Posts Tagged ‘Peau’

J’aime te sentir

juillet 30, 2020

 

J’aime souvent te sentir

Sans plus jamais te mentir

Car tu es mon joli cadeau

À qui je livre ma peau

 

J’ai vendu des arachides

À la criée et à la ronde

Pour bien m’occuper de toi

Afin de réussir dans la vie

 

Voilà maintenant aujourd’hui

Après t’avoir longtemps nourri

Tu me rejettes comme un chiffon

En me fermant la porte de ta maison

 

Bernard NKOUNKOU

 

Comment les produits désinfectants affectent-ils notre odorat et notre peau?

juin 12, 2020
Le recours à du liquide désinfectant représente une solution de rechange pratique au lavage des mains avec de l'eau et du savon.
© /iStock Le recours à du liquide désinfectant représente une solution de rechange pratique au lavage des mains avec de l’eau et du savon.
Combien de fois par jour vous lavez-vous les mains? Sûrement plus souvent qu’il y a trois mois, avant l’éclosion de la pandémie. Cependant, certains produits désinfectants dégagent des odeurs nauséabondes, d’autres nous irritent la peau. Voici quelques caractéristiques et astuces à savoir sur les désinfectants.

Savon ou gel désinfectant?

Le chimiste et professeur titulaire de chimie à l’Université Laval, Normand Voyer, indique qu’il y a plusieurs écoles de pensée, mais qu’en général, se désinfecter les mains avec de l’eau et du savon ou avec un gel désinfectant sont deux façons adéquates de se protéger du virus de la COVID-19.

«Les gels désinfectants à base d’alcool, s’ils sont bien formulés en respectant les normes de Santé Canada, sont efficaces pour désinfecter pour ce type de virus», dit-il.

Le lavage des mains trop fréquents endommage l'épiderme, une mince couche qui agit comme barrière sur la peau.

© /iStock Le lavage des mains trop fréquents endommage l’épiderme, une mince couche qui agit comme barrière sur la peau.
Par contre, on devrait éviter de se laver les mains à une fréquence exagérée, car cela pourrait avoir l’effet contraire. Dre Elena Netchiporouk, dermatologue, professeure et directrice de l’enseignement clinique en dermatologie à l’Université McGill, explique que les savons et désinfectants brisent la mince couche de graisse et de protéines qui agit comme comme barrière de défense pour la peau.

«Il y a quand même des études récentes qui démontrent que si la peau est trop abîmée et que la barrière cutanée est trop brisée, on augmente les risques de contracter la COVID-19», mentionne-t-elle.

Qu’est-ce qu’un «bon» gel désinfectant?

Normand Voyer explique que, généralement, les gels désinfectants sont fabriqués à base d’alcool. Les deux types d’alcool les plus fréquents sont l’éthanol et l’isopropanol.

Un produit désinfectant à base d'éthanol.

© Alexia Martel-Desjardins/Radio-Canada Un produit désinfectant à base d’éthanol.
L’éthanol est l’ingrédient actif que l’on retrouve dans la plupart des boissons alcoolisées comme la tequila, la vodka et le gin. L’isopropanol, lui, est aussi connu comme l’alcool à friction.

Pour avoir une bonne efficacité, un désinfectant doit avoir une concentration d’alcool entre 60% et 70% (on vise plus 70 % pour l’isopropanol, souligne Normand Voyer).

«Si c’est à 95 %, ce n’est pas bon, prévient Normand Voyer. Ça prend une certaine quantité d’eau dans l’éthanol ou l’isopropanol. Si c’est trop concentré et qu’il n’y a presque pas d’eau, ce n’est pas aussi efficace.»

Ces désinfectants qui sentent la liqueur

Vous avez peut-être remarqué que certains produits désinfectants dégagent une intense odeur d’alcool fort. Normand Voyer indique que ce sont ceux faits avec de l’éthanol.

Une rangée de bouteilles de tequila dans un bar de New York

© Chris Hondros/Getty Images Une rangée de bouteilles de tequila dans un bar de New York
«L’éthanol est plus volatile que l’isopropanol et donc on le sent plus quand il est dans un gel, indique le professeur de chimie. Il s’évapore plus rapidement et il va à notre nez où on va le détecter plus facilement.»

Ainsi, les produits avec une haute concentration d’éthanol risquent de sentir davantage l’alcool fort.

Les mains sèches

Dre Elena Netchiporouk explique que les savons attaquent l’épiderme, une mince couche faite de protéines et de graisses, qui agit en tant que barrière de défense pour notre peau.

Le savon enlève les lipides et les ingrédients protecteurs de la surface de la peau, ce qui a pour effet de l’assécher.

© ablokhin/getty images/istockphoto Le savon enlève les lipides et les ingrédients protecteurs de la surface de la peau, ce qui a pour effet de l’assécher.
«En saponifiant cette graisse, ça permet d’éliminer les résidus de saleté que la peau a vus durant la journée. Évidemment, ça diminue les résidus bactériens, mais ça enlève aussi cette graisse essentielle qui nous protège», indique-t-elle.

Les produits qui assèchent le plus les mains? Les savons naturels et artisanaux, selon Dre Netchiporouk.

«Plus le savon est naturel et fait à partir de graisses animales comme un savon artisanal, plus il a un pH très élevé, très alcalin et ça détruit la peau. Ça enlève toutes les graisses naturelles qu’on a normalement.»

Pour éviter d’avoir la peau des mains gercée, on privilégie un produit le plus doux et le plus simple possible, comme un pain de savon synthétique.

Pourquoi? La plupart du temps, les savons liquides contiennent des agents de préservation, souvent faits à base d’alcool, «ce qui peut être irritant ou allergène dans certains cas», précise Elena Netchiporouk. La professeure en dermatologie suggère aussi d’éviter d’utiliser des savons parfumés, souvent eux aussi faits à base d’alcool.

Les savons artisanaux assèchent davantage la peau des mains, explique la dermatologue Elena Netchiporouk.

© /Radio-Canada Les savons artisanaux assèchent davantage la peau des mains, explique la dermatologue Elena Netchiporouk.
Faire attention aux ingrédients
 

Dr Voyer souligne d’ailleurs qu’avec la pandémie, plusieurs détaillants ont commencé à produire leurs propres désinfectants pour les mains, mais que certains peuvent contenir des substances toxiques.

«On peut fabriquer de l’éthanol beaucoup moins cher quand on le fabrique à partir de la pétrochimie, mais quand on fabrique cet alcool-là à partir de résidus de pétrole, il ne contient pas juste de l’éthanol, parce que dans le procédé il va aussi fabriquer en même temps des sous-produits qui peuvent contaminer cet alcool-là», dit-il.

Un de ces sous-produits, l’acétaldéhyde, un produit toxique réglementé par Santé Canada et qui n’est habituellement pas permis dans les produits désinfectants.

«Santé Canada a assoupli un peu les règles par rapport à cette réglementation-là pour permettre un peu l’utilisation de ce type d’alcool qui ne devrait pas être utilisé en temps normal», indique Normand Voyer.

Avec Radio-Canada par Alexia Martel-Desjardins

L’Afrique, toujours accro aux produits pour se blanchir la peau

août 9, 2018

Une publicité pour des cosmétiques blanchissants à Abdijan en Côte d’Ivoire, le 15 mars 2018 / © AFP/Archives / ISSOUF SANOGO

Lorsque, sur les bancs de la fac de médecine, Isima Sobande avait entendu parler de mères décolorant la peau de leurs bébés, elle avait cru à une légende urbaine. Mais elle ne tarda pas à le voir de ses propres yeux.

Peu de temps après son affectation dans un centre médical de Lagos, capitale économique du Nigeria, un nourrisson de deux mois, se tordant de douleurs, a été admis « avec de très gros furoncles sur tout le corps ».

La jeune médecin découvre alors que sa mère lui appliquait une crème de stéroïdes mélangée à du beurre de karité, une « recette de base » connue de nombreux Nigérians.

« J’étais horrifiée », raconte-t-elle. « Cela m’a vraiment atterrée. »

« Notre société est conditionnée par le fait qu’avoir la peau claire est une manière de trouver un bon travail, d’avoir une relation amoureuse,… et pour beaucoup, c’est très important », poursuit la jeune femme de 27 ans avec une voix douce. « Ca nous ronge de l’intérieur. »

En Afrique, le blanchiment de la peau n’a rien de nouveau. Les experts médicaux mettent en garde contre les risques pour la santé de ces méthodes d’éclaircissements cutané depuis de nombreuses années.

Les experts médicaux mettent en garde contre les risques pour la santé de ces méthodes d’éclaircissements cutané depuis de nombreuses années / © AFP/Archives / GULSHAN KHAN

Les chantres de la conscience noire s’indignent depuis bien longtemps contre cet héritage néfaste et ce lavage de cerveau du à des siècles d’esclavage et de colonisation.

Mais paradoxalement, ils ont sans doute plus d’échos et d’influence dans le reste du monde que sur le continent africain et le phénomène ne cesse d’amplifier.

« L’utilisation de produits pour se blanchir la peau est croissante, en particulier chez les adolescents et les jeunes », explique à l’AFP Lester Davids, professeur de biologie humaine à l’Université de Pretoria en Afrique du Sud.

« L’ancienne génération utilisait des crèmes, la nouvelle génération utilise des pilules et des injections », note-t-il.

Des nouveaux modes d’administration encore plus inquiétants: « Nous ne savons même pas ce que ces produits, encore plus concentrés, vont avoir comme conséquence sur le long terme. »

Rien qu’au Nigeria, géant de quelque 180 millions d’habitants, 77% des femmes – soit plus de 60 millions de personnes – utilisent régulièrement des produits éclaircissant / © AFP/Archives / STEFAN HEUNIS

– pilules et injections –

Avec une population en pleine expansion et très jeune, le marché africain est en pleine expansion. Deuxième spécificité du continent, le marché est très peu réglementé et n’importe quelle compagnie, artisanale ou multinationale peut y accéder.

« De plus en plus de nos clients (marques cosmétiques, ndlr) veulent avoir des informations sur le marché du blanchiment de la peau », confie Rubab Abdoolla, analyste chez Euromonitor International, cabinet de conseil en consommation.

Rien qu’au Nigeria, géant de quelque 180 millions d’habitants, 77% des femmes – soit plus de 60 millions de personnes – utilisent régulièrement des produits éclaircissant (OMS, 2011).

Si les consommateurs les plus aisés peuvent se permettre d’acheter des produits testés, les autres achètent des crèmes qui contiennent des niveaux dangereux de produits freinant la production de mélanine.

Un homme se fait masser le visage avec un masque contenant des produits blanchissants, dans un salon de beauté de Johannesbourg, en Afrique du Sud, le 03 juillet 2018 / © AFP/Archives / GULSHAN KHAN

Ceux-ci incluent l’hydroquinone (dérivé du glucide interdit dans les produits cosmétiques dans l’Union européenne), les stéroïdes, et même le plomb, qui a d’ailleurs tué nombre de courtisans de la reine Elizabeth, adeptes en leur temps des poudres blanches et du teint blême.

Les autorités peinent souvent à encadrer les innovations en matière de blanchiment, qui sont de plus en plus souvent prises sous forme d’injections ou de pilules.

L’organisme de surveillance pour les consommateurs américains Food and Drug Administration n’a autorisé aucune de ces injections aux Etats-Unis, arguant que ces produits « sont potentiellement dangereux et pourraient contenir des ingrédients nocifs inconnus ».

Le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Kenya ont totalement interdit ceux à forte concentration d’hydroquinie et de mercure, et l’Etat sud-africain du Kwazulu-Natal a demandé à ses habitants de « rejeter toute forme de la beauté coloniale ».

En juillet, le gouvernement du Ghana a également publié un message préventif pour avertir des dangers que courent les foetus lorsque les femmes enceintes prennent ces traitements, notamment pour que la peau de l’enfant soit plus claire à la naissance.

La dernière tendance en matière de blanchiment de la peau consiste à s’injecter du glutathion, ici dans un cabinet médical de Lagos au Nigeria, le 17 juillet 2018 / © AFP/Archives / STEFAN HEUNIS

– Liz Taylor et Cléopâtre –

Mais les traitements restent facilement accessibles et peu contrôlés dans les marchés, sur internet ou dans des cliniques spécialisées et les consommateurs deviennent « totalement accro sans même s’en rendre compte ».

Dabota Lawson, icône nigériane des réseaux sociaux, a monté sa propre marque de cosmétique et vante les mérites de ses crèmes et injections qui soignent également l’acné.

« En fait c’est comme la chirurgie esthétique… Ce n’est jamais assez », reconnaît-elle.

De son côté, Pela Okiemute, ou « le roi de la Beauté » tel qu’il se surnomme lui-même, est devenue la grande star des produits de blanchiment de peau sur Internet avec sa crème « Blancheur russe », promettant une « meilleure tenue de la peau, une beauté infinie et un teint de métisse ».

La mannequin kenyanne Ajuma Nasenyana, le 16 novembre 2006 lors d’un défilé Victoria’s Secret à Los Angeles / © Getty Images North America/Getty Images/AFP/Archives / Mark Mainz

Sa crème « Royale Cléopâtre », qui est présentée par la photo d’Elizabeth Taylor dans le rôle de la reine d’Egypte, rend la peau « claire et radieuse » avec des résultats visibles dès deux semaines.

« Beaucoup de mes clients ont utilisé de mauvais produits avant », raconte-t-il, assurant que ses produits ne sont pas nuisibles pour la santé, bien que très efficaces. « Ils viennent vers nous parce qu’ils ont des problèmes, et nous leur offrons des solutions », poursuit-il en faisant glisser des photos « avant-après » sur son téléphone.

Aranmolate Ayobami est lui, chirurgien esthétique. « Maître es. fessiers » plus exactement. Mais dans sa clinique à la périphérie de Lagos, derrière un restaurant chinois abandonné, il propose également un traitement de cinq semaines à base d’injections de glutathion pour 150.000 nairas (350 euros).

Il est catégorique: le produit qu’il utilise, importé des Emirats Arabes Unis et des Etats-Unis, n’est pas dangereux pour la santé, et surtout, il ne dépasse jamais les cinq semaines de traitement.

« Parfois, les clients me ramènent des produits de moins bonne qualité et me supplient de leur inculquer », dit-il. « Ils me disent ‘mais Docteur, je suis prêt à prendre ce risque!’. Nous tentons vraiment de décourager ces pratiques », assure la médecin.

L’Afrique, toujours accro aux produits pour se blanchir la peau / © AFP / Jordi Perdigo, Sam Olukoya, Saawmiet Moos, Florian Plaucheur

– #Melaninpoppin –

« Le blanchiment de la peau est une manière d’accéder au pouvoir et aux privilèges associés aux Blancs », analyse Yaba Blay, professeure auxiliaire en sciences politiques à l’Université centrale de Caroline du Nord, et spécialiste de la question.

« Les gens veulent être perçus comme ayant plus de valeur, et cela passe par la couleur de la peau », poursuit-elle. En Afrique, au-delà de la comparaison avec l’ancien colon, la peau claire suggère un travail dans un bureau, non exposé au soleil, et est donc un signe de richesse.

Les récents mouvements de « conscience noire » tentent de changer ces perceptions. Le hashtag #Melaninpoppin (‘La mélanine, c’est tendance’) célèbre la peau noire sur les réseaux sociaux, le film « Black Panther » avec son casting presque exclusivement noir, avec des costumes inspirées des tenues traditionnelles et des cheveux afro naturels, a fait évoluer les consciences et sont des signes de recul de la vision très euro-centrée des canons de beauté.

Mais nous sommes encore loin d’un phénomène de masse.

« La vérité c’est que ma beauté était davantage acceptée à l’étranger que dans mon propre pays », regrette Ajuma Nasenyana, mannequin kényane, qui a représenté les marques de Victoria’s Secret ou encore Vivienne Westwood.

« Dans l’univers de la mode en Afrique, plus ta peau est claire, plus tu es considérée comme jolie », se confie-t-elle à l’AFP. « Mais heureusement, les choses sont un peu en train d’évoluer. »

La jeune médecin Dr Sobande, perçoit aussi ce changement « positif » de l’autre côté du continent, au Nigeria.

« Mais il va falloir faire beaucoup d’efforts pour changer les mentalités. »

Romandie.com avec(©AFP / (09 août 2018 14h20)

Commerce de peaux d’âne en Afrique, un conte moderne à la chinoise

août 7, 2018

Prêtant à l’âne des vertus thérapeutique, la Chine en achète par millions en Afrique, décimant les troupeaux de cet auxiliaire des paysans du continent. Un commerce représentatif des relations exponentielles entre le géant chinois et l’eldorado africain.

Pour garantir son approvisionnement et assurer à ses consommateurs la fourniture de quelque 5 000 tonnes annuelles de cet élixir de jouvence, l’empire du Milieu fait les choses en grand. Après avoir réduit de 11 millions à 5 millions de têtes son propre cheptel d’ânes entre 1990 et 2016, il est allé chercher sur d’autres continents la matière première indispensable.

Pour l’essentiel, en Afrique, où l’âne reste le meilleur ami de l’homme et l’indispensable auxiliaire du paysan. Voyant leurs troupeaux décimés, plusieurs pays – Niger, Burkina Faso ou Bostwana – ont interdit les exportations d’équidés vers la Chine. Comme le décrit le reportage publié aujourd’hui dans nos colonnes, le Kenya est l’un des derniers pays africains à n’avoir pas banni ce commerce. Avec des conséquences en chaîne : la population des ânes kényans a chuté de moitié entre 2008 et 2017, passant de 1,8 million en 2008 à 900 000 en 2017 ; le prix des ânes a doublé, rendant souvent leur achat inabordable pour les agriculteurs locaux ; enfin, faute de trouver assez d’animaux en vente légale, des réseaux de contrebande ont multiplié les vols d’ânes dans des proportions alarmantes.

Poudre de perlimpinpin

Au regard des enjeux économiques ou géopolitiques contemporains, cette affaire pourra sembler anecdotique, nonobstant le sort tragique des animaux domestiques ainsi transformés en poudre de perlimpinpin. Elle constitue pourtant une parabole très éclairante des relations exponentielles entre le géant chinois et l’eldorado africain. En 2000, le commerce sino-africain était estimé à 10 milliards de dollars par an. Il frôle aujourd’hui les 200 milliards – autant que l’Europe, les Etats-Unis et l’Inde réunis – et les investissements chinois en Afrique suivent une courbe similaire.

Pékin ne trouve pas seulement en Afrique les matières premières vitales pour le développement de son économie, pétrole angolais ou nigérian, cuivre ou cobalt congolais, uranium namibien, bauxite guinéenne, métaux rares de toutes sortes, sable indispensable à la cimenterie, bois précieux exportés par milliers de tonnes. La Chine a également fait de l’Afrique un marché de consommation prometteur pour ses industries manufacturières. En échange, elle finance à grande échelle – et sans grand souci de normes sociales ou environnementales – la construction de barrages, de ports, de chemins de fer, d’usines ou de logements. Difficile pour le Kenya, par exemple, de résister à un tel pactole, même au nom de la protection des ânes.

Ceux-ci pourront-ils être sauvés du désastre ? La Chine était devenue, ces deux dernières décennies, la première destination pour le trafic d’ivoire des éléphants d’Afrique, interdit par la communauté internationale depuis 1989. En 2015, soucieux de la réputation de l’empire du Milieu, le président Xi Jinping a banni ce commerce illégal. Peaux d’âne, un conte moderne vous dit-on.

Lemonde.fr

Grossesse: comment être enceinte et radieuse comme Adriana Krembeu, Karine Ferri ou Eva Longoria ?

juin 2, 2018

Les plus beaux baby bumps de la sphère people

 

Pour une grossesse de star, on pique leurs secrets beauté des plus belles femmes enceintes de la planète. De Karine Ferri qui attend son deuxième enfant à Eva Longoria, Adriana Karembeu ou Sylvie Tellier, découvrez les meilleures astuces pour rester radieuse tout en étant enceintes.
Prendre soin de sa peau

A partir du deuxième trimestre, lorsque les fibres de soutien de l’épiderme commencent à fatiguer, les vergetures peuvent faire leur apparition… et s’incruster, surtout sur les peaux fines comme Adriana Karembeu, enceinte de son premier enfant à 46 ans. Mieux vaut prévenir que guérir: dès les premières semaines, pensez à assouplir les tissus du buste, du ventre et des cuisses à l’aide de massages aux huiles végétales, à appliquer de préférence le soir après la douche pour une meilleure pénétration. Côté visage, n’oubliez pas la crème solaire pour éviter les taches pigmentaires, voire le masque de grossesse surtout si vous avez la peau mate d’Eva Longoria. Si votre peau se met à présenter des imperfections, évitez les traitements à la vitamine A et misez plutôt sur des soins au zinc et des formules matifiantes.

Alléger ses jambes

En commençant par régler la circulation, forcément perturbée par les modifications hormonales. Sans parler de la prise de poids puisqu’elles doivent supporter entre 10 et 20 kg supplémentaires et le font savoir : varices, œdèmes, fourmillements, l’inconfort gagne au fur et à mesure que l’on approche du terme. Pour décongestionner ses chevilles gonflées et ses pieds lourds surtout lorsqu’on est souvent debout comme la présentatrice de télé Isabelle Ithurburu ou Caroline Receveur, quelques mesures anti-pesanteur s’imposent. Évitez les sources de chaleur (chauffage, cire épilatoire, bain chaud, soleil…) et les stations debout prolongées. Pour alléger, pensez aussi à pratiquer des massages à l’aide de fluides mentholés ou camphrés qui apportent une sensation de fraîcheur immédiate.

Prendre soin de sa poitrine

Dès les premières semaines de la grossesse, la poitrine des futures mamans comme Karine Ferri s’arrondit sous l’effet d’une véritable avalanche hormonale. C’est même l’un des premiers signes annonciateurs de bébé. Mais pour une transformation en beauté, quelques précautions s’imposent : choisir un soutien-gorge adapté (avec bretelles larges, pour assurer un bon maintien et bonnets suffisamment profonds pour ne pas comprimer) et prendre l’habitude de se masser avec des lotions tonifiantes spécial buste. Attention: pendant toute la grossesse, l’utilisation d’huiles essentielles est proscrite, choisissez de préférence un produit bio adapté aux besoins des futures mamans.

Gala.fr  par Aurélia Hermange

10 recettes de masques visage peau sèche avec des produits naturels

mars 22, 2017

10 recettes de masques visage peau sèche avec des produits naturels

 

 

Si la peau tiraille, rougit ou pèle, c’est qu’elle manque d’hydratation mais aussi de lipides qui l’aident à rester souple et éclatante. Dans la cuisine, de nombreux ingrédients permettent de fabriquer soi-même des masques naturels : voici 10 recettes que l’on a piquées à nos grands-mères pour chouchouter les peaux sèches.

Le yaourt adoucit

Si la peau tiraille un peu, laisse apparaître quelques 1649221 et semble déshydratée, en plus de boire suffisamment d’eau, quelques masques hydratants naturels peuvent lui venir en aide pour retrouver de la souplesse.

– 1 demi-concombre + 1 demi-yaourt nature

La pulpe mixée du concombre associée au yaourt nature donne un masque à laisser poser 10 minutes, qui hydrate la couche supérieure de l’épiderme.

– 1 cuillère à soupe d’argile blanche + 1 yaourt + 2 cuillères à soupe de miel

L’argile blanche apporte à ce masque au yaourt des vertus assainissantes. Elle est idéale en hiver pour les peaux grasses qui sont agressées par le froid et perdent en élasticité. Elle permet de réguler le sébum sans assécher comme peut le faire l’argile verte.

– 1 yaourt + 1 cuillère à soupe de miel + 3 gouttes d’une huile végétale (tournesol, olive, amande douce, jojoba ou argan)

Ce masque est plutôt recommandé pour les peaux mixtes qui connaissent des zones sèches, souvent sur le haut du front, et des zones plus grasses, notamment la zone T front-nez-menton. L’huile végétale nourrira les zones qui manquent de lipides.

L’avocat nourrit

Les peaux sèches et très sèches peuvent parfois peler, devenir ternes et manquer d’élasticité.
En plus d’être hydratées, elles ont besoin d’être nourries en lipides : l’avocat est un ingrédient idéal pour apporter les vitamines nécessaires à l’épiderme.

– 1 avocat + 1 jus de citron + 2 cuillères à soupe de miel d’acacia

Le mélange de ces trois ingrédients pour effectuer un masque nourrissant doit être laissé posé 30 minutes avant un rinçage à l’eau tiède et un nettoyage du visage à l’eau micellaire. L’avocat est un fruit gras qui nourrit et protège l’épiderme grâce à ses vitamines A, B et E. Le miel est également nourrissant et assainissant, tandis que le citron unifie le teint.

– 1 demi-avocat + 1 banane + 1 cuillère à soupe de miel

La texture grasse et les vitamines de la banane compléteront l’avocat pour nourrir et assouplir l’épiderme. Pour ce masque, l’avocat et la banane doivent être parfaitement mixés afin d’obtenir une texture onctueuse. Après un temps de pose de 10 minutes, il suffit de rincer à l’eau tiède.

– 1 avocat + 1 cuillère à soupe d’huile d’olive

Pour les peaux très sèches sujettes aux squames, il faut mettre le paquet pour nourrir l’épiderme. L’avocat mixé avec de l’huile d’olive est un masque ultra-nourrissant qui apportera ses vitamines, et protégera la peau pour retenir l’eau qu’elle contient et la garder en bonne santé. 

Les huiles protègent

– 2 cuillères à soupe d’huile d’olive + 2 jaunes d’œufs + quelques gouttes de jus de citron

L’huile d’olive contient des vitamines A et K qui nourriront la peau, tandis que le jaune d’œuf rend la peau lisse et douce. C’est un masque adapté aux peaux sèches et matures.

– 2 cuillères à soupe d’huile d’amande douce + quelques gouttes d’eau de rose

L’huile d’amande douce pénètre facilement dans la peau et lui apporte ses vitamines E. Elle nourrit l’épiderme et l’adoucit.

– 2 cuillères à soupe d’huile de ricin + quelques gouttes d’eau de rose

L’huile de ricin a plusieurs vertus intéressantes pour les peaux sèches : elle les protège des agressions dues au savon qui assèche la peau, à l’eau parfois trop calcaire, ou au froid de l’hiver. Son effet astringent qui aide à retirer les impuretés de la peau est accompagné d’un effet hydratant.

– 1 cuillère à soupe d’huile de coco sur un coton

L’huile de coco aide à éliminer les squames, et peut être utilisée plus souvent que les masques. C’est un masque un peu particulier, car il est appliqué sur le visage et laissé durant toute la nuit avant d’être rincé au réveil.

Pour aller plus loin : 

Après avoir laissé poser le masque entre 10 et 30 minutes, le rinçage se fait plus aisément à l’eau tiède.

Pour ne pas garder le calcaire de l’eau sur la peau, un nettoyage doux avec un coton imbibé d’eau micellaire est recommandé.

Femmeactuelle.fr par Irène Smith

Plus qu’une rose vermeille

février 13, 2016

 

Bellerose

 

Plus ton corps ressemble à une rose

Plus belle est ta robe dans la pause

Reçois en ce jour mon parfum cadeau

Qui donnera une senteur à ta peau

 

A toi aussi j’ai réservé un petit présent

Découvre-le dans l’emballage du moment

Puis tu me donneras tes vives impressions

Somme agréable de tes chaudes émotions

 

J’ai cuisiné pour toi aujourd’hui avec mes doigts

Te réservant avec joie  tout mon corps sous le toit

Pour en délecter sans fin doucement à satiété

Toutes les épices saupoudrées sur ma peau braisée

 

Bernard NKOUNKOU BOUESSO

La petite pluie de l’automne

octobre 9, 2015

 

 

Sous le regard complice des étoiles

Les nuages couvrent le ciel d’un voile

Puis commence durant la fade nuit

La bruine fine temporelle de la pluie

Qui tombe sur les feuilles des arbres

Elle arrose la surface glacée du marbre

Quand dans la chambre à coucher

Le froid furtif sur la bosse de l’oreiller

Rapproche nos corps comme des escargots

Collés jusqu’au matin dans leur peau.

Bernard NKOUNKOU

Rose lumière ton regard

janvier 3, 2011

Rose était ta peau
Rose était tes yeux
Rose était tes seins

Quand éclate la fleur
Rose de ton nombril
Le centre du monde tremble

Tu es la rose du jardin
Le joli parfum des temps
Pétales ouvertes de tes lèvres

Rose la prunelle de tes yeux
Rose ton nez sans épines
Rose et douce ta voix

Rose lumière ton regard
Dans cet ère du verseau
Où tu brilles à jamais de rose

Bernard NKOUNKOU

La solitude dans la peau

octobre 3, 2010

Regarde la solitude
Qui occupe ton corps attitude
Silence de ton œil
Sur le passé de tes ailes
Pleurant l’autre
Qui jamais ne rentre
Dans l’abandon de l’espoir
D’une vie sans au revoir
Insulte de ta vie
Mauvais chant de pie
Qui résonne dans ton cœur
Au rythme de la douleur
De femme seule
Comme la meule
Bonne à moudre le grain
De la solitude sans fin

Bernard NKOUNKOU