La vue sans raison m’abandonne avec l’âge
Quand mes yeux ne deviennent plus sages
Bougeant régulièrement sur mes paupières
Comme l’eau naturelle qui coule de la rivière
A travers mon grand visage d’anniversaire
Je porte le petit masque du réactionnaire
Raviné et sculpté de glorieuses crevasses
Canaux empruntés par ma sueur de vieillesse
A chaque coin des yeux sa belle marque
A chaque bordure du menton sa réplique
Venu dans ce vieux monde sans plumes
L’on y repart sur l’épaule sous les larmes
Bernard NKOUNKOU