Posts Tagged ‘Pertes’

Coronavirus : 320 milliards de dollars de pertes pour le tourisme mondial

juillet 28, 2020

 

«C’est plus du triple des pertes enregistrées» lors de la crise de 2009, selon l’Organisation mondiale du tourisme.

La pandémie de Covid-19 a provoqué des pertes de 320 milliards de dollars pour le tourisme mondial de janvier à mai sur un an, selon le baromètre publié mardi par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). «C’est plus du triple des pertes enregistrées (…) par le tourisme international pendant la crise économique mondiale de 2009», a estimé cette organisation dépendant des Nations unies dont le siège est à Madrid.

De janvier à mai, le nombre des touristes internationaux a chuté de 56% par rapport à la même période en 2019, ce qui représente 300 millions de visiteurs en moins. Malgré le lent redémarrage du tourisme, notamment dans l’hémisphère nord, «l’indice de confiance établi par l’OMT affiche des plus bas historiques», peut-on lire dans le communiqué.

Parmi les principaux risques encourus par le secteur, l’OMT cite «la recrudescence du virus et le risque de nouveaux confinements» ainsi que la situation de la Chine et des États-Unis, «au point mort», alors que ces pays sont habituellement grands pourvoyeurs de touristes.

Début mai, l’OMT prévoyait une chute de 60 à 80% du nombre des touristes internationaux pour l’année 2020, avec des pertes pouvant atteindre au total 910 à 1.200 milliards de dollars. L’agence craint «la mise en danger de 100 à 120 millions d’emplois directs dans le tourisme».

Par Le Figaro avec AFP

Chine: risques de lourdes pertes pour les assureurs après l’explosion de Tianjin

août 18, 2015

Paris (awp/afp) – Les explosions de Tianjin survenues mercredi dernier risquent d’entraîner de lourdes pertes pour les assureurs chinois, estimées entre un milliard et 1,5 milliard de dollars, indique l’agence de notation Fitch mardi.

« Le taux de pénétration élevé de l’assurance dans cette zone pourrait faire de l’explosion la catastrophe la plus coûteuse de ces dernières années pour le secteur chinois », selon l’agence.

Fitch s’attend à ce que le nombre de demandes de dédommagement continue à augmenter dans les semaines à venir et estime qu’elles sont susceptibles d’affecter les performances financières de certains acteurs régionaux, notamment les assureurs dommages et habitation.

« Il est toutefois trop tôt pour déterminer l’impact exact que l’accident aura sur la solidité financière du secteur chinois de l’assurance dans son ensemble », selon Fitch, qui ajoute qu’une partie des réclamations pourrait être dédommagée par les réassureurs.

Ces explosions sont survenues mercredi dernier dans une zone industrielle de Tianjin, dans l’est de la Chine, sur un site contenant des produits chimiques, provoquant la mort de plus de 100 personnes.

Côté matériel, selon les médias chinois, plus de 8.000 véhicules ont été détruits par l’explosion.

PICC Property and Casualty Company, Ping An Property & Casualty Insurance Company of China, China Pacific Property Insurance, China Continent Property & Casualty Insurance, Sunshine Property & Casualty Insurance et Taiping General Insurance sont les assureurs les plus actifs dans la région, représentant plus de 77% de l’assurance non-vie, indique l’agence.

Fitch ajoute que les demandes de dédommagement liées à l’assurance santé et à l’assurance-vie risquent également d’être importantes. Selon l’agence, les victimes sont couvertes par un plan gouvernemental mis en place pour l’accident, en plus de leur couverture individuelle.

« Chaque blessé couvert par le plan gouvernemental peut réclamer une compensation comprise entre 20.000 et 35.000 yuans (entre 2.800 et 4.900 euros environ) tandis qu’une compensation de 50.000 yuans (7.000 euros) sera versée en cas de décès », écrit l’agence.

Romandie.com avec (AWP / 18.08.2015 13h11)

Les Bourses européennes chutent malgré l’intervention de la BCE

août 8, 2011

PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont une nouvelle fois chuté après la dégradation de la note de crédit des Etats-Unis par S&P, même si les rachats sur le marché de dettes italienne et espagnole par la Banque centrale européenne ont limité les effets de la décision de l’agence de notation.

A Paris, le CAC 40 a fini en repli de 4,68% à 3.125,19 points, signant ainsi sa onzième séance consécutive de baisse et affichant désormais un recul de plus de 18% depuis le 22 juillet, après avoir évolué en séance entre un plus haut à 3.333,61 (et gagné 1,68%) et un plus bas à 3.129,15 points.

La place parisienne a, comme ses homologues européennes, accentué ses pertes après que Standard & Poor’s (S&P) a abaissé à « AA+ » les notes des organismes de refinancement hypothécaire Freddie Mac et Fannie Mae, en raison de leur dépendance directe au gouvernement américain.

Depuis deux semaines, le grand sujet d’inquiétude des marchés porte sur la solidité de la croissance économique, notamment aux Etats-Unis où le ralentissement se révèle plus sérieux qu’attendu, ce qui pèse lourdement sur les valeurs cycliques.

A Paris, Alcatel-Lucent (-9,71%), ArcelorMittal (-9,59%), Vallourec (-9,46%) ou Renault (-9,27%) ont accusé les plus fortes baisses du CAC 40.

FIN DU LAXISME

« Les craintes sur les perspectives du cycle et la certitude que les Etats-Unis ne peuvent plus poursuivre une politique budgétaire laxiste pourrait déclencher une nouvelle dégradation des actions à l’échelle mondiale », estiment les responsables de la stratégie d’allocation d’actifs chez Société générale.

Londres a lâché 3,39% et Francfort 5,02%. Milan (-2,35%) et Madrid (-2,44%) ont mieux résisté après avoir grimpé de plus de 3% à la faveur des rachats de dette espagnole et italienne par la BCE, qui a traduit dans les faits une décision annoncée dimanche soir.

Les indices paneuropéens EuroStoxx 50 et EuroFirst 300 ont respectivement perdu 3,23% et 3,37%.

La décision de S&P de priver les Etats-Unis de la meilleure note de crédit, le « AAA » considéré comme sans risque, pèse sur les autres pays noté « AAA », en particulier l’Allemagne qui a largement profité de la fuite vers la sécurité des 15 derniers jours.

La décision annoncée de la BCE de poursuivre ses achats d’emprunts d’Etat de pays périphériques de la zone euro et de les étendre à ceux de l’Italie et de l’Espagne, durement sanctionnés ces derniers jours, a pour effet de détendre les taux de ces pays.

Le rendement du 10 ans espagnol se détend de 106 points de base et passe nettement sous 6,0% à 5,199% et celui du 10 ans italien se détend de près de 80 pdb à 5,34%. Les autres pays frappés par la crise des dettes souveraines, Grèce, Irlande, Portugal voient leurs taux évoluer de la même manière.

« PAD D’ARMAGEDDON »

« La BCE vole au secours, il n’y aura pas d’Armageddon après la dégradation (des USA, NDLR) par S&P », estimaient lundi matin les stratégistes taux de Commerzbank.

Selon des professionnels, la BCE a procédé dans la matinée à des rachats de dettes italienne et espagnole sur le marché par tickets de 20 à 25 millions d’euros. Elle devrait en avoir acquis pour plusieurs milliards d’euros en fin de journée.

Quant à l’impact de la décision de S&P sur les Treasuries américains (emprunts d’Etat), il devrait être limité compte tenu de la place centrale du marché américain et du dollar dans la planète finances, estiment des experts.

« Les Treasuries US vont évidemment rester le benchmark mondial », dit Ciaran O’Hagan, stratégiste taux chez Société générale.

« S’il y a une classe d’actifs dont nous pouvons prédire que les cours réagiront peu au changement du facteur de risque, c’est bien les Treasuries », disent les responsables de l’allocation d’actifs de la SocGen en soulignant qu’il y a « une abondance de cash sous les matelas ».

L’euro recule de 0,4% face au billet vert, à 1,4231 dollar.

Le baril de pétrole brut léger américain chute de près de 4%, à 83,40 dollars.

Reuters par Raoul Sachs