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GB: décès d’un ex-ministre régional mis en cause dans le scandale de harcèlement sexuel

novembre 7, 2017

Londres – Un ministre régional britannique mis en cause dans le scandale de harcèlement sexuel secouant la classe politique britannique a été retrouvé mort mardi quelques jours après avoir démissionné de ses fonctions, a annoncé la police du Pays de Galles.

L’agence Press Association a évoqué un suicide.

Carl Sargeant, qui était ministre des Communautés et de l’Enfance au sein du gouvernement régional du Pays de Galles, avait présenté sa démission le 3 novembre après des allégations mettant en cause son comportement.

Il avait aussi été suspendu du Parti travailliste, dont le leader Jeremy Corbyn s’est dit « très choqué » par la nouvelle de sa mort, mardi sur Twitter.

Dans un communiqué cité par PA, la famille de M. Sargeant s’est dite « dévastée », évoquant « un mari, un père et un ami très aimé ».

La police de North Wales a indiqué avoir été appelée vers 11H30 après la découverte d’un corps à Connah’s Quay, identifié comme étant Carl Sargeant. Elle a précisé dans un communiqué que sa mort n’était pas considérée comme suspecte.

Dans un communiqué, l’ancien ministre avait dit avoir été informé d’accusations portées contre lui par le Premier ministre gallois, Carwyn Jones, sans que leur contenu ne lui soit précisé. Il s’était dit « choqué et éprouvé ».

Il avait aussi dit avoir écrit au secrétaire général du Labour du Pays de Galles « pour demander une enquête indépendante et urgente sur ces accusations afin de permettre de blanchir » son nom.

Dans le sillage de l’affaire Harvey Weinstein, producteur de cinéma américain accusé d’avoir harcelé sexuellement des dizaines de femmes, le monde politique britannique est ébranlé depuis des jours par des accusations visant plusieurs responsables, dont certains de premier plan.

Le ministre de la Défense Michael Fallon, accusé d’avoir posé la main sur le genou d’une journaliste en 2002 et par une autre d’avoir tenté de l’embrasser en 2003, avait démissionné mercredi tandis que quatre députés conservateurs font l’objet d’une enquête interne de leur parti.

Le scandale a également emporté un autre ministre régional, Mark McDonald (SNP) en Ecosse. L’opposition travailliste a aussi suspendu un de ses députés et enquête sur une affaire de viol.

Les partis politiques britanniques se sont mis d’accord lundi sur la mise en place de nouvelles procédures et de moyens renforcés pour lutter contre le harcèlement sexuel et mettre fin aux « abus de pouvoir ».

Romandie.com avec(©AFP / 07 novembre 2017 15h14)                                            

Les Occidents cherchent une parade pour contrer l’État Islamique

septembre 5, 2014

Newport (Royaume-Uni) – Les Alliés ont multiplié vendredi les consultations pour trouver la parade, y compris par des moyens militaires, au défi posé par les jihadistes de l’État islamique, au deuxième jour du sommet de l’Otan au Pays de Galles.

Les États-Unis, qui ont mené depuis le 8 août plus d’une centaine de frappes ciblées contre les jihadistes afin de freiner leur avancée dans le nord de l’Irak, cherchent à former une coalition contre cette organisation qui a décapité deux journalistes américains et promet le même sort à un otage britannique.

Notre message est clair, nous condamnons unanimement ces actes barbares et ignobles, a lancé le Premier ministre britannique David Cameron à l’ouverture du Conseil de l’Atlantique nord vendredi matin.

Rappelant les atrocités terrifiantes commises par l’État islamique, qui a enlevé des milliers de civils et commis des meurtres de masse, le secrétaire général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen a exhorté la communauté internationale à arrêter l’avancée de l’État islamique.

L’Otan doit adopter vendredi un plan qui doit rendre ses forces plus réactives, capables de se déployer en quelques jours si une crise éclatait, à l’est où la Russie inquiète les Alliés, mais aussi au sud-est. L’Alliance a déjà déployé des missiles Patriot en Turquie, qui a une frontière directe avec l’Irak et la Syrie.

Le scénario d’une exportation vers les pays occidentaux d’actes de terrorisme par l’EI, qui a attiré quelque 2.000 jihadistes européens grâce à sa très forte présence sur internet selon les services de renseignement, est également dans toutes les têtes.

Une dizaine d’Américains se battent également aux côtés de l’EI, selon le Pentagone.

– Coalition antijihadiste –

L’EI a été au centre du dîner entre les 28 chefs d’Etat et de gouvernement alliés jeudi soir dans un château de Cardiff.

Mais les discussions se mènent surtout en comité plus restreint, alors que les États-Unis cherchent à bâtir une coalition contre les jihadistes qui se fera clairement en dehors de l’Otan.

Les ministres des Affaires étrangères américain, allemand, français, britannique, italien, turc, polonais, canadien, danois et australien ont ainsi abordé la question tôt vendredi matin.

L’idée est de bâtir une coalition éventuellement militaire, mais on n’imagine pas agir sans un cadre légal, par exemple avec l’aval des Nations Unies, a souligné une source française.

Le président français François Hollande, qui devait s’entretenir avec Barack Obama vendredi matin, s’est déjà montré ouvert à une réponse militaire, précisant toutefois que cela devrait se faire dans le respect du droit international. Paris de son côté tente d’organiser une conférence internationale courant septembre, à condition que le gouvernement irakien soit constitué.

La livraison d’armes aux combattants kurdes, en première ligne face aux jihadistes dans le nord de l’Irak, entre également dans la stratégie globale de lutte contre l’EI. Sept pays, dont les États-Unis, la France, mais aussi l’Allemagne et l’Italie, livrent ou se sont engagés à livrer des armes aux peshmergas.

Rompant avec sa politique traditionnelle, l’Allemagne s’apprête notamment à fournir 30 systèmes de missiles antichar, 16.000 fusils d’assaut et 8.000 pistolets.

La Grande-Bretagne, concernée au premier chef en raison des soupçons sur la nationalité britannique du bourreau qui a décapité les deux journalistes américains, laisse la porte ouverte.

Il faut une stratégie complète afin de les mettre sous pression de toutes parts. C’est ce que nous essayons de faire à ce sommet, a expliqué David Cameron, qui a appelé les Alliés à ne pas payer de rançons pour les otages, soulignant que c’est contre-productif.

– La question épineuse de la Syrie –

Les obstacles sont nombreux, car l’Etat islamique a établi son califat autoproclamé à la fois sur le territoire de la Syrie et de l’Irak. En Irak, il y a un gouvernement demandeur d’aide, c’est un cadre défini. En Syrie, vous avez un Etat, une opposition, et l’Etat islamique. C’est une opération beaucoup plus complexe au niveau politique et juridique, d’autant qu’Assad n’est pas un partenaire, souligne la source française.

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry se rendra au Moyen-Orient à l’issue du sommet de l’Otan. Les six monarchies arabes du Golfe se réunissent samedi à Jeddah, en Arabie saoudite, pour évoquer le sujet.

Romandie.com avec(©AFP / 05 septembre 2014 12h30)

Deux cents parachutistes américains participeront aux manœuvres en Ukraine

septembre 3, 2014

Washington – Deux cents parachutistes américains participeront à un exercice militaire international ce mois-ci dans l’ouest de l’Ukraine, dont la partie orientale est touchée par un conflit armé, a annoncé le Pentagone mercredi.

Il s’agit de parachutistes de la 173e brigade aéroportée de combat, basée en Italie, a indiqué le colonel Steven Warren, porte-parole du Pentagone, à la veille du sommet de l’Otan au Pays de Galles.

C’est un exercice de maintien de la paix, a-t-il déclaré.

Des forces navales américaines doivent en outre participer à un autre exercice qui se déroulera en mer Noire la semaine prochaine avec des effectifs ukrainiens, a encore souligné le colonel Warren.

C’est la première fois que des troupes américaines seront envoyées dans le pays depuis le début de la crise qui met aux prises Kiev et des séparatistes prorusses.

Washington et les pays européens ont pris plusieurs séries de sanctions à l’encontre de Moscou, accusé de violer l’intégrité territoriale de l’Ukraine en envoyant des troupes et du matériel militaire.

Mais, comme l’a rappelé le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel mercredi sur CNN: nous n’allons pas aller jusqu’à l’affrontement militaire avec la Russie.

L’exercice militaire, annoncé plus tôt mercredi par le ministère polonais de la Défense, doit se dérouler du 13 au 26 septembre à Yavoriv, à environ 60 kilomètres de Lviv, selon le porte-parole du Pentagone.

Les manœuvres Rapid Trident 14, prévues de longue date, se dérouleront en coopération avec des unités ukrainiennes et réuniront, entre autres, des soldats polonais, roumains, moldaves, bulgares, espagnols, estoniens, britanniques, allemands, lituaniens et norvégiens.

Romandie.com avec(©AFP / 03 septembre 2014 21h51)

La Russie hausse le ton face à la « menace » de l’OTAN

septembre 2, 2014

La Russie a prévenu qu’elle réagirait à la « menace » que constitue le renforcement annoncé de la présence de l’OTAN près de ses frontières. Moscou accuse les Occidentaux de jouer l’escalade dans la crise ukrainienne, alors que l’UE est prête à introduire cette semaine encore de nouvelles sanctions.

« Je n’ai aucun doute sur le fait que le rapprochement de l’infrastructure militaire des pays membres de l’OTAN des frontières de notre pays, y compris par l’élargissement du bloc, aura sa place parmi les menaces militaires extérieures », a assuré le secrétaire adjoint du Conseil de sécurité russe Mikhaïl Popov. Il n’a pas précisé quels seraient les contours de la nouvelle doctrine russe.

Ces propos font écho aux projets de l’Alliance atlantique d’adopter lors de son sommet de jeudi et vendredi au Pays de Galles un plan de réactivité, en réponse à l’attitude de la Russie dans la crise ukrainienne, perçue comme une menace directe par certains pays membres (États baltes, Pologne, Roumanie, Bulgarie).

« Tous les faits témoignent de la volonté des autorités des États-Unis et de l’OTAN de poursuivre leur politique de détérioration des relations avec la Russie », a dénoncé M. Popov. Selon le « New York Times », l’Alliance atlantique veut mettre sur pied une force de 4000 hommes capable de répondre en 48 heures, avec le soutien de certains anciens pays du bloc soviétique comme la Pologne, aux mouvements de troupes russes.

Personnes déplacées en nette hausse

 

Faute de changement de position de Moscou, l’UE a, elle, menacé d’introduire dans la semaine de nouvelles sanctions contre l’économie russe, déjà au bord de la récession. Les pays membres de l’UE prendront une décision sur un nouveau train de sanctions contre Moscou d’ici vendredi, a dit la cheffe de la diplomatie italienne Federica Mogherini. Quatre secteurs seront visés: la défense, les technologies à double usage civil et militaire et la finance.

Pour sa part, le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a indiqué que plus d’un demi-million de personnes ont été déplacées par les combats en Ukraine. Elles sont au moins 260’000 à avoir fui les combats dans l’est du pays en Ukraine et le même nombre en Russie.

 

Romandie.com

Elizabeth II : dans les coulisses de son Couronnement

juin 2, 2013

Les secrets d’une cérémonie fabuleuse, dont le royaume fête aujourd’hui le 60e anniversaire

Elizabeth II : dans les coulisses de son Couronnement

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Le 2 juin 1953, Elizabeth II, la plus jeune souveraine du monde, est couronnée en l’abbaye de Westminster. Plus de 27 millions de téléspectateurs britanniques (ainsi que 85 millions d’Américains) découvrent pour la première fois les rituels fastueux et pleins de mystère d’une cérémonie unique au monde. Notre spécialiste des familles régnantes, Isabelle Rivère, vous en révèle les préparatifs, et le déroulement.

Les préparatifs

Elizabeth II insiste auprès de son couturier, Norman Hartnell, pour que la ligne générale de sa robe de satin blanc soit identique à celle de la robe qu’elle portait le jour de son mariage avec le prince Philip. Elle lui suggère aussi l’ajout de broderies de couleur figurant les emblèmes des provinces du Royaume-Uni et de ses autres royaumes du Commonwealth. Le créateur les conçoit comme autant de joyaux, l’Angleterre a sa rose Tudor, faite de soie rose, de perles, d’argent, d’or et de diamants roses, l’Ecosse son chardon en soie mauve et améthystes, l’Irlande son trèfle en soie verte, diamants et fil d’argent, le Pays de Galles son poireau en soies blanche et verte incrustées de diamants. S’y ajoutent la feuille d’érable canadienne (en soie brodée d’or et de cristal), le mimosa doré australien, la fougère néo-zélandaise, la Protea sud-africaine, les fleurs de lotus d’Inde et de Ceylan. C’est à sa première d’origine française, Madame Isabelle – une Parisienne –, que Norman Hartnell confie la réalisation du précieux vêtement. Afin d’assurer à la jupe un tombé et un mouvement harmonieux, celle-ci choisit de doubler le satin de taffetas crème, renforcé par trois épaisseurs de crinoline en crin de cheval. Sur le côté gauche de la robe est discrètement brodé un minuscule trèfle à quatre feuilles en guise de porte-bonheur.

Les dernières gouttes du chrême utilisé pour le sacre de la reine Victoria (et celui de ses successeurs) ont disparu, pendant la Seconde guerre mondiale, dans le bombardement du doyenné de Westminster. Une partie des ingrédients – myrrhe, fleur d’oranger, cannelle, musc… – est connue, mais les dernières personnes à avoir fabriqué l’onguent ont, depuis longtemps déjà, emporté le secret de sa composition dans la tombe. Une fiole contenant un peu plus de cent-dix grammes de l’inestimable préparation est finalement retrouvée dans une petite maison de campagne du Kent – où l’avait conservée, en souvenir, l’un des responsables du laboratoire qui avait autrefois procédé à son élaboration. Les répétitions à Westminster commencent le 14 mai, soit un peu plus de deux semaines avant la cérémonie, et s’enchaînent dès lors à un rythme quotidien. Elizabeth trouve le temps d’assister à trois ou quatre d’entre elles, mais pour l’essentiel, sa préparation se déroule au palais. Sur le sol de la salle de bal de Buckingham a été installée, à grands renforts d’adhésifs, toute une série de repères évoquant la configuration de l’intérieur de l’abbaye. Des pièces de drap accrochées aux épaules à la manière d’une traîne, la souveraine s’applique à reproduire les gestes que l’on attendra d’elle le jour j. Comme son père, en 1937, elle s’entraîne également à porter la couronne de St. Edward, un spectaculaire bijou fait de 2, 23 kilos de pierres incomparables et d’or.

La cérémonie

Le 2 juin 1953, une foule innombrable, accourue des quatre coins du royaume, prend possession de la capitale. Ils sont des milliers à avoir campé sur les trottoirs, parfois pendant deux jours et deux nuits, afin de s’assurer les meilleures places. Le spectacle est partout, dans les rues pavoisées, l’océan de périscopes en carton dressés vers le ciel au passage du cortège, la splendeur du carrosse d’or qui emmène Elizabeth vers Westminster – une masse de quatre tonnes, puissante, baroque, longue de plus de sept mètres pour 3,6 mètres de haut, tirée par huit chevaux. La plus jeune souveraine du monde marque un temps d’arrêt avant de pénétrer sous les voûtes de l’abbaye – où patientent depuis plusieurs heures plus de 8 200 invités –, elle vérifie l’ajustement de sa traîne, se retourne vers ses six « demoiselles d’honneur » et leur lance en souriant « All right, girls » – « Ok, les filles, allons-y ». Elle rejoint l’espace qui fait face au maître-autel, où ont été disposés le trône, la « Chaise d’Etat » et la « Chaise du roi Edward » – l’humble trône de bois sur lequel, depuis 1308, tous les souverains d’Angleterre (à l’exception de Mary I, au XVIe siècle, et Mary II, au XVIIe siècle) et de Grande-Bretagne ont reçu la suprême onction.

L’archevêque de Canterbury, le Lord Chancelier (grand officier d’Etat en charge de la Justice), le Lord Grand Chambellan, le Lord Haut Connétable et le Comte Maréchal (ou Earl Marshal, organisateur en chef des cérémonies royales) se tournent alors successivement vers l’ouest, le nord, l’est et le sud pour « présenter » et faire acclamer Sa Majesté aux cris de « Dieu sauve la reine Elizabeth ». Depuis la Chaise d’Etat, la jeune femme prononce le serment du couronnement, en promettant de gouverner les peuples du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du nord, du Canada, d’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de l’Union d’Afrique du Sud, du Pakistan, de Ceylan et de ses autres territoires en accord avec leurs lois et coutumes respectives. Elle se sépare ensuite de sa cape de velours et d’hermine, ainsi que de son diadème, et revêt symboliquement un vêtement blanc (une robe de lin) avant de se diriger vers la Chaise du roi Edward. Quatre Chevaliers de la Jarretière dressent au-dessus d’elle un dais de soie et d’or. A l’aide d’une « cuiller » en argent doré datant du XIIe siècle, dans laquelle il a versé quelques gouttes de chrême, l’archevêque trace une croix sur sa tête, sa poitrine et la paume de ses deux mains en prononçant ces mots : « comme Salomon a été sacré roi par le prêtre Zadok et le prophète Nathan, sois sacrée, bénie et consacrée reine des peuples que le Seigneur ton Dieu t’a donnés à diriger et à gouverner. »

Elizabeth II revêt ensuite la Supertunica (ou dalmatique), une longue tunique de tissu d’or à manches amples, fermée par une ceinture, autrefois conçue pour George V d’après l’uniforme de cérémonie d’un consul romain. L’archevêque lui remet l’Epée de l’Offrande, sertie de plus de trois mille pierres précieuses, les armilles, une paire de bracelets d’or sertis de fermoirs en forme de roses Tudor, symboles des liens qui l’unissent à ses peuples, l’orbe, symbole de la souveraineté chrétienne sur Terre, et l’anneau, insigne de la dignité royale. Puis on couvre ses épaules d’un troisième vêtement, une longue cape en fil d’or, avant d’enfiler à sa main droite le gant, symbole de retenue dans le prélèvement de l’impôt, et de placer entre ses mains deux sceptres, le premier emblème du pouvoir royal et de la justice, le second, gage d’équité et de clémence. Par trois fois, l’assemblée crie God Save the Queen ! après que l’archevêque a posé la couronne de St. Edward sur son front. 

Isabelle Rivère est l’auteur de Elizabeth II : dans l’intimité du règne (éditions Fayard). Sur Twitter : @IsabelleRivere

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