Posts Tagged ‘Patrimoine’

David et Laura, les deux aînés de Johnny Hallyday réclament chacun près de 20% du patrimoine du rocker

mars 14, 2018

Une distri­bu­tion à parts égales

Obtien­dront-ils gain de cause ? David Hally­day et Laura Smet demandent près de 20% du patri­moine de leur père – 18,75%, préci­sé­ment. Selon les dernières dispo­si­tions testa­men­taires de Johnny Hally­day, ils n’ont actuel­le­ment droit à aucun héri­tage : l’inté­gra­lité en revient à Laeti­cia Hally­day.

On en sait plus sur les demandes de David Hally­day et Laura Smet, qui contestent le testa­ment de leur père. On savait déjà que le procès du 15 mars porte­rait sur l’album post­hume de Johnny Hally­day, et sur le droit de regard qu’aime­raient obte­nir ses deux aînés ; L’Express, sur des infor­ma­tions de l’AFP, va plus loin et précise comment frère et sœur envi­sagent le partage de l’héri­tage du Taulier. Actuel­le­ment, et selon son dernier testa­ment, l’inté­gra­lité revient à Laeti­cia Hally­day.

« Les deux aînés réclament que 25% du patri­moine de la star revienne à Laeti­cia Hally­day et 18,75% à chacun des quatre enfants, confor­mé­ment au droit français », peut-on lire sur L’Express. Ainsi, David Hally­day et Laura Smet ne veulent pas plus que Jade et Joy – dont certains obser­va­teurs s’inquiètent d’ailleurs qu’elles ne touchent jamais l’héri­tage de leur père avec les dispo­si­tions testa­men­taires actuelles.

Le procès du 15 mars se dérou­lera dans un climat parti­cu­lier : ni Laura Smet, ni Laeti­cia Hally­day n’y seront présentes, et il est possible que David Hally­day ne fasse pas non plus le dépla­ce­ment. La justice devra toute­fois tran­cher ; les aînés de Johnny ont donné « un délai de 48 heures » à la mère de Jade et Joy pour accé­der à leurs demandes.

Gala.fr par  Saeptem

France: le président Macron nomme deux experts pour la restitution du patrimoine africain

mars 6, 2018

L’historienne française Bénédicte Savoy et l’écrivain sénégalais Felwine Sarr examineront les conditions dans lesquelles les œuvres pourront être rapatriées.

Le président français, Emmanuel Macron, a confié à deux experts culturels, lundi 5 mars, la mission d’étudier la restitution à des pays africains d’œuvres d’art actuellement en France, comme il s’y était engagé dans son discours de Ouagadougou fin novembre 2017. Ces deux « personnalités incontestables », l’historienne d’art Bénédicte Savoy, membre du Collège de France, et l’écrivain et universitaire sénégalais Felwine Sarr, devront rendre leur avis d’ici à novembre, a précisé le président à l’issue d’un entretien avec son homologue du Bénin, Patrice Talon, à l’Elysée.

Emmanuel Macron avait créé la surprise lors de sa tournée en Afrique de l’Ouest, en novembre 2017, en déclarant vouloir « un retour du patrimoine africain à l’Afrique ». « Le patrimoine africain […] doit être mis en valeur à Paris, mais aussi à Dakar, Lagos, Cotonou […] Ce sera l’une de mes priorités. D’ici cinq ans, je veux que les conditions soient réunies pour un retour du patrimoine africain à l’Afrique », avait-il dit dans son discours à l’université de Ouagadougou.

Ses propos avaient été particulièrement bien reçus au Bénin, dont le président, Patrice Talon, a fait la demande officielle d’une restitution d’une partie du patrimoine béninois en juillet 2016. « Ce qui nous intéresse, c’est de pouvoir présenter ce patrimoine qui est le nôtre, a expliqué lundi M. Talon. Nous le faisons non pas dans un esprit de conflit, mais de coopération avec la France pour faire du tourisme un pilier majeur de l’économie béninoise. »

Changer la loi

Selon Irénée Zevounou, ambassadeur du Bénin à l’Unesco, « entre 4 500 et 6 000 objets [béninois] sont en France, y compris dans des collections privées ». L’accaparement des trésors du royaume du Dahomey – trônes royaux, récades (sceptres royaux), portes sacrées du palais d’Abomey, statues anthropomorphes… – s’était fait lors des batailles coloniales entre 1892 et 1894, mais aussi par des missionnaires ou des missions culturelles.

Bénédicte Savoy et Felwine Sarr devront notamment examiner les conditions dans lesquelles ces œuvres pourront être rapatriées puis protégées dans leurs pays d’origine. « Nous avons la volonté ferme de bien faire les choses », a assuré M. Macron. Ces restitutions imposeraient de changer la loi française en raison des principes juridiques « d’inaliénabilité et d’imprescriptibilité […] des collections publiques ».

 

Lemonde.fr avec AFP

France: Macron s’engage à restituer le patrimoine africain

décembre 2, 2017

Des statues provenant du Bénin exposées au musée du quai Branly à Paris / © AFP/Archives / OLIVIER LABAN-MATTEI

Le président français Emmanuel Macron a créé la surprise lors de sa tournée en Afrique de l’Ouest en déclarant vouloir « un retour du patrimoine africain à l’Afrique ». Une phrase qui redonne de l’espoir au Bénin, après des mois de tractations.

« Le patrimoine africain (…) doit être mis en valeur à Paris, mais aussi à Dakar, Lagos, Cotonou », a déclaré le président français.

« Ce sera l’une de mes priorités. D’ici cinq ans, je veux que les conditions soient réunies pour un retour du patrimoine africain à l’Afrique », a-t-il lancé.

Dans son discours à l’université de Ouagadougou, cette phrase a surtout résonné au Bénin, dont le président Patrice Talon a fait une demande officielle d’une restitution d’une partie du patrimoine béninois en juillet 2016.

Pour le président Talon, qui a notamment fait campagne contre l’influence de la France dans son ancienne colonie, le rapatriement de ces oeuvres permettra de « mieux faire connaître à nos populations la valeur de nos biens culturels et historiques » et « faire du tourisme un pilier majeur de l’économie béninoise ».

Irénée Zevounou, l’ambassadeur de la délégation du Bénin à l’UNESCO, estime que « 4.500 à 6.000 objets (béninois) sont en France, y compris dans des collections privées ».

L’accaparement des trésors du Royaume du Dahomey s’est fait lors des batailles coloniales entre 1892 et 1894, mais aussi par les missionnaires qui ont « dépossédé les populations de ce qu’ils considéraient comme des fétiches », explique M. Zevounou.

– ‘Historique’ –

« C’est la première fois qu’un président français aborde le sujet frontalement et fait part de sa volonté d’aller dans le sens de la restitution », écrivait aussitôt Marie-Cecile Zinsou, créatrice de la Fondation Zinsou à Cotonou sur sa page Facebook.

« Il se pourrait que le discours de Ouagadougou marque un tournant majeur dans la suite des procédures », se réjouit cette amatrice d’art franco-béninoise.

De nombreux autres partisans d’un retour des oeuvres du royaume du Dahomey – trônes royaux, récades (sceptres royaux), portes sacrées du Palais d’Abomey, statues anthropomorphes… – se sont exprimés depuis, comme Louis-Georges Tin, président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN).

Dans une tribune publiée dans la presse, le président du CRAN se félicite d’une « rupture historique » dans le débat, et propose que le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies participe aux négociations entre les deux pays: « il s’agit d’une question de culture, mais aussi d’un enjeu de droit ».

Le droit, c’est bien ce qui bloque dans ce dossier épineux et particulièrement sensible.

Les autorités françaises s’étaient jusqu’à présent rangé derrière « les principes juridiques d’inaliénabilité et d’imprescriptibilité (…) des collections publiques », pour argumenter leur refus de restituer des oeuvres, désormais tombées dans le patrimoine français.

Pour Yves-Bernard Debie, avocat spécialisé en droit du commerce de l’art, le discours « tranché » d’Emmanuel Macron rompt avec la tradition juridique française établie en 1566 par « l’édit de Moulins ».

« Depuis cette époque, le domaine royal devenu ensuite le domaine public, est inaliénable et imprescriptible. Il est interdit, sauf exceptions rares, au prince, roi ou Président de la République, de disposer de ce domaine. Les chefs d’Etat passent, le domaine public reste! », explique l’avocat à l’AFP.

Une telle restitution demanderait donc de changer la loi française.

« C’est peut-être un peu naïf de ma part, mais j’espére que les relations s’améliorent entre le France et ses partenaires d’Afrique », ose Ousmane Alédji, directeur du centre culturel béninois ARTISTTIK AFRICA. « Je préfère être aujourd’hui dans l’espérance du mieux ».

Romandie.com avec(©AFP / 02 décembre 2017 13h05)                

Asmara, « ville moderniste de l’Afrique » couronnée par l’Unesco

juillet 8, 2017

Asmara, capitale de l’Erythrée. © David Stanley/Flickr

Les Erythréens ont toujours soutenu qu’il n’y avait pas en Afrique une autre ville comme leur capitale Asmara et l’Unesco a confirmé leur sentiment en l’inscrivant samedi sur sa liste du patrimoine culturel mondial.

La décision, annoncée à Cracovie, où le Comité du patrimoine mondial est réuni, couronne un long effort des autorités érythréennes pour faire reconnaître par la communauté internationale l’architecture unique de la ville.

Celle-ci possède notamment un bowling art-déco avec des fenêtres aux vitres de couleur et une station-service qui ressemble à un avion en train de s’élever dans les airs.

Premier site érythréen inscrit au Patrimoine mondial

Il s’agit de la première inscription d’un site érythréen sur la liste du Patrimoine mondial.

« La reconnaissance de la ville comme un site du patrimoine d’une valeur universelle exceptionnelle nous remplit d’une immense fierté et de joie, mais aussi d’un sens de responsabilité et de devoir », a déclaré la déléguée permanente de l’Erythrée auprès de l’Unesco Hanna Simon, invitant « le monde entier » à visiter Asmara.

C’est une bonne nouvelle pour le pays de la Corne de l’Afrique dont l’image est mauvaise en Europe, qui voit débarquer sur ses rives un grand nombre de migrants érythréens fuyant la répression chez eux.

Marquée par la présence italienne depuis 1869, intégrée dans l’Afrique orientale italienne en 1936, l’Erythrée fut une colonie jusqu’en 1941, sous la dictature fasciste de Benito Mussolini, et l’architecture futuriste d’Asmara remonte en grande partie à cette époque-là.

« Petite Rome »

Des architectes dont les projets ne trouvaient pas preneur dans les villes conservatrices d’Europe avaient migré vers Asmara. A l’époque, la moitié de ses habitants étaient Italiens et on l’appelait « Piccola Roma » ou « Petite Rome ».

Les bâtiments modernistes des autres villes érythréennes ont été détruits au cours de la longue guerre de libération contre l’Ethiopie. Ceux d’Asmara y ont survécu et la ville a été déclarée en 2001 monument national par le gouvernement qui l’appelle « Cité de Rêve » de l’Afrique.

Mais les efforts pour restaurer les façades de marbre et les piliers à la romaine des théâtres et des cinémas se sont heurtés au manque de fonds et de main d’oeuvre qualifiée, reconnaissent les autorités municipales.

Le délégué permanent du Liban, Khalil Karam, tout en se félicitant de la décision de l’Unesco, a évoqué la « sous-représentation de l’héritage moderne en Afrique », suggérant que le quartier italien de Benghazi – si la situation en Libye se stabilise – et Casablanca, soient les prochains sites sur la liste des candidats.

Le Comité du patrimoine mondial a inscrit auparavant samedi matin une autre « première » africaine en plaçant sur la même liste le centre de la ville angolaise de Mbanza Kongo, ancienne capitale du royaume du Kongo.

Jeuneafrique.com avec AFP

France: Tous les ministres auditionnés par des magistrats avant leur nomination

mai 18, 2017

La photo du gouvernement après le premier conseil des ministres qui s'est tenu ce jeudi matin.

La photo du gouvernement après le premier conseil des ministres qui s’est tenu ce jeudi matin. Crédits photo : PHILIPPE WOJAZER/AFP

Afin d’éviter de possibles conflits d’intérêts, les futurs ministres ont tous été entendus par deux magistrats lundi ou mardi afin de «vérifier leur situation», précise l’Élysée. C’est la première fois que les membres du gouvernement s’attellent à un tel exercice.

Le président de la République, Emmanuel Macron, n’a pas voulu prendre le moindre risque avant la nomination des membres du gouvernement. Afin d’éviter les affaires Cahuzac ou Thévenoud, tous les ministres ont été auditionnés avant l’annonce de la composition du gouvernement mercredi après-midi par deux magistrats, a affirmé l’Élysée, confirmant ainsi une information de RTL.

 

Ces entretiens en tête à tête ont eu lieu lundi ou mardi. Ils avaient pour but de prévenir de possibles conflits d’intérêts, mais aussi d’éventuelles embauches de proches ou de membres de leur famille, indique RTL qui parle d’un «grand oral». Une expression rejetée par le palais présidentiel qui affirme au Figaro qu’il s’agit «d’une vérification sur la situation des ministres». L’Élysée indique par ailleurs que tous les membres du gouvernement ont signé ce jeudi matin une note détaillée sur leur probité.

Contacté par Le Figaro, un proche de Bruno Le Maire a confirmé que le ministre de l’Économie avait «passé une audition lundi ou mardi auprès de la Cour des comptes». Cependant, cette dernière a affirmé au Figaro que les magistrats concernés ont été nommés «intuitu personae». Autrement dit, la Cour des comptes en tant qu’institution n’était pas concernée par cette opération.

Pour rappel, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) s’était également penchée sur les patrimoines des futurs ministres avant leur nomination. Là encore, il s’agissait d’éviter de possibles conflits d’intérêts.

Emmanuel Macron a fait de la moralisation de la vie politique un cheval de bataille durant sa campagne, notamment à la demande du désormais ministre de la Justice, François Bayrou. Ce dernier a par ailleurs confirmé mercredi, lors de la passation de pouvoir, sa volonté de présenter en Conseil des ministres une loi en ce sens «avant les élections législatives».

Lefigaro.fr

France/Macron : pourquoi sa déclaration de patrimoine suscite des questions

février 17, 2017

La déclaration publique de revenus et de patrimoine faite par le candidat à l’élection présidentielle en 2014, lorsqu’il était entré au gouvernement, fait l’objet d’interrogations.

A son entrée au gouvernement, en août 2014, Emmanuel Macron avait dû faire une déclaration officielle de ses revenus et de son patrimoine auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Depuis quelques jours des sites Internet reprennent ces déclarations pour souligner ce qu’ils estiment être un décalage entre les revenus déclarés et le patrimoine et s’interroger sur ce que cela pourrait signifier.

Explications.

CE QUE DIT LA RUMEUR

Une « analyse » du patrimoine de l’ancien ministre de l’économie, Emmanuel Macron, a circulé sous différentes formes ces derniers jours. Paul Mumbach, maire de Dannemarie (Haut-Rhin) et candidat à l’élection présidentielle, l’a relayée dans un courriel envoyé au début de février, le site d’extrême droite Résistance républicaine s’en est également fait l’écho le 11 février, s’appuyant sur un article du blog d’analyses économiques et géopolitiques qui héberge parfois des théories conspirationnistes Les Crises publié en juin 2016, puis mis à jour le 8 février, et relayé par ailleurs par le site Planetes360.fr, qui agrège des articles de sources diverses sans forcément les vérifier.

Le raisonnement de tous ces articles est le suivant :

  • Emmanuel Macron a accumulé des millions d’euros de revenus dans les années qui ont précédé son entrée au gouvernement à l’été 2014 ;
  • or l’intéressé n’a fait mention, dans sa déclaration de patrimoine, « que » d’un peu moins de 200 000 euros de liquidités et d’un patrimoine net relativement peu important.

CE QUE CONTIENNENT LES DÉCLARATIONS DE M. MACRON

1. Ses revenus

Voici les éléments figurant dans la déclaration d’intérêts d’Emmanuel Macron auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), signée le 24 octobre 2014 (visible en cache ici), qui récapitulent les revenus imposables de l’intéressé pour la période précédant son entrée au gouvernement :

  • directeur, puis gérant et enfin associé gérant à la banque Rothschild & Cie, de 2009 à 2012 : 2 885 000 euros environ ;
  • de mai 2012 à juillet 2014, secrétaire général adjoint à la présidence de la République : 370 000 euros environ.

M. Macron a donc cumulé environ 3,6 millions d’euros de revenus, avant impôts, de 2009 à son entrée au gouvernement, à l’été 2014.

2. Ses biens

Voici les éléments figurant dans la déclaration de patrimoine signée par Emmanuel Macron le 24 octobre 2014 (visible en cache ici) :

  • un appartement de 83 m2 à Paris avec terrasse et parking, acquis en juin 2007 pour une valeur de 890 000 euros (auxquels il ajoute 70 000 euros de travaux) ;
  • des placements pour un montant d’environ 74 000 euros ;
  • deux assurances-vie, la première d’une valeur de 86 344,84 euros et la seconde correspondant à un capital assuré de 500 000 euros « partiellement délégué en garantie du prêt personnel » et « non rachetable » ;
  • Différents comptes bancaires pour un montant d’environ 109 000 euros ;
  • Enfin, un véhicule Volkswagen acheté, en 2005, pour 40 000 euros et évalué à 6 000 euros neuf ans plus tard.

A cette date, le patrimoine s’établissait donc à environ 1,2 million d’euros.

3. Ses prêts immobiliers

M. Macron a également déclaré avoir contracté trois prêts :

  • un prêt de 350 000 euros en 2011 au Crédit mutuel pour des travaux de résidence secondaire, dont 295 000 euros qui restaient à rembourser et des mensualités de 2 424,30 euros ;
  • un prêt de 600 000 euros en 2012 au Crédit mutuel pour refinancer son prêt d’achat de résidence principale, dont 558 577,53 euros encore à rembourser et des mensualités de 3 623,34 euros ;
  • un « prêt personnel entre particuliers » de 550 000 euros en 2007, dont 200 000 euros encore à rembourser (100 000 en 2017, 100 000 en 2022, auxquels s’ajoutent des intérêts). Emmanuel Macron a précisé à L’Express que ce prêteur était son « mentor », Henry Hermand, un chef d’entreprise proche de la « deuxième gauche » de Michel Rocard, mort en novembre 2016.

A l’automne 2014, l’endettement de M. Macron atteignait donc environ 1 million d’euros.

CE QU’IL FAUDRAIT SAVOIR POUR RÉPONDRE AUX INTERROGATIONS

La question soulevée par les rumeurs qui circulent en ligne à partir de ces différents chiffres est celle-ci : comment, compte tenu des revenus de la période 2009-2014, M. Macron ne dispose-t-il pas d’un patrimoine plus important ? Pour y répondre, il faudrait toutefois disposer d’éléments supplémentaires sur lesquels la loi sur la transparence n’impose aucune obligation de communication publique.

1. Le travail très circonscrit de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique

Les déclarations à la HATVP doivent contenir les déclarations de patrimoine (biens immobilier, comptes en banques, emprunts, dettes en cours…) et les liens d’intérêts (activités professionnelles, actions détenues, activités bénévoles…).

Contactée, la HATVP rappelle que son travail consiste à vérifier que les différentes déclarations sont « exactes, exhaustives et sincères ».

Cette dernière peut faire des observations sur les déclarations dans le cadre de possibles anomalies, comme elle l’a fait dans le cas de Jean-Marie Le Guen par exemple, mais pas dans celui d’Emmanuel Macron.

La Haute Autorité précise également que son travail « n’est pas celui de l’administration fiscale » et qu’elle a accès aux déclarations d’intérêts, pas aux déclarations de revenus des personnalités contrôlées. La manière dont un responsable politique dépense son argent n’est, par exemple, pas de son ressort.

2. Aucune obligation de communiquer le montant des impôts acquittés ou des dépenses personnelles

Les éléments communiqués à la HATVP ne permettent pas de donner une analyse complète de la situation financière de M. Macron pour la période concernée.

Il faudrait par exemple savoir si l’intéressé a remboursé d’autres emprunts durant cette période, qu’il n’aurait pas eu à mentionner dans ses déclarations en 2014 car ils n’auraient plus été en cours à cette date.

Il faudrait également connaître le montant des impôts qu’il a payés sur cette période. De même que l’ampleur de ses dépenses courantes.

Sur le plan légal, l’intéressé n’a pas l’obligation de communiquer tous ces éléments qui permettraient de comprendre sa situation et de répondre aux soupçons relayés sur les réseaux sociaux.

En l’état les inconnues sont trop nombreuses pour affirmer quoi que ce soit, et notamment qu’il y aurait quelque chose de suspect.

CE QUE DIT EMMANUEL MACRON

Sylvain Fort, un des porte-parole d’Emmanuel Macron, a assuré au JDD dimanche 12 février : « Son patrimoine a déjà été passé aux rayons X, mais, s’il reste des zones d’ombre, nous sommes prêts à les éclairer. »

Nous avons donc sollicité M. Macron pour lui poser ces questions. Nous lui avons notamment demandé :

  • s’il confirmait ou contestait ce présumé décalage entre ses revenus déclarés et son patrimoine ;
  • s’il souhaitait fournir des informations supplémentaires sur les dépenses qui pourraient expliquer cet écart ;
  • s’il était prêt à nous communiquer ses avis d’imposition depuis 2009, comme l’ont fait plusieurs candidats à l’élection par le passé, notamment auprès de L’Express en 2007.

Sollicité à plusieurs reprises depuis lundi 13 février, l’équipe de M. Macron n’a pas répondu à ces questions pour l’heure. Ses réponses seront ajoutées à notre article le cas échéant.

Lemonde fr par Adrien Sénécat, Journaliste aux décodeurs

 

L’Equato-Guinéen Teodorin Obiang, jugé à Paris dans le premier procès des « biens mal acquis »

janvier 2, 2017

Le fils du président de Guinée équatoriale est accusé de s’être frauduleusement bâti un patrimoine. Il demande le report de l’audience.

Teodorin Obiang et sa petite amie de l’époque, Christina D. Mikkelsen, une ancienne Miss Danemark en 2014 à Malabo, la capitale de Guinée équatoriale.

Teodorin Obiang et sa petite amie de l’époque, Christina D. Mikkelsen, une ancienne Miss Danemark en 2014 à Malabo, la capitale de Guinée équatoriale. Crédits : STEVE JORDAN / AFP
Train de vie fastueux et chiffres vertigineux : le procès de Teodorin Obiang, accusé de s’être frauduleusement bâti en France un patrimoine considérable, doit s’ouvrir lundi 2 janvier à 13 h 30 à Paris, mais le fils du président de Guinée équatoriale demande le report de l’audience.

C’est le premier procès en France dans l’affaire des « biens mal acquis ». Ancien ministre de l’agriculture et des forêts, promu à la fin de juin par son père, Teodoro Obiang Nguema, vice-président de Guinée équatoriale, il est poursuivi devant le tribunal correctionnel de Paris pour blanchiment d’abus de biens sociaux, détournement de fonds publics, abus de confiance et corruption.

Le procès, dont les dates avaient été fixées à la fin d’octobre, est prévu les 2, 4, 5, 9, 11 et 12 janvier devant la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Selon l’un des avocats du prévenu, Emmanuel Marsigny, les délais son « beaucoup trop courts » et ne sont pas conformes à la loi, compte tenu du fait que son client a déclaré son adresse à Malabo, la capitale de Guinée équatoriale.

Les avocats de Teodorin Obiang, qui sera absent lundi, demandent « qu’il puisse bénéficier du temps raisonnable pour pouvoir organiser effectivement sa défense », a déclaré Me Marsigny, qui envisage de faire citer plusieurs témoins, qui pour certains résident à l’étranger.

Mallettes de liquide

L’enquête, ouverte après des plaintes des associations Sherpa et Transparency International, avait mis au jour le patrimoine considérable de Teodorin Obiang : immeuble avenue Foch, dans l’un des quartiers les plus huppés de Paris, estimé à 107 millions d’euros, voitures de luxe et de sport (Porsche, Ferrari, Bentley, Bugatti).

Ses dépenses somptuaires en France sont très éloignées du quotidien de son petit pays pétrolier d’Afrique centrale, où plus de la moitié des habitants vit sous le seuil de pauvreté.

Quand il est à Paris, Teodorin Obiang dépense des mallettes entières de liquide chez les couturiers de l’avenue Montaigne. Dans ses appartements de l’avenue Foch, les robinets sont recouverts de feuilles d’or, le maître des lieux dispose d’un hammam, d’une salle de sport, d’une discothèque, d’un salon de coiffure, d’une salle de cinéma.

Au terme de l’instruction, les juges ont estimé qu’il s’était bâti un patrimoine en France en y investissant le produit « des détournements de fonds publics », de la corruption.

Le fils du président équato-guinéen « a toujours dit qu’il a[vait] gagné légalement son argent dans son pays », il est « innocent des faits qu’on lui reproche », assure Me Marsigny.

Entre 2004 et 2011, près de 110 millions d’euros provenant du Trésor public de Guinée équatoriale sont venus créditer le compte personnel de Teodorin Obiang, selon les juges d’instruction.

« Procès inédit »

Le prévenu a multiplié les voies de recours. Mis en examen en 2014, il a essayé en vain de faire annuler les poursuites à son encontre, invoquant son statut, à l’époque, de deuxième vice-président de Guinée équatoriale, qui octroyait à ses yeux une immunité.

Mais la Cour de cassation avait estimé que les faits reprochés avaient été commis à « des fins personnelles », relevant de sa vie privée et donc détachables des fonctions étatiques protégées par la coutume internationale.

Récemment, il a, sans succès, demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) de suspendre les procédures en France à son encontre.

« S’ouvre un procès inédit, sans précédent en Europe et bien au-delà », souligne William Bourdon, avocat de Transparency International, « le chapitre Obiang va se clôturer », mais d’autres vont s’ouvrir.

La justice française enquête également sur les patrimoines bâtis en France par les familles de plusieurs autres dirigeants africains, celle de Denis Sassou-Nguesso (Congo), du défunt Omar Bongo (Gabon) ou encore du président centrafricain déchu François Bozizé.

Lemonde.fr avec AFP

Biens mal acquis: Nguesso dénie à la justice française « le droit » d’enquêter

avril 8, 2013
Biens mal acquis: Nguesso dénie à la justice française 'le droit' d'enquêter Biens mal acquis: Nguesso dénie à la justice française « le droit » d’enquêter © AFP

Le président congolais Denis Sassou Nguesso, reçu lundi par François Hollande, a dénié à la justice française « le droit » d’enquêter sur les « biens mal acquis », estimant qu’il s’agissait d’une entorse au principe de non-ingérence.

« Ce que nous voulons rappeler, c’est que le principe auquel nous avons tous souscrit au plan international est celui de la non-ingérence dans les affaires intérieures », a déclaré le chef de l’Etat congolais à l’issue d’un entretien de plus d’une heure avec son homologue français.

Ce principe doit être « respecté pour que la justice en France ne se sente pas le droit de traiter de questions qui intéressent les problèmes intérieurs aux autres Etats », a-t-il insisté.

« Voilà, c’est ça le principe », a conclu Denis Sassou Nguesso. A son arrivée à l’Elysée, François Hollande s’était abstenu de descendre les marches du perron pour l’accueillir, échangeant une brève poignée de main.

Interrogé par un journaliste qui lui demandait si cette affaire lui empoisonnait la vie et l’empêchait de dormir, Denis Sassou Nguesso a répondu d’un lapidaire: « Certainement pas ».

Deux juges parisiens enquêtent sur les conditions dans lesquelles un très important patrimoine immobilier et mobilier aurait été acquis en France par Denis Sassou Nguesso, l’ancien président gabonais Omar Bongo et le président de Guinée équatoriale Teodoro Obiang ainsi que certains de leurs proches.

Les ONG Sherpa et Transparence International France sont à l’origine de la plainte qui a déclenché cette triple enquête.

Jeuneafrique.com

Biens mal acquis: perquisition dans une villa du clan Bongo à Nice

février 13, 2013
Biens mal acquis: perquisition dans une villa du clan Bongo à Nice Biens mal acquis: perquisition dans une villa du clan Bongo à Nice © AFP

Une perquisition a eu lieu mercredi après-midi dans une villa appartenant à la famille de l’ex-président gabonais Omar Bongo à Nice dans le cadre de l’enquête sur les biens mal acquis, a-t-on appris de source proche de l’enquête confirmant une information de France 3 Nice.

Deux juges parisiens enquêtent sur les conditions dans lesquelles un très important patrimoine immobilier et mobilier a été acquis en France par Omar Bongo, le président congolais Denis Sassou Nguesso, le président de Guinée équatoriale Teodoro Obiang, et des membres de leur entourage.

Jeuneafrique.com avec AFP

Zahia, une esthétique du regard

février 4, 2013

Zahia, debout sur le sable de l’île de beauté, en Corse, étale la riche silhouette de son patrimoine de mannequin sexy.

La chevelure abondante et en bataille, tombant sur les épaules, aux yeux surmontés d’une paire de lunettes noires qui défie l’océan, filtrant l’intrusion des rayons du soleil; Zahia, pose et expose sa poitrine aux seins poétiques et esthétiques.

Vu du devant, elle présente un bassin volcanique et tectonique mais aussi évasé et incurvé,  qui provoque souvent un tremblement de terre lors de sa marche ou de son défilé de mode.

Zahia au bassin évasé et incurvé

Zahia au bassin évasé et incurvé

Zahia est un trésor de beauté d’une sensualité débordante et excitante, envoûtante et rayonnante, qui a le secret du goût raffiné de la séduction moderne et temporelle. C’est une femme de grande attraction irrésistible et de sympathique fascination, mignon symbole de la mode actuelle.

Bernard NKOUNKOU