Posts Tagged ‘Plume’

J’aimerais te voir ainsi

octobre 2, 2017

J’aimerais te voir ainsi

Dans la perte de ton poids

Ressembler à cette plume

Qui conserve sa flamme

 

Déjà ta belle poitrine lui ressemble

Ton ventre va suivre son ensemble

Pour me permettre de naviguer facilement

Sur la surface plate de ton corps en amont

 

Quand tu auras atteint le niveau de ses fesses

Avec ses nobles rondeurs pleines de grâce

Tu seras  le modèle idéal de ma préférence

Vaste champ de plaisir et de jouissance

 

Bernard NKOUNKOU

femme ronde

Je me souviens

février 22, 2013

 

Léopold Congo-Mbemba: 1959-2013

Léopold Congo-Mbemba: 1959-2013

  

 

 

 

 

 

 

Je me souviens

D’une de nos rencontres

Était-ce lors de la fête de l’autre

Illustre Léopold

Léopold Sédar Senghor de Joal

Je me souviens

De ta présence amicale

De ton regard derrière tes verres

D’intello congolo-parisien souriant

À la dynamique de la vie

Le pas alerte, le cœur heureux

Et voilà qu’au pays invisible

Tu as conduit ta plume

Un jour de froid

De canard ou de chien

Loin de ton soleil royal

Des rives de ton Congo natal

Pour aller chanter au son de l’arc musical

Le soleil des indépendances poétiques

Sur les chemins chaotiques

D’une vie inachevée

Inassouvie dans la flagrance des Maagies

À peine posées sur les rayons livresques

Aux couleurs du monde

 

Congo-Mbemba Congo-Mbemba

Aux pieds du soleil froid de Mpemba

Léopold tu reposes désormais ton corps

Tandis que ta plume enchantée

Reste le vestige de ton étonnant

Voyage sur la terre des vivants

Adieu étonnant voyageur solitaire

Solitaire poète des fleuves

Adieu poète du Congo

Adieu poète de la Seine

Adieu poète du Danube

Adieu mouette-météore

Des mers poétiques

À Dieu ton esprit retourne

À la poussière ton corps

Adieu solitaire poète des fleuves…

 

Marie-Léontine Tsibinda

Message de condoléances au Quotidien Le Monde suite à la mort inopinée d’Erik Izraelewicz

novembre 28, 2012

A l’attention de la Direction du Quotidien le Monde

C’est avec une profonde consternation que je viens d’apprendre, ce soir, la mort d’Erik Izraelewicz, directeur de la rédaction du quotidien Le Monde depuis février 2011, des suites d’une crise cardiaque.

Homme d’une remarquable intelligence brillante qui a su donner avec passion et délectation pendant 15 ans, le plaisir à la rédaction de son quotidien d’affection Le Monde dont il a été un grand monument des évènements de l’actualité, une âme sensible du journalisme, un maillon et trésor précieux de la rédaction écrite.

Erik Izraelewicz, ce natif de Strasbourg, âgé de 58 ans, docteur en éconmie, diplômé(HEC, Centre de Formation des Journalistes) a côtoyé et dirigé, tour à tour, les rédactions des quotidiens économiques français, Les Echos d’abord, La Tribune ensuite avait apporté une belle contribution aux impressions fortes et saissantes en ses débuts de carrière à L’Expansion avant de participer à la création, en 1985, de La Tribune.

Ame vivante et vibrante, durant l’exercice de ses fonctions, il a su communiqué et restitué avec sa plume alerte le flux des informations qui lui parvenait leur donnant l’agréable substance à la lecture et à la consommation culturelle.

Fervent vivier d’un métier qu’il a aimé jusqu’à sa mort, il laisse de nombreux lecteurs orphelins pour sa disparition considérable et irréparable, mais surtout inopinée dans des circonstances rapides, troublantes et inattendues.

J’adresse à la famille de l’illustre disparu, au monde des médias et surtout au  Quotidien le Monde, mes condoléances les plus attristées.

Bernard NKOUNKOU

Beyoncé: sa lettre d’amour à Michèle Obama

avril 14, 2012

Deux grandes dames : l’une règne sur le showbiz, l’autre sur le cœur du président des États-Unis. Beyoncé vient d’écrire une lettre ouverte à Michelle Obama.

Ce matin, Beyoncé s’est levée avec une terrible envie de crier son admiration à une femme qu’elle estime beaucoup : la première dame des États-Unis.

Elle a donc pris sa plus belle plume et d’une jolie calligraphie ronde a couché sur le papier sa joie d’avoir Michelle Obama comme modèle : « Michelle est l’exemple ultime de ce qu’est une vraie femme afro-américaine forte ! C’est une mère attentive, une épouse aimante et dans le même temps, c’est la PREMIÈRE DAME DES ÉTATS-UNIS !!! Peu importe la pression, et le stress d’être placée sous un microscope, elle reste humble, aimante et sincère. Elle construit et nourrit sa famille, tout en s’occupant de millions d‘autres gens de tellement de façons différentes. Michelle, merci du fond du cœur pour chacune des choses que vous faites pour nous. Je suis TELLEMENT fière que ma fille grandisse dans un monde où il existe des gens comme vous pour lui servir de modèle. Avec amour, Beyoncé. »

Voici.fr par P.S.B

Gare à ton soutien au dictateur !

octobre 3, 2011

Tu as soutenu le dictateur avec tes diplômes
En rédigeant de grands écrits avec ta plume
Mais tu as oublié que j’ai fini dans le charnier
Sans droit de sépulture viable comme un dernier
Des chiens errants sans maître et droit à la vie
Ta culture dorée a été une ingratitude à l’envie
Penses-tu te réjouir en voyant mes os à découvert
Assis dans le confort de ta télévision avec ton couvert
Pendant que mes vêtements déchirés enveloppes de mes os
Ne te montrent plus la forme réelle et exacte de mon dos
Pourquoi aimes-tu ramer à contre courant de la vérité
En se cachant sous le vocable démagogue de la liberté
Une liberté escroquerie vantarde et maligne du dictateur
Exhibant au vent et au peuple la libération comme facteur
D’un combat dont tu ignores ses véritables motivations
Pour un homme aux prétextes fallacieux et mal connus
Que tu n’as pas côtoyé durant son mandat dans la nation
Simple instigateur des idées volées dans la grande cohue
Garant d’une revendication erronée et bien plus surannée
Pour des générations taxées de connaissance médusée
Arrête de soutenir ce collectif de moqueurs en chambre
Qui rit de nos morts quand leur vie est au bon nombre
Moi je te redis que j’ai fini dans le charnier de l’histoire
Défendras-tu encore à jamais ton dictateur de triste mémoire
Gare à ta plume et à l’avenir innocente de ta progéniture
Car tu ne sais pas ce que nous réserve la vie future.

Bernard NKOUNKOU