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Congo: Ancien maire de Pointe-Noire, Jean François Kando se serait vu retirer son passeport

novembre 14, 2022

Le CID départemental du Kouilou aurait retiré le passeport de l’ancien maire de Pointe-Noire suite à l’interdiction de sortie du territoire qui pèserait sur lui. Joint au téléphone, un proche de Jean François Kando a refusé de se prononcer sur ce, affirmant que l’intéressé serait serein et ne se reprocherait de rien.

Jean François Kando, ancien maire de Pointe-Noire serait-il devenu subitement de la peste pour ses anciens protégés du PCT ? On apprend que les services de sécurité lui aurait retiré son passeport afin de l’empêcher de quitter le pays. Depuis des semaines des rumeurs sur une enquête diligentée par le CID pour malversations financières sur lui circulent.

A la tête du conseil municipal de Pointe-Noire pendant cinq ans, Jean François Kando a été défenestré de la façon la plus cruelle par son propre parti le PCT. Lui-même croyait à sa reconduction à la mairie de la ville jusqu’au dernier moment.

Ce qui l’appelle comme humiliation et ingratitude de son parti lui ont fait tenir des propos discourtois envers ses parrains d’hier. Ses proches non plus ne se sont retenus pour traiter de tous les noms d’oiseau les Mbochis du pouvoir. Par ailleurs, sa gestion à la tête du conseil municipal est l’objet d’une enquête au vu des nombreux cas de détournements des fonds dénoncés par les employés de la mairie de Pointe-Noire.

Après son interdiction de quitter le pays, des indiscrétions évoquaient un plan de fuite via le Cabinda ou le Gabon pour se soustraire à la justice, d’où ce retrait préventif de son passeport par les services de sécurité qui le surveilleraient aussi 24h/24h.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Canada: Des Québécois se ruent vers Fredericton dans l’espoir d’obtenir un passeport

juin 27, 2022

File d'attente.

Les gens attendaient depuis longtemps devant l’édifice de la rue Regent à Fredericton. Photo : Radio-Canada/Mikaël Mayer

Des dizaines de personnes, surtout des Québécois, faisaient la queue lundi matin devant les bureaux de Service Canada à Fredericton dans l’espoir d’obtenir leur passeport.

Plusieurs voyageurs se sont installés dimanche soir dans l’espoir d’être les premiers à être servis.

Martin Labrosse, qui est originaire de la région des Laurentides, au Québec, est arrivé vers 2 h.

Martin Labrosse.

Martin Labrosse trouve la situation plus facile qu’à Laval, où se trouve le bureau le plus près de chez lui. Photo : Radio-Canada/Mikaël Mayer

« À Laval ça fait 48 h qu’ils attendent, alors on est pas pire. »— Une citation de  Martin Labrosse

Certaines personnes avaient entendu parler des péripéties de François Gamache, un Montréalais qui, après avoir attendu 30 heures en vain dans un bureau de Chicoutimi, avait obtenu son passeport au bureau néo-brunswickois en moins de 3 heures.

Il faudra voir si tous les demandeurs pourront obtenir leurs documents aussi rapidement.

Selon des témoins, dimanche soir il y avait déjà une vingtaine de personnes qui attendaient, mais la file d’attente a rapidement encerclé l’édifice aux premières heures du matin. On pouvait voir dans le stationnement de nombreuses plaques d’immatriculation de la Belle Province.

Des gens assis sur des chaises de camping.

Des voyageurs espèrent mettre la main sur leur passeport rapidement. Photo : Radio-Canada/Mikaël Mayer

J’ai avancé d’un coup, mais là j’attends. Mais c’est beaucoup plus calme qu’à Montréal, où c’est plus stressant, indique Louis, qui a préféré ne pas dire son nom de famille.

Sur le site web de Service Canada, on indique que le temps d’attente lundi est de 6 heures.

Un constat d’échec

Partout au pays, mais particulièrement au Québec, la délivrance des passeports connaît d’importants délais. Des voyageurs ont indiqué avoir dû annuler leur voyage devant l’impossibilité d’obtenir leurs documents.

Ottawa a créé un groupe d’intervention pour s’attaquer aux délais, autant dans les bureaux des passeports que dans les aéroports.

Le coprésident du groupe, le ministre des Relations Couronne-Autochtones, Marc Miller, a admis que la situation actuelle est un constat d’échec.

Malgré tout, les voyageurs présents à Fredericton lundi gardent espoir. Selon des personnes présentes, le service était courtois et une employée est venue répondre aux questions de tous ceux qui en avaient besoin

Avec Radio-Canada

Côte d’Ivoire : Charles Blé Goudé obtient son passeport

mai 31, 2022

Définitivement acquitté par la CPI de crimes contre l’humanité le 31 mars 2021, l’ancien ministre de Laurent Gbagbo vient de se voir délivrer un passeport par les autorités ivoiriennes. Mais aucune date de retour n’est fixée.

Charles Blé Goudé à l’ouverture d’une audience de la chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) sur sa demande de réexamen des conditions liées à sa libération à La Haye le 6 février 2020. © Jerry LAMPEN / POOL / AFP)

Debout devant le portrait officiel du président Alassane Ouattara et un drapeau ivoirien, en costume cravate bleu et un grand sourire aux lèvres, Charles Blé Goudé tient à la main le précieux sésame vert. Un peu plus d’un an après son acquittement définitif par la Cour pénale internationale (CPI) qui le poursuivait pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité durant la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, les autorités ivoiriennes viennent de délivrer un passeport à l’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo. L’ex-leader des Jeunes patriotes, transféré dans le pénitencier de Scheveningen le 22 mars 2014 et en libération conditionnelle depuis le 1er février 2019, en formulait la demande depuis plusieurs mois.

Il l’a donc finalement obtenu ce 30 mai au matin, dans les locaux de l’ambassade de Côte d’Ivoire aux Pays-Bas, des mains de l’ambassadeur Hamza Sallah, en présence du Consul général de Côte d’Ivoire à Paris, Issiaka Konaté, et entouré de l’un de ses avocats Zokou Seri Simplice, de son directeur de cabinet Hyacinthe Nogbou, de son conseiller spécial Anthony Guina et de Patrice Saraka, le secrétaire général de son parti, le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep).

« Pas de précipitation »

« Ce passeport est une première étape pour son retour », a assuré ce dernier quelques instants après la remise officielle. Mais pas question de hâter les choses. « Après ce qu’il a vécu, il n’est plus dans la précipitation mais dans la patience. Le plus important est que ce retour soit bien organisé, en étroite collaboration avec les autorités ivoiriennes. Ce retour doit favoriser la paix et la réconciliation, il doit rassembler et rassurer ». Son avocat N’Dry Claver assure également que « le fil du dialogue avec les autorités ivoiriennes » sera maintenu « pour convenir d’un calendrier de retour (….) ».

L’ancien syndicaliste étudiant, aujourd’hui âgé de 50 ans, a assuré Alassane Ouattara de « toute sa gratitude et de sa reconnaissance pour son implication personnelle dans le processus de son retour en Côte d’Ivoire dont une étape importante vient d’être franchie ».

Au début du mois d’avril, le chef de cabinet d’Alassane Ouattara, Claude Sahi, avait rencontré Charles Blé Goudé à La Haye pour évoquer ces questions. Charles Blé Goudé est par ailleurs en contact avec Kouadio Konan Bertin, le ministre de la Réconciliation nationale, qu’il décrit comme un « ami ».

Sous le coup d’une condamnation

S’il est blanchi par la Cour pénale internationale, « le général de la rue » reste sous le coup d’une condamnation prononcée en son absence fin 2019 à Abidjan à 20 ans de prison, 10 ans de privation de ses droits civiques et 200 millions de francs CFA (300 000 €) de dommages et intérêts à verser aux victimes. Il est accusé par la justice ivoirienne d’« actes de torture, homicides volontaires et viol » durant la crise postélectorale de 2010-2011.

Une condamnation par la justice ivoirienne à 20 ans de prison dans l’affaire dite du « casse de la BECEAO » n’avait pas empêché le retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo, acquitté comme lui par la CPI. L’ancien président ivoirien a foulé le sol ivoirien il y a presque un an jour pour jour, le 17 juin 2021, accueilli par des milliers de ses partisans. Depuis, il a pris la présidence d’une nouvelle formation politique, le PPA-CI, pour marquer une rupture définitive avec son ancienne formation, le Front populaire ivoirien (FPI).

Avec Jeune Afrique par Florence Richard

Canada-Passeport: Les Québécois vaccinés auront des privilèges dès le 1er septembre

août 10, 2021

QUÉBEC — Les Québécois pleinement vaccinés auront un accès privilégié à certains lieux publics, comme les bars et les restaurants, dès le 1er septembre, en exhibant leur passeport vaccinal.

© Fournis par La Presse Canadienne

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a confirmé mardi la décision du gouvernement Legault d’aller de l’avant avec l’implantation du passeport vaccinal partout au Québec, exerçant ainsi une pression supplémentaire sur les citoyens qui boudent encore le vaccin contre la COVID-19.

Contrairement à ces derniers, ceux qui auront reçu leurs deux doses de vaccin pourront donc montrer le code QR reçu par voie électronique et fréquenter le gym, leur restaurant préféré ou encore assister à des activités où les contacts sont nombreux, comme les spectacles ou les festivals.

En conférence de presse, le ministre a indiqué que la liste complète des lieux visés sera connue plus tard, durant la semaine du 23 août, mais on sait déjà que les commerces de détail et les services essentiels n’en feront pas partie.

Les établissements ou organismes susceptibles d’utiliser le futur passeport vaccinal recevront d’ici là l’application requise qui leur permettra de faire le tri de la clientèle. Quant à eux, les employés de ces établissements ne seront pas tenus d’être vaccinés.

M. Dubé a justifié l’adhésion du gouvernement au passeport vaccinal par «l’inévitable» quatrième vague d’infections à la COVID-19, qui se manifeste déjà par une hausse récente du nombre de cas et du nombre d’hospitalisations, tout comme la présence croissante au Québec du variant Delta, réputé fort contagieux.

 

© Fournis par La Presse Canadienne

Dans les prochaines semaines, des projets pilotes seront menés en vue de tester cette nouvelle façon de faire, le temps de s’ajuster au besoin pour implanter le passeport vaccinal partout au Québec dès le 1er septembre. À Québec, le projet pilote sera mené à compter de mercredi dans une brasserie, tandis qu’à Laval le passeport sera testé dans un centre de conditionnement physique, la semaine prochaine. 

Les personnes n’ayant pas accès à un téléphone cellulaire pourront réclamer un code QR en format papier.

Preuve que le gouvernement prend la hausse récente du nombre de cas au sérieux, on assistera à un retour des points de presse gouvernementaux hebdomadaires sur la COVID-19.

«Malheureusement, le virus ne prend pas de vacances et on doit se préparer pour la rentrée», a dit le ministre, en conférence de presse, un événement qui a été interrompu pendant quelques minutes en raison de la présence d’un manifestant complotiste.

Le ministre s’est dit fier de constater que le Québec pourrait bientôt faire partie des États où le taux de vaccination est le plus élevé au monde. Au total, à ce jour, 84% des citoyens québécois ont reçu une dose et 70 % une deuxième dose de vaccin.

«Il nous manque 400 000 deuxièmes doses pour atteindre notre objectif initial de 75% de personnes pleinement vaccinées dans toutes les tranches d’âge, alors ça c’est déjà tout un succès», a-t-il précisé, en invitant une fois de plus les récalcitrants à tendre le bras eux aussi d’ici le 1er septembre pour recevoir leur piqûre et se protéger contre le virus. 

On compte actuellement de 8000 à 10 000 nouveaux rendez-vous pris chaque jour pour obtenir une première dose, une performance très encourageante, selon le ministre. 

À son tour, mercredi, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, fera le point sur la prochaine rentrée scolaire, dans le contexte de la quatrième vague.   

Avec Jocelyne Richer, La Presse Canadienne

Côte d’Ivoire : Charles Blé Goudé reçu à l’ambassade à la Haye pour obtenir un passeport

juillet 17, 2021
Charles Blé Goudé, le 5 juin 2019 aux Pays-Bas.

Charles Blé Goudé, pilier du pouvoir de l’ex-président Laurent Gbagbo dont le retour en Côte d’Ivoire a été retardé faute de passeport, a été reçu vendredi à l’ambassade ivoirienne à la Haye pour l’établissement de son document de voyage.

« J’ai été reçu par le consul de l’ambassade de mon pays pour l’établissement de mon passeport » a expliqué Charles Blé Goudé depuis La Haye où il vit actuellement. « Cette rencontre a eu pour objet de procéder à l’enrôlement de monsieur Charles Blé Goudé en vue de la délivrance de son passeport ordinaire » a confirmé, de son côté, son avocat, Claver N’Dry.

CHARLES BLÉ GOUDÉ SALUE LA « VOLONTÉ DE DÉCRISPATION » DU PRÉSIDENT ALASSANE OUATTARA

Charles Blé Goudé, 49 ans, avait affirmé le 19 avril que la Cour pénale internationale (CPI), qui l’a définitivement acquitté de crimes contre l’humanité le 31 mars en même temps que Laurent Gbagbo, s’était engagée à l’aider à obtenir un passeport. Selon le communiqué de son avocat, Charles Blé Goudé salue la « volonté de décrispation » du président Alassane Ouattara et lui exprime sa « gratitude pour avoir facilité cette première étape qui ouvre la porte de son retour prochain en Côte d’Ivoire en vue de participer physiquement au processus de paix et de réconciliation en cours ».

Condamnation

De son côté, le parti de Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien, a appelé vendredi le gouvernement dans un communiqué à « délivrer diligemment » à Charles Blé Goudé, « son passeport afin qu’il regagne, dans les meilleurs délais, son pays « au nom de la réconciliation nationale ».

Arrêté en 2013 au Ghana, Charles Blé Goudé – surnommé « le général de la rue » pour sa capacité à mobiliser les foules et notamment la jeunesse – avait été transféré à la CPI à La Haye en 2014. Ses détracteurs et certaines ONG internationales le considèrent comme un de ceux qui ont le plus contribué aux violences pendant la crise post-électorale de 2010-2011.

Comme Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé a été condamné par contumace en Côte d’Ivoire à 20 ans de prison pour des faits liés à cette crise. Si le gouvernement a laissé entendre que la peine prononcée contre Laurent Gbagbo pourrait être abandonnée, il n’a rien dit concernant celle de Charles Blé Goudé.

Par Jeune Afrique avec AFP

Côte-d’Ivoire : Alassane OUATTARA octroie un passeport à Laurent GBAGBO

novembre 13, 2020

Laurent Gbagbo « a commis des erreurs mais c’est un frère», Alassane Ouattara @JDD

Réélu pour un troisième mandat, le président Alassane Ouattara a acté la remise d’un passeport diplomatique à l’ancien président, Laurent Gbagbo, selon Africaintelligent.

Alassane Ouattara vient de poser un deuxième pas vers la réconciliation nationale et la décrispation de la crise ivoirienne. Après sa main tendue à son principal opposant Henri Konan Badié, soldée par une rencontre au Golf hôtel d’Abidjan, Alassane Ouattara vient d’acter la remise d’un passeport diplomatique à l’ancien président Laurent Gbagbo.

Avec Brazzanews Source : News Bénin Web TV

Laurent Gbagbo introduit une demande de passeport pour rentrer en Côte d’Ivoire

juillet 29, 2020

 Laurent Gbagbo à La Haye, à lissue d'une audience de la CPI, le 6 février 2020.

Laurent Gbagbo à La Haye, à lissue d’une audience de la CPI, le 6 février 2020. © Jerry Lampen/AP/SIPA

 

L’ancien président ivoirien a déposé une demande pour un passeport et un laisser-passer auprès de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles, a annoncé son avocate mardi 28 juillet.

« Après plusieurs demandes infructueuses d’établissement d’un passeport diplomatique auprès du ministère des Affaires étrangères à Abidjan, le président Laurent Gbagbo s’est déplacé ce jour auprès de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles pour introduire une demande de passeport ordinaire et d’un laisser-passer », indique Me Habiba Touré.

« Le Président Laurent Gbagbo compte sur la bonne volonté des autorités ivoiriennes afin qu’il lui soit remis son passeport ou un laisser-passer pour lui permettre de retourner dans son pays, la Côte d’Ivoire », poursuit l’avocate.

« En effet, à l’issue de son acquittement le 15 janvier 2019, et de la levée des conditions restrictives le 28 mai 2020, il est plus que temps pour le président Laurent Gbagbo de rentrer chez lui », conclut-elle.

Compte à rebours

Le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire revêt un enjeu politique majeur, à trois mois de l’élection présidentielle. Son parti le Front populaire ivoirien (FPI) le presse en effet de se présenter au scrutin.

L’ex-chef d’État (2000-2010) a été acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité et libéré après sept ans de détention à La Haye. La Cour examine actuellement la demande d’appel de la procureure de la CPI Fatou Bensouda.

La CPI a refusé une demande de liberté sans condition présentée par Laurent Gbagbo, 75 ans, mais a cependant assoupli les conditions de sa liberté conditionnelle, l’autorisant à quitter la Belgique, où il était assigné à résidence depuis son acquittement, à condition que tout pays dans lequel il souhaite se rendre accepte au préalable de le recevoir.

Il a par ailleurs été condamné par contumace à 20 ans de prison par la justice ivoirienne pour le « braquage » de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest.

Par Jeune Afrique avec AFP

Carlos Ghosn avait un passeport français sur lui, sept personnes interpellées en Turquie

janvier 2, 2020
Carlos Ghosn arrive au tribunal de Tokyo, le 24 juin 2019
Carlos Ghosn arrive au tribunal de Tokyo, le 24 juin 2019 afp.com/Kazuhiro NOGI

 

Des arrestations ont eu lieu ce jeudi en Turquie après la fuite de l’ex-PDG de Renault-Nissan et une enquête a été ouverte par le pays.

 

Une perquisition a eu lieu jeudi au domicile provisoire de Carlos Ghosn à Tokyo et plusieurs personnes ont été interpellées en Turquie, où une enquête est ouverte pour comprendre comment l’ex-patron a réussi à s’enfuir au Liban en passant par Istanbul, a rapporté la chaîne d’information NTV.

Selon l’agence de presse DHA, la police turque a interpellé et placé en garde à vue sept personnes, dont quatre pilotes, soupçonnées d’avoir aidé l’ex-patron à se rendre au Liban depuis un aéroport d’Istanbul, où il avait atterri en provenance du Japon.

Pour sa fuite, il est en effet soupçonné d’avoir emprunté un jet privé parti de l’aéroport du Kansai, dans l’ouest du pays. Or un avion de ce type a décollé le 29 décembre vers 23h de cette infrastructure en direction d’Istanbul, ont indiqué des médias japonais.

D’après le quotidien turc Hürriyet, Carlos Ghosn aurait ensuite atterri à l’aéroport Atatürk, aujourd’hui fermé aux vols commerciaux mais encore utilisé par des appareils privés, et d’en être reparti vers le Liban peu de temps après à bord d’un autre jet privé

Deux passeports français, dont un sur lui

Et Carlos Ghosn est soupçonné par les procureurs japonais d’avoir utilisé à son arrivée un deuxième passeport français en sa possession. L’homme d’affaires avait en effet deux passeports français, dont un sur lui dans une sacoche fermée à clef, a affirmé ce jeudi à l’AFP une source proche du dossier, confirmant des informations de la chaîne publique japonaise NHK.

Une autorisation exceptionnelle du tribunal lui permettait d’en avoir un sur lui, enfermé dans une sorte d’étui (boîte ou sacoche, le type n’est pas précisé] qui restait en sa possession mais dont la clef (un code secret) était également détenu par ses avocats, a expliqué la même source.

Ce document lui tenait lieu de visa de court séjour dans l’archipel et il devait donc l’avoir à portée de main pour ses déplacements internes, a expliqué la même source.

En cas de contrôle, il devait contacter l’avocat détenteur du code pour que celui-ci se déplace [il ne pouvait se contenter de donner le code par téléphone à un policier], a précisé la source, indiquant que de telles dispositions ne concernaient pas que Carlos Ghosn, mais aussi d’autres personnes libérées sous caution.

Les circonstances de son départ du Japon toujours obscures

Ce passeport, Carlos Ghosn ne l’a pas utilisé pour partir, car les autorités japonaises n’ont pas de données informatiques indiquant qu’il se serait présenté sous sa réelle identité aux contrôles aux frontières du Japon avant son départ, dans aucun des aéroports du pays. Et au Japon, les contrôles d’entrée et sortie du territoire sont toutes enregistrées dans un système informatique, avec qui plus est prise de photo et empreintes digitales pour les étrangers.

Il est donc soupçonné d’avoir employé un « moyen illégal » de sortie du territoire [sous une autre identité ou en échappant aux contrôles], souligne la chaîne publique de télévision NHK citant des sources proches des enquêteurs.

Par hypothèse, il aurait pu se trouver dans des bagages non passés aux rayons X, ce qui est possible dans le cas d’un avion privé, ou avoir bénéficié d’une aide diplomatique pour éviter les contrôles habituels, expliquent des médias nippons.

En revanche, ce deuxième passeport français aurait pu être sorti de force de son étui et présenté à son arrivée pour les formalités habituelles.

Car le patron déchu est bien entré au Liban avec un passeport français, selon des documents des autorités aéroportuaires que l’AFP a pu voir.

L’un des avocats de Carlos Ghosn, Junichiro Hironaka, avait assuré mardi que son équipe de défense possédait bien les trois passeports (français, brésilien et libanais) de leur client, mais n’avait alors pas évoqué de deuxième passeport français. On ignorait à ce stade quand et selon quelles modalités ce passeport lui avait été délivré.

Pas extradé s’il vient en France

L’ex-PDG de Renault-Nissan, qui préparait son procès devant débuter dans l’année au Japon, a confirmé mardi se trouver au Liban d’où il promet de parler « librement » aux médias prochainement, provoquant la consternation à Tokyo.

La secrétaire d’État française à l’Économie, Agnès Pannier-Runacher, a confirmé ce jeudi matin sur BFMTV que Carlos Ghosn ne serait pas extradé s’il venait en France : « Si M. Ghosn venait en France, nous ne l’extraderons pas, parce que la France n’extrade jamais ses nationaux ; donc nous appliquons à M. Ghosn comme à Monsieur tout le monde les mêmes règles du jeu mais cela ne nous empêche pas de penser qu’il n’a pas à se soustraire à la justice japonaise », a-t-elle dit à propos de l’ex-patron de Renault-Nissan.

Par LEXPRESS.fr avec AFP

Le Pérou durcit les conditions d’entrée des migrants vénézuéliens sans passeport

août 25, 2018

Des Vénézuéliens passent la nuit à Tumbes, dans le nord du Pérou, le 24 août 2018 n / © AFP / CRIS BOURONCLE

Le Pérou a durci samedi les conditions d’accès à son territoire aux très nombreux Vénézuéliens qui quittent leur pays en exigeant la présentation d’un passeport, tout en permettant à ceux qui en sont dépourvus d’y entrer après avoir demandé le statut de réfugié.

Jusqu’ici, pour pénétrer au Pérou, attractif en raison du dynamisme de son économie, seule une carte d’identité suffisait aux Vénézuéliens, qui continuent de fuir par milliers, plongeant l’Amérique latine dans une crise migratoire majeure.

La présentation obligatoire du passeport est entrée en vigueur à 00H00 samedi (05H00 GMT). Obtenir ce titre au Venezuela est devenu un parcours du combattant en raison de la crise économique et de la pénurie généralisée, qui affecte aussi le papier servant à imprimer les documents officiels.

Samedi au poste-frontière de Tumbes (nord) entre le Pérou et l’Equateur, pays de transit pour les migrants vénézuéliens, des centaines de Vénézuéliens sans passeport ont été autorisés à passer, à condition néanmoins qu’ils déposent une demande de statut de réfugié.

Une démarche qui leur permet de rester légalement au Pérou pendant que celui-ci leur cherche une solution définitive.

Des Vénézueliens arrivent à la ville frontière de Huaquillas, après avoir voyagé dans des bus gratuits mis en place par l’Equateur, le 24 août 2018 / © AFP / CRIS BOURONCLE

Vers midi, une centaine de Vénézuéliens sans passeport faisaient la queue pour entrer dans un bureau de ce poste-frontière en vue d’effectuer cette demande, pendant que, dans un bâtiment adjacent, la file d’attente des personnes dotées d’un passeport était courte.

Presque tous les Vénézuéliens sans passeport ont été admis au Pérou après avoir réclamé le statut de réfugié ce samedi, a constaté l’AFP.

– 2.500 à 3.000 réfugiés par jour –

Nombre de ces migrants avaient pu gagner la frontière péruvienne vendredi grâce à des cars mis gratuitement à leur disposition par l’Equateur, voie de passage pour ces Vénézuéliens cherchant à se rendre au Pérou, au Chili ou en Argentine. Ces personnes venaient de traverser la Colombie.

Des migrants vénézuéliens font la queue au poste-frontière de Tumbes, au Pérou, le 23 août 2018 / © AFP / CRIS BOURONCLE

Le rythme des arrivées de réfugiés à la frontière péruvienne, jusqu’ici de 2.500 à 3.000 par jour, selon les services d’immigration, devrait s’accélérer.

Le Pérou s’attend à accueillir 100.000 réfugiés vénézuéliens dans les prochaines semaines, ce qui portera leur nombre total à un demi-million.

Mais le sentiment antimigrant progresse au sein de la société péruvienne et ces restrictions d’accès au territoire bénéficient d’un certain soutien dans la population.

« Nous sommes désolés pour les Vénézuéliens, mais ils prennent le travail des Péruviens », expliquait Giannella Jaramillo, devant un étal de vêtements à Aguas Verdes, dans le nord du Pérou.

Les Vénézueliens dans le monde / © AFP / Nicolas RAMALLO

Le poste-frontière de cette localité, habitué à recevoir quelque 200 voyageurs par jour, a enregistré 2.500 passages de migrants vendredi.

Nombre des migrants vénézuéliens étaient arrivés à pied, ayant parfois marché près de 2.000 kilomètres. Des groupes avaient mis en place des points d’accueil pour leur venir en aide sur les six kilomètres séparant les postes-frontières péruviens et équatoriens.

Certains d’entre eux avaient toutefois finalement décidé de rester en Equateur, à l’instar de Lourdes Ruiz, 36 ans. « Nous n’avons personne pour nous accueillir » au Pérou, se désolait celle qui voyageait pourtant depuis un mois avec pour destination finale Lima.

– Cellule de crise régionale –

Au Pérou, l’afflux pour les réfugiés vénézuélien / © AFP / Rachel Rogers

De son côté, le gouvernement vénézuélien a assuré que les migrants allaient « revenir » grâce aux réformes économiques du président Nicolas Maduro.

Selon les Nations unies, sur les 2,3 millions de Vénézuéliens vivant à l’étranger, plus de 1,6 million ont fui depuis 2015 la grave crise économique et politique qui sévit dans leur pays. Quelque 90% d’entre eux se sont réfugiés dans les pays de la région.

Face à l’ampleur du phénomène, l’ONU va mettre en place une cellule de crise régionale, a annoncé vendredi Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU.

De leur côté, deux agences onusiennes, le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), ont appelé jeudi les pays latino-américains à continuer d’accueillir les réfugiés vénézuéliens, dénonçant les mesures restrictives mises en place aux frontières.

Les Vénézuéliens sont étranglés par la crise économique : l’inflation pourrait atteindre 1.000.000% fin 2018, redoute le FMI.

Signe de l’inquiétude des autorités, l’Equateur a invité les ministres des Affaires étrangères de 13 Etats de la région, dont le Venezuela, à une réunion les 17 et 18 septembre pour parler de cette crise migratoire.

Romandie.com avec(©AFP / (25 août 2018 19h59)

Le passeport britannique post-Brexit peut-être fabriqué par une société…française

mars 22, 2018

Le spécialiste français de la sécurité numérique Gemalto serait sur le point de remporter l’appel d’offres lancé par le gouvernement britannique pour la fabrication des passeports post-Brexit / © AFP/Archives / Pau Barrena

Le nouveau passeport que les Britanniques utiliseront après le Brexit devrait être fabriqué par une entreprise française, rapportait jeudi la presse britannique, un choix vécu comme un « humiliation nationale » par les partisans de la sortie de l’UE.

Selon le quotidien conservateur Telegraph, le spécialiste français de la sécurité numérique Gemalto serait sur le point de remporter l’appel d’offres lancé par le gouvernement britannique, devançant l’entreprise britannique De La Rue, qui assurait jusqu’à présent la fabrication des passeports.

« C’est une décision surprenante et décevante », a réagi sur la BBC Martin Sutherland, patron de De La Rue.

« Quand je pense que nous avons entendu ces dernières semaines des ministres venir joyeusement dans les médias pour parler des passeports bleus et du fait que ce passeport bleu était une icône de l’identité britannique », a-t-il ajouté, en référence au fait que les futurs passeports abandonneraient la couleur bordeaux pour revenir à leur bleu « emblématique » d’antan.

« Maintenant, cette icône de l’identité britannique va être fabriquée en France », a-t-il regretté, invitant la Première ministre Theresa May « à venir dans (son) usine pour expliquer à (ses) employés dévoués pourquoi elle pense que c’est une décision sensée de délocaliser la fabrication d’une icône britannique ».

Interrogé par l’AFP au sujet de l’appel d’offres, le ministère de l’Intérieur n’a pas confirmé le choix de Gemalto qui n’a pas non plus réagi à une sollicitation de l’AFP. Le ministre de la Culture Matt Hancock a lui indiqué que le processus n’était pas terminé.

Il s’agit d’une mise en concurrence « équitable » entre plusieurs entreprises et « nous n’exigeons pas que les passeports soient fabriqués au Royaume-Uni », a ajouté le ministère de l’Intérieur, en soulignant que certains passeports britanniques étaient déjà fabriqués à l’étranger.

L’affaire n’en provoquait pas moins la colère des pro-Brexit, dont beaucoup ont voté lors du référendum de juin 2016 pour « reprendre le contrôle » de leur économie, y compris de ce type de marchés publics.

« Ce devait être un moment de célébration, le retour de notre emblématique passeport bleu, le rétablissement de l’identité britannique », a déclaré l’ancienne ministre conservatrice Priti Patel dans le tabloïd The Sun.

« Confier cette tâche aux Français est tout simplement stupéfiant. C’est une humiliation nationale », a-t-elle ajouté.

L’affaire suscitait également moult réactions sur les réseaux sociaux via le mot clef #passportgate.

« Une définition de l’ironie: nous quittons l’UE et le gouvernement attribue la fabrication du nouveau passeport britannique à un pays (de l’UE) », a tweeté Nick Druce.

Romandie.com avec(©AFP / 22 mars 2018 12h57)