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Burkina : préservatifs, plaisir et « discipline sexuelle »… Polémique entre le gouvernement et l’Église

octobre 29, 2021
Damien Glez © Damien Glez

Passe d’armes, au Burkina Faso, entre un ministre qui promet la diffusion gratuite de préservatifs et une Église catholique qui promeut la « discipline sexuelle ». Les contrats qui lient les structures de santé de l’Église à l’État vont-ils être rompus ?

La laïcité se porte bien, dans ce « pays des Hommes intègres », toujours cité comme un exemple de cohabitation apaisée des communautés religieuses – et ceci en déniant le qualificatif de « religieux » aux jihadistes qui ensanglantent une bonne partie du territoire. Si les dents grincent parfois, à la limite de ce que la presse qualifie de « polémique », c’est le signe que les débats ne sont pas enterrés. Ces derniers jours d’octobre ont vu poindre de vigoureux échanges autour de la promotion à faire de la contraception.

Avant la réponse du berger, c’est la bergère des ouailles catholiques qui relançait ce vieux débat, le 14 octobre, à l’occasion de la sortie de l’ouvrage Les dangers pour la santé des méthodes contraceptives : une approche scientifique de la question. La Commission épiscopale en charge de la pastorale de la santé au Burkina Faso, représentée par son vice-président Mgr Gabriel Sayaogo, invoque, ce jour-là, le caractère sacré de la vie et évoque certaines maladies dont souffriraient les femmes ayant utilisé diverses méthodes contraceptives.

Plaisir et « logiciel sexuel »

Le ministre de la Santé profite, lui aussi, d’une intervention publique pour répondre aux propos de l’homme de Dieu. Le 18 octobre, lors de sa conférence inaugurale au lancement d’un master en Management de structure de santé, Charlemagne Ouédraogo invite ceux qui ne souhaitent pas procréer à utiliser des préservatifs pour jouir d’une sexualité « juste pour le plaisir », en bonne intelligence avec les programmes de la planification familiale…

L’intervention est enregistrée, les réseaux sociaux bruissent et le père Jean-Emmanuel Konvolbo monte au créneau, dénonçant la promotion de « l’intempérance sexuelle » et du « logiciel sexuel de monsieur le ministre de la Santé, celui de la satisfaction immédiate de toute pulsion ». Dans une tribune, le théologien qualifie le plaisir « naturel » valorisé par Charlemagne Ouédraogo de « sexualité à l’état animal », une cause « à coup sûr de malheur ». Peu nombreux sont pourtant les animaux qui planifient au mieux les naissances de leur progéniture…

Menaces

Le ton badin de ces échanges primordiaux va-t-il s’envenimer au-delà de ces joutes philosophiques respectueuses ? Dans sa même conférence, le ministre de la Santé menaçait de rompre les contrats entre les institutions sanitaires de l’Église et le gouvernement : « Nous disons à nos chers partenaires catholiques de ne pas saper les efforts du gouvernement. Si vous communiquez sur ce qui ne relève pas de votre spécialité, je mets fin et dénonce la convention qui lie vos structures au ministère de la Santé en toute responsabilité. » Trouble dans un pays où les centres de soin liés à l’église contribuent plutôt avantageusement à un accès au soin encore insuffisant.

Conscient que les vertus de l’arbre à palabres sont parfois compromises par un usage exclusif du numérique, le ministre Charlemagne Ouédraogo a rencontré, le 23 octobre, le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou. Tout est-il pardonné entre Ouédraogo ? Le 25 du mois, l’archevêché de Ouagadougou rejetait le compte rendu de la rencontre publié par le ministère. La confrontation des deux « logiciels » va-t-elle faire bugger le système laïc ?

Damien Glez

Avec Jeune Afrique par Damien Glez

Dessinateur et éditorialiste franco-burkinabè.

Le sexe chez les aînés, un tabou qui perdure

novembre 18, 2019
Se regarder, se désirer, puis s’enlacer pour se perdre dans un mélange de sensations et d’abandon. Une scène que l’on croit réservée à ceux dont le corps n’a pas encore été (trop) marqué par le poids du temps. Pourtant, cette scène pourrait bien se dérouler entre deux personnes âgées. Et peut-être même dans une résidence pour aînés (et vlan pour le tabou !).Royal (en haut à gauche), 74 ans, Chloé (en haut à droite), 70 ans, Diane, 72 ans, et Gérald, 73 ans, ont accepté de parler de leur sexualité dans des capsules vidéo qui seront diffusées sur le site Internet de l’organisme Les 3 sex* et sur les réseaux sociaux jusqu’en avril. Le but, dit l’organisme, est d’éveiller les consciences sur le fait que le sexe chez les aînés est vécu et apprécié et qu’il doit être assorti de droits.

© Les 3 sex* Royal (en haut à gauche), 74 ans, Chloé (en haut à droite), 70 ans, Diane, 72 ans, et Gérald, 73 ans, ont accepté de parler de leur sexualité dans des capsules vidéo qui seront diffusées sur le site Internet de l’organisme
Les 3 sex* et sur les réseaux sociaux jusqu’en avril. Le but, dit l’organisme, est d’éveiller les consciences sur le fait que le sexe chez les aînés est vécu et apprécié et qu’il doit être assorti de droits.  
« On pense que la sexualité diminue avec l’âge, mais c’est faux. Ce n’est plus le même rythme, mais la sexualité est encore là. Il suffit de l’entretenir », raconte au Devoir Chloé Viau, âgée de 70 ans. Et la sexualité, c’est aussi, voire beaucoup, une question d’expérience et de pratique qui se raffine, rappelle-t-elle. « Disons que j’ai plus de raffinement aujourd’hui. »

L’image peut déranger. En effet, l’idée voulant que la sexualité s’arrête à un certain âge est tenace dans la société. Peut-être parce que, penser à la sexualité des personnes âgées, c’est penser à ses parents, à des corps qui flétrissent ou encore à la fatigue et à la maladie. Peut-être aussi simplement parce qu’on n’en parle pas, ou si peu.

Pourtant, c’est une réalité et il faut la démystifier, clame Marion Bertrand-Huot, qui lance ce lundi le projet « On existe. Ça existe » avec l’organisme Les 3 sex*, qui milite pour l’amélioration de la santé et des droits sexuels. Une vingtaine de capsules vidéo de moins d’une minute et demie — mettant en scène des personnes de 55 ans et plus issues de la diversité sexuelle et de genre, racontant leur sexualité, confiant leurs peurs et plaisantant sur leurs expériences — seront diffusées, jusqu’au mois d’avril, sur le site Web de l’organisme et sur les réseaux sociaux.

« L’objectif, c’est de changer les perceptions et les mentalités. Et de marteler le message que la sexualité continue d’exister quand on est une personne aînée et qu’il faut s’y intéresser », explique Marion Bertrand-Huot.

On y voit par exemple Chloé Viau, une personne trans lesbienne, témoigner du fait que sa sexualité se porte aujourd’hui « mieux, même beaucoup mieux ». Même si elle a parfois des doutes, parce que son corps change et vieillit. « C’est toujours difficile de penser qu’on peut être désirée. »

Denis, 70 ans, raconte que « le désir reste jusqu’à la mort ». Diane, 72 ans, affirme avoir besoin de sexe « pour être équilibrée physiquement et mentalement ». « J’ai la santé […] Quand t’es en santé, t’as le goût de baiser. »

Hélène, 63 ans, décrit ses fantasmes. Et Royal nous apprend qu’à 74 ans, il connaît encore des « matins glorieux ».

 

Une intimité difficile à préserver 
Les témoignages — qui visent à lutter à la fois contre les préjugés âgistes, homophobes et transphobes — sont essentiellement positifs. Une posture adoptée par l’équipe de production dans le but avoué de faire fléchir les idées reçues et d’éveiller les consciences sur le fait que cette sexualité, vécue et appréciée, doit être assortie de droits.« Le scénario idéal, ça serait pas dans ma chambre de résidence », souligne dans une capsule Marie-Michèle, 77 ans. « Avec pas de monde qui viennent frapper à la porte : “Avez-vous besoin d’un piqué ?” »

Parce que voilà, être une personne âgée et vouloir vivre sa sexualité, c’est souvent devoir lutter pour préserver son intimité. Dans une résidence pour personnes âgées, les portes de chambres ne se ferment pas à clé. Les préposés entrent sans cogner, ou en cognant et en entrant d’un même geste. Les visites sont interdites après le couvre-feu. Et les enfants sont mis au courant lorsque leur parent développe une relation avec un autre résident. Tout pour nuire à l’épanouissement sexuel des aînés, voire les décourager, croit Marion Bertrand-Huot. « Il y aurait sûrement moyen de trouver un système qui serait sécuritaire pour les aînés, mais sans passer outre leur intimité », estime-t-elle.

L’existence du tabou à l’égard de la sexualité des aînés conduit également à des problèmes de santé publique, déplore la sexologue. « Les médecins ne leur demandent plus s’ils sont actifs sexuellement. » Exit donc les tests de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang et les notions d’éducation à la sexualité. « Beaucoup de personnes âgées croient qu’elles n’ont pas besoin de se protéger. » Les cas de gonorrhée, de chlamydia et de syphilis sont conséquemment en hausse chez les aînés.

 

Découvertes  
 

Vivre sa sexualité longtemps, ça implique également de l’entretenir et d’accepter qu’elle évolue au fil des ans. « Il faut pouvoir adapter sa sexualité à certains impératifs physiques et élargir ses horizons », suggère Marion Bertrand-Huot.

Car la sexualité, c’est aussi la tendresse. « Ça peut être s’embrasser, s’enlacer », souligne Chloé Viau. « On peut être seule et avoir une sexualité. On peut être deux et avoir une sexualité. »

Et pour certaines femmes issues d’une génération où le plaisir était tabou, la sexualité au troisième âge, c’est enfin la découverte du temps qui s’étire, des caresses moins furtives et d’une sensualité décomplexée. « Puisqu’il n’y a plus l’impératif de la pénétration, pour plusieurs femmes, ça ouvre un nouvel univers », avance Marion Bertrand-Huot.

Dans les capsules vidéos, la sexologue a décidé de braquer les projecteurs sur les aînés issus de la communauté LGBTQ+, puisque ceux-ci vivent une double discrimination, mais les capsules visent un public plus large. « Habituellement, on fait des messages en prenant des personnes hétérosexuelles et en disant qu’ils sont pour tous. Là, on a décidé de faire l’inverse, en faisant une campagne avec des membres de la communauté LGBTQ+, mais qui s’adresse à tout le monde. »

Malgré les démarches, répétées et étirées dans le temps, la sexologue n’a pas réussi à trouver des représentants des communautés culturelles acceptant de témoigner devant la caméra. Une des capsules vidéo met donc en scène une chaise vide. « Ce n’est pas tout le monde qui s’identifie aux concepts occidentaux de diversité sexuelle. Ce n’est pas tout le monde qui veut ou qui peut parler de sexualité ouvertement », peut-on lire à l’écran.

Le Devoir.com par Magdaline Boutros

Le jour de la Saint-Valentin

février 13, 2018

 

Valentin

 

Le jour je me lève sur la Saint-Valentin

Égrenant des lèvres mon chapelet de baratin

Quand mon souffle dégage des pétales de rose

Qui s’envolent de mes mains à peine éclosent

 

La glue de mes mots accroche une femme

Auprès de laquelle je déclare ma flamme

Qui fait trembler les boutons de son chemisier

Révélant sous sa poitrine ses seins de pommier

 

Mon regard scrute les durillons de ses tétons

Quand la pulpe de sa bouche à l’orient du désir

Avale les soupirs fantasmés des baisers lénifiants

Savoureusement délectés avec bonheur et plaisir.

 

Bernard NKOUNKOU

La fusion de l’amour

octobre 28, 2016

 

Autour du plat chaud de l’amour

Nos becs d’oiseaux réveillent le jour

Quand tes yeux épient mon corps étendu

Tu te délectes de moi comme de la fondue

 

Sous la couette au chant des corneilles

Doucement je te tiens par les ailes

Quand tu ouvres l’arrière de tes plumes

Je m’introduis par la fenêtre qui se referme

 

Car dans le royaume et les méandres du plaisir

La délectation savoureuse du croquant désir

Est une volonté divine de la fusion des corps

Devant se passer dans la merveille soudure du Centaure.

 

Bernard NKOUNKOU

 

Au bord du lac du printemps

octobre 15, 2016

 

Sur le lit des feuilles du printemps

Dans la douceur fraîche du vent

Nos mains aux doigts entremêlés

Se frottent de notre sang coagulé

Quand soudain dans la fougue animale

Elles reprennent leur élan de pieuvre bestiale

Qui enlace sa proie avec ses douces ventouses

Épiant sa victime qui gémit de chaudes partouses

Elle tombe à la renverse ivre d’un vrai bon plaisir

De cette alchimie qui maintient la soif du désir

Quand nos langues au confluent de nos bouches

Savourent la succulence de nos baisers de mouches

Elle me serre à la ceinture plate de son vaste bassin

Pour m’étreindre d’affection contre la poitrine de ses seins.

 

Bernard NKOUNKOU

L’instant de nos bouches à la douche

mars 2, 2016

 

 

Dans la douche, tu me touches

Avec ta fine bouche de sèche

Qui me glace mon corps maquillé

Avec une lotion de rose distillée

 

Devant le miroir de la chambre

Tes mains comme une ombre

Cernent mes seins qui soupirent

Dans l’irrésistible élan de l’émir

 

Quand nos bouches se croisent à l’endroit

Dans la fusion mordante de nos émois

Nos lèvres tremblent d‘un fin plaisir

Comme un fruit mûr que l’on désire

 

Bernard NKOUNKOU

 

Sur le sable de la mort

juin 29, 2015

Sur le sable du désir
Je fumais un fin plaisir
Dans la tendresse du loisir
Loin du rêve d’en mourir

Nos visages collés face à l’océan
Goûtaient à la fraîcheur du moment
Quand soudain crépitèrent des balles
Assassines qui nous coupèrent des ailes

Maculés du sang innocent des touristes
La mer et le sable pleuraient leurs amis
Qui ont rendu brutalement l’âme si vite
Au cœur ou à la fin de la visite de la vie

Bernard NKOUNKOU

A Kinshasa, on croque chenilles ou larves pour le plaisir et les protéines

juillet 20, 2014

A Kinshasa, on croque chenilles ou larves pour le plaisir et les protéines © AFP

A Kinshasa, on croque chenilles ou larves pour le plaisir et les protéines © AFP

Au marché Gambela de Kinshasa, on trouve des insectes pour tous les goûts: grosse larves de charançon blanches qui laisseront une impression d’onctuosité dans la bouche, chenilles légèrement croquantes ou termites cassant sous la dent.

Ces plaisirs sont à la portée de toutes les bourses et constituent une source de protéines à moindre coût, mais les véritables amateurs en défendent les vertus gastronomiques.

La fréquentation des étals des marchandes d’insectes prouve l’engouement des Kinois pour cette nourriture généralement bouillie ou frite.

« Les chenilles et même les autres insectes que nous mangeons sont très riches en protéines », soutient Maguy Manase, vendeuse.

Les chenilles sont vendues séchées, vivantes ou bouillies, dans des casseroles, des sacs ou dressées en pyramide sur les étals en bois vieilli ou à même le sol. Les termites, vivants, sont ramassés à la louche dans une casserole pour venir emplir le sac du client. En saison, on trouve aussi des sauterelles.

Les prix varient fortement d’une espèce à l’autre. Elise Yawakana s’est procurée six grosses larves bien grasses à 1. 000 francs congolais (environ 0,8 euro ou 1,1 dollar). Pour cette sexagénaire, « c’est un menu spécial », « un repas de luxe ». Plus commun, un gobelet de chenilles se vend à 1. 500 francs (1,2 euro ou 1,6 dollar).

Les chenilles sont « mieux que les vivres frais », lance Marie Nzumba, vendeuse de chenilles depuis 15 ans, pour écouler sa marchandise.

En République démocratique du Congo, près de 90% de la population vit avec moins de 1,25 dollar par jour selon l’ONU. Conscientes de l’intérêt nutritionnel des insectes, les autorités sanitaires organisent des séances de sensibilisation pour inciter les femmes à en inclure régulièrement dans l’alimentation de leurs enfants.

Au Centre de santé « Boyambi » tenu par l’Armée du salut, ces séances sont quotidiennes.

Emilie Kizayako Mpiedi, infirmière, appelle les mères à servir une bouillie à base de farine de chenilles comme supplément alimentaire au lait maternel pour leurs nourrissons de plus de 6 mois.

– Acides aminés –

Un tel traitement permet de soigner les enfants souffrant de malnutrition, explique le Dr Véronique Mbuzi, alors que selon le Programme alimentaire mondial, 52% des enfants de moins de cinq ans sont atteints de malnutrition chronique ou aiguë en RDC.

Les chenilles « sont à la portée de toutes les bourses », mais ce n’est pas pour autant « une nourriture de pauvres », insiste l’infirmière pour vanter la qualité nutritionnelle de ces ingrédients.

Notant qu’un habitant de la planète sur trois consomme déjà des insectes, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) préconise dans un rapport récent (http://www. fao. org/forestry/edibleinsects/fr/) le développement de l’entomophagie (consommation d’insectes) pour « répondre aux problèmes de la sécurité alimentaire humaine et animale ».

« Les insectes comestibles contiennent des protéines de haute qualité, des vitamines et des acides aminés pour les humains », indique ce document qui plaide pour un développement des fermes d’insectes.

Selon la FAO, l’entomophagie pourrait contribuer à nourrir les 9 milliards d’habitants que la planète devrait compter en 2030 en préservant mieux l’environnement que ne le fait l’élevage traditionnel.

Pour l’heure, à Kinshasa, la totalité des insectes consommés sont récoltés à l’état naturel, et la grande majorité provient de la forêt équatoriale qui couvre les provinces de Bandundu et de l’Equateur (Ouest de la RDC).

On mange aussi simplement les insectes parce que l’on aime ça, comme Bonaventure, qui en savoure un plat dans un boui-boui de Kinshasa. « C’est bon », dit ce chauffeur quinquagénaire en souriant, « c’est une nourriture que j’aime, je la préfère à la viande ». Chenilles à la « mwambe » (sauce d’arachides), aux légumes, en friture ou à la tomate: pour lui, chaque recette est un plaisir.

De nombreux restaurants de fortune en servent tous les jours en friture avec du piment pour accompagner le « fufu », pâte ferme à base de farine de maïs et de manioc.

C’est notamment une nourriture de fête. Dans ce cas précise Ginette Ngandu, tenancière, les clients commandent souvent « d’avance leurs plats de chenilles » pour être sûr qu’ils leur soient servis.

Jeuneafrique.com avec AFP

La démocratie des galons

mars 24, 2013

  

La démocratie inerte des galons

Pur leurre des chefs sans talons

Plaisir de trompe-l’œil du peuple

Souffre des discours du couple

 

Assis au-dessus du palais

Dans son fauteuil de laquais

Il admire la misère du peuple

Se tournant le pouce en rituel

 

Despote sollicitant une rallonge

A la fin du mandat qu’il arrange

Pour manger toutes les richesses

Du pays dans sa grandiloquence.

 

Bernard NKOUNKOU

Juan, le sacristain…

octobre 9, 2011

Juan, le sacristain d’une petite église en banlieue de Mexico, a transformé le jubé de l’église en maison de passe.

Depuis quelques semaines, le curé avait bien remarqué une certaine agitation dans le jubé, mais le sacristain l’avait rassuré en disant qu’il faisait faire des réparations.

Or, il faisait travailler deux filles qui devaient se sentir plus proche du bon dieu en faisait cet acte d’amour.

C’est un client repentant qui a raconté le tout au curé dans le cadre de… la confession.