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Six morts, dont une adolescente, dans une fusillade dans le sud de la Russie

avril 22, 2013

MOSCOU – Six personnes, dont une adolescente de 14 ans, ont été tuées lundi par un homme, identifié par les autorités comme un ancien prisonnier, lors d’une fusillade à Belgorod, dans le sud-ouest de la Russie, a indiqué à l’AFP la police russe.

La fusillade s’est déroulée dans un magasin de chasse en plein centre de cette ville située à environ 700 kilomètres au sud de Moscou, à la frontière avec l’Ukraine, avant de se poursuivre dans la rue.

Selon un porte-parole de la police de la région de Belgorod, Alexeï Pomorov, l’inconnu a d’abord ouvert le feu dans le magasin, tuant trois personnes, puis a tiré sur des passants dans la rue, faisant deux autres victimes, dont une adolescente de 14 ans.

Une sixième victime, blessée, est morte à l’hôpital à la suite de ses blessures, a indiqué l’administration de la ville dans un communiqué.

Pour l’instant, les motifs de son geste restent inconnus.

Nous ne savons pas s’il y a eu un conflit dans le magasin, a déclaré M. Pomorov à l’AFP, laissant par ailleurs entendre que toutes les personnes se trouvant dans le magasin de chasse avaient été tuées.

Le tireur a ensuite pris la fuite dans une voiture, qu’il a abandonnée dans un autre quartier de la ville, a précisé la police.

Une brigade d’enquêteurs du comité d’enquête de Moscou a déjà été envoyée sur place pour aider à appréhender le tireur.

Selon un communiqué du comité, son identité a déjà été établie : il s’agit d’un habitant de Belgorod, sorti de prison en 2012.

La police de Belgorod a de son côté indiqué à l’AFP n’avoir pour l’instant que des soupçons sur cet homme né en 1981, qui avait été condamné pour vol et recours à la violence à l’encontre de représentants des forces de l’ordre.

Ce type de fusillade est rare en Russie, indépendamment de la violence liée au banditisme.

En novembre 2012, un Russe de 30 ans, Dmitri Vinogradov, avait cependant ouvert le feu à la carabine sur ses collègues dans un fabricant pharmaceutique à Moscou, faisant cinq morts sur place. Une personne était décédée plus tard à l’hôpital.

Le meurtrier avait publié, quelques heures avant la fusillade, sur internet un manifeste dans lequel il disait vouloir détruire le compost humain.

En 2009, le chef de la police d’un quartier du sud de Moscou avait abattu par balles sans raison apparente trois personnes et en avait blessé six autres dans un supermarché.

Romandie.com avec (©AFP / 22 avril 2013 15h31)

Tunisie: l’homme qui s’est immolé mardi à Tunis est mort

mars 13, 2013
Tunisie: l'homme qui s'est immolé mardi à Tunis est mort Tunisie: l’homme qui s’est immolé mardi à Tunis est mort © AFP

Le jeune vendeur à la sauvette de 27 ans, Adel Khadri, qui s’est immolé par le feu mardi matin à Tunis est mort à l’aube mercredi, a indiqué à l’AFP Imed Touibi, le directeur du Centre des grands brûlés Ben Arous.

« Il est mort aujourd’hui à 05H30 du matin (04H30 GMT) des suites de ses graves brûlures », a déclaré M. Touibi, qui dirige le centre où ce vendeur de cigarettes ambulant était hospitalisé.

Adel Khadri s’est immolé par le feu mardi matin sur l’avenue Habib Bourguiba, en plein centre de Tunis, en hurlant « voilà la jeunesse qui vend des cigarettes, voilà le chômage ».

Ce geste est hautement symbolique, la révolution de janvier 2011, la première du printemps arabe, ayant été déclenchée par l’immolation d’un marchand ambulant, excédé par la misère et les brimades de policiers, à Sidi Bouzid (centre).

La pauvreté et le chômage étaient au coeur des causes du soulèvement qui a renversé le régime de Zine El Abidine Ben Ali, or deux ans après l’économie tunisienne est toujours anémique tandis que le pays est paralysé par une crise politique.

Un nouveau gouvernement, dirigé par l’islamiste Ali Larayedh doit obtenir mercredi la confiance des députés.

Jeuneafrique.com avec AFP

Tunisie : un vendeur de cigarettes s’immole en plein centre de Tunis

mars 12, 2013

Des hommes sans emploi à Sidi Bouzid, la ville où Mohamed Bouazizi s'était immolé en 2010. Des hommes sans emploi à Sidi Bouzid, la ville où Mohamed Bouazizi s’était immolé en 2010. © Salah Habibi/AFP

Un homme d’une vingtaine d’années, vendeur de cigarettes à la sauvette, s’est immolé par le feu, mardi 12 mars au matin, sur l’avenue Habib Bourguiba, en plein centre de Tunis. Le jour même de la présentation du gouvernement à l’Assemblée constituante.

Mis à jour à 13h32.

Un vendeur de cigarettes à la sauvette d’une vingtaine d’années s’est immolé par le feu, mardi 12 mars au matin, sur l’avenue Habib Bourguiba en plein centre de Tunis. L’homme a été grièvement brûlé.

D’après une collaboratrice de l’AFP qui a assisté à la scène, des passants se sont précipités sur le jeune homme pour éteindre le feu, mais l’ensemble de sa peau était déjà calcinée. Il était néanmoins conscient lorsque les secours l’ont transféré à l’hôpital, selon la collaboratrice de l’AFP.  Les policiers et pompiers présents ont refusé de donner des informations sur la victime ou sur son état de santé.

« Voilà le chômage »

Avant de s’immoler, le jeune homme a crié : « Voilà la jeunesse qui vend des cigarettes, voilà le chômage. Dieu est le plus grand », selon un témoin.

Le porte-parole de la protection civile tunisienne, Mongi Khadhi, cité par l’agence officielle TAP, a indiqué que la victime s’appelle Adel Khadri. « Son état est critique, il commence à ressentir les douleurs. On va l’anesthésier, seuls ses pieds sont indemnes », a indiqué une source hospitalière à l’AFP, refusant cependant de dévoiler l’identité du jeune homme. Selon cette dernière, la victime a indiqué être malade mais ne pas pouvoir se soigner.

Selon l’agence TAP, qui cite des témoins, le jeune homme était un vendeur ambulant du quartier de Moncef Bey, non loin du centre ville, et aurait été empêché d’exercer son gagne-pain par les policiers. Deux ans après la révolution de janvier 2011 – qui avait été déclenchée le 17 décembre 2010 lorsque le jeune vendeur ambulant Mohamed Bouazizi, s’était immolé à Sidi-Bouzid (centre) – le chômage et la pauvreté continuent de miner la Tunisie.

Le pays est par ailleurs plongé dans une profonde impasse politique qui a été aggravée par l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd, le 6 février, dont la mort a entraîné la chute du gouvernement dirigé par le parti islamiste Ennahdha.

Jeuneafrique.com avec AFP