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Covid-19 : le patron de Moderna incite les Européens à signer vite pour ne pas retarder les livraisons de son vaccin

novembre 17, 2020

Le patron de la société américaine de biotechnologie Moderna a prévenu mardi les Européens que le prolongement des négociations pour acheter des doses de son vaccin contre le Covid-19 risquait de ralentir les livraisons, d’autres pays étant prioritaires car ils ont signé depuis des mois.

«C’est clair que d’avoir pris du retard, ça ne va pas limiter la quantité totale, ça va ralentir la livraison», confie Stéphane Bancel à l’AFP. Des «discussions avancées» ont bien été annoncées avec la Commission européenne le 24 août pour l’achat de 80 millions de doses du vaccin, mais aucun engagement ferme n’a été signé depuis.

Entre-temps, Moderna a signé avec le Canada, le Japon, Israël, le Qatar, le Royaume-Uni… Sans compter les 100 millions de doses promises début août aux États-Unis depuis début août, précise Stéphane Bancel. «On a déjà plusieurs millions de doses déjà en magasin» dans le pays, prêtes à être livrées aux autorités américaines dès que l’autorisation de commercialisation aura été délivrée, sans doute en décembre.

Par Le Figaro avec AFP

Côte d’Ivoire: Après l’élimination des Eléphants / Le président de la Fif situe les responsabilités

février 7, 2013

 

Activités
© Abidjan.net par Lyz Paba
Activités de la FIF: Présentation officielle de Sabri Lamouchi, le nouvel entraineur des Elephants
Jeudi 31 Mai 2012. Abidjan. Treichville (FIF). Le nouvel entraineur des éléphants de Cȏte d`Ivoire Sabri Lamouchi et le président de la Fédération Ivoirienne de Football Sidy Diallo étaient face à la presse

Sidy Diallo encense Lamouchi et accuse les joueurs

Le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif) a accordé une interview depuis l’Afrique du Sud au quotidien gouvernmental, Ferternité Matin. Interview dans laquelle Sidy Diallo situe les responsabilités, après l’élimination prématurée des Eléphants à la Can 2013.

Pour lui, la Côte d’Ivoire, grande favorite à la 29ème édition de la grand’messe du football africain, est sortie en quarts de finale par la faute des joueurs. «L’équipe était bien préparée mais sur le terrain, les joueurs ont évolué en dessous de leur valeur habituelle. (…) Objectivement, à aucun moment, je n’ai senti cette vivacité, cette solidarité, cette générosité dans l’effort et cette rage de vaincre chez mes joueurs», a-t-il-tancé.

Le président de la Fif a également souligné que l’entraîneur des Eléphants est irréprochable, après cette énième débâcle. «(…) Je voudrais indiquer qu’au soir de la défaite, joueurs, encadreurs et membres du Comité directeur de la Fif, avons, de manière unanime, reconnu le travail abattu par l’entraîneur», a-t-il soutenu.

Avant de traduire sa fierté à l’endroit du coach de la Côte d’Ivoire. «Je suis fier de Lamouchi. Je ne peux pas lui demander à la fois d’entraîner et de jouer à la place de tel ou tel joueur», a déclaré Sidy Diallo. Qui a fait savoir que le changement d’entraîneur n’est pas à l’ordre du jour. «Changer d’entraîneur actuellement ne nous mènerait nulle part», a-t-il insisté.

Pour le patron du football ivoirien, Sabri Lamouchi est l’homme de la situation. Cet entraîneur permettra à la Côte d’Ivoire de rebondir. «Sabri Lamouchi nous convient et nous allons poursuivre l’aventure avec lui. J’ai horreur de l’éternel recommencement. Limoger le coach à chaque échec n’est pas une sage décision», a-t-il affirmé.
L’intelligent d’Abidjan par R. Dibi

Algérie : 25 corps d’otages découverts dimanche dans le site gazier

janvier 20, 2013
Vue satelitte du site gazier. Vue satelitte du site gazier. © AFP

Vingt-cinq corps d’otages ont été découverts dimanche par les forces spéciales algériennes qui sécurisaient le site gazier du Sahara où s’est déroulé jusqu’à samedi une spectaculaire prise d’otage menée par des islamistes, a-t-on appris auprès de la télévision privée algérienne Ennahar.

Interrogé par l’AFP, son patron Anis Rahmani a précisé qu’il s’agissait des corps de 25 otages, citant une source sécuritaire.

Le ministre de la Communication Mohamed Saïd avait annoncé dimanche matin que malheureusement, le bilan risquait d’être revu à la hausse après un premier bilan provisoire officiel fourni samedi soir de 23 étrangers et Algériens morts, outre 32 assaillants tués par l’armée qui a donné l’assaut final samedi.

 Jeuneafrique.com avec AFP

MCDDI : quand l’illégalité consacre l’illégalité et l’illégitimité

décembre 14, 2012

Dans quelques jours, le 23 décembre précisément, le MCDDI nouvelle formule organisera sa Convention, la deuxième, à Kinkala, en lieu et place d’un Congrès statutaire.

La question qui se pose aujourd’hui est : Pourquoi une Convention et non un Congrès ? Une Convention réunit un nombre restreint de membres du parti, et peut se limiter à quelques têtes cooptées par le patron tout seul ou par un petit comité, à l’inverse du Congrès qui, lui, rassemble la majorité des militants et membres du parti, toutes les instances et structures du parti devant y être représentées.

Mais, Convention ou pas, Congrès ou pas, il y a eu ce que plus d’un d’entre nous, militants et membres de ce parti, pouvons appeler : légalisation et légitimation de l’illégalité et de l’illégitimité.

Que les dirigeants actuels du MCDDI, héritiers matériels et non spirituels du Président-Fondateur de ce parti, préfèrent la Convention au Congrès, là n’est vraiment pas le vrai problème. C’est peut-être une question de sémantique. Ceci étant, on aurait peut-être mieux fait de faire les choses proprement au lieu de placer la charrue avant les bœufs. Car, tout compte fait, personne n’est peut-être opposé au vocable CONVENTION qui, en y regardant bien, n’est qu’une instance intermédiaire comme stipulé dans les nouveaux Statuts consacrés par cette Convention aujourd’hui en cause.

Cependant, faute de CONGRES STATUTAIRE, cette CONVENTION reposant sur des STATUTS adoptés à travers une CONVENTION NON STATUTAIRE, pose un problème de légalité et de légitimité. C’est pourquoi, il est juste de dire que tout ce qui a été adopté par la CONVENTION de 2008 est illégal et illégitime, nul et de nul effet. Tous les travaux et toutes les décisions de la CONVENTION de 2008 sont frappés du sceau de l’illégalité, de l’illégitimité et de la nullité.

Notre frère Guy-Brice Parfait KOLELAS, la tête de pont des initiateurs du vocable CONVENTION, en sa qualité de Coordonnateur désigné par une instance non statutaire, avait certainement été mal inspiré, voire mal conseillé. S’il avait commencé par organiser un Congrès au cours duquel auraient été adoptés les Statuts en vigueur actuellement, la tenue d’une Convention aujourd’hui n’aurait posé aucun problème.

Explication :
1) – Pour que l’instance CONVENTION soit légale et légitime, celle-ci devait avant tout être adoptée par un CONGRES en bonne et due forme.

2) Pour que les Statuts, le Règlement Intérieur et toutes les Instances mis en place à l’issue de cette Convention de 2008, en vigueur actuellement, puissent jouir de leurs pleines légalité et légitimité, il faut impérativement que ceux-ci soient approuvés et adoptés par un CONGRES STATUTAIRES. C’est d’abord le CONGRES qui doit avaliser la nouvelle instance appelée CONVENTION. Alors seulement, ensuite, celle-ci aura la légitimité de prendre des décisions. Le contraire est et sera considéré comme une VIOLATION DES STATUTS DE 1989.

D’abord, la CONVENTION n’étant qu’une instance intermédiaire entre deux Congrès, celle-ci ne devrait pas avoir le pouvoir de mettre en place des structures et instances du Parti et encore moins modifier les Statuts et le Règlement Intérieur. Ces prérogatives sont dévolues à la seule et unique instance : le CONGRES. Ainsi, même adoptée par un Congrès statutaire, la CONVENTION n’a pas la légalité et la légitimité de réviser les Statuts et le Règlement Intérieur, tout comme elle n’est pas habilitée à modifier les instances et leur composition.

3) En dehors de tout CONGRES STATUTAIRE, la CONVENTION DU 23/12/2012 qui se tiendra à Kinkala prochainement est en violation flagrante des Statuts de 1989 parce que celle-ci est née d’une autre violation des mêmes Statuts du MCDDI.

4) Le vocable de COORDONNATEUR né de cette même CONVENTION de 2008 est nul et de nul effet parce que inexistant dans les Statuts de 1989.

Il faut tout recommencer. D’abord un CONGRES au cours duquel sera adopté tout ce qui a été illégalement mis en place en 2008.

“NZILA KA ZIMBAKANA KAALA HANA MAHAMBU”

A Strasbourg, le 14 décembre 2012

Jean-Claude MAYIMA-MBEMBA
Membre du MCDDI
Tél. : 00 33 369 620 379
MOBILE : 0033 624 661 503

Hamed Bakayoko révèle : «Blé Goudé m’appelle»

septembre 10, 2012
 
Décrispation:
© Ministères par DR
Décrispation: le ministre Hamed Bakayoko répond à l`invitation d`une coalition de jeunes patriotes
Samedi 8 septembre 2012. Abidjan, commune de Yopougon. Le ministre d`Etat, ministre de l`Intérieur Hamed Bakayoko répond à l`invitation de la Coalition de la jeunesse patriotique pour la paix et la réconciliation

Contre du boulot ou des financements pour leur formation, le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko a proposé à d’anciens compagnons de Charles Blé Goudé de s’engager sur la voie de la paix.

Le combat contre la déstabilisation du pays doit aussi se mener en amont, en occupant sainement les désœuvrés, candidats aux actions subversives. C’est le sens de la démarche entreprise par le ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko.

Samedi, au Baron-bar de Yopougon, il a rencontré un groupe de ‘’jeunes patriotes’’ proches de Charles Blé Goudé pour les encourager à se détourner de la voie de la belligérance, sans issue, selon M. Bakayoko. Et, pour démontrer la nécessité de revenir sur le bon chemin avant qu’il ne soit trop tard, Hamed Bakayoko a évoqué le cas de Charles Blé Goudé qui l’appellerait régulièrement. «Je ne cherche pas à ce que vous changiez de leader mais, je suis venu voir comment vous aider. Ce que vous devez savoir, c’est que le temps des coups d’Etat est passé. Et, plutôt que de rêver à des choses compliquées, engageons en même temps le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes des jeunes car, je vous fais une révélation. Blé Goudé m’appelle et on se parle au téléphone», a soutenu le patron de la sécurité, face à ces pro-Gbagbo regroupés au sein de la Coalition de la jeunesse patriotique pour la paix et la réconciliation (Cjppr).

Le ministre de l’Intérieur s’est toutefois refusé à en dire davantage sur le contenu de ces échanges. «S’il y a des jeunes qui sont devenus miliciens, c’est parce qu’ils n’ont pas d’autres choix et, en plus, on a bourré leur tête. Je suis donc venu vous tendre la main, prolonger la main-tendue du président de la République. On ne peut pas être en conflit tout le temps. Il faut qu’on sorte de ça. On perd le temps à se mesurer», ajoutant, à l’égard de ses interlocuteurs que : «Si on ne vous approche pas, on risque de vous laisser à la merci de gens qui font des jeunes en difficultés, un fonds de commerce. Je ne veux plus qu’on prenne la jeunesse en otage». Tout en précisant que la réconciliation doit venir des hommes politiques, le ministre de l’Intérieur a encouragé les membres du Cjppr à sensibiliser leurs camarades. «Je compte sur vous pour désarmer leurs cœurs», a-t-il exhorté avant de dévoiler ses ambitions pour les jeunes de Yopougon. «Je vous demande donc de vous organiser et, essayons de vivre en paix, dans un environnement dans lequel chacun s’en sort. Faisons en sorte de rassembler tous les jeunes qui ont milité dans les organisations dites patriotiques et qui sont aujourd’hui sur le carreau. Ensemble, on va vous donner un avenir», a-t-il assuré.

Pour sa part, Zadi Djédjé, le président de la Cjppr, a invité ses camarades à s’engager résolument dans le processus de paix. «Un pays ne peut pas aller de guerre en guerre, c’est pourquoi je veux dialoguer avec le ministre Hamed Bakayoko. La jeunesse veut aller à la paix», a soutenu l’ancien bras droit de Blé Goudé, tout en réaffirmant leur attachement à Laurent Gbagbo.

Pour démontrer la portée du deal qu’il veut passer avec les jeunes disciples de l’ancien dirigeant, Hamed Bakayoko a promis trouver un emploi à Zadi Djédjé. Et, comme lui, dix autres ‘’jeunes patriotes’’ devraient se voir embaucher à la mairie de Yopougon.

Nord-Sud par Marc Dossa

Côte d’Ivoire: le chef de la Commission réconciliation exhorte au dialogue

août 29, 2012
Côte d'Ivoire: le chef de la Commission réconciliation exhorte au dialogue Côte d’Ivoire: le chef de la Commission réconciliation exhorte au dialogue © AFP

Le chef de la Commission réconciliation ivoirienne appelle le président Alassane Ouattara à prendre des « initiatives » en vue de relancer le dialogue, au moment où le pays connaît son plus grave regain de tension depuis la crise de 2010-2011, dans un entretien avec l’AFP.

« La Nation ivoirienne est en danger », alerte l’ex-Premier ministre Charles Konan Banny, président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, dans cet entretien réalisé mardi.

Une série d’attaques meurtrières menées depuis début août contre l’armée, suivies d’arrestations de hauts responsables du camp de l’ex-président Laurent Gbagbo, ont arrêté la normalisation en cours depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3. 000 morts.

Pour M. Banny, le danger qui guette le pays, c’est sa « déstructuration » sous l’effet « de la haine, des violences, de l’intolérance ».

« Il n’est pas trop tard », explique-t-il cependant. « Nous trébuchons, nous n’avons pas encore chuté ». Alors comment éviter une chute – ou une rechute – mortelle? Par le « dialogue », réplique-t-il.

C’est d’abord l’affaire des responsables, et du premier d’entre eux, Alassane Ouattara, le vrai « patron », lance M. Banny: « j’attends du chef de l’Etat, président de tous les Ivoiriens, qu’il prenne des initiatives en ce sens ».

Accepter la main tendue

Avec son mélange de fermeté et de pondération de grand notable bientôt septuagénaire, le « réconciliateur » interpelle également les partisans de Laurent Gbagbo. Leur mentor est incarcéré depuis fin 2011 à La Haye par la Cour pénale internationale, qui le soupçonne de crimes contre l’humanité commis durant la crise, née de son refus de reconnaître sa défaite à l’élection de novembre 2010.

« Ceux qui ont perdu le jeu démocratique », comme « les autres partenaires socio-politiques, doivent accepter aussi de venir à la table du dialogue en toute honnêteté, liberté et sincérité ».

« Il faut que la main tendue soit acceptée », mais il faut aussi « convaincre les uns et les autres que la main tendue est sincère », résume-t-il.

Le gouvernement a inauguré en avril un « dialogue politique » avec l’opposition. Mais le parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), de loin l’opposant principal, est resté volontairement à l’écart, réclamant des discussions bilatérales avec le pouvoir.

Et les derniers événements bloquent pour l’heure tout rapprochement. Les autorités accusent des pro-Gbagbo d’être derrière les attaques contre l’armée et de rêver de déstabilisation. Le FPI dément. Des deux côtés, le ton s’est durci comme jamais depuis un an.

Le dialogue tel que le conçoit M. Banny pourrait l’amener à échanger avec M. Gbagbo lui-même, comme l’hypothèse en court depuis des mois. Cela peut se faire « directement ou indirectement », dit le président de la commission, sans s’avancer davantage.

Le chef des « jeunes patriotes » pro-Gbagbo, Charles Blé Goudé, a pris les devants. Depuis son exil, il a écrit au patron de la Commission réconciliation pour lui proposer une rencontre. « Il recevra la réponse », élude l’intéressé, soulignant que l’ex-« général de la rue » est poursuivi par la justice ivoirienne, qui a émis un mandat d’arrêt international. « On n’est pas là pour absoudre a priori ».

Régulièrement critiqué par la presse comme par les responsables ivoiriens de tous bords, qui se demandent où il va et ce qu’il fait depuis un an, M. Banny veut rassurer. La Commission réconciliation est à la tâche, dit-il, non sans appeler l’Etat à « faire plus » pour lui fournir les ressources financières nécessaires à sa mission.

Son objectif est d’installer en novembre des commissions locales à travers le pays. Après, viendra l’heure de vérité: des audiences donneront la parole aux « victimes » et aux « bourreaux » pour que les fautes soient reconnues, de même que le droit des victimes à une réparation. Le pardon doit permettre de « donner un avenir à la nation ivoirienne ».

Jeuneafrique.com avec AFP

Job story 1 : Un patron emmerdeur et une employée docile et dévouée

août 30, 2011

Jocelyne, après ses études en psychologie de l’éducation et en secrétariat médical, place de nombreuses demandes en ligne – comme des hameçons à plusieurs appâts – pour obtenir un emploi à temps plein.

Un matin dans la routine quotidienne de son train de vie, elle entend un appel téléphonique l’invitant d’aller passer dans l’après-midi, à 14h00, une entrevue dans un CHU. Elle court chez sa coiffeuse et en sort avec un bon look de nouvelle tendance. Pas trop maquillée. Elle se rend à son lieu de rendez-vous et y arrive 15 minutes avant. Garantie de ponctualité oblige.

L’entrevue se passe dans de bonnes conditions et elle reçoit dans un bref délai une lettre d’admission de sa candidature à l’emploi postulé. Elle est priée de se présenter en début de semaine pour prendre connaissance de ses différentes tâches et de son équipe de travail.

Lundi, femme seule, après avoir accompagné son fils, à la garderie, elle se rend au travail et rencontre son patron qui l’accueil chaleureusement et lui présente aux autres collègues du service de pathologie. Elle fait le tour des autres bureaux administratifs. L’ambiance est bonne enfant.

Jocelyne, dès le prime abord, a l’appréhension facile. Elle a l’élégance requise à la réception et maîtrise parfaitement ses dossiers. Elle les traite sans retard. Elle est félicitée. A chaque pause-café, elle bénéficie de l’attention des anciens qui partagent un bâton de cigarette avec elle. Certains jours, elle préfère se rendre à la maison pour son repas de midi. Le soir elle rentre chez-elle et fait part chez un ami que sa première journée à l’hôpital a été un franc succès. Une réussite qui peut la conduire à l’affirmation jusqu’à la confirmation. Elle caresse son rêve de travailler là avec un large sourire.

Chaque jour de la semaine, elle est contente de terminer son travail et de rentrer à la maison avec une grande confiance. Elle révise chaque fois ses leçons pour être au diapason des connaissances actuelles de la médecine moderne.

De temps en temps, elle appelle les week-end, son ami Sébastien, l’africain, pour faire le tour des termes médicaux de différents services en partant des préfixes et des suffixes pour la recomposition des mots en entier selon leur acception étymologique. Elle est contente de toujours trouver l’orthographe de ses termes techniques. De ses mots scientifiques. Elle partage ses moments de joie et de plaisir avec ce dernier. Un repas accompagne cette complicité et les sépare pour des retrouvailles au téléphone ou par un signe d’appel d’un geste à la main surtout qu’il vit seulement à un jet de salive de la route, en diagonal de l’appartement.

Le patron heureux d’avoir dans son service une nouvelle employée lui propose, une matinée au laboratoire dans un autre centre dont il est toujours le directeur et l’après-midi au CHU, cette fois-ci pour Jocelyne, au service de laboratoire. Un petit essai de casse-tête. Elle y accepte mais il faut se réveiller à 5h00 car le travail commence à 6hh30. Il faut se lever tôt mais le seul handicap pour elle, la garderie ouvre à 7h00. Elle sollicite les services de son ami, Sébastien, pour prendre le garçon de 4 ans chez-lui, à 6h00 afin de le conduire à 7h00 à la garderie, l’heure à laquelle elle ouvre ses portes.

Tous les jeudis, elle perçoit son salaire hebdomadaire. Elle fait son épicerie dans un grand supermarché, avec son fils Julien qu’elle place dans le porte-bagage avant tout en remplissant son chariot. Elle profite aussi à certains week-end de prendre son auto, une Accent bleu, pour rendre visite à ses parents qui vivent dans l’Estrie. Il lui faut parcourir 185 km. En plus, ils sont divorcés donc elle planifie un emploi de temps pour papa et maman…(A suivre)