A l’aube du sommeil
Mes paupières se referment
Sur le ventre de mon œil
Qui dégage la fatigue du jour
Avec ses dents d’estomac invisible
Ma tête plonge dans la piscine de Morphée
Et relève la nuque dans le champ d’Oniris
Je voyage sous les ailes d’Éole
Avec ma tenue de Venus
Cousue chez Cupidon
Dans le beau style d’Apollon
Quand mes paupières titubent au réveil
Mon corps sorti de la nuit
S’éclaire de mon regard qui luit.
Bernard NKOUNKOU