Le pianiste s’est éteint dans son pays natal, à Rio de Janeiro, rapporte France Musique. Il était l’un des plus grands pianistes de sa génération.

Ses touches de piano auront marqué à jamais le monde de la musique. France Musique a appris lundi 1er novembre la mort du Brésilien Nelson Freire, à l’âge de 77 ans, à Rio de Janeiro. Ce monstre sacré du piano, l’un des plus grands musiciens de la seconde moitié du XXe siècle, avait pour domaine de prédilection le répertoire romantique, avec notamment ses remarquables enregistrements de Robert Schumann, Frédéric Chopin ou encore de Johannes Brahms, rappelle France Musique.
Né en 1944 à Boa Esperança, dans le sud-est du Brésil, Nelson Freire se voit rapidement détecter un talent pour le piano et décroche une bourse pour aller étudier à Vienne, en Autriche, auprès du légendaire professeur Bruno Seidlhofer. Dès le début des années 1960, les succès s’enchaînent pour le pianiste brésilien qui remporte successivement la médaille Dinu Lipatti à Londres, en 1964, le premier prix du concours Vianna-da-Motta, à Lisbonne et le prix Edison, pour son enregistrement des Préludes de Chopin, en 1972.
Un fidèle ami de Martha Argerich
Fier représentant de l’école brésilienne des pianistes, Nelson Freire était un proche de Martha Argerich, qu’il considère, comme beaucoup de ses confrères, comme la meilleure pianiste de sa génération. Deux ans après s’être fracturé l’humérus droit à la suite d’une chute dans une rue de Rio, en 2019, Nelson Freire avait récemment annulé plusieurs concerts et sa participation au jury de la 18e édition du concours international de piano Frédéric-Chopin, qui s’est déroulé en octobre à Varsovie.
Avec Le Point