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Congo: Décès à Pointe-Noire de Cécile BOUANGA, la mère de Paulin MAKAYA

avril 7, 2020

NECROLOGIE : Décès  à Pointe-Noire, à l’âge de 76 ans de Cécile BOUANGA, la mère de Paulin MAKAYA, Président du parti politique Unis Pour le Congo ( UPC) et opposant au régime de Brazzaville.

BrazzaNews présente ses condoléances les plus attristées à Paulin MAKAYA.

 

Photo de BrazzaNews.
Cécile BOUANGA: (1944-2020)
Avec BrazzaNews

Congo: Paulin Makaya, l’homme solitaire

septembre 30, 2018

 

Il y a une constance dans l’homme, ancien proche collaborateur de feu Bernard Kolélas, sa vision solitaire du pouvoir alors qu’en l’état actuel des choses dans notre pays toute l’opposition concoure au départ du tyran à bout de souffle qui humilie à longueur de journée les congolais qui n’arrivent plus à subvenir à leurs besoins fondamentaux.

Nul besoin de revenir sur les épisodes postérieurs de son équipée solitaire qui avait conduit à son injuste incarcération. Le loup Sassou voyant une brebis égarée hors du troupeau, une proie facile, n’a pas hésité à s’en emparer pour montrer ses muscles et terroriser l’opposition républicaine.

La rhétorique actuelle du Président de l’UPC (Unis pour le Congo), Paulin Makaya « sur la promotion des compétitions des talents » est une lubie dans le contexte actuel. Un talent est une combinaison rare de compétences rares, d’où sa rareté. Le Congo a besoin de liberté et d’une union de compétences qui sortira notre pays du marasme dans lequel il se trouve. Il en sortira forcément un leader que le peuple aura choisi démocratiquement. Comme dans tout projet, il n’y a qu’un seul responsable et beaucoup d’acteurs. Et chacun de nous en fonction de son expertise y trouvera sa place. Actuellement l’opposition congolaise a besoin de rassemblement, d’union, et de projet de société alternatif qui tarde à sortir car nous sommes une opposition pour gouverner.

Les humiliations infligées à Paulin Makaya et à un nombre d’entre nous qui les subissent encore sont intolérables dans une démocratie. Mais le Congo est une dictature. Combien de Congolais ont passé, parfois de très proches, des années de détention arbitraire dans les geôles de cette même dictature sans en faire un label de respectabilité politique. Au Congo nous sommes dans l’irrationnel du fait d’un pouvoir aveugle qui frappe sans discernement dans le seul but d’humilier ses adversaires politiques.

Après l’épisode malheureux du Pasteur Ntumi flatté par des rencontres avec les sbires de la dictature et son passage de terroriste à homme de la paix, Paulin Makaya doit se recentrer sur l’essentiel de notre combat qui est celui de la restauration de la démocratie au Congo avec le départ sans condition de Sassou qui est incapable de respecter ses propres serments. L’homme ne change pas au fil des années, nourri avec sa clique au lait et au miel à la sueur des travailleurs congolais. La valeur travail ne fait pas partie de son vocabulaire.

Quoi qu’il en soit, Sassou est le problème du Congo. En cela, il ne peut pas faire partie de la solution. Il est temps après avoir échoué qu’il tire sa révérence et qu’on l’oublie dans les profondeurs de l’histoire car le mal qu’il nous aura causé est incommensurable.

Le moment du pardon et de la réconciliation arrivera car aucun congolais ne veut marcher sur les cadavres de ses concitoyens pour accéder à la magistrature suprême. Le temps de la compétition arrivera, mais il ne faut jamais mettre la charrue avant les bœufs. Notre peuple souffre depuis plus de 40 ans alors que nous avons des hommes compétents pour le sortir de cette mauvaise passe.

La lutte continue et ne sera totale que lorsqu’il n’y aura plus de prisonniers politiques au Congo, à l’instar des plus emblématiques d’entre-eux que nous n’oublions jamais tels que Mokoko, Okombi Salissa et bien d’autres aussi talentueux.

Il est bien qu’après avoir été privé de liberté de faire la tournée des popotes, mais la cohérence de la pensée et de l’action est un élément essentiel du discours politique.

Le massacre du Pool s’est soldé par un accord paraphé sur le coin de la table avec comme revendication un statut politique, la reconstruction d’une maison et des moyens financiers pour le ramassage des armes. Tout ceci est pitoyable au regard du nombre des congolais morts pour le caprice du Prince et des déplacés du Pool qui ont tout perdu. Il est temps de changer la façon de faire la politique au service du peuple et non pour se faire applaudir par des illuminés. Nul n’est essentiel sans les autres et l’union fait la force.

Pour rappel, sans la conscience de Bowao, d’Okombi Salissa, de Mokoko et bien d’autres congolais épris de démocratie de la partie Nord du pays, le dictateur aura eu beau jeu d’ethniciser le débat et d’incriminer les Sudistes comme il aime les appeler d’en vouloir à son pouvoir qu’il croit détenir de Dieu. Le Congo est un et indivisible. Nul ne peut plus tolérer la dérive totalitaire d’un homme d’où qu’il vienne. Trop c’est trop. Le patriotisme des Congolais de tout bord a montré l’incapacité de ce système à bout de souffle de régler les problèmes basiques des Congolais. La corruption et la concussion sont érigées en normes sociales acceptables au vu et au su de tout le monde. Il est temps de nettoyer les écuries d’Augias.

A Paulin Makaya, l’union fait la force. La visite de courtoisie conduite à votre domicile par madame Claudine Munari, Présidente de la fédération de l’opposition congolaise, est une main tendue pleine d’humilité. Vous faites partie des nôtres et nous ne l’oublions pas car nous partageons les mêmes idéaux. Le moment venu, le peuple choisira en fonction de la capacité des uns et des autres à diriger et non en fonction des cicatrices corporelles ou mentales subies.

Nous avons tous soufferts de votre privation de liberté que nous n’avons cessé de dénoncer à notre humble niveau. Votre attitude sans concession avec la machine à broyer en place fait de vous un acteur politique de notre pays. Vous avez cru en quelque chose même si cela pour vous a signifié perdre votre liberté et enduré des souffrances inutiles.

C’est Zig Ziglar qui disait : « C’est votre attitude, plus que votre aptitude qui détermine votre altitude. » Toute cette expérience ne doit pas être un coup d’épée dans l’eau sinon votre combat aura été vain. Et comme toujours nous devrons apprendre de nos erreurs.

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA avec Zenga-mambu.com by Laurent

Congo: Paulin Makaya tout juste libéré et interdit de voyager en France

septembre 30, 2018

 

L’opposant congolais Paulin Makaya, tout juste libéré après trois ans de détention, a été empêché vendredi soir d’embarquer dans un vol régulier d’Air France à destination de Paris, selon sa famille.

« Mon père Paulin Makaya a été interdit par la police des frontières de prendre l’avion d’Air France parce qu’il ne disposerait pas d’une autorisation de sortir hors du Congo », a indiqué à l’AFP son fils Russel Makaya.

« La même police lui a demandé d’aller voir le procureur de la République, le même qui lui a délivré le billet de sortie de la maison d’arrêt », le 17 septembre, a-t-il ajouté.

Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent Paulin Makaya, de bleu vêtu, posant avec sa famille dans le hall de l’aéroport de Maya-Maya puis à son domicile, tard dans la nuit, où il est revenu avec ses bagages.

Une source à la direction départementale de la police de Brazzaville n’a pas souhaité commenter l’affaire, arguant qu’elle relevait de la justice. Une autre source judiciaire proche du procureur a indiqué à l’AFP qu’elle « n’est pas chargée de la gestion des frontières du pays ».

Leader de Unis pour le Congo (UPC, une jeune formation d’opposition sans élus), proche de l’ancien Premier ministre Bernard Kolélas, M. Makaya avait été condamné à deux ans de prison pour avoir organisé en octobre 2015 une manifestation non autorisée contre le référendum ayant permis au président Sassou Nguesso de se présenter à nouveau à la présidentielle de mars 2016.

Sassou Nguesso cumule plus de 34 ans au pouvoir au Congo, petit pays pétrolier d’Afrique centrale (environ cinq millions d’habitants).

AFP avec Zenga-mambu.com by Laurent

La Fédération de l’Opposition congolaise et le Conseil fédéral Frocad-IDC-CJ3M chez Paulin Makaya

septembre 20, 2018

Madame Claudine Munari, Présidente de la Fédération de l’Opposition Congolaise et le Conseil Fédéral Frocad-IDC-CJ3M sont allés rendre visite à Paulin Makaya, Président de l’UPC.

Congo: Pourtant libéré par le juge, Paulin Makaya croupit toujours en prison

septembre 14, 2018

Paulin Makaya: « l’espoir d’un sourire victorieux? »

 

Libéré hier après sa condamnation d’un an d’emprisonnement, du fait qu’il eu déjà purgé cette peine, le président d’Unis Pour le Congo, M. Paulin MAKAYA est actuellement pris en otage à la maison d’arrêt centrale de Brazzaville.


Ce matin son avocat, Me. Yvon Éric IBOUANGA qui s’est rendu à la maison d’arrêt pour le rendre visite a été chassé par les éléments de l’administration pénitentiaire y compris le chef de détention de l’établissement pénitentiaire, lui interdisant de visiter son client , sous prétexte de l’expiration de son permis de communiquer, alors qu’il est resté avocat de M. Paulin MAKAYA depuis 34 mois.

A cet effet, l’avocat de l’opposant Paulin MAKAYA s’est rendu dans le bureau du procureur général, pour lui faire état de la situation, et ce dernier étonné du fait que M. Paulin MAKAYA ne soit pas encore libéré, a donc contacté le parquet audiencier, malheureusement personne n’a décroché son téléphone, même le Procureur de la République, M. Oko NGAKALA. Jusque-là, le parquet est vide.

Cependant, pour avoir déjà purgé sa peine, la troisième chambre correctionnelle de la Cour d’appel a ordonné jeudi 13 septembre, sa mise en liberté et la levée du mandat de dépôt. Paulin Makaya a été condamné à payer un franc symbolique à l’Etat à titre de dommages et intérêts pour préjudice subi.

Cette libération serait une simple farce ou une escroquerie judiciaire de l’administration congolaise ?

Sacer-infos,com par Stany Franck

Congo: L’opposant Paulin Makaya recouvre sa liberté

septembre 13, 2018

Paulin Makaya


Le président de Unis pour le Congo ( UPC), jugé depuis juillet pour  » complicité d’évasion de prisonniers » à la Maison d’arrêt de Brazzaville, fin 2016,  a été reconnu coupable, le 13 septembre, des faits qui lui sont reprochés puis condamné à un an d’emprisonnement, selon le verdict de son procès.

Cependant, pour avoir déjà purgé sa peine, la troisième chambre correctionnelle de la Cour d’appel a ordonné sa mise en liberté et la levée du mandat de dépôt. Paulin Makaya a été condamné à payer un franc symbolique à l’Etat à titre de dommages et intérêts pour préjudice subi.
Le président de l’UPC, une jeune formation politique proche de l’opposition, était incarcéré depuis 2015, peu avant sa seconde inculpation.

L’opposant congolais Paulin Makaya, emprisonné à Brazzaville depuis fin 2015, a été condamné à un an de prison, jeudi 13 septembre, mais a été libéré pour avoir déjà purgé sa peine. La troisième chambre correctionnelle de la cour d’appel a reconnu M. Makaya coupable de « complicité d’évasion », a déclaré son président, Dan Dé Ibara Ibombo, au cours d’une audience publique.

Président de l’Union pour le Congo (UPC, petite formation d’opposition), M. Makaya avait dans un premier temps été accusé d’avoir organisé, en octobre 2015, une manifestation non autorisée contre le référendum constitutionnel ayant permis au chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, de se représenter à la présidentielle de mars 2016, qu’il a remportée.

M. Makaya avait été condamné à deux ans de prison en première instance, une peine confirmée en appel en mars 2017. Il avait fini de purger sa peine en novembre de la même année, mais n’avait pas été relaxé. En janvier 2017, il avait été inculpé pour une nouvelle infraction de « complicité d’évasion » liée à une fusillade, en décembre 2016, à la maison d’arrêt de Brazzaville. Au moins quatre personnes, dont un gendarme, avaient été tuées lors de cette évasion.

Sacer-infos.com

Congo: Paulin Makaya devant la 3e chambre correctionnelle du TGI pour son deuxième procès

juin 11, 2018

 

Leader de l’UPC (Unis pour le Congo), Paulin Makaya, condamné en 2015 à 2 ans d’emprisonnement ferme et une amende de 2,5 millions de francs Cfa, fait face à une nouvelle accusation, alors qu’il a déjà purgé sa peine à la date du 1er décembre 2017. L’opposant congolais doit de nouveau comparaitre devant les juges. Il est, en effet, accusé de «délit d’évasion de détenus» à la maison d’arrêt centrale. L’affaire était renvoyée devant la Cour correctionnelle de Brazzaville.

Pour son avocat, Yvon-Eric Ibouanga, les éléments de droit montre que son client n’a jamais commis ce délit de complicité d’évasion de détenus.  En effet, suite à l’évasion de plus de deux cents détenus à la maison d’arrêt centrale de Brazzaville, le 29 décembre 2016, le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Brazzaville avait présenté à la presse, jeudi 6 janvier 2017, un échantillon de sept présumés instigateurs de cette évasion. Parmi eux, Paulin Makaya, leader du parti d’opposition UPC (Unis pour le Congo), condamné le 25 juillet 2015 par la première chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Brazzaville à 2 ans de prison ferme. Il avait donc été inculpé dans cette seconde affaire d’évasion pour «atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, assassinats, complicité d’évasion, détention illégale d’armes et munitions de guerre». Griefs qui ont été abandonnés pour se requalifier en «délit d’évasion».

Son procès devant la troisième chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Brazzaville devait s’ouvrir ce jeudi 7 juin 2018. Pour son fils Russel Rolph Fox, il s’agit d’un procès politique, dépourvu de tout fondement juridique. «Cette accusation est simplement un tissu de mensonges pour le maintenir encore en détention. Nous savons que depuis le 1er décembre 2017 monsieur Paulin Makaya a purgé sa peine. Mais comment quelqu’un dont sa sentence arrive pratiquement à la fin peut-il encore se mêler ou bien être complice d’une évasion quelconque ?», s’’est-il interrogé.
Pour lui, la détention de son père devient arbitraire. «Il faut qu’on le libère. Voilà pourquoi nous demandons au président de la Cour de [faire preuve de] courage et annuler ce procès qualifié de politique, dépourvu de tout fondement juridique, et surtout être un exemple pour des générations futures que nous sommes. Il faut qu’on le libère ! Parce qu’il n’y a plus de procès ! Tout est politique là-dedans», a-t-il argué

A signaler que le Congo a été très critiqué sur la scène internationale pour ces affaires d’arrestation et de détention ferme de personnalités politiques. «Ce ne sont pas des prisonniers politiques. La plupart d’entre eux ont pris part à l’élection présidentielle. Ils ont battu campagne et n’ont pas été élus, ça c’est une autre histoire. Mais, ils sont des prisonniers de droit commun, parce qu’ils ont été rendus responsables d’actes extrêmement graves», a répliqué le Président Denis Sassou-Nguesso au journaliste Marc Perelman qui lui demandait, dans une récente interview sur la chaîne de télévision France 24, s’il ne s’agissait pas de «prisonniers politiques».

Les verdicts rendus au cours de ces procès paraissent beaucoup plus aux yeux de l’opinion comme une sanction politique destinée à faire disparaître définitivement de la scène des opposants qui auraient pu donner du fil à retordre au pouvoir

Lasemaineafricaine.net par KAUD

Congo: le procès de l’opposant Paulin Makaya s’ouvre ce jeudi au tribunal correction de Brazzaville

juin 6, 2018

 

L’opposant Paulin Makaya dans sa maudite cellule
Le procès de l’opposant politique Paulin Makaya doit s’ouvrir ce jeudi 7 juin au tribunal correctionnel de Brazzaville. Il s’agit d’un second procès, puisque le président du parti Unis pour le Congo (UPC) fait face à de nouvelles accusations.

Paulin Makaya a déjà purgé une peine de deux ans de prison pour «trouble à l’ordre», pour avoir manifesté en 2015 contre le référendum constitutionnel. Il est désormais accusé de tentative d’évasion et maintenu en détention, alors qu’il aurait dû être libéré en décembre dernier.

Pour le fils de Paulin Makaya, Russel Rolph Fox, il s’agit d’un procès politique, dépourvu de tout fondement juridique.

« Cette accusation c’est simplement un tissu de mensonges. Nous savons que depuis le 1er décembre 2017 monsieur Paulin Makaya a purgé sa peine. Mais comment quelqu’un dont sa sentence arrive pratiquement à la fin peut-il encore se mêler ou bien être complice d’une évasion quelconque ?! C’est simplement un tissu de mensonges pour le maintenir encore en détention.

Nous pensons que sa détention devient arbitraire. Il faut qu’on le libère. Voilà pourquoi nous demandons au président de la Cour de [faire preuve de] courage et annuler ce procès qualifié de politique, dépourvu de tout fondement juridique, et surtout être un exemple pour des générations futures que nous sommes. Il faut qu’on le libère ! Parce qu’il n’y a plus de procès ! Tout est politique là-dedans ».

Libérable en décembre 2017, Paulina Makaya a été maintenu en détention et début mars 2018, une ordonnance a été déposée au cabinet de son avocat dans laquelle le juge d’instruction signifie que la charge de « délit d’évasion » était retenue contre lui.

Jack MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville

Congo-Royaume-Uni: Lettre ouverte à la Première ministre du Royaume Uni

septembre 16, 2017

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L’opposant congolais Paulin Makaya.

Madame la Première Ministre,

Au nom des membres de Unis Pour le Congo (UPC) et en ma qualité de membre fondateur ainsi que l’un des responsables de ce parti au Royaume Uni, je me permets de vous adresser cette lettre pour vous informer de la préoccupante situation du président de l’UPC et opposant politique Paulin Makaya qui purge une peine de prison depuis le 23 novembre 2015, date de son arrestation au Congo-Brazzaville.

Paulin Makaya est un sujet de la reine d’Angleterre jouissant de la double nationalité congolo-britanique. Après avoir vécu longtemps en exil au Royaume Uni, il est rentré au Congo-Brazzaville pour des activités politiques. Mais sa famille réside toujours à Londres.  Suite à la contestation d’un référendum impopulaire et anticonstitutionnel prévu par le pouvoir en place, visant le changement de la constitution, et ayant organisé une marche pacifique de prostestation le 20 octobre 2015, Paulin Makaya s’est attiré les foudres du pouvoir dictatorial, tyrannique et oppressif incarné par le général Denis Sassou Nguesso. Depuis lors il a été arrêté, jugé et condammné injustement; au mépris de la procédure judiciaire et surtout pour un tissu de mensonges comme chef d’accusation.

Non content de l’avoir embastillé arbitrairement pour une peine de deux ans de prison, qui actuellement tend vers sa fin, le pouvoir manifeste des vélléités maléfiques sinon macabres d’éliminer physiquement Paulin Makaya, au motif farfelu qu’il aurait accumulé des armes de guerre en prison et se préparerait à renverser le pouvoir par un coup d’Etat. A cet effet, Paulin Makaya a été l’objet de plusieurs tentatives d’enlèvement et d’assassinat en prison. La dernière en date est celle de ce jeudi 14 septembre 2017, au cours de laquelle il y a eu un déploiement, très tôt le matin aux environs de 4h00, à la maison d’arrêt, des dizaines des troupes d’hommes armés des fusils d’assauts et des blindés.

Il y a cependant lieu de signaler que nous, membres de l’UPC, déplorons cet inquiétant acharnement sinon cette constante persécution sur la personne de Paulin Makaya et surtout craignons beaucoup, et à raison, pour la vie, compte tenu de la nature criminogène du pouvoir Brazzaville. En effet, Celui-ci pratique le terrorisme d’Etat, ne menageant guère des citoyens innocents encore moins des opposants politiques. Il convient aussi de préciser que nous avons affaire à l’une des dictatures les plus féroces au monde. Aussi nous présumons que, présentant l’imminente libération de Paulin Makaya, le pouvoir aurait planifié son assassinat pur et simple, plutôt que de le voir recouvrer sa liberté.

Madame la Première Ministre, au regard du danger avéré qui plane sur la vie de Paulin Makaya, je vous prie d’être attentive à cette préoccupation, d’user de votre pouvoir et surtout d’exiger des autorités du Congo-Brazzaville le respect des droits de ce sujet de la reine d’Angleterre et la protection de sa vie.

Dans l’espoir d’une ultime action de votre part, veuillez agréer, Madame la Première Ministre, l’expression de ma plus haute considération.

René MAVOUNGOU PAMBOU

***

Version anglaise :

Open Letter to the Prime Minister of United Kingdom, the Rt Hon Theresa May MP, about Paulin Makaya

Dear Prime Minister,

On behalf of the members of the Unis Pour le Congo (UPC) and as a founding member and one of the leaders of this party in the United Kingdom, I would like to send you this letter to inform you of the President’s worrying situation of the UPC and political opponent Paulin Makaya who has been serving a prison sentence since 23 November 2015, when he was arrested in Congo-Brazzaville.

Paulin Makaya is a subject of the Queen of England enjoying dual Congolo-British nationality. After living for a long time in exile in the United Kingdom, he returned to Congo-Brazzaville for political activities. But his family still lives in London. Following an unpopular and unconstitutional referendum by the current regime, aimed at changing the constitution, and having organized a peaceful protest march on 20 October 2015, Paulin Makaya drew the wrath of the dictatorial, tyrannical and oppressive power incarnated by General Denis Sassou Nguesso. Since then he has been arrested, tried, and condemned unjustly; in defiance of the judicial procedure and above all for a web of lies as a charge.  Not content with having arbitrarily incarcerated him for a two-year jail sentence, which is now drawing to a close, the regime manifests the macabre intention to physically eliminate Paulin Makaya, on the wacky grounds that he would have accumulated weapons of war in prison and would prepare to overthrow power by a coup d’Etat. To this end, Paulin Makaya has been the object of several attempts to kidnap and assassinate in prison. The latest one is that of Thursday, September 14, 2017, during which there was a deployment, early in the morning around 4:00 am, at the prison, dozens of troops of men armed with rifles assault weapons and armoured vehicles.

It should be noted, however, that we members of the UPC deplore this disquieting fury or persistent persecution on the person of Paulin Makaya and, above all, fear very much for his life, given the criminogenic nature of the Brazzaville regime. Indeed, the latter practices state terrorism, usually menacing innocent citizens even less political opponents. It should also be pointed out that we are dealing with one of the most ferocious dictatorships in the world. So we presume that, with the imminent liberation of Paulin Makaya, the regime would have planned his assassination pure and simple, rather than seeing him regain his freedom.

Madam Prime Minister, in view of the apparent danger to Paulin Makaya’s life, I ask you to be attentive to this concern, to use your power and, above all, to demand from the authorities of Congo-Brazzaville respect for rights of this subject of the Queen of England and the protection of her life.

This is our deep concern and we look forward to the further action or engagement with you on this matter.

Yours sincerely,

René MAVOUNGOU PAMBOU

Congo: Verdict abscons de condamnation de Paulin Makaya et folie de Fatima Moussa d’Écair

mars 21, 2017

Au Congo-Brazzaville, l’un des premiers hommes politiques à s’être opposé à la modification de la Constitution en octobre 2015, l’opposant Paulin Makaya reste en prison. La cour d’appel a confirmé ce mardi matin le jugement de juillet 2016 en première instance de deux ans de prison ferme pour avoir organisé une marche.

Paulin Makaya s’est présenté dans la salle dix minutes avant l’ouverture de l’audience. Très détendu, il a échangé avec quelques personnes. Son affaire a rapidement été évacuée par Christine Tsiba Mayanda, la présidente de la première chambre correctionnelle de la cour d’appel qui a confirmé le jugement rendu en première instance en juillet 2016, condamnant Paulin Makaya à deux ans de prison ferme pour « incitation aux troubles à l’ordre public ».

Ce jugement est simplement qualifié d’illégal par maître Eric Yvon Ibouanga, de la défense : « La décision que la première chambre correctionnelle de la cour d’appel vient de rendre est pour nous décevante et illégale. Nous avons toujours soutenu que tous les éléments constitutifs de l’infraction reprochée à monsieur Paulin Makaya ne sont pas réunis, et donc nous avions au cours de l’instruction à la barre et les plaidoiries, des réquisitions et tout, passé au crible cette infraction. Et pour nous, nous continuons à soutenir que cette décision est illégale ».

Maître Ibouanga n’exclut pas la possibilité d’exercer un recours après avoir discuté avec son client qui, après l’audience, a regagné calmement sa cellule : « Oui, nous avons la possibilité de faire un pourvoi en cassation dans un délai de trois jours ».

 

La Cour d’appel de Brazzaville, statuant sur l’affaire Paulin Makaya, vient de rendre son verdict, ce mardi 21 mars 2017, aux ordres de Denis Sassou Nguesso via le Procureur de la République. Comme d’habitude, dans l’imaginaire d’une procédure abstruse, le détenu et prévenu Paulin Makaya, président de l’UPC ( Unis Pour le Congo), a reçu une condamnation surprenante de : 2 ans d’emprisonnement ferme.Ref-Image : Paulin MAKAYA, aujourd’hui à la sortie de l’audience. Mardi 21 Mars 2017

Photo de BrazzaNews.

 

Après la publication du rapport d’audit accablant sur la gestion de l’entreprise ECAir qui est en cessation de paiement depuis octobre dernier, Fatima Beyina Moussa la voleuse qui a coulé Ecair en détournant 300 milliards a fait entendre aujourd’hui sur les antennes de RFI qu’elle ne démissionnera pas et le ciel ne tombera pas.

Plus loin, Fatima Beyina Moussa a traité les cabinets d’audit de petit cabinet du quartier et accuse les auditeurs d’avoir travaillé « à charge », et promet que l’interruption des activités de la compagnie « n’est que temporaire, le temps de repartir sur des bases plus solides».

 

Photo de BrazzaNews.
Brazzanews.fr avec Rfi.fr