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26 médailles pour le Canada à Pékin : retour sur une récolte faste

février 20, 2022
Montage d'athlètes souriant. Au centre, un homme et trois femmes montrent leur médaille d'or

Le Canada a remporté 26 médailles aux Jeux d’hiver de Pékin, dont 4 d’or. Photo : GettyImages

Le Canada a décroché à Pékin 26 médailles, le deuxième total de son histoire à des Jeux d’hiver (à égalité avec Vancouver en 2010), et trois de moins que le record de 29 établi à Pyeongchang en 2018. Du lot, la porte-drapeau Isabelle Weidemann et Steven Dubois en ont trois chacun. Retour sur les succès canadiens de la dernière quinzaine.

Isabelle Weidemann ouvre le bal

C’est la patineuse de vitesse sur longue piste Isabelle Weidemann qui a remporté la toute première médaille canadienne aux Jeux olympiques de Pékin.

À ses deuxièmes JO, l’Ottavienne s’est emparée de la médaille de bronze au 3000 m. Malgré un départ moins rapide que plusieurs concurrentes, elle a terminé avec force pour se frayer un chemin jusqu’au podium.Sur le podium, elle tient sa médaille de bronze dans la main gauche et un bouquet dans la droite.

Isabelle Weidemann reçoit sa première médaille olympique. Photo HOTO : Getty ETTY ImagesMAGES / David Ramos

Mikaël Kingsbury entre dans l’histoire

Quelques heures plus tard, Mikaël Kingsbury est devenu le premier bosseur de l’histoire à décrocher trois médailles olympiques en grimpant sur la deuxième marche du podium.

Le roi des bosses a offert une descente techniquement sans faille en super finale et a reçu 82,18 points. Dernier à s’élancer, le Suédois Walter Wallberg a toutefois causé la surprise en délogeant Kingsbury avec ses 83,23 points. Son temps de 23 s 7/10 est venu faire la différence.

Mikaël Kingsbury avait gagné la médaille d’argent à Sotchi, en 2014, avant d’être couronné champion à Pyeongchang.

Le skieur Mikaël Kingsbury effectue une descente à l'épreuve des bosses.

La descente en argent de Mikaël Kingsbury Photo : Getty Images/Christophe Pallot/Agence Zoom

Parrot en or, McMorris en bronze

Quelle histoire qu’est celle du planchiste Maxence Parrot! Après avoir vaincu le cancer en 2019, le Bromontois a apporté au Canada sa première médaille d’or, à la descente acrobatique.

Parrot a brillé dans sa deuxième descente, qui a frôlé la perfection. Les juges lui ont accordé 90,26 points et aucun athlète n’a pu faire mieux.

Mark McMorris a quant à lui amassé 88,53 points à son troisième essai pour décrocher la médaille de bronze. Le Britanno-Colombien avait obtenu le même résultat en slopestyle aux Jeux de Sotchi et de Pyeongchang.Ils portent le drapeau canadien derrière leur dos sur le podium.

Max Parrot et Mark McMorris ont réalisé un doublé pour le Canada en slopestyle. Photo: Getty Images/Patrick Smith

Une quatrième médaille olympique pour Kim Boutin

Triple médaillée et porte-drapeau à la cérémonie de clôture des Jeux de Pyeongchang, la patineuse de vitesse sur courte piste Kim Boutin a repris là où elle avait laissé au 500 m.

Elle a terminé 3e d’une finale menée par l’Italienne Arianna Fontana.

Boutin a ainsi mis la main sur sa quatrième médaille olympique.

La patineuse de vitesse Kim Boutin est au milieu d'un virage lors d'une course.

Kim Boutin en bronze au 500 m Photo : Getty Images/Matthew Stockman

Une médaille historique en saut à ski

Contre toute attente, l’équipe canadienne de saut à ski a décroché une médaille de bronze à l’épreuve mixte sur tremplin normal, la première médaille olympique dans l’histoire du Canada dans ce sport. Alexandria Loutitt, Abigail Strate, Matthew Soukup et Mackenzie Boyd-Clowes ont réalisé cet exploit.Ils se tiennent par la main.

Alexandria Loutitt, Matthew Soukup, Abigail Strate et Mackenzie Boyd-Clowes sautent sur le podium. Photo: AFP via Getty Images/Odd Andersen

Boyd-Clowes devait amasser un minimum de 120 points à son saut ultime pour espérer atteindre le podium. Il a finalement réussi un saut de 101,5 mètres et a obtenu 128,1 précieux points.

La compétition par équipe mixte a été ajoutée pour la première fois au programme olympique à Pékin.

Meryeta O’Dine décorée de bronze en snowboard cross

Dès les qualifications en snowboard cross, on a vu que la Canadienne Meryeta O’Dine avait soif de médailles à Pékin.

En 2018, la Britanno-Colombienne avait dû faire une croix sur les Jeux après avoir subi une commotion cérébrale à l’entraînement.

Cette fois, O’Dine a dominé chacune de ses vagues avant de finir 3e dans la super finale.Elle sourit et place la médaille autour de son cou.

Meryeta O’dine reçoit sa médaille de bronze aux Jeux olympiques de Pékin. Photo AFP via Getty Images/Odd Andersen

Steven Dubois vice-champion olympique du 1500 m

Champion canadien en titre sur courte piste, Steven Dubois a obtenu la médaille d’argent au 1500 m à ses premiers Jeux olympiques.

Dans une finale disputée à 10 athlètes, le natif de Terrebonne a réussi à se frayer un chemin du dernier au 2e échelon en seulement un tour. Il a bien défendu cette position par la suite.

Trois patineurs au fil d'arrivée.

Steven Dubois remporte l’argent au 1500 m Photo : Getty Images/Dean Mouhtaropoulos

James Crawford, premier Canadien médaillé en combiné

Trois jours après avoir conclu la descente au pied du podium, James Crawford a inscrit son nom dans les livres d’histoire du sport canadien. Le Torontois est devenu le premier skieur du pays à décrocher une médaille en combiné alpin.

Il a fini 3e, à 68 centièmes de seconde du vainqueur autrichien Johannes Strolz.Il soulève les bras sur le podium.

La médaille de bronze de James Crawford est sa première aux JO. Photo: Getty Images/Alex Pantling

Éliot Grondin 2e d’une course renversante

Dans une fin de course spectaculaire après laquelle il a fallu consulter la photo d’arrivée, le planchiste Éliot Grondin a mis la main sur la médaille d’argent en snowboard cross.

Fulgurant dès les qualifications, l’athlète de Sainte-Marie-de-Beauce a rendu sa famille très fière à Pékin. Il s’est battu jusqu’aux derniers instants face à son rival autrichien Alessandro Haemmerle.

Eliot Grondin célèbre sa performance sur le podium après avoir remporté la médaille d'argent en snowboard cross en surf des neiges aux Jeux de Pékin.

Éliot Grondin remporte la médaille d’argent en snowboard cross Photo : Getty Images/Clive Rose

20 ans plus tard, le Canada renoue avec le podium

Miha Fontaine, Lewis Irving et Marion Théneault ont mis fin à une disette de 20 ans sans médaille olympique canadienne au saut en ski acrobatique. Le trio tout québécois est monté sur la troisième marche du podium à l’épreuve par équipe mixte.

Vétéran de la formation, Irving revenait d’une blessure qui l’avait mis à l’écart de la compétition à l’automne. Théneault et Fontaine en étaient quant à eux à leur première présence aux JO.

Une histoire familiale qui mérite d’être célébrée et dont on ne connaît toujours pas la fin. Le père de Miha et aujourd’hui entraîneur, Nicolas Fontaine, avait reçu la médaille d’argent aux Jeux d’Albertville en 1992.Miha Fontaine ouvre ses bras à Lewis Irving.

Miha Fontaine, Lewis Irving et Marion Thénault célèbrent leur médaille de bronze. Photo: AFP via Getty Images/Marco Bertorello

Isabelle Weidemann double sa récolte

Isabelle Weidemann a poursuivi sur sa lancée dès sa deuxième épreuve. La patineuse de vitesse sur longue piste s’est emparée de la médaille d’argent au 5000 m, derrière la Néerlandaise Irene Schouten, auteure d’un record olympique.

Les deux derniers tours étaient comme une bataille, j’ai tout donné sur la patinoire, a souligné l’Ottavienne, qui a été la première double médaillée canadienne dans la capitale chinoise.Weidemann sourit à un homme qui la félicite.

Isabelle Weidemann partage un beau moment avec son entraîneur après sa performance au 5000 m. Photo : Getty Images/Dean Mouhtaropoulos

Grondin et O’Dine n’ont jamais baissé les bras

Tout le monde a retenu son souffle en grande finale de l’épreuve par équipe mixte de snowboard cross, présentée pour une première fois au programme olympique.

Éliot Grondin et Meryeta O’Dine, tous deux médaillés aux épreuves individuelles, ont finalement terminé 3es d’une course survoltée remportée par les Américains.

O’Dine est entrée en collision avec l’Italienne Caterina Carpano. Avec une médaille en jeu, il n’était pas question d’abandonner pour la Britanno-Colombienne. Elle a réussi à se relever plus rapidement que son opposante pour filer vers le bronze.

Eliot Grondin lors de la finale de snowboard double mixte à Pékin.

Éliot Grondin et Meryeta O’Dine remportent le bronze en snowboard cross mixte Photo : Getty Images/Cameron Spencer

Steven Dubois, une fois de plus

Limité à un seul podium cette saison en Coupe du monde, le patineur de vitesse sur courte piste Steven Dubois a surpassé cette récolte à ses premiers Jeux olympiques.

Après sa 2e place au 1000 m, il a renoué avec le podium en remportant le bronze au 500 m.

Le natif de Terrebonne a profité d’un excellent départ pour se hisser parmi le trio de tête. Il a par la suite réalisé un parcours sans fautes pour défendre sa position.

Le patineur Steven Dubois se penche dans un virage durant une course.

Le bronze pour Steven Dubois au 500 m courte piste Photo : Getty Images/Matthew Stockman

Christine de Bruin en bronze à une nouvelle épreuve

Christine de Bruin s’est trouvé une place sur le tout premier podium olympique de l’épreuve de monobob. Malgré une quatrième descente difficile, elle s’est emparée de la médaille de bronze. C’est fantastique de faire partie de l’histoire, a-t-elle lancé.

La médaille d’or est allée à Kaillie Humphries, qui a représenté les États-Unis aux JO pour la première fois de sa carrière après trois médailles, dont deux d’or, sous les couleurs canadiennes.Elle tient sa médaille dans sa main gauche sur le podium.

Christine De Bruin remporte une médaille de bronze historique en monobob pour le Canada. Photo : Getty Images/Julian Finney

Stratège, Maxence Parrot retourne sur le podium

Quelques jours après avoir offert au Canada sa première médaille d’or, Maxence Parrot a ajouté une médaille de bronze à sa récolte à l’épreuve du grand saut.

Premier au terme des qualifications, le planchiste de Bromont a chuté à son premier saut de la finale. Il s’est bien repris et a usé de stratégie en fin de compétition afin de s’assurer une place sur le podium.

Max Parrot effectue une figure lors de la finale du grand saut à Pékin.

Max Parrot médaillé de bronze au grand saut Photo: Getty Images/Elsa

Avec Radio-Canada

Suisse: Des Tibétains dénoncent les « Jeux de la honte » devant le siège du CIO

février 3, 2022
Des Tibetains denoncent les "Jeux de la honte" devant le siege du CIO
Des Tibétains dénoncent les « Jeux de la honte » devant le siège du CIO© AFP/VALENTIN FLAURAUD

Un demi-millier de Tibétains ont manifesté jeudi devant le siège du Comité international olympique (CIO) à Lausanne (Suisse), conduits par un activiste chaussé de skis et traînant le drapeau chinois derrière lui, pour protester contre l’organisation des Jeux olympiques d’hiver à Pékin.

Venus de toute l’Europe, les manifestants ont parcouru les trois kilomètres séparant le siège du CIO au musée olympique à la veille de la cérémonie d’ouverture des JO d’hiver à Pékin vendredi.

Plusieurs portaient des drapeaux tibétains et des masques à ses couleurs, défilant sous des bannières appelant au boycott des Jeux, dénonçant les « Jeux de la honte » et proclamant « Arrêtez les violations des droits humains au Tibet« .

Une affiche brandie dans le cortège représentait un skieur se tenant devant un char dont les chenilles étaient remplacées par les anneaux olympiques, allusion visuelle à la célèbre photographie d’un manifestant bloquant seul une colonne de blindés lors de la répression du mouvement démocratique de la place Tiananmen en 1989 à Pékin.

Une autre réclamait: « Que Pékin 2022 ne devienne pas Berlin 1936 ».

L’artiste tibétain Loten Namling, qui vit en Suisse depuis 32 ans, menait la manifestation sur des skis sur lesquels était peint le mot « liberté ».

« La raison pour laquelle je traîne le drapeau chinois est que la Chine a détruit mon pays, la Chine a détruit ma culture. Qu’ils réalisent combien c’est dur pour nous », a-t-il déclaré.

« Jamais il ne faudrait octroyer l’organisation des Jeux olympiques à des meurtriers de masse et des dictateurs. Il est temps de dire d’arrêter. »

Les opposants tibétains dénoncent la mainmise de Pékin sur la région himalayenne qui a été rattachée de facto à la Chine en 1951 et accusent le gouvernement central chinois de mener une répression religieuse et culturelle.

Les manifestants ont défilé en scandant les slogans « Pas de droits, pas de Jeux » et « Jeux de Pékin, jeux du génocide ».

Plusieurs d’entre eux sont montés sur le toit surplombant l’entrée du siège du CIO, où ils ont déployé une bannière noire portant l’inscription « Non à Pékin 2022 ».

A l’origine de ce rassemblement, Karma Choekyi, présidente de la communauté des Tibétains de Suisse, a reproché au mouvement olympique et à ses partenaires financiers d’avoir fermé les yeux sur la situation des libertés civiques en Chine.

« Le régime communiste chinois est renforcé et estime que ces Jeux légitiment son droit à réprimer les droits humains (…) », a-t-elle ajouté.

« Nous condamnons le CIO et les sponsors pour avoir permis que cela se produise. »

Une manifestation a également mobilisé une cinquantaine de personnes à Los Angeles devant le consulat de Chine.

Kevin Young, membre des « Amis du Tibet » de la ville californienne de Santa Barbara, a déclaré que les JO d’hiver à Pékin étaient destinés à faire oublier les abus du gouvernement chinois.

« Je ne veux pas que les violations des droits humains, la torture au Tibet, à Hong Kong, contre les Ouïghours, soient minimisées à cause de ces Jeux olympiques », a-t-il dit à l’AFP.

« Nous ne voulons pas rester silencieux face à l’oppression du régime » communiste, a ajouté le manifestant.

Par Le Point avec AFP

Guerre des visas : Pékin menace Washington de représailles

décembre 22, 2020

La Chine a averti mardi 22 décembre qu’elle prendrait des représailles contre les États-Unis après que ce pays a annoncé qu’il ne remettrait pas de visas aux responsables chinois soupçonnés de violations des droits de l’Homme.

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a annoncé lundi une interdiction d’entrée à tous les responsables du Parti communiste chinois (PCC) impliqués dans «des activités répressives». M. Pompeo a évoqué la «répression des pratiques religieuses», des «minorités ethniques», des «dissidents», des «défenseurs des droits de l’Homme», des «journalistes», des «syndicalistes», des militants de la société civile ou des «manifestants pacifiques». Les membres de la famille de chaque responsable visé seront aussi privés de visa américain.

En réponse, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a indiqué que son pays condamnait «fermement» la décision de l’administration Trump. La Chine «continuera à prendre des mesures légitimes et nécessaires pour défendre résolument ses intérêts», a-t-il averti.

Washington a déjà multiplié les restrictions de visas ces derniers mois contre des responsables ou étudiants chinois, de manière souvent plus ciblée, dans le cadre de son offensive contre la Chine, érigée en adversaire stratégique numéro un de la première puissance mondiale. Le département d’État américain a ainsi annulé les visas de plus d’un millier d’étudiants et chercheurs chinois soupçonnés d’espionnage, et interdit l’entrée aux États-Unis aux responsables impliqués dans des violations des droits des musulmans ouïghours ou dans la répression à Hong Kong. Il a aussi limité drastiquement l’entrée des membres du PCC.

De son côté, Pékin a annoncé début décembre qu’il sanctionnerait les responsables américains qui se sont «mal comportés» dans le dossier hongkongais.

Par Le Figaro avec AFP

Chine/Covid-19 à Pékin : la situation encore «grave», selon les autorités

juin 28, 2020

 

Près de 500.000 personnes ont à nouveau été confinées.

La Chine a confiné dimanche 28 juin près d’un demi-million de personnes près de la capitale Pékin, touchée depuis mi-juin par un rebond de Covid-19 que les autorités décrivent encore comme «grave et complexe».

Le pays asiatique a largement contenu l’épidémie. Mais l’émergence de quelque 300 nouveaux cas dans la ville en l’espace d’un peu plus de deux semaines alimente les craintes d’une deuxième vague de contaminations. La mairie a déjà lancé une vaste campagne de dépistage, refermé les écoles, appelé les Pékinois à ne pas quitter la capitale et confiné plusieurs milliers de personnes dans les zones résidentielles jugées à risque.

Les autorités locales ont annoncé dimanche le confinement du canton d’Anxin, situé à 60 kilomètres au sud de Pékin dans la province du Hebei (nord). Onze cas liés au rebond épidémique pékinois y ont été recensés, selon le journal semi-officiel Global Times. Seule une personne par foyer sera désormais autorisée à sortir une fois par jour pour acheter de la nourriture et des médicaments.

Le ministère chinois de la Santé a fait état dimanche de 14 nouveaux cas locaux à Pékin lors des dernières 24 heures, portant le total à 311 depuis le début du rebond épidémique. Le foyer a été détecté à Xinfadi, un marché de gros du sud de la ville. Il fournit l’essentiel des supermarchés et restaurants de la capitale en produits frais.

Environ un tiers des nouveaux cas rapportés jusqu’à présent sont liés à la section du marché réservée aux viandes de boeuf et de mouton, ont indiqué dimanche des responsables municipaux lors d’une conférence de presse.

«La situation épidémique dans la capitale est grave et complexe», y a souligné Xu Hejian, un porte-parole de la ville.

Par Le Figaro avec AFP

Chine/Coronavirus: Pékin en alerte maximale après un regain de contagion

juin 16, 2020

La ville chinoise a recensé 106 nouveaux cas de Covid-19 en cinq jours. La mairie a fait fermer les écoles.

La municipalité de Pékin a relevé mardi son niveau d’urgence face au COVID-19, pour le porter de deux à trois, en raison de la récente augmentation du nombre de cas de contaminations par le nouveau coronavirus dans la capitale chinoise. Les écoles maternelles et primaires et les collèges vont fermer à partir de mercredi à Pékin, ont rapporté les médias officiels.

Les entreprises et les usines ne sont pas appelées à fermer mais sont encouragées à recourir au télétravail. Pékin a également exhorté mardi soir ses habitants à éviter les voyages «non essentiels» en dehors de la ville et interdit aux résidents de zones touchées de quitter la capitale.

Situation «extrêmement grave»

La situation épidémique à Pékin est «extrêmement grave», a par ailleurs averti mardi la mairie, avec une centaine de cas de Covid-19 recensés depuis la semaine dernière dans la capitale chinoise après l’émergence d’un nouveau foyer. La ville a entrepris le dépistage de dizaines de milliers d’habitants. Ce regain survient alors que le pays, où a été repéré le nouveau coronavirus fin 2019, avait pratiquement éradiqué l’épidémie.

Le ministère de la Santé a fait état mardi de 27 nouveaux malades à Pékin, ce qui porte à 106 le nombre total de cas enregistrés depuis cinq jours dans la métropole, qui n’avait pas connu de nouvelle contamination depuis deux mois. Ce regain de contagion est parti de l’immense marché de gros de Xinfadi, dans le sud de la capitale, où le coronavirus a été repéré la semaine dernière. Des cas ont également été constatés sur d’autres marchés, désormais fermés.

30 zones résidentielles confinées, des transports arrêtés

Au total, la municipalité a ordonné le confinement de près de 30 zones résidentielles. Leurs milliers d’habitants n’ont plus le droit d’en sortir mais peuvent être ravitaillés.

Face à la crainte d’une seconde vague, Pékin a également interdit les personnes à haut risque de quitter la capitale chinoise et a interrompu mardi certains services de transport pour freiner une nouvelle vague de coronavirus vers d’autres villes et régions.

Shanghai, centre économique de la Chine, a imposé une quarantaine de deux semaines à certains voyageurs arrivant de Pékin, après que 27 nouveaux cas de contamination au coronavirus aient été recensés dans la capitale, portant le total à 196 depuis jeudi.

Un marché à l’origine de ce regain de contagion

Ce regain de contagion est parti du gigantesque marché de gros de Xinfadi, l’un des plus grands d’Asie, où le virus a été repéré la semaine dernière sur des planches à découper du saumon d’importation..

Depuis, quatre autres marchés de la capitale ont été fermés en tout ou partie et une trentaine de zones résidentielles environnantes ont été placées en quarantaine.

Depuis le 30 mai, quelque 200.000 personnes ont visité le marché de Xinfadi, qui fournit 70% des fruits et légumes consommés à Pékin, ont été dépistés puis placés en quarantaine. Le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a affirmé lundi que la souche découverte au marché correspondait à une souche repérée communément en Europe. Mais «cela ne suffit pas à certifier qu’il provient de produits de la mer d’importation», a toutefois déclaré à la télévision l’épidémiologiste en chef du CDC, Wu Zunyou. «Cela a pu provenir d’une personne contaminée».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué suivre «de très près» la situation et évoqué l’envoi d’experts supplémentaires à Pékin.

Par Le Figaro avec Reuters

Rebond du coronavirus en Chine et Iran

juin 14, 2020

Coronavirus : un rebond de l’épidémie semble opérer en Chine

Selon les autorités, 57 nouveaux cas confirmés de contamination au coronavirus ont été recensés en 24 heures. Dont 36 à Pékin.

La Chine a enregistré ce dimanche 14 juin un rebond des nouveaux cas de Covid-19, renforçant les craintes de résurgence de la pandémie dans le pays où elle a démarré l’an dernier.

Selon les autorités chinoises, 57 nouveaux cas confirmés de contamination au coronavirus ont été recensés en 24 heures, dont 36 à Pékin, le plus haut chiffre quotidien depuis avril. Ces 36 cas ont tous un lien avec le marché au gros de Xinjadi, dans le sud de Pékin, qui vend notamment de la viande, du poisson et des légumes. Une nouvelle inquiétante pour le reste du monde qui redoute une seconde vague de l’épidémie, laquelle continue à faire rage en Amérique latine.

Un nouveau foyer dans le sud de Pékin

Grâce à de stricts contrôles, au port du masque et aux opérations de confinement, l’épidémie était sous contrôle en Chine, où est apparu le nouveau coronavirus l’an dernier à Wuhan (centre).

Mais un nouveau foyer de contamination a été détecté dans le sud de Pékin au marché de gros de Xinfadi. Une découverte qui a entraîné le confinement de 11 zones résidentielles des environs.

Des centaines de policiers et de membres de la police paramilitaire, dont beaucoup portant des masques de protection et des gants, ont été vus samedi par des journalistes de l’AFP près du marché de Xinfadi. Dimanche, dans cet immense marché, la partie où est vendue la viande était fermée. Les autorités ont indiqué que toutes les personnes travaillant dans ce marché ou vivant dans les quartiers avoisinants doivent subir un test de dépistage. Tous les habitants qui se sont rendus sur ce marché depuis le 30 mai doivent faire de même. Neuf écoles et jardins d’enfants des environs du marché ont été fermés.

Un porte-parole de la capitale, Xu Hejian a affirmé dimanche à la presse que Pékin entrait dans «une période exceptionnelle».

Au total, le Covid-19 a fait plus de 427.000 morts et contaminé plus de 7,7 millions de personnes sur la planète, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles.

Coronavirus: plus de 100 morts en 24 heures en Iran

Téhéran a annoncé ce dimanche plus de 100 morts du nouveau coronavirus en 24 heures, ce qui n’était plus arrivé depuis deux mois, alors que les autorités minimisent la remontée continue du nombre de patients recensés en Iran. Les autorités sanitaires ont enregistré 107 nouveaux décès dus au virus SARS-CoV-2 entre samedi midi et dimanche à la mi-journée, a annoncé Sima Sadat Lari, porte-parole du ministère de la Santé, ce qui porte le bilan de l’épidémie à 8837 morts en Iran.

«Il s’agit d’un virus sauvage et imprévisible, qui peut nous surprendre à tout moment et requiert un réel effort collectif, que nous respections tous sérieusement les protocoles sanitaires et que nous observions les règles de distanciation sociale», a déclaré Mme Lari. L’Iran, qui a annoncé ses premiers cas de contamination par le nouveau coronavirus mi-février, est le pays au Proche et Moyen-Orient le plus durement touché par la pandémie de Covid-19, mais n’a jamais décrété de confinement obligatoire de la population.

Sept provinces classées rouges

Depuis avril, l’Etat a levé progressivement la quasi-totalité des restrictions destinées à lutter contre la propagation de la maladie et l’activité semble avoir repris un cours presque normal dans la majorité des 31 provinces du pays. Sept d’entre elles sont néanmoins classées rouges, le niveau d’alerte le plus élevé en ce qui concerne le risque de propagation de la maladie, selon Mme Lari. Ces provinces dessinent un arc de cercle presque continu le long des frontières courant du Nord-Ouest au Sud-Est du pays.

Depuis début mai, les chiffres officiels traduisent une tendance de hausse des nouveaux cas recensés de contamination par le virus. Face à cela, les autorités ne cessent de reprocher à la population de ne pas respecter les règles élémentaires de distanciation sociale tout en répétant qu’il n’y a aucun lieu de s’inquiéter car la hausse des cas ne serait selon elles que le résultat, mathématique, d’un dépistage plus intensif. Cela ne traduit en rien une détérioration de la situation sanitaire du pays, assurent ainsi plusieurs responsables.

«Les gens ne doivent pas s’inquiéter»

«Quand on mène plus de tests, alors, naturellement, on identifie davantage de cas», a déclaré mercredi le président Hassan Rohani. La hausse récente n’a rien de «négatif» et «les gens ne doivent pas s’inquiéter», a-t-il ajouté.

S’ils cherchent à rassurer la population face à la situation sanitaire du pays, plusieurs responsables ne cachent pas leur inquiétude face à ce qu’ils dépeignent comme la négligence ou l’insouciance de la population face au virus.Samedi, Hassan Rohani s’alarmait d’un rapport selon lequel seulement «18 à 20%» des Iraniens respecteraient désormais les consignes de lutte face à la maladie contre «80% et plus» en avril-mai.

«Le non respect de la distanciation sociale, des règles d’hygiène personnelle ou publique ainsi que les déplacements inutiles peuvent avoir des conséquences irréparables», avertissait début juin un bandeau tournant en boucle sur la chaîne d’information de la télévision d’Etat.

Par Le Figaro avec AFP

Le Congrès américain adopte une résolution soutenant Hongkong face à Pékin

novembre 21, 2019

 

Le texte doit désormais être signé par Donald Trump. Ce vote intervient en pleines négociations entre les deux premières puissances économiques mondiales pour sortir de leur guerre commerciale.

Le Congrès américain a adopté mercredi 20 novembre à une écrasante majorité une résolution soutenant les «droits humains et la démocratie» à Hongkong face à Pékin et menaçant de suspendre le statut économique spécial accordé par Washington à l’ancienne colonie britannique. La Chambre des représentants a approuvé ce texte par 417 voix contre une, après son adoption à l’unanimité au Sénat mardi, qui avait provoqué la colère de Pékin.

Le texte doit désormais être signé par Donald Trump pour être promulgué, mais le président américain pourrait y mettre son veto. Le large soutien des sénateurs implique toutefois que ce veto pourrait être ensuite outrepassé à la chambre haute. Ce vote intervient en pleines négociations ardues entre les deux premières puissances économiques mondiales pour sortir de leur guerre commerciale.

La Chambre des représentants a approuvé mercredi la résolution par 417 voix contre une après son adoption à l’unanimité au Sénat mardi. Ce vote avait provoqué la colère de Pékin, la Chine menaçant de représailles en cas d’adoption définitive.

«L’Amérique est avec vous et l’Amérique vous soutiendra toujours», a lancé dans l’hémicycle aux Hongkongais un élu de la minorité républicaine à la Chambre, Michael McCaul, dénonçant la «brutalité» de la Chine. Le Congrès a également approuvé une mesure qui interdirait la vente à la police hongkongaise de gaz lacrymogène, balles en caoutchouc et autres équipements destinés à réprimer les manifestations: à l’unanimité au Sénat et par 417 voix sur 435 parlementaires, et aucun vote contre.

«J’exhorte le président à signer cette loi décisive aussi vite que possible», a écrit le sénateur républicain Marco Rubio, l’un des plus grands défenseurs du texte. L’objectif des États-Unis n’est autre que «de soutenir les extrémistes et les éléments antichinois violents qui tentent de semer le chaos à Hongkong», avait déclaré mardi dans un communiqué le porte-parole de la diplomatie chinoise, Geng Shuang. Pékin a par ailleurs convoqué mercredi le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade des Etats-Unis, William Klein, pour «une protestation solennelle» et «s’élever» contre ce texte.

Hongkong est lié à Washington par un statut économique spécial qui permet au territoire d’être exonéré des restrictions s’appliquant à la Chine continentale. Le texte conditionne notamment le maintien de ce statut spécial à la validation annuelle par le département d’Etat d’une situation jugée convenable en matière de respect des droits de la part des autorités hongkongaises.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Chine: Le futur aéroport géant de Pékin ouvrira bien en 2019

août 31, 2018

Ce terminal du futur aéroport géant de Pékin en construction, photographié ici le 30 août 2018, devrait être le plus grand terminal aéroportuaire du monde / © AFP / NICOLAS ASFOURI

En banlieue rurale de Pékin, un chantier de 8.000 ouvriers s’étend à perte de vue: la Chine construit un nouvel aéroport géant au design futuriste, qui devrait devenir l’un des plus fréquentés du monde.

Destiné à alléger la pression sur l’autre aéroport international de la capitale qui est proche de la saturation, il ouvrira au public en juin 2019, affirme Li Jianhua, le directeur exécutif du projet au sein du groupe de construction Beijing Urban Construction Group.

Ce nouvel « Aéroport international de Daxing » devrait fonctionner à plein régime en 2025. Il disposera alors de huit pistes opérationnelles et sera capable d’accueillir 72 millions de passagers par an.

« Toutes les étapes de la construction ont été réalisées dans les délais, voire en avance. Et toutes nos techniques sont conformes aux normes internationales », s’est félicité jeudi M. Li lors d’une visite du site ouverte à la presse.

Des chefs de chantiers communiquent par talkie-walkie, tandis que des ouvriers effectuent des soudures dans une pluie d’étincelles sur d’immenses échaffaudages métalliques.

Des bannières rouges déployées sur la structure de béton encouragent les employés à respecter les règles de sécurité. Et un drapeau chinois géant pend sous une verrière d’où percent les rayons de soleil.

Des ouvriers devant le site de construction du futur aéroport géant de Pékin, qui devrait ouvrir l’an prochain, le 30 août 2018 / © AFP / NICOLAS ASFOURI

D’un coût total de 63,9 milliards de yuans (8 milliards d’euros), le nouvel aéroport nécessitera au total quelque 200.000 tonnes d’acier, soit la même quantité que pour le porte-avions chinois Liaoning, souligne Li Jianhua.

Il ajoute que les ouvriers ont travaillé à un rythme très rapide sur le chantier, équivalent à la construction chaque jour d’un immeuble de 18 étages.

D’ici 2036, le nombre de passagers transportés dans le monde devrait quasiment doubler et atteindre 7,8 milliards par an, selon les estimations de l’Association internationale du transport aérien (IATA).

Romandie.com avec(©AFP / (31 août 2018 13h06)

Pour l’anniversaire de Tiananmen, la Chine durcit la censure et fustige les USA

juin 4, 2018

/ © AFP / Fred DUFOUR

La Chine a renforcé sa censure lundi à l’occasion du 29e anniversaire de la répression du « Printemps de Pékin », et fustigé les États-Unis, qui avaient appelé le régime communiste à faire la lumière sur cet événement toujours tabou.

Dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, soldats et blindés avaient mis fin au mouvement d’étudiants qui occupaient depuis un mois et demi la place Tiananmen, au cœur de Pékin. Les manifestants réclamaient la fin de la corruption et une ouverture démocratique.

Le bilan de cette répression, qui avait suscité une vive condamnation internationale, est généralement évalué à plusieurs milliers de morts.

« Nous nous souvenons de la perte tragique de vies innocentes (…) Nous nous joignons à la communauté internationale pour réclamer au gouvernement chinois de rendre publique la liste des personnes tuées, détenues ou disparues » en juin 1989, a indiqué le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo dans un communiqué.

« Les fantômes du 4 juin n’ont pas encore trouvé le repos », ajoutait M. Pompeo, citant le dissident Liu Xiaobo, prix Nobel de la paix 2010 décédé l’an dernier en détention.

Ces déclarations ont suscité la fureur de Pékin, qui a exprimé son « fort mécontentement » et transmis à Washington des « protestions solennelles ».

« Les Etats-Unis accusent sans fondement le gouvernement chinois et s’ingèrent dans les affaires de la Chine », s’est indignée Hua Chunying, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse.

« Nous enjoignons les Etats-Unis à abandonner leurs préjugés, à corriger leurs erreurs, à cesser leurs remarques irresponsables et leur ingérence », a-t-elle martelé, assurant que le gouvernement chinois a déjà « tiré des conclusions limpides sur les troubles politiques des années 1980 ».

– ‘Vacances forcées’ –

Des familles de manifestants tués en 1989 ont récemment exhorté le président Xi Jinping à « réhabiliter » leurs proches: « Chaque année (en juin), nous sommes contrôlés, placés en résidence surveillée, ou éloignés de chez nous », ont déploré dans une lettre ouverte les « mères de Tiananmen », une association de parents ayant perdu un enfant lors de la répression.

De fait, l’épisode fait en Chine continentale l’objet d’une véritable amnésie d’Etat, strictement banni des livres, des manuels scolaires, des films et de l’internet.

La censure était renforcée lundi sur les réseaux sociaux: la plateforme de microblogs WeChat empêchait ainsi ses usagers d’échanger des sommes d’argent pour 89,64 ou 64,89 yuans, montants évoquant la date du 4 juin 1989.

« Les autorités dépensent énormément pour s’assurer que les Chinois ne peuvent pas commémorer ouvertement les victimes du 4 juin », a indiqué à l’AFP William Nee, chercheur d’Amnesty International, pointant que l’intelligence artificielle rend la censure « plus efficace ».

Comme chaque année, des militants sont éloignés de Pékin pour les empêcher de prendre part à d’éventuelles commémorations, à l’instar de l’intellectuel Hu Jia, cantonné depuis le 1er juin en « vacances forcées » à Qinghuangdao, station balnéaire à 300 km de la capitale.

« Mais où que je sois, je jeûne (le 4 juin) et j’allume des bougies. Je me sens chanceux, je suis un survivant (de la répression). Tant de gens sont morts, mais la Chine est toujours bloquée en 1984 en termes de progrès » politique, a-t-il indiqué à l’AFP, en allusion au roman de George Orwell.

Romandie.com avec (©AFP / 04 juin 2018 12h14)                

Air China suspend les vols entre Pékin et Pyongyang dès lundi (média d’Etat)

avril 14, 2017

Pékin – Les vols de la compagnie aérienne publique Air China entre Pékin et Pyongyang seront suspendus à partir de lundi, a annoncé vendredi la chaîne d’Etat chinoise CCTV sur les réseaux sociaux.

La Chine avait averti auparavant qu’un conflit pouvait « éclater à tout moment » en Corée du Nord, à l’heure où Pyongyang risque de mener ce week-end un nouvel essai nucléaire, ce qui en fait la cible de menaces du président américain Donald Trump.

Le dernier vol d’Air Chine entre les deux capitales est arrivé à Pékin à 18H00 locales (10H00 GMT), a ajouté CCTV, sans plus de précisions.

Romandie.com avec(©AFP / 14 avril 2017 15h11)