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Congo/Pointe-Noire: avant la Covid-19, on comptait 20 à 30 morts/jour, avec la Covid, 5 à 8 morts par jour

juillet 6, 2020

La morgue de Pointe-Noire avant la Covid-19 était le reflet de la dégradation du système sanitaire congolais. Chaque jour, on assistait comme 20 à 30 corps y sortaient en direction des différents cimetières de la ville. Bizarrement, à l’arrivée du Coronavirus, le nombre des morts a drastiquement baissé, suscitant diverses interprétations dans la population. Les médecins tuaient-ils volontairement des malades en complicité avec les pompes funèbres ? C’est la question du million.

La ville de Pointe-Noire était devenue celle des veillées mortuaires, les gens se rivalisaient lors des obsèques et dans chaque ruelle, on comptait au moins une veillée. La mort n’était plus un tabou et ne surprenait personne. Les médecins des différents centres de santé tuaient même les malades.

Les samedis par exemple, on pouvait facilement compter 50 corps qui sortaient de la morgue de Pointe-Noire après un séjour obligatoire minimum d’une semaine. Mais, depuis la pandémie du coronavirus a fait son éruption, tout ce phénomène a pris fin subitement. Moins de veillées mortuaires dans la ville, les obsèques se font de plus en plus rares et les quelques décès sont attribués à cette pandémie.

Alors qu’est ce qui tuait tant les congolais avant ? Selon la majorité des citoyens de la ville, ce sont des médecins les véritables bourreaux de la population. Nombreux parmi eux ont des faux diplômes et ne devraient pas exercer en réalité. Des diagnostics ajoutés à un traitement inadapté ont provoqué de nombreux décès.

Avec le coronavirus, les malades ont fui les hôpitaux optant pour l’automédication et on assiste à une diminution de la mortalité.De la morgue de Pointe-Noire sortent actuellement entre 5 et 8 corps par jour au lieu des 20 d’avant.

Avec Sacer-infos par Stany Franck

Congo-Disparition : Gilbert Chastel Tsinga a tiré sa révérence

juin 24, 2020

Journaliste, présentateur, animateur et producteur d’émission, Gilbert Chastel Tsinga est décédé le 22 juin à l’hôpital général de Loandjili des suites d’une courte maladie.

 

Le regretté Gilbert Chastel Tsinga Photo »DR »

Rigoureux, exigeant et souriant tels sont les principaux traits caractéristiques de Gilbert Chastel Tsinga qui, durant sa longue et riche carrière, a suscité l’admiration et le respect.

Passionné du micro, Chastel a été à Radio Congo dans les années 90 où il s’est s’illustré en présentant les journaux parlés avant d’être nommé coordonateur des journaux. Les auditeurs de la chaîne nationale n’ont pas oublié la voix tonique et les envolées lyriques de Chastel qui, à la même époque, sera l’animateur patenté de l’émission « Cœurs religieux », laquelle émission a fait la gloire de nombreux chantres et adorateurs de la musique religieuse. À Pointe-Noire, dans les années 2000, Chastel Tsinga évolue à Radio Congo Pointe-Noire où il sera nommé plus tard rédacteur en chef.

En 2006, Chastel Tsinga sera le premier rédacteur en chef de la chaîne de radio et télévision DVS+. Dans ce média privé, les auditeurs l’ont apprécié à travers l’émission sportive hebdomadaire « La Ronde des stades » mais aussi le « Show du samedi soir » animé dans la cour de DVS+.

Très proche du milieu religieux, Chastel Tsinga a aussi dirigé la radio du centenaire, média de l’Église évangélique du Congo et la Voix de l’orthodoxie.

Après s’être mis en retrait des médias pendant quelque temps, Chastel est revenu sur les ondes en produisant avant sa mort les émissions « Cultura », « 62 Foot » et « Parlons-en »  à Radio Congo Pointe-Noire. Adieu Chastel, que la terre te soit légère.

 

Avec Adiac-Congo par Hervé Brice Mampouya

Congo/Pointe-Noire: Honoré Packa veut fermer les sites privés de mise en quarantaine des cas Covid-19

juin 23, 2020

Le préfet de Pointe-Noire Honoré Packa a promis le 19 juin, de mettre fin au désordre constaté dans la création pêle-mêle de centres de traitement des cas de Covid-19 et des sites de mise en quarantaine au sein des sociétés pétrolières opérant dans cette ville.

« Ces nouvelles dispositions de prise en charge contrôlées, sécurisées et reconnues, relèvent du gouvernement que nous sommes dans l’obligation d’appliquer», a expliqué Alexandre Honoré Paka, lors d’une communication.

Pour accompagner ces nouvelles mesures, le commandant de la zone militaire de défense n°1 à Pointe-Noire et au dans le Kouilou, Jean Olessongo Ondaye a ordonné à l’armée de réintégrer les dispositifs urbains.

« Dans ce dispositif, nous sollicitons humblement votre collaboration pour faire que les sites de mise en quarantaine décidés par l’état soient occupés. On ne peut plus accepter qu’il ait dans la seule ville plus de 14 sites », a-t-il dit.

Le département de Pointe-Noire y compris la sous préfecture de Tchiamba-Nzassi compte actuellement plus de 300 cas positifs liés à la Covid-19.

Les autorités politiques et militaires de Pointe-Noire viennent d’ordonner la fermeture, dans un délai de 48 heures, des centres privés de mise en quarantaine voire de prise en charge des cas Covid-19 dans cette ville océane. La plupart de ces sites sont entretenus par des sociétés pétrolières. Mais pourquoi une telle dissémination des centres privés a pu voir le jour à Pointe-Noire ? Des raisons existent forcément !

Le préfet de Pointe-Noire, Alexandre Honoré Packa n’est pas allé d’une main molle pour demander que ces centres privés soient immédiatement fermés. Pour l’autorité administrative et politique, il faut que tous les malades et ceux qui y sont suivis préventivement, intègrent les deux centres ouverts par le gouvernement, l’hôpital Adolph Cissé et le centre Mouissou Madeleine.

S’adressant aux responsables des compagnies pétrolières exploitant au large de la ville, au cours d’une réunion, le préfet a demandé « de mettre fin à tout ce désordre constaté dans la multitude des sites de mise en quarantaine », créés sur le territoire dont il a autorité.

Alexandre Honoré Packa affirme même qu’il y a des cas Covid-19 dans ces centres privés. Il parle « des cas atteints de la Covid-19 » placés dans ces sites. « Ce qui du reste contribue à la pérennisation de cette pandémie dans notre département », a-t-il tempêté, désemparé.

Une chasse ouverte contre ces centres que l’armée et les forces de l’ordre sont prêtes à appuyer, car pour le commandant de la zone militaire et de défense de Pointe-Noire, le général Olessongo, « c’est une situation anormale que dans la seule ville de Pointe-Noire il y ait 14 sites ». L’officier général des Forces armées congolaises est convaincu que les sociétés pétrolières agissent ainsi grâce à leur ampleur dans le pays. « Nous ne devrons pas privilégier la puissance financière, au détriment de la santé de nos concitoyens », a-t-il déploré.

Effectivement, malgré la chute de ses cours sur le marché international, le pétrole continue à irriguer à près de 65% le budget de l’Etat. C’est un secteur névralgique de l’économie nationale auquel il faut s’attaquer avec doigté et tact. C’est pourquoi, ces centres se sont mis à pousser comme des champignons dans la ville océane depuis la déclaration en mars dernier de la pandémie à Covid-19 au Congo. Pointe-Noire totalise, au point du 20 juin, 382 cas pour un dizaine de morts.

Qu’en est-il exactement de ces centres ?

Depuis plusieurs semaines, en effet, les hôtels et certaines villas servent de sites de quarantaine privés à Pointe-Noire. Ce sont des hotels connus comme Palm beach, Atlantic Palace, Fez, Laureat et beaucoup d’autres. En dehors de Total E&P Congo et Eni Congo, plusieurs sous-traitants sont dans cette pratique. Dans ces sites sont logés les agents des sociétés pétrolières en instance d’embarquer sur les plates-formes d’exploitation. Selon les témoignages de certains employés qui ont pu parler sous le couvert d’anonymat à Vox, le souci des sociétés, c’est d’empêcher les contaminations en cascade sur les plates-formes et autres sites offshore ou onshore.

Le séjour dans ces sites dure 14 jours. Pour des raisons logistiques, d’autres travailleurs sont restés plus longtemps. « J’ai passé 19 jours avec des collègues que j’ai trouvés sur place. Eux ont passé 28 jours. Chaque matin, le médecin passe nous prélever la température, et c’est tout », témoigne un employé d’une compagnie de sous-traitance pétrolière.

« Nous ne voyons pas de mal à cela, et nous sommes tous en bonne santé. La température prélevée avant de monter sur le bateau doit être à 37°, mais à partir de 38°, vous n’embarquez pas, c’est la règle », confirme un autre employé.

Pendant la mise en quarantaine, les salaires des travailleurs restent intacts, ils ne sont pas dépréciés. Dans une note diffusée le 11 juin, la direction d’Eni Congo appelle les sociétés sous-traitantes à partager les frais additionnels créés par la mise en quarantaine de leurs personnels. Dans cette note, Eni Congo demande à ses sous-traitants de supporter 50% des charges, car ils sont sensés lui fournir « de la ressource en bonne santé ». Cette compagnie pétrolière est prête à aller jusqu’à rembourser 100.000 francs CFA des frais journaliers à une société de sous-traitance qui le justifierait. Cela inclut les frais d’hôtel, le transport, le catering et sureté des agents en sous-traitance.

La société Total paye 30.000 francs CFA par jour à ses agents en quarantaine et leur ajoute un crédit de communication de 45.000 francs CFA. Total pointe tous ces agents à 12 heures, avec toutes leurs primes comme s’ils étaient en mer.

« Chez nous à Friedlander, on nous pointe 8 heures par jour pendant la quarantaine. Nous sommes sans primes, mais on nous donne 5.000 francs CFA par jour et 10.000 francs de crédit. Tout ça est payé à la fin du mois, on le constate sur notre salaire. Franchement, c’est mieux ici. Nous évitons les centres de l’Etat parce qu’ici, il n’y a presque pas de malades, or la mortalité est importante dans les hôpitaux », témoigne un employé chez le sous-traitant Friedlander.

Si tout se passe apparemment bien pour toutes ces personnes qui témoignent, nombreux redoutent des licenciements abusifs suite à la crise sanitaire due à la Covid-19. Les syndicalistes ruminent déjà des mouvements d’humeur à Pointe-Noire.

Anguille sous roche

Les compagnies pétrolières savent qu’en créant ces centres, elles se mettent à l’abri de toute contestation venant de leurs employés. Les multinationales peuvent avoir des procès en cascade si jamais leur personnel venait à être exposé à la Covid-19 ou qu’il ait été mal pris en charge. Aux Etats-Unis, par exemple, le président Donald Trump, en pleine campagne électorale, a fait signer des engagements à ses proches collaborateurs pour ne pas être poursuivi en justice au cas où l’un d’eux serait contaminé pendant cette période.

Mais pourquoi les autorités locales s’attaquent-elles à ces centres privés ouverts à Pointe-Noire ? C’est la question de l’investigateur. Naturellement, pour continuer à garder la maîtrise de la situation de la pandémie à Pointe-Noire. La dissémination des sites de quarantaine et de prise en charge fausse les statistiques que le gouvernement a pris coutume d’annoncer à l’opinion.

D’après plusieurs observateurs et de nombreux Pontenegrins, il y aurait bien de cas, mais non officiellement déclarés. « Nous savons qu’il y a des cas dans ces sites et dans les grandes cliniques ici dans la ville. Surtout les expatriés qui sont rentrés de l’Europe en début d’année lorsque le corona sévissait déjà en Italie et en France. Mais, ils ne sont pas déclarés. C’est dangereux pour le reste de la population », affirme un journaliste exerçant dans la ville.

L’Etat a ouvert deux centres de prise en charge des cas Covid-19. Mais, il y a beaucoup de manquements dans leur opérationnalisation. « Ici à Pointe-Noire, beaucoup de gens hésitent d’aller à l’hôpital, même pour les autres pathologies comme le palu ou la typhoïde, car on est vite diagnostiqué Covid-19. On ne sait plus à quel saint se vouer. Nous ne sommes pas satisfaits dans la prise en charge des cas Covid-19 dans les deux centres de l’Etat. C’est une grosse déception », déplore un jeune avocat au barreau de Pointe-Noire.

« Mais pourquoi l’Etat s’en prend-il à ces sites privés qui font bien leur travail ? C’est une question de meilleure offre de santé, et ici, comme dans le reste du Congo, ce sont les privés qui savent la faire. Eux-mêmes ils n’arrivent pas, ils forcent le corona à tout le monde, même aux bébés, on l’a vu récemment à A. Cissé. Je crois que s’ils ont raison de casser ces centres, ils auraient dû le faire depuis longtemps. Je suis convaincu qu’il y a anguille sous roche », selon un employé d’une société de sous-traitance pétrolière qui soutient avec véhémence l’organisation de ces centres privés.

Il ajoute : « Dans tout cela, l’Etat s’intéresse à l’argent qui circule dans ces hôtels occupés par les pétroliers. Mettre les gens en quarantaine, il faut les nourrir et les suivre médicalement. Cela nécessite des frais, et les compagnies pétrolières sont capables de les débourser. Voilà ce qui attire les autorités de Pointe-Noire, elles veulent avoir part au gâteau. Elles ne se soucient pas de la santé des gens, je doute ».

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Congo: Un bébé de 3 mois accusé à tort d’avoir le coronavirus à A. Cisé de Pointe-Noire

juin 22, 2020

Les Congolais se demandent finalement à quoi jouent leurs médecins avec cette affaire du coronavirus.

Un bébé de trois mois, conduit aux urgences par ses parents pour des vomissements et fièvres a été déclaré positif au Covid-19 par les médecins qui du reste ne sont pas pédiatres. Pris de colère face à cette sorcellerie en plein jour, le père du bébé a insulté les médecins avant de s’en aller dans une clinique privée avec son bébé. « Ces sorciers-là sont dans l’optique du remplissage des chiffres il me semble » a commenté ce père de famille très remonté contre cette pratique.

Un couple de ponténegrin a compris réellement que les autorités sanitaires du Congo sont devenues aventurières depuis que cette affaire de pandémie a fait éruption au pays. Leur nouveau-né d’à peine trois mois a été déclaré positif au coronavirus par quelques médecins égarés d’A Cisé de Pointe-Noire.

« Au départ, nous l’avions pris pour une blague avant de réaliser que ces médecins étaient sérieux dans leur diagnostic » a déclaré ce jeune couple dont l’homme est cadre dans une banque et la femme agent du Trésor Public. Leur bébé de trois mois présentait une forte fièvre et des vomissements, d’où la décision de se rendre en urgence à l’hôpital Adolph Cisé de Pointe-Noire.

Les médecins qui les ont reçu n’ont pas tardé à leur signifier que le bébé présentait tous les symptômes du Coronavirus et son état positif a été établi. Voulant savoir que quelles bases ce diagnostic a été établi, les hommes en blouse blanche se sont réfugiés derrière leur carrière et expérience.

Une forte dispute a éclaté entre le couple et le personnel médical attirant l’attention d’autres malades, lesquels ont suggéré d’aller dans un autre établissement hospitalier. Menaçant d’avertir son frère aîné, haut officier dans l’armée, le père du bébé a pu s’échapper aux griffes des médecins.

Cette volonté de gonfler les chiffres sous les ordres des autorités n’honore en rien les médecins congolais qui devraient avant tout mettre en avant l’éthique. Les hommes politiques sont des démagogues qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts sans entraîner les médecins dans leur bêtise

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Congo/Pointe-Noire: un policier au fond Tie-Tie se fracture la jambe en poursuivant deux garçons sans masque

mai 20, 2020

Le manque de capacité de sensibilisation des policiers congolais les contraints à faire recours à la violence, face à l’irresponsabilité de certains citoyens souvent par méconnaissance. Rien ne coûte à un policier de ramener à la raison un citoyen ayant oublié de porter un masque en cette période de pandémie. A Dolisie, un homme a trouvé la mort à cause de ce comportement sauvage des policiers. Hier soir, à Mulembo, un policier qui a voulu coûte que coûte s’en prendre à deux jeunes garçons n’ayant pas porté de masque, s’est fracturé la jambe après une chute lors de la poursuite.

Riverains du Fond Tie-Tie, ces deux jeunes garçons maîtrisent bien toutes les issues de sauvetage de ce quartier chaud de la ville de Pointe-Noire. Prenant de l’air au coin de leur ruelle, ils ont vu comment un policier a sauté de leur véhicule pour les arrêter pour non-port du masque.

Dans la poursuite qui s’en ait suivi, d’autres riverains ont assisté comment le policier s’est écroulé et a commencé à pleurer en Lingala. « Nga lokolo e bukani, nga lokolo e bukani ». Des parcelles, on pouvait entendre comme réponse à ses cris de détresse : «  A ke ya yandi Mu Mbochis, beni bika a ku fwa »(Laissez-le mourir ce pauvre Mbochi, étrager de notre région)

Personne n’est venu à son secours avant que ses collègues ne le rejoignent. Après les explications, le chef de la patrouille a voulu s’en prendre aux innocents riverains comme punition pour non assistance en policier en danger, avant que trois autres policiers sudistes ne l’en dissuadent.

A Pointe-Noire, les policiers , gendarmes et militaires originaires du nord du pays, excellent dans la répression ethnique, conscients d’être en terre Vili à majorité sudiste.

Lors d’une identification au quartier Mbota Carlos, trois hommes ont été priés de ne plus sortir sans masques, quand le chef de patrouille nordiste s’est rendu compte être en face de ses frères de la même contrée. S’ils étaient sudistes, on les aurait embarqué.

Avec Sacer-infos par Stany GFranck

Congo/Port autonome de Pointe-Noire : maintenir le rythme normal des activités portuaires

mai 19, 2020

 

Le port joue un rôle d’entraînement des échanges commerciaux, puisqu’il assure plus de 80% des exportations et importations du pays. Il a poursuivi ses activités à quai en dépit de la crise sanitaire du coronavirus (Covid-19) et la fermeture des frontières.

 

Les installations du port de Pointe-Noire/Adiac

Le port de Pointe-Noire représente une des composantes d’un système multimodal de transport comprenant les voies maritimes, ferroviaires, routières et fluviales. La situation économique nationale dépend en partie de la dynamique des activités portuaires, dans un contexte de crise sanitaire mondiale.

Le concessionnaire du port Congo Terminal, filiale de Bolloré ports, rassure sur le maintien de ses activités. « Congo Terminal a instauré un plan de rotation de service pour un personnel restreint pour assurer la continuité des opérations au terminal à conteneurs. Les navires sont ainsi traités au quotidien 24h sur 24 et les conteneurs livrés en journée continue de 8h00 – 15h00. Les commerces de première nécessité peuvent ainsi continuer à s’approvisionner et répondre aux besoins de la population », précise le groupe.

Pour l’essentiel, le port assure la fluidité des entrées ou sorties de navires et le chargement ou déchargement de conteneurs. L’entreprise concessionnaire qui a investi plus de 300 milliards de francs CFA ces dix dernières années, pour l’aménagement des quais et autres équipements, ne veut baisser les bras face à la crise. En moins de dix ans, la capacité de mouvements au quai a augmenté de 15 mvts/h à une moyenne supérieure à 60 mvts/h.

Le port de Pointe-Noire peut accueillir des navires de 400 mètres de long, transportant jusqu’à 14 000 conteneurs. Sur 1 840 mètres linéaires de quais bien aménagés se dressent d’imposants portiques qui chargent et déchargent, à longueur de journée, des bateaux de grands tonnages dans un périmètre hautement sécurisé. Depuis 2018, le port a dépassé le seuil de soixante-dix mille conteneurs manipulés par mois, atteignant parfois quatre-vingt-deux mille conteneurs.

En juillet 2019, l’infrastructure portuaire a été distinguée « Prix de meilleure productivité à quai des ports d’Afrique centrale et de l’ouest » par la Fondation african ports awards. Le jury de la fondation a salué les progrès réalisés par le port et surtout la fluidité remarquable des entrées ou sorties  de navires, ainsi que l’excellence des cadences à quai. À partir de cette année, l’entreprise aspire au titre de « hub de transbordement en eaux profondes de référence sur la côte ouest-africaine » et ambitionne de devenir également le meilleur port de transit de la sous-région, grâce à tous les efforts consacrés au développement des corridors qui desservent les pays du bassin du Congo.

 

Avec Adiac-Congo par Fiacre Kombo

Congo/Pointe-Noire : des militaires surpris la nuit entrain de voler un congélateur plein de provisions à Mpaka Belle -Vue

avril 28, 2020

 

Le Congo est un pays tellement spécial que pendant le couvre-feu, les voleurs opèrent en toute tranquillité alors que les militaires sont « versés » partout comme des mouches. Au quartier Mpaka Belle-Vue de Pointe-Noire, une patrouille de militaires a été pris en flagrant délit de vol par une famille. Ces militaires volaient un congélateur rempli des provisions quand ils ont entendu les cris «  Miyibi é, miyibi é…beno kwiza ba militaires ke na yiba beto Congélateur na madia na kati ». Ces inciviques ont abandonné leur butin et obligé avec leurs armes aux membres de cette famille d’effacer les images de leur forfait dans leurs téléphones.

La famille Nkodia à Mpaka belle-vue de Pointe-Noire se souvient que ces hommes en treillis parlaient Lingala et avaient des bérets rouges sur leurs têtes. Vers 2 heures du matin, les membres de cette famille ont été attirés par des bruits et voix en Lingala dans l’enceinte de leur cour.

A travers la fenêtre, ils ont vu comment trois militaires en armes venaient de défoncer la porte de leur cuisine externe et emportaient avec eux leur congélateur. Aussitôt, ils ont crié au voleur, alertant tout le secteur. Pris de panique, les militaires ont déposé par terre le congélateur et ont tenté de fuir.

Mais, après avoir écouté les voix qui criaient «  filmer bawu bien… Filmer bien », ils sont revenus et pointer leurs armes à cette famille, les exigeant de sortir. Face au refus, ils ont été rejoint par quatre autres de leurs collègues qui ont menacé de casser la porte et arrêté tout le monde.

Après des négociations, les victimes ont accepté d’effacer de leurs téléphones des images du vol et les militaires sont partis à bord de leur véhicule.

Le congélateur a été ramené dans la grande maison au lieu de la cuisine externe. La famille Nkodia venait il y a deux jours de faire les provisions afin de supporter la période de confinement. Un bon butin qui aurait attiré les militaires.

Depuis que le couvre-feu est effectif dans la ville de 20 heures à 6 heures du matin, les populations dénoncent de nombreux cas de vol nocturne. Quels sont ces voleurs qui ont le courage d’enfreindre le couvre-feu pour opérer  si ce ne sont les policiers et militaires eux-mêmes ?

Les commerçants d’Afrique de l’Ouest se plaignent chaque jour des cas de vol dans leurs boutiques. Et tout le monde presque est convaincu que ce sont les policiers et militaires les coupables. La majorité des anciens briguant s Congolais ont trouvé refuge dans ses deux institutions où ils profitent de leur uniforme et arme pour apeurer la population et commettre tout genre de forfait.

Avec Sacer-infos par Stany Franck

Congo: Décès de monsieur Yaba Gouassi William Stanislas

avril 23, 2020

[NECROLOGIE]
La société Eni-Congo frappée par le Coronavirus. Le Directeur Général d’Eni annonce le décès de monsieur Yaba Gouassi William Stanislas. Il sied à noter qu’un deuxième décès est signalé toujours en provenance du même site: il s’agit de monsieur Bruno MOUSSOUNDA BOUKA travaillant pour le compte de Sous-traitants Saipem.

« Chers Collègues

Nous avons le profond regret de vous annoncer le décès de notre collègue Yaba Gouassi William Stanislas, âgé de 53 ans, Superintendant HSE. Ce décès est survenu hier mercredi 22 avril 2020, vers 16 heures.

En effet, le défunt travaillait sur la plate-forme AWA et hier, à cause de signes de fatigue et de faiblesse constatés, il a été débarqué en compagnie d’un médecin. Au moment de ce débarquement, tous les paramètres vitaux semblaient être normaux.

Malheureusement, environ une heure après le départ du navire, Mr Yaba Gouassi est décédé, en dépit des tentatives de réanimation faites par le médecin à bord au moyen du défibrillateur.

Nous sommes en train de recueillir de plus amples informations afin de bien comprendre les causes de cette mort, et notre équipe médicale a été dépêchée ce jour sur ladite plateforme pour un contrôle médical complet sur tout le personnel. Aussi, afin de prévenir toute désinformation inutile, nous vous fournirons toutes informations complémentaires dès qu’elles seront disponibles.

Nous sommes choqués de cette perte et sommes proches de la famille en cette circonstance de deuil.

En ce moment pénible, je vous exhorte à avoir une pensée pieuse en mémoire de notre regretté collègue, restant proche de la famille éprouvée et en évitant de se laisser entrainer par des rumeurs inutiles, mais à rester concentrés pour surmonter cette période difficile pour notre société, notre pays le Congo et le monde entier.

Salutations à tous,

Marco Rotondi

Directeur Général
Eni Congo

 

Photo de BrazzaNews.
Yaba Gouassi William Stanislas
Avec Brazzanew

Congo/Covid-19 : distribution de masques aux artisans et commerçants de la ville océane

avril 22, 2020

 

La Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers de Pointe-Noire a lancé, le 21 avril, une opération de distribution gratuite de masques artisanaux aux commerçants et artisans, en vue de lutter contre la propagation du Covid-19.

 

L’opération vise à distribuer dix mille masques  et s’inscrit dans l’élan de solidarité visant à lutter contre la propagation à grande échelle de la pandémie dans la ville océane. L’objectif étant de protéger les commerçants et artisans de tous risques de contamination au Covid-19. «Ces artisans et commerçants, très actifs en cette période de confinement, peuvent constituer de vrais vecteurs de propagation de la maladie. Nous leur offrons des masques pour qu’ils se protègent et protègent les autres », a indiqué le président de la Chambre de commerce, Sylvestre Didier Mavouezela. Ces bavettes seront fabriquées par le Groupement interprofessionnel des artisans du Congo, avec qui la Chambre de commerce a signé, le 14 avril, un accord de partenariat.

Par ailleurs, la Chambre de commerce a lancé un appel à contribution aux entreprises et personnalités de la ville océane, ainsi qu’une cagnotte en ligne. Une semaine seulement après le SOS, Sylvestre Didier Mavouezela a annoncé avoir déjà reçu plus de sept mille masques. Cette contribution est venue de quelques entreprises de la place et de la diaspora congolaise de France et des Etats-Unis. Une centaine de cache-nez a été déjà distribuée à quelques commerçants et artisans exerçant dans la zone du marché central de Pointe-Noire.

 

Avec Adiac-Congo par Lucie Prisca Condhet N’Zinga

Congo: décès d’Agnès Patricia NKOUNGOU, MBÉRI MOUKALA Varou et du docteur Joseph NGALA

avril 16, 2020
Décès de madame Agnès Patricia NKOUNGOU ancienne speakerine à télé Congo vient de tirer sa révérence le 14 avril 2020 des suites d’un AVC.

 

Photo de BrazzaNews.
Agnès Patricia Nkoungou

Décès de MBÉRI MOUKALA Varou, dans la nuit du 15 Avril 2020 à Brazzaville. Le quartier Diata te pleure.

 

Photo de BrazzaNews.
Repose en paix VAROU .

 

Décès du Dr Joseph NGALA, le miracle allait se produire hier. Déclaré pour mort par ses collègues médecins à 18h, quelques heures après il s’est mis à respirer. Ils décident de le mettre sous respirateur. Aux environs de 23h il ne respire plus. Un d’espoir s’installe. 30 mn après il reprend la respiration.

Et depuis 4h du matin jusqu’à maintenant il ne fait plus signe de vie, ne respire plus. Finalement: il est décédé et le corps est encore dans la salle, la famille attend le DDS pour la confirmation. Et après confirmation définitive, il sera enterré dans les heures qui vont suivre à moins qu’un autre miracle puisse se reproduire.

Source : Sa famille biologique

Dr Joseph NGALA était le chargé de la surveillance épidémiologique à Pointe-Noire à  l’hôpital Adolphe A. Sice

 

Photo de BrazzaNews.
Repose en paix Docteur
Avec Brazzanews