et la réintégration de fonctionnaires radiés ou, à défaut, le versement de compensations pour qu’ils puissent se prendre en charge.

C’EST PASCAL AFFI N’GUESSAN QUI AVAIT SOLLICITÉ CETTE AUDIENCE

Le président du FPI était également porteur d’un message émanant de planteurs d’hévéa de Grand-Lahou qui l’ont prié de faire part de leur contentieux avec une entreprise privée.

C’est Pascal Affi N’Guessan qui avait sollicité cette audience il y a quelques mois.  « Nous avons affirmé au chef de l’État que le FPI est un parti de propositions, a-t-il déclaré à l’issue de la rencontre. Un parti d’opposition responsable. Nous sommes pour la paix et la stabilité socio-économique du pays. Nous sommes toujours disponibles. [Alassane Ouattara] peut compter sur nous. »

Affi Nguessan a également insisté sur la nécessité d’aboutir à un consensus avant les échéances électorale de 2025 et Alassane Ouattara a annoncé qu’il allait donner des instructions à son Premier ministre, Patrick Achi, pour la reprise du dialogue politique.

Depuis le retour de Laurent Gbagbo, les divisions au sein du FPI se sont soldées par une séparation. Alors que l’ancien président a lancé le le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire » (PPA-CI) le 17 octobre, le FPI prépare son sixième congrès extraordinaire, qui aura lieu le 13 novembre 2021 au Palais des sports de Treichville. Ce sera l’occasion de débattre de l’avenir du parti.

Avec Jeune Afrique par Aissatou Diallo

Côte d’Ivoire : « Gbagbo : le souverainisme plus que le socialisme »

août 10, 2021

Avec TV5Monde

Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo propose la création d’un nouveau parti

août 10, 2021

Avec RFI

Côte d’Ivoire: Le torchon brûle entre les deux formations du clan FPI

août 5, 2021

Avec RFI

Côte d’Ivoire : Pascal Affi N’Guessan remis en liberté provisoire

décembre 30, 2020
Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, lors d’une conférence de presse le 1er novembre au domicile d’Henri Konan Bédié à Abidjan.

La justice a prononcé la remise en liberté provisoire de l’opposant ivoirien, qui avait été arrêté le 7 novembre dernier. Le président du Front populaire ivoirien (FPI) reste cependant toujours poursuivi pour « atteinte à l’autorité de l’État ».

Pascal Affi’N’Guessan va recouvrer sa liberté, mais sera soumis à un contrôle judiciaire. L’opposant, qui avait été arrêté dans la nuit du 6 au 7 novembre dernier, a été présenté ce mercredi devant un juge de la cellule judiciaire spéciale mise en place fin novembre par décret présidentiel pour traiter les dossiers relatifs à la crise pré et postélectorale.

À l’issue de l’audition, le magistrat a prononcé la remise en liberté provisoire du président officiellement reconnu du Front populaire ivoirien (FPI). Ce dernier, qui a co-fondé avec Henri Konan Bédié le Conseil national de transition (CNT), dont il fut le porte-parole, reste cependant sous le coup de poursuites pour « atteinte à l’autorité de l’État », a précisé une source judiciaire à Jeune Afrique.

Contrairement aux autres personnalités incarcérées dans le cadre des enquêtes en cours concernant la crise électorale, Pascal Affi N’Guessan n’était pas détenu à la prison de la Maca, mais était à l’isolement dans une villa de l’École de gendarmerie, dans le quartier de Cocody, à Abidjan.

Avec Jeune Afrique par Baudelaire Mieu

Côte d’Ivoire : les avocats de Pascal Affi N’Guessan affirment ne pas pouvoir communiquer avec lui

novembre 15, 2020
Pascal Affi N’Guessan.

Les avocats du porte-parole de l’opposition Pascal Affi N’Guessan arrêté le 9 novembre n’ont toujours pas vu leur client, affirment-ils dans un communiqué.

« Les Conseils de Pascal Affi N’Guessan », député et ancien Premier ministre, affirment être dans « l’incapacité d’avoir le moindre contact avec leur client, ni même connaissance du lieu dans lequel celui-ci est incarcéré », écrivent-il dans un communiqué.

Alassane Ouattara, réélu sur un score écrasant (94,27%) pour un troisième mandat controversé lors de la présidentielle du 31 octobre, a rencontré mercredi le chef de file de l’opposition et ancien président Henri Konan Bédié pour tenter d’apaiser les tensions alors que des violences électorales ont fait au moins 85 morts depuis le mois d’août.

L’opposition, qui avait boycotté le scrutin, a notamment créé un Conseil National de transition (CNT) censé remplacer Alassane Ouattara. La justice ivoirienne a lancé des poursuites pour « complot contre la sécurité de l’État » contre plusieurs leaders de l’opposition, les accusant d’être responsables de violences meurtrières dans le cadre de leur campagne de « désobéissance civile » et d’avoir voulu installer un régime de « transition » présidé par Henri Konan Bédié.

« Détention arbitraire »

Les avocats de Pascal Affi N’Guessan estiment que l’impossibilité de communiquer avec lui est une « violation flagrante » de ses droits et qu’il est « victime d’un isolement sans fondement juridique, ce qui constitue une détention arbitraire ».

Les deux principaux partis de l’opposition le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Front Populaire ivoirien (FPI) ont exigé vendredi dans une déclaration commune des « actes d’apaisement » du pouvoir avant tout dialogue politique.

« Retour des exilés »

Ils demandent « la fin de toutes les poursuites judiciaires contre les responsables et militants de l’opposition et de la société civile », « la levée du blocus autour des résidences de tous les leaders des partis politiques de l’opposition », « la libération de tous les prisonniers politiques » ainsi que « le retour des exilés », selon cette déclaration.

Parmi les exilés sont cités Laurent Gbagbo, l’ex-chef de la rébellion et ex-premier ministre Guillaume Soro, et l’ex-chef des Jeunes patriotes (mouvement pro-Gbagbo) Charles Blé Goudé.

La rencontre mercredi entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, qui ont dit avoir « brisé la glace », a fait retomber la tension née de l’élection présidentielle, 10 ans après la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait 3000 morts.

Par Jeune Afrique avec AFP

Présidentielle en Côte d’Ivoire : Bédié et Affi N’Guessan « pas concernés par le processus électoral »

octobre 15, 2020

Henri Konan Bédié et Pascal Affi N'Guessan, le 15 octobre 2020 à Abidjan.

Lors d’une conférence de presse conjointe, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ont annoncé qu’ils demandaient à leurs militants d’« empêcher la tenue de toute opération liée au scrutin et de mettre en application le mot d’ordre du boycott actif ».

« Nous ne sommes pas du tout concernés par le processus électoral en cours, ce processus électoral est illégal parce qu’il ne répond nullement à aucun critère international », a déclaré Pascal Affi N’Guessan lors d’une conférence de presse conjointe avec Henri Konan Bédié, ce jeudi 15 octobre à Abidjan.  « Nos militants, comme les électeurs ivoiriens, doivent s’abstenir d’y participer, tant en ce qui concerne la distribution des cartes électorales, qu’en ce qui concerne la campagne électorale », a-t-il ajouté.

« Empêcher la tenue de toute opération liée au scrutin »

Appelant à « faire barrage à ce coup d’État électoral que le président Ouattara s’apprête à commettre », il a invité ses militants « à empêcher la tenue de toute opération liée au scrutin et à mettre en application le mot d’ordre du boycott actif par tous les moyens légaux à leur disposition afin que le pouvoir actuel consente à convoquer l’ensemble des forces politiques nationales [pour] trouver des solutions acceptables ».

De son côté, Bédié ne s’est pas exprimé, mais participera à une conférence de presse de l’opposition, ce vendredi matin au siège du PDCI.

Cette déclaration a été faite le jour même de l’ouverture officielle de la campagne électorale. Quelques heures plutôt, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) avait présenté le programme de son candidat, Alassane Ouattara. Le chef de l’État doit lancer sa campagne le 16 octobre à Bouaké, la deuxième ville du pays.

Les candidatures d’Henri Konan Bédié, investi par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), et de Pascal Affi N’Guessan, du Front populaire ivoirien (FPI), ont été validées par le Conseil constitutionnel, le 14 septembre. Si ces deux candidats se retirent effectivement de l’élection présidentielle, fixée au 31 octobre, seuls resteraient en lice le président sortant, candidat à un troisième mandat sous les couleurs du RHDP, et Kouadio Konan Bertin

Par Jeune Afrique avec Vincent Duhem

Côte d’Ivoire: l’opposition dessine des horizons de report de l’élection

octobre 6, 2020

Les émissaires de la Cédéao, de l’Union africaine et des Nations unies ont poursuivi ce mardi leur mission de « diplomatie préventive » à Abidjan. Après le président, après les ministres et institutions en charge des élections hier, ils se sont entretenus mardi 6 octobre avec les candidats à la présidentielle du 31 octobre, ainsi qu’avec les partis politiques, le RHDP et l’opposition. L’opposition qui rejette toujours la candidature Ouattara qu’elle estime anticonstitutionnelle, et qui réclame toujours une nouvelle CEI, un nouveau Conseil constitutionnel, un audit de la liste électorale et le retour des exilés, Gbagbo et Soro en tête.

Pascal Affi N'Guessan, le 27 août 2020 à Abidjan.
© AP Photo/Diomande Ble Blonde Pascal Affi N’Guessan, le 27 août 2020 à Abidjan.Aux émissaires de l’ONU, de l’UA et de la Cédéao, les responsables de l’opposition venus en nombre ont officiellement rappelé la liste de leurs revendications. Mais à la sortie de la rencontre, la méfiance se lisait sur leurs visages. « Nous ne sommes pas déçus, nous avons des préoccupations quand nous observons les réserves de l’Union africaine qui jusque là n’a pas condamné le fait que le gouvernement de Côte d’Ivoire ne mette pas en exécution les décisions de la Cour africaine des droits de l’homme. Si ce que nous demandons ne peut pas être obtenu dans les délais qui nous restent pour aller à la prochaine élection présidentielle, il est évident qu’il faut reporter la date du scrutin », indique Albert Toikeusse Mabri, président de l’UDPCI.

À 24 jours de la date du scrutin, la question du report prend corps dans les discours de l’opposition. Et pour la première fois une proposition concrète en ce sens a été mise sur la table, par le candidat FPI Pascal Affi N’Guessan. « Dans l’hypothèse où nous nous concentrons sur les élections : trois mois . Dans notre hypothèse où nous voulons reconstruire totalement, et c’est ce que nous avons dit à la mission, notre préférence aurait été que nous ouvrions une présidence de douze mois au moins pour mettre tout à plat. Parce que le pays a besoin de refondation. Nous pouvons le faire, mais cela est un projet politique. Si nous ne voulons pas de cette transition, alors il faut que l’on garantisse des élections véritablement transparentes et en tout cas, il faut que l’on se donne trois mois. »

L’affaire Soro bientôt aux assises

L’ex-président de l’Assemblée nationale, en exil en France depuis neuf mois, fait l’objet d’un mandat d’arrêt pour complot et tentative d’atteinte contre l’autorité de l’État. Le procureur de la République Richard Adou a annoncé mardi 6 octobre que le dossier de Guillaume Soro et d’une vingtaine de ses proches allait être transmis au procureur général en vue d’un procès devant le tribunal criminel.

C’est dans la salle des pas perdus du tribunal d’Abidjan, rapporte notre correspondant à Abidjan Sidy Yansané, que le procureur de la République Richard Adou a détaillé le bilan de l’instruction judiciaire concernant Guillaume Soro et 46 autres suspects poursuivis dans le cadre de l’enquête sur une tentative présumée de coup d’État.

Pour dix-neufs d’entre eux, les résultats de l’enquête ont conclu à un non-lieu. Huit autres, dont le député Kanigui Soro et l’ex-candidat à la mairie d’Abobo Tehfour Koné, sont renvoyés devant le tribunal correctionnel pour les délits notamment de trouble à l’ordre public et diffusion de fausses nouvelles.

Pour Guillaume Soro et les dix-neuf derniers, parmi lesquels ses deux frères Simon et Rigobert Soro, le député Alain Lobognon et Souleymane Koné Kamaraté alias Soul to Soul, pèse la menace d’un procès aux assises, depuis renommées tribunal criminel.

L’avocate Affoussy Bamba Lamine est également concernée. La conseillère de Guillaume Soro, également en France, dénonce à RFI « un montage grossier et un dossier truffé de mensonges pour empêcher la candidature de son client à la présidentielle du 31 octobre ».

Par RFI avec notre correspondant à Abidjan,  Pierre Pinto

Côte d’Ivoire: Pascal Affi N’Guessan candidat des « rénovateurs » du FPI

août 2, 2020

Pascal Affi N'Guessan, à Abidjan en mars 2016 (archives).

Pascal Affi N’Guessan, à Abidjan en mars 2016 (archives). © Corentin Fohlen/ Divergence pour JA

 

Pascal Affi N’Guessan s’est déclaré candidat à la présidentielle prévue en octobre prochain. L’ancien proche de Laurent Gbagbo s’est prononcé samedi, à l’issue d’un congrès de la branche du FPI qu’il dirige.

« Je suis candidat pour gagner et nous allons gagner parce que le RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, le parti au pouvoir) a échoué, est exténué, obligé d’appeler ADO (le président Alassane Dramane Ouattara) au secours », a déclaré Pascal Affi N’Guessan, à l’issue d’un congrès extraordinaire d’une branche du Front populaire ivoirien (FPI).

« Rénovateurs » face aux « GOR »

« Mon ambition est de fermer la sanglante parenthèse de l’histoire récente de la Côte d’Ivoire, ponctuée par des crises post électorales depuis 2000 », a poursuivi l’ancien chef de gouvernement (2000-2003) de Laurent Gbagbo.

Depuis le transfèrement de Laurent Gbagbo à la CPI en 2011, le FPI s’est scindé en deux factions. Ancien proche de l’ex-président ivoirien, Pascal Affi N’Guessan, 67 ans, dirige l’une des ailes du parti fondé par son ancien mentor avec qui il entretient de longue date des relations tendues, celle des « rénovateurs », qui participent à la vie politique et qui ont pris le contrôle légal du parti.

En face, les historiques, les « GOR » – « Gbagbo ou rien » – , qui ont boycotté depuis lors les scrutins en l’absence de l’ex-président, dont ils ont le soutien.

Affi N’Guessan était arrivé en deuxième position avec 9,29% des suffrages, lors de la présidentielle de 2015, largement remportée par Alassane Ouattara.

Jeu politique bouleversé

Le jeu politique a été bouleversé en Côte d’Ivoire par la mort inattendue début juillet du candidat du parti au pouvoir, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

Mercredi, pressé par son parti de se présenter à l’élection présidentielle d’octobre pour une troisième mandat, Alassane Ouattara au pouvoir depuis 2011, a différé sa décision, invoquant le temps du deuil après la mort de son dauphin Amadou Gon Coulibaly.

L’ex-président Henri Konan Bédié, 86 ans, a été désigné le 27 juillet avec 99,7% des voix candidat à la présidentielle du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principal mouvement d’opposition.

Près d’une semaine auparavant, l’ex-ministre des Affaires étrangères Marcel Amon Tanoh, ancien proche du président Ouattara, s’est également déclaré candidat à la présidentielle.

Par Jeune Afrique avec AFP

Côte d’Ivoire: « Rien ne s’oppose » à une alliance PDCI-FPI, selon Bédié

août 11, 2018

Henri Konan Bédié, , ancien président de la République, président du PDCI. © Sylvain Cherkaoui pour J.A

« Rien ne s’oppose » à une alliance entre le Parti démocratique de Côte d’Ivoire et le Front Populaire Ivoirien, a déclaré vendredi le chef du PDCI Henri Konan Bédié au sortir d’un entretien avec le chef du FPI « légal » Pascal Affi Nguessan.

Pascal Affi Nguessan, président d’une des deux factions rivales du FPI, a quant à lui déclaré sa « disponibilité à envisager toutes les possibilités d’alliance, dans le cadre des élections locales » d’octobre.

Les deux leaders politiques se sont entretenus au domicile d’Henri Konan Bédié à Abidjan, et ont fait ces déclarations devant les médias au lendemain de la rupture du PDCI avec son allié, le Rassemblement des Républicains (RDR) du président Alassane Ouattara.

« Fonder un nouvel avenir »

Cette rupture marque la fin de la coalition au pouvoir RDR-PDCI qui a gouverné la Côte d’Ivoire depuis 2010, et entraîne une recomposition du jeu politique, également nourrie par l’amnistie et la libération mercredi de Simone Gbagbo et des principaux cadres de l’autre faction du FPI, pro-Laurent Gbagbo.

« Rien ne s’oppose à ce que dans une plateforme comportant toutes les forces vives de la Nation, dont les partis politiques, le PDCI et le FPI se retrouvent ensemble », a déclaré l’ancien président Bédié (1993-1999).

« Il était important que nous venions rencontrer le doyen de la politique ivoirienne (…) pour réaffirmer notre disponibilité à prendre toute notre part dans la constitution de cette nouvelle plateforme et marquer notre disponibilité à envisager toutes les possibilités d’alliance, dans le cadre des élections locales », « pour fonder un nouvel avenir », a déclaré Pascal Affi Nguessan, ancien premier ministre de Laurent Gbagbo au début des années 2000.

Jeudi, après l’annonce de la rupture de la coalition, un porte-parole du FPI pro-Gbagbo, César Etou, avait déclaré à l’AFP que son parti n’était « pas fermé à un rapprochement avec le PDCI ».

Les prochaines élections, municipales et régionales couplées, sont prévues le 13 octobre. Et l’élection présidentielle, qui focalise déjà toute la classe politique ivoirienne, en 2020.

Jeuneafrique.com avec AFP