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Réseaux sociaux : alerte sur l’exposition en photo de vos enfants

novembre 17, 2022

Dans son rapport annuel, Claire Hédon, la Défenseure des droits, incite les parents à la prudence en publiant des photos de leurs progénitures.

Les enfants en bas age sont de plus en plus exposes sur les reseaux sociaux par leurs parents.
Les enfants en bas âge sont de plus en plus exposés sur les réseaux sociaux par leurs parents.© FRANK PERRY / AFP

Pour de nombreux parents, publier des photos de leurs enfants en bas âge sur les réseaux sociaux est devenu une pratique courante et banale. Pourtant, dans son rapport annuel sur les droits des enfants publié jeudi 17 novembre, la Défenseure des droits Claire Hédon met en garde contre cette pratique. Le rapport, consulté en avant-première par Le Parisien, rappelle en effet que cette nouvelle visibilité numérique des enfants « les expose à de potentielles violences numériques – cyberharcèlement, cybersexisme, haine en ligne, etc. – et conduit à interroger les moyens de protéger leur image et leur réputation et de garantir leur droit à l’oubli ».

« Tant qu’ils sont petits, ça ne craint rien », assure innocemment Camélia, une trentenaire de Seine-et-Marne, mère de deux enfants, interrogée par Le Parisien. Celle-ci poste régulièrement des photos de ses enfants âgés de six et huit ans sur ses réseaux sociaux, convaincue que « leurs copains d’école n’y ont même pas accès puisqu’ils n’ont pas de compte ». Une preuve, pour la directrice de l’association spécialisée E-Enfance Justine Atlan, que « les parents ne sont pas conscients du tout ». En réalité, signale Justice Atlan, cela pose problème, car les enfants devenus plus grands « ne seront pas libres de créer leur propre identité numérique, ils ne partent pas de zéro ». La directrice d’E-Enfance signale d’ailleurs que le sujet de l’exposition des enfants sur les réseaux sociaux revient souvent au cœur des conflits entre les parents lors des séparations conjugales.

Un « traumatisme » pour certains enfants

Cette exposition non consentie sur les réseaux sociaux, Hector, adolescent de la région lyonnaise (le nom a été changé par Le Parisien), en a fait les frais : sa mère publiait dès sa petite enfance de nombreuses photos de lui sur Facebook. « Pour elle, c’était juste mignon, mes grandes oreilles sur Facebook. Mais pour moi, c’est devenu un surnom : Dumbo, Grandes oreilles… » À sa demande, sa mère a cependant accepté de retirer toutes les photos qui le dérangeaient, mais affirme-t-il, le « traumatisme » est resté.

Alors, que faire ? Dans son rapport, la Défenseure des droits encourage vivement à la mise en place de davantage de formations au numérique, et ce, dès la classe de sixième, mais aussi, dans la mesure du possible, à l’attention des parents, pour mieux sensibiliser aux droits numériques des mineurs. Enfin, « cela peut paraître zélé, mais dans un monde idéal, les parents doivent demander à leurs enfants, même jeunes, s’ils sont d’accord pour qu’on mette leur photo sur Instagram. Les usages d’Internet, cela doit faire partie d’un cheminement éducatif. Comme apprendre à marcher » !

Avec Le Point.fr

Équipe de France : Mbappé ne participera pas à la séance photo des Bleus

septembre 19, 2022

L’attaquant déplore ce lundi dans un communiqué le refus de la Fédération de « modifier la convention » des droits à l’image des joueurs.

Kylian Mbappe refuse de prendre part a la seance photo ce mardi.
Kylian Mbappé refuse de prendre part à la séance photo ce mardi. © MATTHIEU MIRVILLE / Matthieu Mirville / DPPI via AFP

L’ultime stage des Bleus avant le Mondial 2022, ultra-resserré, a débuté lundi avec l’annonce de deux nouvelles blessures et un nouveau refus de Kylian Mbappé de prendre part à la traditionnelle séance photo. L’attaquant du PSG a « décidé de ne pas prendre part à la séance photo prévue » mardi avec l’équipe de France après le refus de la Fédération de « modifier la convention » des droits à l’image des joueurs, a-t-il fait savoir lundi dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse. La star des Bleus et du Paris Saint-Germain « et ses représentants […] regrettent vivement qu’aucun accord n’ait pu, comme demandé, être trouvé en amont de la Coupe du monde » sur ce sujet qui a déjà fait polémique en mars.

Lors de différentes rencontres, les conseillers de Mbappé, notamment son avocate, Delphine Verheyden, avaient pu auprès des dirigeants de la FFF « exposer leur position quant à la nécessité de modifier la convention régissant les conditions d’utilisation de son image », poursuit le communiqué, et un accord semblait avoir été trouvé début juin. Mais le président de la FFF, Noël Le Graët, a expliqué lundi dans L’Équipe que « rien ne changera d’ici la Coupe du monde ».

Mbappé toujours « déterminé » à faire gagner les Bleus

Ces déclarations « renvoyant les discussions après la Coupe du monde, Kylian Mbappé, fidèle à ses positions et comme il l’avait indiqué à la FFF, a donc décidé de ne pas prendre part à la séance photo prévue demain (mardi) ». Cette décision « ne remet évidemment pas en cause son engagement total et sa détermination à contribuer à la réussite collective de l’équipe nationale pour les importantes échéances sportives à venir », conclut le communiqué.

Sollicitée, la FFF n’avait pas réagi en milieu d’après-midi. Noël Le Graët et François Vasseur, directeur marketing, sont attendus dans l’après-midi à Clairefontaine, où ils s’entretiendront avec des joueurs, a-t-on appris de source proche du dossier. 

En cette semaine de matchs importants, Didier Deschamps, patron des champions du monde en titre, est noyé sous une pluie d’absences avec, ce lundi, celle du capitaine Hugo Lloris (lésion à la cuisse droite) et de l’arrière gauche Theo Hernandez (déchirure à la cuisse droite), remplacés par Alban Lafont et Lucas Digne, se sont ajoutées à une longue liste de blessures. En plus de celle de Paul Pogba, convalescent après son opération du genou droit, il manque d’autres indéboulonnables comme Presnel Kimpembe, Lucas Hernandez, N’Golo Kanté, Kingsley Coman et Karim Benzema.

Par Le Point avec FAP

France: Une enseignante menacée après avoir diffusé une photo de Soprano

janvier 16, 2022

Une prof de SVT a utilisé une photo du rappeur pour un cours sur l’évolution. Une collégienne l’a interprété comme un amalgame raciste, relate « Le Parisien ».

« L’enfer est bien plus gros sur Terre. Depuis que les hommes font pire que Lucifer », entonnait Soprano dans son titre à succès « Le diable ne s’habille plus en Prada ». Et c’est bien un enfer qu’a vécu une enseignante de Trappes, dans les Yvelines, lorsqu’elle a choisi de glisser une photographie du rappeur dans un document montrant l’histoire de l’évolution humaine.

Début décembre 2020, cette professeure de SVT (sciences de la vie et de la Terre) au collège a remplacé, dans une frise chronologique, le croquis de l’homo sapiens par un portrait de l’artiste marseillais, rapporte Le Parisien, dimanche 16 janvier. Le début d’un véritable calvaire pour la jeune femme de 34 ans, qui a l’habitude d’utiliser des personnalités comme Kylian Mbappé ou Josiane Balasko pour rendre ludiques ses leçons. Le visage de Soprano se trouvait sur la même ligne que le dessin représentant un Australopithèque, bipède descendant du singe. Une des élèves de troisième y a vu une comparaison allusive entre le primate et le musicien.

Le père de la jeune fille, Kamel, avait décidé d’alerter les réseaux sociaux. « Ma fille, elle m’a dit : “Papa, ce n’est pas normal en cours de SVT”. […] Éducation nationale de merde. Faites tourner, s’il vous plaît. On ne doit pas accepter ! » écrivait-il sur Facebook. Les menaces se sont alors multipliées à l’encontre de l’instructrice, qui a nié toute assimilation et prévenu les services de police. Ces derniers ont attesté des risques courus et lui ont conseillé de s’exfiltrer en dehors de l’Île-de-France.

Le parent d’élève condamné

« Tout de suite, je me suis dit : “Ma vie est finie. J’ai eu peur de mourir” », raconte-t-elle avec émotion au Parisien. Jugé le 15 novembre dernier, le parent d’élève a été condamné à six mois de prison ferme. Le procureur a dénoncé une « fatwa numérique », rappelant le drame de l’assassinat de Samuel Paty. « J’adore mon métier, j’aurais voulu accompagner mes élèves jusqu’au brevet. […] Si l’Éducation nationale ne protège pas ses enseignants, je vais devoir m’autocensurer », conclut avec tristesse l’agrégée.

Par Le Point avec AFP

France/Attaque à Nice : un homme en garde à vue pour la diffusion de la photo d’une des victimes

octobre 30, 2020

ll est soupçonné d’avoir posté sur un forum du site internet Jeuxvideo.com une photo du corps de l’une des victimes âgée 60 ans.

Un homme a été placé en garde à vue vendredi 30 octobre pour avoir mis en ligne la photo d’une des trois victimes de l’attaque mortelle dans la basilique de Nice, a indiqué le parquet de Paris, qui a ouvert une enquête. Il est soupçonné d’être à l’origine de la publication de la photo sur un forum du site internet Jeuxvideo.com, selon une source proche du dossier.

Le suspect est interrogé depuis vendredi en fin d’après-midi dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), a précisé le parquet, sans donner de détails sur son profil. Une enquête a été ouverte pour «diffusion de message à caractère violent», a ajouté le parquet.

La photo de la femme âgée de 60 ans, qui a subi un profond égorgement, proche de la décapitation, a été diffusée sur les réseaux sociaux et sur plusieurs sites internet. La plateforme Pharos, chargée de détecter les contenus en ligne illicites, a signalé plusieurs diffusions de ce cliché macabre.

Outre cette femme, l’assaillant a aussi égorgé le sacristain de la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption de Nice, Vincent Loquès, père de deux filles, qui aurait eu 55 ans vendredi. La troisième victime, une Brésilienne mère de trois enfants, Simone Barreto Silva, 44 ans, touchée à plusieurs reprises, est décédée dans un restaurant où elle s’était réfugiée.

L’auteur des faits, un Tunisien de 21 ans, Brahim Issaoui, a été stoppé par les policiers qui lui ont tiré dessus à plusieurs reprises. Blessé grièvement, il était toujours hospitalisé vendredi avec un pronostic vital engagé.

Par Le Figaro avec AFP

Rarissime photo d’un lion de mer tombant dans la gueule d’une baleine

juillet 31, 2019

Sea lion captured falling in mouth of whale in rare photo

Un lion de mer tombant accidentellement dans la gueule grande ouverte d’une baleine à bosse. Chase Dekker / AFP

Chase Dekker, qui est également biologiste marin, a pris cette photo le 22 juillet depuis un bateau pendant une expédition d’observation des baleines dans le Pacifique, au large de la baie de Monterey, en Californie.

Un lion de mer tombant accidentellement dans la gueule grande ouverte d’une baleine à bosse: telle est la spectaculaire image prise par un photographe animalier qui a évoqué un moment «unique dans une vie». Chase Dekker, qui est également biologiste marin, a pris cette photo le 22 juillet depuis un bateau pendant une expédition d’observation des baleines dans le Pacifique, au large de la baie de Monterey, en Californie. «J’ai vu beaucoup de choses complètement folles, mais jamais rien de tel», a commenté l’homme de 27 ans, qui photographie la vie sauvage depuis une dizaine d’années.

Il a expliqué sur Instagram et dans des interviews qu’il avait aperçu un groupe de baleines à bosse en train de chasser frénétiquement les anchois. A un moment, un lion de mer malchanceux qui passait par là n’a pu s’écarter à temps et a fini à l’intérieur de la gueule du cétacé. Saisissant un appareil photo, Chase Dekker a immortalisé cette scène improbable. «J’étais en extase. Je venais de capturer un moment que je ne reverrai probablement jamais», a-t-il raconté.

La baleine à bosse, qui ne se nourrit que de krill et de petits poissons, n’a toutefois jamais refermé ses mâchoires sur l’imposant lion de mer, qui a pu s’échapper et en aura été quitte pour une belle frayeur. «Ce lion de mer aura vécu une vraie expérience à la Jonas», a commenté Chase Dekker sur Instagram

Par LeFigaro.fr avec AFP

Trump face à Merkel: la photo « iconique » du G7 fait débat

juin 11, 2018

/ © Bundesregierung/AFP / Jesco DENZEL

Une photographie pour l’histoire? Le cliché viral diffusé au G7, où Donald Trump semble tenir tête au reste du monde, résume à lui seul les nouvelles fractures occidentales mais donne lieu à des interprétations assez diverses.

« L’Occident ébranlé », titre lundi le quotidien allemand Tagesspiegel, à côté de l’image désormais célèbre, prise par un photographe officiel travaillant pour le gouvernement allemand et diffusée sur les réseaux sociaux par le porte-parole de la chancelière Angela Merkel.

Cette photo, dont la composition rappelle celle d’un tableau, a été l’une des plus partagées, commentées ou détournées sur les réseaux sociaux, tant elle paraît résumer, mieux que tous les discours, l’état du monde après le fiasco du sommet des pays industrialisés au Canada.

Elle a été prise par un photographe allemand primé par le World Press Photo, Jesco Denzel, spécialisé dans les photos et portraits officiels.

Le porte-parole d’Angela Merkel, Steffen Seibert, a expliqué lundi que sa diffusion visait à donner aux internautes « un aperçu du travail de la chancelière et de l’atmosphère de travail intense d’un G7 ».

Elle paraît répondre à un objectif de communication encore plus précis: mettre en lumière la fermeté d’Angela Merkel, qu’on voit entourée d’autres dirigeants du G7. Appuyée en avant, les mains sur une table, elle semble tenir tête à Donald Trump, voire réprimander le chef d’Etat américain assis en face d’elle.

Que lui dit-elle? personne ne le sait. Dimanche soir à la télévision, Angela Merkel a juste prévenu qu’elle n’entendait pas « se faire avoir » au cas où les Etats-Unis relèveraient leurs droits de douane sur les importations d’automobiles, et que l’Europe répliquerait.

Pour l’hebdomadaire Der Spiegel, la photo constitue « une victoire sans appel de relations publiques pour l’Allemagne ». « En politique, il n’y a pas que les contenus qui sont importants, les images le sont aussi », souligne-t-il.

– ‘1-0 pour le président américain’ –

Toutefois, les interprétations de la scène divergent et beaucoup voient plutôt Donald Trump sortir vainqueur de ce cliché.

« 1-0 pour le président américain », estime sur Twitter Elisabeth Wehling, spécialiste de sciences politiques et de langage à l’université de Berkeley en Californie. Donald Trump « reste assis pendant que les autres personnes présentes sont debout », souligne-t-elle, une manière pour lui d' »affirmer sa propre autorité avec une diffusion mondiale ».

Du reste, sur la photo, Donald Trump paraît ignorer Angela Merkel qui s’adresse à lui, semblant plutôt écouter le président français Emmanuel Macron ou la Première ministre britannique Theresa May situés à la droite de la chancelière.

Pour l’entourage du milliardaire américain, l’image de Donald Trump impassible face aux Européens, traduit surtout la fermeté du héraut de « l’Amérique d’abord ».

« Encore un de ces #G7 où les autre pays attendent que les Etats-Unis soient éternellement leur banquier. Le président leur dit clairement que c’est fini », a commenté sur twitter John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.

Le sentiment qui prédomine en Allemagne, après ce G7 en forme de psychodrame, est celui de la fin d’une époque, d’une césure dans la relation transatlantique, paradigme sur lequel le pays s’était largement reconstruit après 1945.

Le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, a estimé que Donald Trump, en retirant son soutien au communiqué final du sommet, a détruit « très rapidement une quantité incroyable de confiance » mutuelle.

Traditionnellement très atlantiste, Angela Merkel a parlé elle dimanche soir d' »un pas décisif » franchi par le président américain. L’Allemagne est tout particulièrement dans le collimateur de l’administration américaine, à la fois pour ses excédents commerciaux et pour ses dépenses militaires jugées trop faibles au sein de l’Otan. Et la nouvelle donne oblige le pays à repenser son orientation stratégique.

La chancelière se rallie désormais de plus en plus à la vision macronnienne d’une Europe puissance et souveraine. Elle vient d’accepter l’idée d’une force d’intervention commune européenne et a appelé dimanche soir l’Europe à mieux défendre ses intérêts « au risque sinon de se faire écraser dans un monde où dominent des pôles très forts ».

Romandie.com avec (©AFP / 11 juin 2018 15h25)

Facebook va utiliser davantage la reconnaissance faciale

décembre 19, 2017

San Francisco – Grâce à la reconnaissance faciale, Facebook va informer ses utilisateurs lorsqu’une photo d’eux est publiée sur le réseau social, même lorsqu’ils n’ont pas été identifiés par leur nom (« tags »), a annoncé le groupe mardi.

« Nous faisons cela pour empêcher les gens de prendre la place d’autres sur Facebook » en utilisant par exemple la photo de quelqu’un d’autre comme photo de profil, écrit le groupe.

L’entreprise utilise déjà la reconnaissance des visages pour proposer à un utilisateur publiant une photo d’identifier un « ami » présent sur celle-ci, une fonction optionnelle qui a pour effet d’informer automatiquement l’intéressé qu’un cliché de lui a été posté sur Facebook.

Désormais, « si vous êtes sur une photo (…), nous vous le dirons, même si vous n’avez pas été identifié » nommément, explique sur son blog officiel le réseau social qui revendique plus de deux milliards d’utilisateurs actifs.

Cette fonctionnalité sera mise en place « bientôt » et permettra aux intéressés de s’identifier sur la photo s’ils le souhaitent, ou bien d’exprimer des inquiétudes ou des réserves à la personne qui a publié les clichés, fait valoir le réseau social.

Les fonctions utilisant la reconnaissance faciale ne sont pas proposées au Canada et dans l’Union européenne, précise Facebook, des zones où les régulations en matière de protection des données et de la vie privée sont souvent plus strictes.

Romandie.com avec (©AFP / 19 décembre 2017 21h27)                                            

Une photo de Theresa May à Bruxelles suscite la risée des internautes

octobre 20, 2017

La Première ministre britannique Theresa May avant une rencontre bilatérale avec le président du Conseil européen Donald Tusk, le 20 octobre 2017 à Bruxelles / © POOL/AFP / Geert Vanden Wijngaert

Les réseaux sociaux, et une partie de la presse britannique, se gaussaient vendredi de la Première ministre Theresa May apparaissant sur une photo, seule à une table vide, au sommet européen de Bruxelles, « métaphore » pour certains des négociations sur le Brexit.

Sur ce cliché, devenu viral, la dirigeante est assise, regard baissé, devant une grande table décorée de quatre pots de fleurs, et semble perdue dans ses pensées. Elle attend en fait le président du Conseil européen Donald Tusk, avec qui elle doit s’entretenir.

Moqueurs, les internautes ont rapidement fait le rapprochement avec la situation politique de Theresa May, contestée depuis son revers aux législatives de juin dernier, mais aussi en raison du risque d’enlisement des négociations sur le Brexit avec les 27 autres pays de l’UE.

« Je pensais franchement qu’il s’agissait d’une image d’illustration représentant la solitude absolue. Mais non. C’est bien notre Première ministre à Bruxelles aujourd’hui », a tweeté Nooruddean.

« Voici une photo de Theresa May avec tous ses amis proches », raillait de son côté l’utilisateur « Nasmamu ».

« On pourrait penser que Theresa May aurait l’air plus joyeuse devant l’énorme cercueil de Boris Johnson », son ministre des Affaires étrangères et rival potentiel, a dit Beaubodor, sur Twitter.

D’autres en profitaient pour tourner en dérision les prétentions du gouvernement britannique à vouloir signer des accords commerciaux facilement avec le reste du monde une fois le pays sorti de l’UE.

« Theresa May entourée de tous les accords commerciaux que nous allons rapidement signer après le Brexit », a écrit Marcus Johns.

Le journal conservateur The Daily Telegraph a fait lui dans l’ironie avec une légende « Theresa contemplant ses options », soit quatre… pots de fleurs.

« Pauvre Theresa May », résumait l’édition britannique du Huffington Post, selon qui l’image est « perçue comme une métaphore brutale de l’isolement du Royaume-Uni lors des négociations sur le Brexit ».

Romandie.com avec(©AFP / 20 octobre 2017 22h08)                

A mon cher collègue disparu

février 23, 2017

 

 

Je regardais encore sa photo

De ce cher collègue et bon ami

Avec qui je partageais le gâteau

À l’université et même chez lui

 

Je ne savais pas qu’il était mort

Dans ce pays où l’on tue à tort

Les bons cadres travaillant avec équité

Sacrifiant leur vie pour la liberté

 

Pensant à lui durant mon sommeil

Je le revoyais avec son sourire vermeil

Jovial et candide comme un beau bébé

Agneau innocent de procureur en majesté.

 

Bernard NKOUNKOU

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France/Lisieux : une lycéenne se serait suicidée après la diffusion de photos intimes

mars 5, 2016

Depuis le suicide de l'adolescente l'émotion est très vive à la cité scolaire Marcel-Gambier de Lisieux.

Depuis le suicide de l’adolescente l’émotion est très vive à la cité scolaire Marcel-Gambier de Lisieux. Google Street View
Une lycéenne de 15 ans s’est suicidée jeudi matin en se jetant sous un train à Lisieux (Calvados), car elle n’aurait pas supporté la diffusion par smartphones d’images intimes, rapporte le journal Ouest France.
Cette hypothèse serait accréditée par les premiers éléments de l’enquête de police, confiée au commissariat de Lisieux : «On a de quoi expliquer son geste par une diffusion d’images à caractère personnel voire intime de la victime, par téléphones portables», a déclaré à Ouest-France le commandant Dominique Garcia.

Depuis jeudi, les policiers ont multiplié les auditions pour comprendre le geste de la jeune fille. Une quinzaine d’élèves, le proviseur et son adjoint, le conseiller d’éducation ou encore l’infirmière de son Lycée ont été entendus afin de déterminer les circonstances d’un drame que rien ne laissait présager. Cette jeune fille était en effet décrite comme «équilibrée et bonne élève en seconde européenne», rapporte France Bleu Normandie. Les policiers cherchent notamment qui est à l’origine de l’échange des clichés par téléphone et s’il y a eu chantage ou tentative de chantage dans cette affaire.

Une aide psychologique pour accompagner les élèves

Depuis le suicide de l’adolescente, l’émotion est très vive à la cité scolaire Marcel-Gambier de Lisieux, indique le journal Le Pays d’Auge. Une minute de silence a été observée au lendemain du drame en présence de près de 400 élèves. Une cellule psychologique a également été mise en place par le rectorat au sein de l’établissement scolaire. Cette cellule pourrait être maintenue lundi, comme l’explique auprès de Ouest France le proviseur de l’établissement, Bruno Girouard, pour notamment accompagner «les élèves les plus proches» de cette jeune fille, qui sont «très affectés».

Le drame s’est produit jeudi en début de matinée vers 8 h 30 sur la ligne entre Deauville-Trouville et Lisieux (Calvados). Le train n’a pas réussi à stopper alors que la jeune fille se trouvait au milieu des voies.

Leparisien.fr par V.F.