Massaï, Massaï,
De ton corps de jais minerai du Kassaï,
La poussière effleure et caresse tes seins nus
Dans la marche élégante du désert continu
Depuis la nuit paisible des temps
Dans la joie de grands éléphants
Où tes pieds nus de femme africaine
Sèment au vent ta silhouette au beau crâne.
Massaï, Massaï,
Élégante comme un balai de palais
Femme au sourire unique et sympathique
Au corps drapé de colliers cylindriques
Ton ventre chaud au soleil enfante sans douleur
Loin de la maternité urbaine mais en douceur
Car ton âme au sommet du Kilimandjaro
Trône comme une reine au beau chapeau.
Bernard NKOUNKOU