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Piano : le virtuose brésilien Nelson Freire est mort à 77 ans

novembre 1, 2021

Le pianiste s’est éteint dans son pays natal, à Rio de Janeiro, rapporte France Musique. Il était l’un des plus grands pianistes de sa génération.

Le pianiste bresilien Nelson Freire est decede lundi a l'age de 77 ans, a Rio de Janeiro.
Le pianiste brésilien Nelson Freire est décédé lundi à l’âge de 77 ans, à Rio de Janeiro.© FRANK PERRY / AFP

Ses touches de piano auront marqué à jamais le monde de la musique. France Musique a appris lundi 1er novembre la mort du Brésilien Nelson Freire, à l’âge de 77 ans, à Rio de Janeiro. Ce monstre sacré du piano, l’un des plus grands musiciens de la seconde moitié du XXe siècle, avait pour domaine de prédilection le répertoire romantique, avec notamment ses remarquables enregistrements de Robert SchumannFrédéric Chopin ou encore de Johannes Brahms, rappelle France Musique.

Né en 1944 à Boa Esperança, dans le sud-est du Brésil, Nelson Freire se voit rapidement détecter un talent pour le piano et décroche une bourse pour aller étudier à Vienne, en Autriche, auprès du légendaire professeur Bruno Seidlhofer. Dès le début des années 1960, les succès s’enchaînent pour le pianiste brésilien qui remporte successivement la médaille Dinu Lipatti à Londres, en 1964, le premier prix du concours Vianna-da-Motta, à Lisbonne et le prix Edison, pour son enregistrement des Préludes de Chopin, en 1972.

Un fidèle ami de Martha Argerich

Fier représentant de l’école brésilienne des pianistes, Nelson Freire était un proche de Martha Argerich, qu’il considère, comme beaucoup de ses confrères, comme la meilleure pianiste de sa génération. Deux ans après s’être fracturé l’humérus droit à la suite d’une chute dans une rue de Rio, en 2019, Nelson Freire avait récemment annulé plusieurs concerts et sa participation au jury de la 18e édition du concours international de piano Frédéric-Chopin, qui s’est déroulé en octobre à Varsovie.

Avec Le Point

Décès à 83 ans du pianiste canadien Paul Bley

janvier 6, 2016

Paul Bley, l’un des pianistes majeurs du jazz contemporain, est décédé dimanche soir à son domicile en Floride. Sa maison de disques ECM Records l’a annoncé dans un communiqué publié sur son site internet.

Né à Montréal le 10 novembre 1932, Paul Bley avait débuté très jeune, dès les années 40, une brillante carrière qui s’est étendue sur huit décennies.

Débarqué aux Etats-Unis alors qu’il n’avait pas vingt ans, après avoir accompagné Charlie Parker à Montréal, son talent avait explosé rapidement. Le contrebassiste Charles Mingus et le batteur Art Blakey formaient la section rythmique de son premier album en leader, « Introducing Paul Bley », en 1953.

Celui qui fut de 1957 à 1964 l’époux d’une autre pianiste de renom, Carla Bley, avait aussi pleinement adhéré au mouvement free dans la seconde moitié des années 50. Avec le contrebassiste Charlie Haden et le batteur Billy Higgins, avec lesquels il formait un trio en Californie, il a ainsi côtoyé le saxophoniste Ornette Coleman et le trompettiste Don Cherry, autres révolutionnaires du jazz.

Musique électronique
Paul Bley, qui fut aussi l’un des premiers à aborder la musique électronique, a imposé sa science de l’improvisation, son art du silence, la subtilité de son jeu dépouillé auprès des plus grands : Sonny Rollins, Coleman Hawkins, Chet Baker, Jimmy Giuffre, Gary Peacock, Dave Holland… Mais aussi à la tête de nombreux trios, un art qu’il maîtrisait parfaitement, à l’égal de Bill Evans.

Le chef d’orchestre Georges Russell les avait réunis en 1960 lors de la session « Jazz in the space age », proposant une nouvelle esthétique ouverte sur la modalité.

Depuis les années 70, Pauk Bley était devenu l’un des musiciens fétiches du label ECM Records, signant une vingtaine d’albums, dont « Not two, not one », en trio avec le contrebassiste Gary Peacock et le batteur Paul Motian, en 1999.

Il a par ailleurs figuré au programme du festival Taktlos, présenté à Bâle, Berne et Zurich en 1997.

Le musicien avait publié en 1999 son autobiographie: « Paul Bley and the transformation of jazz ».

Romandie.com