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Pleurs et panique au milieu des ruines après un séisme meurtrier en Indonésie

novembre 21, 2022
Pleurs et panique au milieu des ruines apres un seisme meurtrier en Indonesie
Pleurs et panique au milieu des ruines après un séisme meurtrier en Indonésie© AFP/TIMUR MATAHARI

Des habitants paniqués en quête d’un refuge, des blessés transportés sur des motos, des hôpitaux débordés… La ville indonésienne de Cianjur, la plus meurtrie par le séisme qui a frappé lundi l’île de Java, a sombré dans le chaos et la peur, et cherche désormais ses survivants.

Les trois hôpitaux n’arrivent pas à faire face à l’afflux de blessés — des centaines selon les autorités– causés par la secousse de magnitude 5,6 survenue à une faible profondeur près de Cianjur. Aussi, les services de secours soignent les victimes à l’extérieur des bâtiments.

Le tremblement de terre a fait au moins 162 morts.

Agus Azhari, 19 ans, se trouvait avec sa mère dans la maison familiale quand leur salon a été détruit en quelques secondes. Des pans de murs et du plafond se sont écrasés au sol, et des morceaux de meubles et d’autres débris l’ont blessé aux jambes et aux mains.

« Je ne pouvais rien voir. La poussière m’a aveuglé pendant un moment », raconte le jeune homme à l’AFP, assurant n’avoir jamais vécu un tel séisme.

Il montre alors une vidéo où l’on voit sa mère crier: « Dieu ait pitié de nous ! ma maison ! ». L’édifice est secoué de toutes parts.

« J’ai tiré ma mère par la main et on a couru à l’extérieur ». « J’entendais des gens crier à l’aide partout autour de moi », relate-t-il. « Ma mère a regardé sa maison et a fondu en larmes ».

Des habitants transportent des corps à l’hôpital de Cianjur à bord de pick-ups ou sur des motos. Mais là, des coupures de courant empêchent les soignants de prodiguer tous les soins nécessaires.

Des blessés sont assis sur des brancards ou des couvertures. Des femmes âgées attendent, installées dans des fauteuils roulants, d’être examinées.

« Je ne pouvais rien faire »

Dans un autre hôpital, à Cimacan, des victimes arrivent couvertes de sang; des parents cherchent leurs enfants portés disparus; plusieurs femmes âgées sont emmenées sur des brancards dans des tentes vertes érigées devant l’hôpital.

Des dizaines de répliques se sont produites après la principale secousse, accentuant encore la panique chez les habitants.

Le séisme a également entraîné des glissements de terrain. Des bulldozers ont été mobilisés pour dégager les routes, et des sauveteurs pour porter secours aux victimes.

Une femme et son bébé ont été retirés vivants des débris mais de nombreuses autres personnes ont perdu la vie.

Oman, un homme de 55 ans qui comme de nombreux compatriotes ne porte qu’un nom, cuisinait du riz sauté dans un village proche de Cianjur quand les murs de sa maison ont commencé à trembler.

« Tout d’un coup je me suis retrouvé écrasé dans ma maison. Je ne pouvais pas bouger dans les débris. Ma femme était à l’extérieur ».

Ses pieds, ses jambes et ses mains ont été broyés, mais son fils est parvenu à l’extraire des ruines. « Je ne sais pas où aller, mais au moins je suis vivant », dit Oman.

Les recherches de survivants devaient se poursuivre tard dans la nuit alors que les habitants commencent juste à réaliser l’ampleur du désastre.

Par Le Point avec AFP

Les yeux de mon cœur

juillet 31, 2020

 

Les yeux de mon jeune cœur

Versent des torrents de pleurs

Pour tes semences d’amour

Arrachées dans ma petite cour

 

Quand tu m’appelles au téléphone

Je sens dans ta voix monotone

L’absence de chaleur quotidienne

Signe de ta trahison diluvienne

 

Depuis un laps de temps

Tu es devenu monsieur raison

Qui trouve des échappatoires

De bon menteur sur son perchoir

 

Bernard NKOUNKOU

 

La rançon du personnel fictif

janvier 22, 2020

 

Au salaire mensuel d‘un personnel fictif

Le directeur peut user d’un règlement décisif

Pour nettoyer les écuries des agents véreux

Gangrènes inutiles de dangereux paresseux

 

Fourbis dans des conversations de basse-cour

Ils se disent intouchables comme des vautours

Ne pouvant pas être atteints par aucune sanction

Dans les services à l’abandon de leur administration

 

Quand monte dans la tête l’adrénaline de responsabilité

Du nouveau directeur avec ses franches coudées

La surprise de la radiation est brusque et totale

Suivie des pleurs et lamentations horizontales

 

Bernard NKOUNKOU

Attentats: Barcelone pleure ses morts, qui auraient pu être bien plus nombreux

août 20, 2017

Hommage aux victimes des attentats en Catalogne, le 20 août 2017 à Barcelone / © AFP / JAVIER SORIANO

Barcelone a rendu hommage dimanche, dans sa célèbre cathédrale de la Sagrada Familia, aux victimes des attentats en Catalogne, pendant que la police révélait des détails glaçants sur les assaillants, qui disposaient de 120 bonbonnes de butane.

Les auteurs des attentats de jeudi et de vendredi en Espagne s’apprêtaient à commettre « un ou plusieurs attentats » de « manière imminente », quand un raté a entraîné la déflagration qui a détruit la maison où ils préparaient les attaques, a déclaré le chef de la police catalane Josep Lluis Trapero.

Dans cette maison d’Alcanar (à 200 km au sud-ouest de Barcelone), qu’ils occupaient depuis environ six mois, les jihadistes avaient entreposé au moins 120 bonbonnes de gaz, a-t-il révélé, expliquant que la police avait fait cette découverte en inspectant les décombres.

Martine Groby, une retraitée française de 61 ans voisine de la villa, a raconté à l’AFP avoir vu depuis avril quatre hommes « qui parlaient tous français », aller et venir en déchargeant avec méfiance des marchandises.

Selon cette femme qui regrette de ne pas avoir signalé leurs activités, ils faisaient des allers-retours à deux, pendant que les deux autres restaient, soit à pied avec des sacs à dos, soit dans une camionnette blanche ou sur deux motos « puissantes » et « s’arrangeaient toujours pour que je ne voie pas ce qu’ils déchargeaient ».

L’inspection de leur repaire a aussi permis de découvrir des substances explosives, y compris des traces de TATP, explosif prisé des jihadistes du groupe Etat islamique (EI) qui a revendiqué les attentats, car il se fabrique avec des ingrédients en vente libre.

Moins de 24 heures après la déflagration qui s’est produite mercredi soir, la cellule a perpétré un double attentat au véhicule-bélier à Barcelone et à Cambrils.

– Un imam sorti de prison ? –

Parmi les suspects, un seul était encore en fuite dimanche, mais la police ignorait s’il se trouvait encore en Espagne. « Nous ne savons pas où il est », a admis Josep Lluis Trapero.

La cellule en tant que telle est « neutralisée », a cependant souligné le responsable des affaires intérieures de la région Joaquim Forn.

Le groupe comprenait 12 personnes dont un imam, a ajouté Josep Lluis Trapero, sans donner son nom.

L’imam Abdelbaki Es Satty, âgé d’une quarantaine d’années, aurait pu radicaliser la douzaine de jeunes qui auraient intégré la cellule avec lui.

« Il était très solitaire, se joignait plus à des jeunes qu’à des personnes de son âge », a déclaré à l’AFP à Ripoll un Marocain de 43 ans ayant souhaité rester anonyme.

D’après des médias espagnols, Abdelbaki Es Satty avait déjà été incarcéré pour des délits mineurs.

Selon El Pais et El Mundo, citant des sources de la lutte antiterroriste, il a fréquenté en prison, dont il est sorti en janvier 2012, des détenus ayant eu un lien avec les attentats islamistes de mars 2004 qui avaient causé la mort de 191 personnes dans des trains de banlieue à Madrid.

– Recueillement à la Sagrada Familia –

Pendant que l’enquête avançait, Barcelone a rendu dimanche hommage aux victimes.

Près de 2.000 personnes ont assisté à la « messe pour la paix et la concorde » organisée dans l’emblématique basilique de la Sagrada Familia.

Le chef du gouvernement conservateur Mariano Rajoy, était assis, protocole oblige, à côté du président de la Catalogne Carles Puigdemont avec lequel les différends se multiplient autour de ses projets indépendantistes. « L’union nous rend fort, la division nous ronge et nous détruit », a curieusement dit dans son homélie l’archevêque de Barcelone Juan-Jose Omella.

A l’extérieur s’étaient massées des centaines de personnes, sous le regard de tireurs d’élite postés sur les toits environnants.

Douze des 14 personnes tuées dans les attentats ont été formellement identifiées. Parmi elles, un petit garçon de sept ans australo-britannique dont la famille avait diffusé un avis de recherche déchirant, et un autre enfant, espagnol, de trois ans.

Dimanche après-midi dix personnes étaient encore entre la vie et la mort.

Camp Nou

Dans la soirée, les Barcelonais ont vécu un autre moment de communion, très spécial, dans leur cher Camp Nou, où le Barça a remporté un succès poignant face au Betis Séville (2-0) pour la reprise du Championnat de football d’Espagne.

Les joueurs arboraient un brassard noir et leurs noms sur les maillots avaient disparu pour laisser place à un sombre « Barcelone ».

Maarten Demunster, un spectateur Belge, de 44 ans a refusé d’annuler son billet contrairement à ce que d’autres avaient fait.

« J’ai eu peur. Forcément. (…) mais ne pas venir, c’est exactement ce qu’ils veulent », a-t-il confié à l’AFP.

« La reconquête de la normalité représente la plus grande des défaites pour ceux qui veulent porter atteinte à notre style de vie… dont fait partie le football », avait aussi déclaré le président catalan.

Romandie.com avec(©AFP / 20 août 2017 23h23)

Hommage: Martine Aubry dit son « amitié » à Ségolène Royal

octobre 10, 2011

PARIS (Reuters) – Martine Aubry a rendu hommage lundi à Ségolène Royal, candidate malheureuse de la primaire socialiste, dont les idées valent selon elle davantage que son score jugé décevant de dimanche.

La maire de Lille, qui est qualifiée pour le second tour, a dit avoir été émue par la candidate du PS à la présidentielle de 2007, en pleurs après être arrivée quatrième à la primaire avec environ 7% des voix.

« Je suis passée voir Ségolène Royal pour lui faire un signe d’amitié parce que je pense que c’est une femme qui continuera à compter », a dit Martine Aubry sur TF1.

« L’importance dans les idées qu’elle apporte est plus grande que le score qu’elle a fait hier soir », a estimé la maire de Lille. « J’ai été émue moi-même par les résultats parce que je pense qu’elle a été notre candidate et qu’elle a beaucoup apporté à la gauche. »

Martine Aubry a eu des divergences dans le passé avec la présidente de la région Poitou-Charentes, notamment lors du combat pour la tête du PS au congrès de Reims en novembre 2008, remporté d’un cheveu par la maire de Lille.

« Elle nous a parfois bousculés, on était parfois en désaccord mais c’est une femme de courage comme les femmes en général en politique, et aujourd’hui on a besoin de courage », a dit la première secrétaire du PS – en retrait de son poste le temps de la primaire.

« Beaucoup de ce qu’elle porte, je le porte aussi », a-t-elle conclu.

Invité sur France 3, François Hollande, favori de la primaire et ancien compagnon de Ségolène Royal, a parlé d’un « moment difficile » pour la mère de ses quatre enfants.

« Là, on peut admettre qu’il y ait un moment de très grande émotion après ce qu’avait été sa campagne de 2007 mais en 2012 les Français, dans cette primaire, ont voulu renouveler », a-t-il dit.

Reuters par Jean-Baptiste Vey