Longue et folle était la nuit du divorcé
Promenant sa main sur le vide allongé
Vaste était le désert de la chambre
Vague était son cœur brisé sur le marbre
Étendu au coin sur le plan vertical
Voyageant dans la pensée latérale
Le silence agrandissait la maison
Dans ce périmètre couleur de raison
La première nuit blanche du divorcé
De corps abandonné et mal enveloppé
Était un cauchemar à l’ire volcanique
Éteint après une irruption laconique.
Bernard NKOUNKOU