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Quand respirer est un combat: pollution atmosphérique record en Thaïlande

avril 21, 2023
Quand respirer est un combat: pollution atmospherique record en Thailande
Quand respirer est un combat: pollution atmosphérique record en Thaïlande© AFP/Lillian SUWANRUMPHA

Sur son lit d’hôpital à Bangkok, un patient âgé relié à un enchevêtrement de tubes a du mal à respirer. La Thaïlande fait face à une « hausse énorme » des problèmes respiratoires, causée par un pic de pollution atmosphérique.

La femme du patient tient sa main et caresse son visage, pendant qu’une infirmière en blouse bleue applique un stéthoscope sur sa poitrine. Il peine à chaque respiration.

Quelque 2,4 millions de personnes en Thaïlande ont eu besoin de traitements médicaux pour des problèmes liés à la pollution de l’air depuis le début de l’année, dont 200.000 personnes juste cette semaine, selon les autorités sanitaires.

Bangkok et la ville septentrionale de Chiang Mai figuraient vendredi parmi les 10 villes les plus polluées du monde, selon la société de surveillance de l’air IQAir.

Piamlarp Sangsayunh, une spécialiste des maladies respiratoires à l’Institut central du thorax de Thaïlande, dit avoir constaté une « hausse énorme du nombre de patients depuis février », qui « présentent généralement des problèmes respiratoires comme la toux, le mal de gorge » ou les yeux irrités.

Les personnes âgées sont les plus sensibles à la pollution atmosphérique, qui peut aggraver des maladies déjà présentes et obliger à les mettre sous oxygène, explique l’experte.

Selon elle, ceux qui travaillent en extérieur – telle la vaste armée de vendeurs de rue et de moto-taxis de Bangkok – sont « en première ligne ».

11 % du PIB

Uraiwan Chantana, qui vend des boulettes de poisson dans le quartier commerçant du centre de Bangkok, dit qu’inhaler l’air toxique chaque jour a fini par l’épuiser. Mais elle ne peut pas fermer son stand, n’ayant pas d’autre source de revenus.

« Je sens une douleur brûlante dans mon nez et je tousse régulièrement », raconte-t-elle. « J’ai le souffle coupé quand je monte des escaliers, ce qui ne m’arrivait pas avant ».

Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Thaïlande, Jos Vandelaer, souligne que la pollution atmosphérique est non seulement un problème de santé publique, mais qu’elle affecte aussi la productivité de l’économie.

« Quand les gens sont malades, ils ne peuvent pas aller travailler, il y a une réduction de l’activité économique », résume-t-il.

Le coût de la pollution de l’air en Thaïlande en 2019 a représenté 63,1 milliards de dollars, ou 11 % du PIB, selon Witsanu Attavanich, économiste environnemental à l’université Kasetsart de Bangkok.

L’une des principales menaces est constituée des particules fines PM2.5 qui peuvent pénétrer profondément dans les poumons et même transiter dans le sang.

Selon IQAir, la concentration moyenne en PM2.5 en Thaïlande a dépassé de 3,6 fois la norme fixée par l’OMS en 2022.

« Dans le long terme, il y a plus de risques d’infection respiratoire. Si les gens ont de l’asthme, il peut s’aggraver, les gens peuvent développer des maladies chroniques des poumons, même le cancer », dit M. Vandelaer.

« Ce qui est moins connu, c’est que les PM2.5 peuvent causer des maladies cardiovasculaires.. augmenter le risque d’AVC ou d’infarctus », ajoute-t-il.

La pollution de l’air figure comme facteur contributeur dans environ 31.000 décès en 2019 en Thaïlande, selon les données de l’OMS.

La fumée des feux de forêts, celle des brûlis des agriculteurs tout comme les émissions des véhicules et celles de l’industrie lourde figurent parmi les principales causes de pollution atmosphérique dans le royaume de 70 millions d’habitants.

Le phénomène climatique El Nino, avec ses températures extrêmes, exacerbe lui aussi le problème en Asie du sud, selon les experts.

A l’approche des élections du 14 mai prochain, la question est débattue dans la campagne électorale, le gouvernement actuel étant accusé de ne pas faire grand chose.

« Il faut résoudre le problème à la racine, en tant que médecin je ne fais que traiter les conséquences », dit le docteur Piamlarp.

Par Le Point avec Bangkok (AFP) –

États-Unis: Nouvelle greffe d’un rein de porc chez un humain

janvier 20, 2022
Les chirurgiens procèdent à l'installation du rein à l'intérieur du patient.

Il s’agit de la deuxième opération de ce type et la première menée à l’intérieur du corps d’un patient, qui était en état de mort cérébrale. Photo: École Heersink de Médecine de l’Université de l’Alabama à Birmingham/Alicia Rohan

Un rein de porc a été greffé à un corps humain, a annoncé jeudi une équipe médicale basée aux États-Unis; c’est la deuxième opération de ce type et la première menée à l’intérieur du corps d’un patient, qui était en état de mort cérébrale.

L’annonce intervient peu après la première greffe d’un cœur porcin chez un patient, cette fois conscient.

Ces percées dans le domaine des transplantations d’organes d’animaux chez des humains, aussi appelées xénogreffes, laissent entrevoir une possible solution à la pénurie chronique de dons d’organes.

Les résultats d’aujourd’hui sont un accomplissement remarquable pour l’humanité et font entrer les xénogreffes dans le domaine clinique, s’est félicité Selwyn Vickers, doyen de l’école Heersink de médecine de l’Université de l’Alabama à Birmingham (UAB), où l’opération a eu lieu.

Un rein de porc avait déjà été greffé sur un humain en état de mort cérébrale par une équipe de l’Université de New York, à deux reprises, le 25 septembre et le 22 novembre 2021, mais les greffons avaient été placés à l’extérieur du corps, connectés à une jambe, afin de pouvoir les observer et effectuer des prélèvements.

L’opération dévoilée jeudi a eu lieu le 30 septembre 2021. Deux reins d’un porc génétiquement modifié ont été placés dans le corps d’un homme de 57 ans dont les organes ne pouvaient être donnés à une autre personne, bien qu’il en ait fait le vœu.

Les reins transplantés ont filtré le sang, produit de l’urine et, chose importante, n’ont pas été immédiatement rejetés, a indiqué l’université dans un communiqué.

Les deux organes sont restés viables jusqu’à ce que l’expérience soit arrêtée, 77 heures plus tard, et les résultats ont été publiés dans l’American Journal of Transplantation.

Puisque les reins étaient complètement connectés à l’intérieur du corps, l’équipe assure que cette opération chirurgicale se rapproche de la réalité clinique. Ils comptent effectuer bientôt des essais sur des patients humains et demander ensuite le feu vert des autorités de régulation.

Le porc dont les reins ont été utilisés avait subi 10 modifications génétiques importantes pour rendre ses organes compatibles avec un humain.

Selon les autorités américaines, près de 107 000 personnes attendent un don d’organe aux États-Unis, dont 90 000 ont besoin d’un rein. Chaque jour, en moyenne, 17 Américains meurent faute de greffe.

La recherche médicale s’était d’abord tournée vers les primates : le cœur d’un babouin a par exemple été greffé à un nourrisson en 1984, mais il n’a survécu que 20 jours.

De nos jours, les valves cardiaques de porcs sont largement utilisées chez les humains, ainsi que la peau porcine chez les grands brûlés.

Les porcs constituent de parfaits donneurs du fait de la taille de leurs organes, de leur croissance rapide et de leur nombreuse progéniture, et parce qu’ils sont déjà élevés comme une source de nourriture.

Par Radio-Canada avec AFP

Guadeloupe: un patient se tue en se défenestrant de l’hôpital

décembre 13, 2019

 

Un patient du CHU de la Guadeloupe, à Pointe-à-Pitre, est décédé vendredi après s’être jeté d’une pièce au 4e étage, indique la direction du CHU dans un communiqué, vendredi soir.

Le patient «hospitalisé au 4e étage, s’est défenestré» a précisé le communiqué, ajoutant qu’«une enquête interne sera conduite par l’équipe chargée de la gestion des risques afin de déterminer s’il y a eu des failles dans la surveillance».

Une prise en charge psychologique est mise en place pour les équipes et patients qui en éprouveraient le besoin, indique enfin le communiqué.

Une partie des locaux du CHU de la Guadeloupe avait été détruite par un incendie en novembre 2017, bouleversant tout le système de santé de l’archipel et nécessitant d’importants travaux en attendant la construction du nouvel hôpital, prévu pour fin 2022.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Canada/Ébola: Un autre patient soulève des doutes à Montréal

août 23, 2014

L’hôpital Maisonneuve-Rosemont de Montréal a placé un patient en isolement pour procéder à des tests et s’assurer qu’il n’a pas contracté l’Ébola, a fait savoir l’établissement par voie de communiqué samedi.

Le patient, qui présente les symptômes d’une fièvre, a séjourné dans une des régions d’Afrique de l’Ouest, où cette maladie fait des ravages depuis quelques mois.

« Les autorités considèrent qu’il est très peu probable qu’il s’agisse d’un cas d’Ébola puisque le patient ne présentait pas tous les critères d’infection mais désirent éliminer tout doute quant à une possible infection », peut-on lire dans le communiqué.

Il ne s’agit pas du premier cas possible d’infection au virus Ébola à être pris en charge par les autorités sanitaires canadiennes depuis le début de la crise qui secoue l’Afrique de l’Ouest. Des tests menés il y a deux semaines sur un patient placé en quarantaine à Brampton, en Ontario, se sont finalement révélés négatifs.

Radio-canada.ca

Ebola: un médecin contaminé au Nigeria après avoir soigné un patient

août 4, 2014

Ebola: un médecin contaminé au Nigeria après avoir soigné un patient  © AFP

Ebola: un médecin contaminé au Nigeria après avoir soigné un patient © AFP

Un médecin de Lagos qui avait soigné le Libérien mort au Nigeria de la maladie d’Ébola a lui-même été contaminé par le virus, devenant le deuxième cas recensé dans la plus grande ville d’Afrique de l’ouest, a déclaré lundi le ministre nigérian de la Santé.

« Ce nouveau cas est l’un des médecins qui s’était occupé du Libérien mort de l’Ébola », a déclaré le ministre Onyebuchi Chukwu. Le patient libérien était arrivé porteur du virus le 20 juillet à Lagos où il est mort cinq jours plus tard. Il représente le premier cas mortel au Nigeria de l’épidémie d’Ébola qui frappe trois autres pays d’Afrique de l’Ouest.

Jeuneafrique.com avec AFP