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États-Unis: Washington veut qu’une part de sa contribution au PNUD aille aux chrétiens et Yazidis en Irak

novembre 22, 2017

 

Le président Donald Trump et l’ambassadrice Nikki Haley à New York le 18 septembre 2017 / © AFP/Archives / TIMOTHY A. CLARY

Les Etats-Unis demandent qu’une partie de leur contribution au Programme de développement de l’ONU (PNUD) soit affectée aux chrétiens et Yazidis en Irak, a déclaré mardi l’ambassadrice américaine aux Nations unies, Nikki Haley.

« Nous devons nous assurer que nos financements soient affectés de la manière la plus efficace », a expliqué la diplomate dans un communiqué publié après un entretien avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

« L’initiative américaine de verser davantage de fonds au profit des minorités religieuses en Irak ne peut être plus à propos. Le groupe Etat islamique a fait tellement de dégâts à ces anciennes civilisations. Nous avons maintenant l’opportunité d’aider ces gens à retourner dans leurs communautés et les organisations américaines sur le terrain souhaitent les aider », a-t-elle ajouté.

Nikki Haley a expliqué à Antonio Guterres que les Etats-Unis voulaient qu’une partie de leur contribution au PNUD aille aux communautés religieuses persécutées, notamment les chrétiens et les Yazidis en Irak, précise le communiqué de la mission américaine. Elle lui a demandé son aide pour appliquer cette nouvelle politique de Washington qui vise à rendre prioritaire l’affectation de fonds américains versés à l’ONU à de telles minorités religieuses, selon la même source.

Il n’a pas été possible dans l’immédiat de savoir auprès de la mission américaine le montant de la contribution annuelle des Etats-Unis au PNUD et la part que Washington souhaite voir affectée aux chrétiens et Yazidis en Irak.

Interrogé sur la possibilité pour un Etat membre des Nations unies de voir affecter une partie de sa contribution à telle ou telle communauté religieuse, le service de communication de l’ONU a répondu que le travail de l’Organisation était régi par un principe humanitaire de base: celui de répondre aux besoins des populations sur le terrain sans distinction religieuse et partout dans le monde.

Romandie.com avec(©AFP / 22 novembre 2017 12h12)                

Israël condamne à 7 mois de prison un employé de l’ONU pour aide au Hamas

janvier 4, 2017

Jérusalem – Un tribunal israélien a condamné mercredi à sept mois de prison un employé palestinien des Nations unies accusé d’avoir aidé le mouvement islamiste Hamas qui gouverne la bande de Gaza, a indiqué son avocate à l’AFP.

L’arrestation en juillet 2016 de Wahid Borsh, un ingénieur travaillant pour le Programme de l’ONU pour le développement (Pnud), avait fait grand bruit quand elle avait été révélée quelques semaines après.

Il a été reconnu coupable mercredi par un tribunal de Beer-Sheva (sud) d’avoir involontairement rendu service à une organisation illégale, en l’occurrence le Hamas, qu’Israël considère comme une organisation terroriste, a dit son avocate Lea Tsemel.

Wahid Borsh, un Gazaoui âgé de 38 ans au moment de son arrestation, a accepté de plaider coupable et devrait sortir de prison le 12 janvier, selon son avocate.

Les autorités israéliennes avaient dévoilé à l’époque, avec un fort battage médiatique, les soupçons contre Wahid Borsh, concomitants avec l’arrestation d’un autre travailleur humanitaire palestinien, y voyant la preuve du détournement systématique de l’aide internationale.

Le Hamas gouverne sans partage la bande de Gaza. Israël soumet ce territoire exigu à un blocus terrestre, aérien et maritime, et à un rigoureux contrôle des personnes et des marchandises qui transitent par ses frontières.

Deux tiers des deux millions de Palestiniens qui y vivent entassés sont tributaires d’une aide étrangère dont l’acheminement dépend à la fois d’Israël et du Hamas.

Romandie.com avec(©AFP / 04 janvier 2017 16h59)

Indice de développement humain : où en est votre pays ?

décembre 30, 2015

afrique

Des jeunes surfant sur Internet en marge des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), l’édition 2015 du Forum de la jeunesse africaine.  © Sarah Farhat
Trois pays sur cinquante-quatre se hissent dans le gotha des pays développés, selon le dernier rapport du Pnud sur le développement humain dans le monde. Découvrez le rang de votre pays.
Chaque année, le rapport sur le développement humain dévoile les pays où les populations profitent d’une meilleure qualité de vie. Le calcul du produit intérieur brut n’étant pas le critère le plus significatif, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a crée un indice, l’IDH, qui tient compte du bien-être des populations, de l’espérance de vie à la naissance ainsi que du niveau de scolarisation des jeunes. Le thème de cette année est « Le travail au service du développement humain ».

Maurice, les Seychelles et l’Algérie champions de l’IDH

« Dans l’optique du développement humain, la notion de travail est plus générale que celle d’emploi. Les emplois fournissent des revenus et contribuent à la dignité humaine, à la participation et à la sécurité économique. La notion de l’emploi exclut cependant une multitude de formes de travail, dont l’influence sur le développement humain ne doit pas être ignorée, à savoir le travail de soins, le travail bénévole et le travail créatif, notamment l’écriture et la peinture. Le lien entre le travail et le développement humain est un lien synergique. Le travail stimule le développement humain en fournissant des revenus et des moyens d’existence, en réduisant la pauvreté et en assurant une croissance équitable. Le développement humain, en améliorant la santé, les connaissances, les compétences et la prise de conscience, accroît le capital humain et élargit l’éventail d’opportunités et de choix », indiquent les analystes du Pnud. Pour l’Afrique, c’est l’île Maurice qui truste la première place, suivie des Seychelles et de l’Algérie. L’IDH de l’Algérie, par exemple, n’a cessé d’augmenter ces dernières années, au point d’atteindre le cap du 0,75 en 2015, permettant au pays d’assurer sa place parmi les pays développés et de se classer 83e sur le plan mondial.

Trop d’inégalités dans les autres pays

Quatorze pays africains se placent parmi les pays moyennement développés, parmi lesquels la Tunisie (5e), le Gabon (8e), le Maroc (11e) ou encore le Congo (13e). Parmi les pays peu développés, on notera tout de même le classement dans le bas du tableau de la Côte d’Ivoire (37e) en dépit d’une croissance positive. Le Pnud a également calculé pour chaque pays la différence entre le revenu brut par habitant et l’indice de développement humain. Un nombre important de pays africains affichent des valeurs négatives qui reflètent les inégalités dont souffrent ces pays. Avec – 84, la Guinée équatoriale est le pays qui présente la plus grande différence entre son revenu et son niveau de développement humain. Le Gabon, le Botswana, l’Angola, le Nigeria ou encore la Côte d’Ivoire ont encore beaucoup d’efforts à fournir pour une meilleure répartition de la richesse.  Au niveau mondial, sur 188 pays, la Norvège, l’Australie et la Suisse occupent les 3 premières marches du podium. Les États-Unis sont 8es, la France 22e, la Russie 50e, le Brésil 75e, la Chine 90e et l’Inde 130e.

Lepoint.fr par Joséphine Johnson

RDC: A Kinshasa, les nouveaux métiers de la débrouille

juillet 26, 2013

« Voleur » d’électricité, chargeurs de téléphones mobiles: au RDCongo, les nouvelles technologies ont fait naître de nouveaux métiers de la débrouille dans les rues de Kinshasa, à côté des traditionnels cireurs de chaussures et laveurs de pieds.

15% des Congolais auraient un téléphone portable, selon des statistiques non officielles. Mais tous n’ont pas l’électricité chez eux. Cela a permis l’apparition d’un nouveau métier, plutôt risqué.

Deux fils électriques destinés à alimenter un lampadaire public sont dénudés pour y brancher des fils reliés à une série de prises installées sur un panneau de bois. Le passant y installe son chargeur de téléphone. Une demi-heure de charge vaut 200 francs congolais (FC) soit 0,16 centimes d’eauros.

Profitant des failles du réseau électrique et répondant à une demande croissante, des petits trafiquants ont également trouvé un moyen de gagner leurs vies. En déterrant un câble et en le dénudant, ils y branchent une dérivation qu’ils louent aux voisins, jusqu’à ce que ce système soit découvert par les techniciens. S’il n’a pas entre-temps provoqué d’incendie ou d’accident grave.

Les vendeurs de crédit téléphoniques pullulent, plus nombreux que les marchands de cigarettes.

Ils ne distribuent généralement qu’un seul fournisseur. Ainsi s’agglutinent à certains carrefours une multitude de petites « échoppes » qui ne sont en fait que des cartons portant le nom du réseau.

Dans un pays les plus riches en matières premières de la planète, de nombreux habitants de Kinshasa, mégapole de dix millions d’habitants, survivent grâce à des « petits métiers ».

Malgré la richesse de son sous-sol, la RDC, qui compte plus de 60 millions d’habitants, est classée au 186e rang dans l’indice de développement humain (IDH) en 2012.

Le revenu par habitant est inférieur à 1 dollar, selon le PNUD.

Comparativement, Papy Kanku, 29 ans, gagne « bien » sa vie. Son business: vendre des morceaux de noix de coco, qu’il achète à l’extérieur de la ville 400 francs congolais (0,3 euro) pièce. Il les découpe et vend les 4 ou 5 morceaux 200 FC pièce dans le quartier de la Gombe.

En moyenne, il écoule ainsi 50 noix de coco par jour, ce qui lui assure, déduits ses frais de transport, un bénéfice de 30. 000 FC (24 euros), suffisant, dit-il, pour faire vivre ses deux enfants et ses trois « petits frères ».

La dollarisation de l’économie rend indispensable le métier de changeur, qu’exerce Saint Louis. Un dollar valant officiellement 910 FC est changé à 900, la différence revient au changeur. Celui-ci négocie la place de son carton durement selon qu’elle est située devant un ministère ou au marché.

Pour les chaussures, objets de toutes les attentions en République démocratique du Congo, car tout le monde n’en a pas, c’est selon. Devant un grand hôtel, fréquenté par les Occidentaux et par la bourgeoisie, un énergique coup de brosse, ponctué des coups secs sur la boîte pour faire changer de pied, ainsi qu’un coup de chiffon lustreur, peuvent aller jusqu’à 500 FC (0,4 euro). En ville, c’est 200.

En saison des pluies, l’eau et la boue envahissent les rues. Certains sont obligés de se déchausser et de patauger jusqu’à un endroit sec où les attendent des laveurs de pied qui prennent 100 francs congolais (0,08 euros).

Le long des rues, dans les marchés, d’autres vendeurs ambulants gagnent leur vie en vendant les fripes qu’ils ont rachetées aux grossistes qui les ont importées, généralement des Etats-Unis. Trois chemises sur un bras, une veste sur un porte-manteau, les vendeurs tentent d’attirer l’attention des automobilistes. Si l’un d’eux s’arrête, le marchandage commence.

D’autre vendeurs tentent de monnayer des chiens. Boules de poils écrasés par la chaleur, on les exhibent devant les vitres des voitures climatisées, notamment celles occupées par les Occidentaux et leurs enfants.

Jeuneafrique.com avec AFP