Londres (awp/afp) – La Bourse de Londres a terminé en forte baisse de 1,04% mercredi, devenant méfiante à l’approche de l’élection présidentielle américaine et avant d’en savoir plus dans la soirée sur la politique monétaire de la Fed.
A la clôture, l’indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 71,72 points pour terminer à 6.845,42 points.
« Une semaine à peine avant l’élection américaine et les marchés sont à la fois complaisants et inquiets à la fois », expliquait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
« Il y a encore une perception générale selon laquelle Hillary Clinton va se retrouver à la Maison Blanche mais le résultat surprise du vote sur le Brexit est encore frais dans les mémoires », prévenait-t-il.
L’incertitude grandit sur le résultat de l’élection présidentielle américaine, certaines sondages montrant que l’écart se resserre entre Donald Trump et Hillary Clinton, laquelle doit faire face à la réouverture surprise par le FBI de l’affaire des emails.
Les investisseurs se préparaient dans le même temps à la conclusion dans la soirée de la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed), espérant avoir davantage de précisions sur la hausse des taux qui pourrait avoir lieu d’ici la fin de l’année.
Dans le secteur de la construction, Persimmon s’est distingué et a pris 0,81% à 1.751,00 pence après s’être montré rassurant sur son activité durant les trois derniers mois, au cours desquels ses ventes de nouvelles maisons ont grimpé, sans être affectées par le vote pour le Brexit.
De leur côté, Barratt Developments (-0,94% à 464,70 pence) et Taylor Wimpey (-0,75% à 145,70 pence) ont eu plus de mal, alors que selon la banque Nationwide les prix de l’immobilier se sont stabilisés en octobre au Royaume-Uni, n’augmentant pas pour la première fois depuis juin 2015.
La chaîne d’habillement Next a été recherchée (+3,51% à 4.979,00 pence). Le groupe a publié des ventes en baisse de 3,5% pour le troisième trimestre mais a indiqué qu’elles ont rebondi en octobre et a confirmé ses objectifs annuels.
Les compagnies pétrolières ont accusé le coup, à l’image de BP (-1,03% à 457,30 pence) et Royal Dutch Shell (action « B », -2,84% à 2.136,50 pence), pénalisées par la baisse des cours du brut après l’annonce d’un bond plus fort que prévu des stocks hebdomadaires de pétrole américain.
Les valeurs bancaires ont quant à elles encore fait les frais de la méfiance avant d’en savoir plus sur les intentions de la banque centrale américaine. Barclays a perdu 2,49% à 182,05 pence, HSBC 1,36% à 604,20 pence, Lloyds Banking Group 1,94% à 55,15 pence et RBS 2,09% à 182,70 pence.
Enfin, les spécialistes des métaux précieux comme Randgold (+2,57% à 7.585,00 pence) et Fresnillo (+3,61% à 1.780,00 pence) ont profité de la hausse des cours de l’or en raison de la baisse du dollar.
Romandie.com avec(AWP / 02.11.2016 17h53)