Posts Tagged ‘Police nationale’

France: Un chien médaillé d’honneur de la police nationale

mars 29, 2016

 

Ce berger belge malinois prénommé « Choc » a mené « plusieurs milliers de missions » aux côtés de policiers de la brigade canine de Marseille.Choc reçoit la médaille de la police nationale (photo d'illustration).

Choc reçoit la médaille de la police nationale (photo d’illustration). © PHILIPPE HUGUEN

Congo: Les policiers dispersent une manifestation d’étudiants à Bayardelle

mai 6, 2013

 

Des éléments de la police nationale ont dispersé ce 6 mai à Brazzaville, une manifestation des étudiants de la faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH) de l’université Marien Ngouabi.


Les policiers dispersent une manifestation d’étudiants à Bayardelle
Selon des témoins, ces étudiants réclamant le paiement de leur bourse ont obstrué la voie à hauteur de Bayardelle aux environs de 8heures 30mn. Le calme est revenu quelques minutes plus tard, la grande majorité d’étudiants ayant regagné leurs domiciles.

Les policiers n’ont pas accédé à l’enceinte de la faculté des lettres ; ils ont dispersé les manifestants dans les environs du centre hospitalier et universitaire (CHU).

Etudiant au département de géographie (FLSH), Doré Kimbongui a confié que «les étudiants ont manifesté devant la faculté pour réclamer le paiement de la bourse au titre du 1er trimestre 2013. Ils ont fermé l’avenue avant que la police ne les pourchasse à coup de gaz lacrymogène».

Depuis l’année 1998, la bourse est versée aux étudiants chaque trimestre. Cette aide de l’Etat a été revalorisée l’année dernière par le gouvernement, la faisant passer de 30 à 45.000 francs CFA le mois (cas des étudiants des facultés de l’université Marien Ngouabi).

Le président de l’Union libre des élèves et étudiants du Congo (ULEECO), Stalgar Gantsala Mbouala a expliqué que le retard du paiement de la bourse était causé par certains établissements universitaires.

«Les étudiants se sont manifestés à cause du retard de paiement de la bourse dû à quelques établissements qui n’ont pas fourni les procès verbaux à temps, notamment les facultés de droit et des sciences et techniques. N’étant pas dans cette situation, les étudiants de la FLSH veulent à tout prix être payés. Dans la semaine, les listes des boursiers seront publiées, et le processus de paiement de la bourse sera engagé par la suite», a-t-il renchéri.

En rappel, la sous commission des bourses de la commission nationale des ressources humaines du ministère de l’enseignement supérieur a planché du 3 au 6 mars 2013 sur quelque 6722 dossiers d’attribution de bourse dont 4601 ont reçu l’avis favorable et 1695 défavorables.

Au niveau de l’universitaire Marien Ngouabi, sur 4097 dossiers, 3459 jugés favorables et 628 défavorables. Pour les étudiants congolais évoluant en Afrique, l’on a dénombré 611 dossiers favorables et 545 défavorables. En ce qui concerne ceux de l’Europe de l’Est, l’Asie et l’Amérique latine, 257 favorables et 95 défavorables ; l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord 274 contre 427.

Congo-site.com par

Côte d’Ivoire/Attentat contre le DG de l’école de police : Ça sent le règlement de compte

mars 13, 2013
Police
© Abidjan.net par DR
Police nationale: baptême de promotion des élèves officiers et commissaires en présence du chef de l`Etat
Vendredi 28 septembre 2012. Abidjan. Cocody, Ecole de police. Baptême de promotion des élèves officiers et commissaires en présence du chef de l`Etat SEM Alassane Ouattara

Le directeur de l’école de police a subi une attaque d’agresseurs, non identifiés, qui ont tiré à bout portant sur son véhicule, sans emporter le moindre objet. Laissant penser à un règlement de compte.

C’est avec consternation que la nouvelle de la fusillade du Directeur général de l’école de police a été accueillie hier. Le véhicule 4X4 du général Yao Brou Alain a été pris à partie lundi soir par des hommes en armes, alors qu’il rentrait du service. Il a été grièvement atteint par balles par ses agresseurs, au point de sombrer, selon des sources, dans le coma.Si l’enquête ouverte n’a pas, pour l’heure, déterminé les raisons de ce drame, il n’en demeure pas moins que de nombreux signes laissent penser à un règlement de compte. Primo, les faits ayant entouré cette affaire sont de nature à écarter l’éventualité d’un braquage anodin.

En effet, pour un braquage, la victime est dépouillée de ses biens. Mais, selon des sources, ni le véhicule du général, ni les biens qu’il portait sur lui n’ont été emportés par les agresseurs qui, selon des sources, n’ont pas eu accès au directeur de l’école de police dans son véhicule. Toute chose qui écarte l’idée d’une quelconque fouille corporelle. Portables et autres objets de valeur seront restés à l’intérieur du véhicule. Après leur forfait, les assaillants, sans autre forme de procès, n’ont trouvé d’autres moyens que de se fondre dans la nature, laissant leur victime entre la vie et la mort.

Secundo, des informations persistantes ont fait état, en septembre 2012, de radiation d’élèves policiers, accusés d’indiscipline, mais aussi de nombreux recalés pour le même motif. Pour être précis, ce sont 84 élèves de la promotion 2007-2009 qui ont été radiés et 200 recalés. D’autres, au nombre de la centaine, et appartenant à la promotion 2009-2010, ont été radiés pour faux diplômes. Des manifestations de parents d’élèves auraient été organisées pour réclamer la réintégration de leurs enfants. Le DG, dès son arrivée à la tête de l’école, a voulu rompre avec les pratiques jugées laxistes et avilissantes qui avaient cours par le passé au sein de l’établissement. Curieusement, tous ces événements se sont déroulés l’année dernière, après la prise de fonction du général Yao Brou Alain. Il aurait, selon d’autres sources, échappé à un lynchage lors de la récente cérémonie de sortie d’élèves gendarmes à laquelle il avait pris part comme invité. Des parents de radiés sont désignés par ces sources comme étant à l’origine de ce lynchage manqué. Ce qui fait dire à des sources policières que le coup de lundi soir est une initiative de ces ex-pensionnaires révoltés. Mais, pour l’instant, il est prématuré de s’aligner derrière cette thèse dans la mesure où aucune enquête officielle n’a encore fourni de preuves formelles impliquant ces élèves policiers.

La police qui a décidé de tirer au clair cette affaire le plus rapidement possible a bouclé lundi nuit plusieurs quartiers d’Abidjan, opérant des rafles inopinées.

L’expression

Hugo Chavez est mort, l’armée déployée pour « garantir la paix »

mars 5, 2013

 Des partisans de Hugo Chavez, peu après l'annonce de sa mort à la télévision, le 5 mars.

  • Hugo Chavez est mort mardi 5 mars après quatorze ans passés à la tête du Venezuela.
  • Le vice-président vénézuélien, Nicolas Maduro, a annoncé à la télévision la mort de Hugo Chavez.

Le président vénézuélien est mort, mardi 5 mars, à l’âge de 58 ans des suites d’un cancer, a annoncé le vice-président vénézuélien à la télévision. « Nous avons reçu l’information la plus dure et la plus tragique que nous pouvions annoncer à notre peuple. A 16 h 25 [21 h 55, heure de Paris], aujourd’hui 5 mars, est mort notre commandant président Hugo Chavez Frias », a déclaré dans une allocution retransmise par toutes les chaînes de télévision du pays le vice-président et successeur désigné, Nicolas Maduro, au bord des larmes. Peu après cette annonce, sept jours de deuil ont été décrétés dans tout le pays. Les funérailles nationales d’Hugo Chavez auront lieu vendredi. 

  • L’armée déployée pour « garantir la paix »

Nicolas Maduro a également annoncé que l’armée et les forces de police se déployaient dans le pays « pour accompagner et protéger notre peuple et garantir la paix ». Les principaux chefs militaires vénézuéliens ont promis lors d’une intervention télévisée d’être loyaux à Nicolas Maduro, que Hugo Chavez avait désigné comme son successeur. « Toute la Force armée nationale bolivarienne (et) la police nationale bolivarienne (…) sont en train de se déployer en ce moment pour accompagner et protéger notre peuple et garantir la paix », a ajouté M. Maduro.

  • Le chef de l’opposition appelle à « l’unité »

Le chef de file de l’opposition vénézuélienne, Henrique Capriles Radonski, a aussitôt appelé les Vénézuéliens à « l’unité » et a transmis sa « solidarité » à la famille du président sur son compte Twitter. « Ma solidarité à toute la famille et aux partisans du président Hugo Chavez, nous plaidons pour l’unité des Vénézuéliens », a annoncé le gouverneur du riche Etat de Miranda (nord) sur le site de micro-blogs

Battu par Hugo Chavez à la présidentielle d’octobre, M. Capriles, 40 ans, est le candidat naturel de l’opposition pour les élections anticipées qui devront être organisées dans les trente jours.

AGGRAVATION DES PROBLÈMES RESPIRATOIRES

Lundi, le gouvernement avait déclaré que les problèmes respiratoires d’Hugo Chavez s’étaient aggravés et que le président vénézuélien souffrait d’une nouvelle et sévère infection pulmonaire. Dans un bref communiqué lu par Ernesto Villegas, le ministre de l’information, le gouvernement avait ajouté que l’état de santé du président socialiste restait « délicat ».

« A ce jour, il y a une aggravation de la fonction respiratoire en relation avec son état d’immuno-dépression, propre à son état clinique », avait déclaré M. Villegas en lisant un communiqué diffusé dans tous les médias du pays depuis l’hôpital militaire de Caracas où le président vénézuélien est soigné. « Actuellement, il présente une nouvelle et grave infection », avait ajouté le ministre.

Le président vénézuélien, 58 ans, était rentré à Caracas il y a deux semaines et avait été immédiatement admis à l’hôpital militaire de la capitale après avoir été hospitalisé pendant plus de deux mois à La Havane où il a subi en décembre une quatrième intervention chirurgicale pour un cancer diagnostiqué en 2011 dans la région pelvienne. M. Chavez subissait « une chimiothérapie très puissante, entre autres traitements complémentaires », avait rappelé le ministre de la communication. « L’évolution de son état clinique continue d’être très délicate », avait ajouté le ministre.

PRÉSIDENTIELLE ANTICIPÉE DANS LES 30 JOURS

Agé de 50 ans, M. Maduro devrait être le candidat du Parti socialiste au pouvoir pour l’élection présidentielle anticipée dont l’organisation doit intervenir dans les 30 jours, selon la Constitution. Il sera probablement opposé au gouverneur Henrique Capriles, 40 ans, candidat malheureux contre Hugo Chavez en octobre. 

Lire : Nicolas Maduro, le dauphin d’Hugo Chavez

Vainqueur de toutes les élections auxquelles il a participé depuis son arrivée au pouvoir en 1999, Hugo Chavez est mort alors qu’il avait été réélu pour un nouveau mandat de six ans, le 7 octobre 2012. Charismatique, hyperactif, fervent catholique et admirateur du libérateur Simon Bolivar, le président Chavez a continuellement bénéficié de forts taux de popularité, malgré l’hostilité farouche que lui vouaient ses opposants, qualifiés de « traîtres » depuis une tentative de coup d’Etat contre lui en 2002.

Pourfendeur de « l’impérialisme yankee », même s’il n’a jamais cessé ses livraisons de pétrole aux Etats-Unis, Hugo Chavez se présentait en héritier du leader cubain Fidel Castro et cultivait une image iconoclaste en prenant régulièrement la défense de dirigeants controversés, tels que le Libyen Mouammar Kadhafi, l’Iranien Mahmoud Ahmadinejad ou le Syrien Bachar al-Assad. Mardi, avant l’annonce de son décès, le vice-président s’en était violemment pris aux Etats-Unis, accusés à mots couverts de fomenter des troubles dans le pays.

Le Monde.fr avec AFP et Reuters

Afrique du Sud: un nouveau meurtre alourdit le bilan des victimes du conflit minier

octobre 8, 2012
Afrique du Sud: un nouveau meurtre alourdit le bilan des victimes du conflit minier Afrique du Sud: un nouveau meurtre alourdit le bilan des victimes du conflit minier © AFP

Un homme a été tué samedi soir en marge des violents conflits sociaux qui agitent le secteur des mines en Afrique du Sud depuis l’été dernier, alourdissant un peu plus le bilan des victimes liées à ces grèves sauvages.

L’homme a été tué dans la maison de son cousin syndicaliste, apparemment en lieu et place de celui-ci, « dans ce qui semble être une erreur d’identité », a déclaré dimanche le porte-parole du syndicat national des mineurs (NUM), Lesiba Seshoka.

« Selon un ami présent au moment de l’incident, des hommes armés ont surgi de nulle part, dans le foyer des travailleurs de Marikana, et ont immédiatement tiré sur le cousin du syndicaliste, assis sur un lit », a-t-il ajouté.

Depuis le début des conflits sociaux dans les mines, les grévistes expriment une vive défiance envers le NUM, accusé d’être trop proche du pouvoir et du patronat

Le meurtre a eu lieu à Marikana, une ville du nord-ouest de l’Afrique du Sud, où le conflit social pour de meilleurs salaires a déjà fait 46 morts, essentiellement dans des affrontements entre la police et les grévistes.

Dans la ville minière voisine de Rustenburg, la tension est restée palpable avec l’annonce par les syndicats de leur intention de porter plainte lundi contre les forces de l’ordre, pour meurtre et tentatives de meurtres, après la mort jeudi de l’un de leurs collègues.

« Ce que nous voulons faire demain (lundi), c’est aller déposer plainte contre le SAPS (la police nationale sud-africaine) », a expliqué George Tyobeka, l’un des représentants.

Jeudi, un homme avait trouvé la mort lors d’affrontements avec la police qui voulait disperser, avec des tirs de balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes, un rassemblement sur l’un des sites d’extraction minière d’Anglo American Platinum (Amplats).

L’homme a été identifié par les mineurs comme étant Mtshunquleni Qakamba, âgé de 48 ans, bien que la police n’ait confirmé ni son identité, ni les causes du décès.

« Les mineurs ne se battaient pas, ils étaient juste assis sur la colline », a argué George Tyokeba.

Le jour suivant la mort de ce mineur, Amplats, numéro un mondial du platine, avait officiellement licencié 12. 000 de ses 28. 000 travailleurs grévistes, leur reprochant de ne pas s’être rendus à des audiences disciplinaires.

Le conflit qui touche le secteur minier en Afrique du Sud est une véritable poudrière. Les grèves sauvages – et illégales – se succèdent, accompagnées de manifestations plus ou moins tolérées par les forces de l’ordre. En représailles, les majors de l’or et du platine brandissent et mettent à exécution des menaces de licenciements massifs.

Près de 100. 000 personnes, mineurs mais également transporteurs routiers, sont en grève actuellement en Afrique du Sud pour réclamer des hausses de salaires.

Jeuneafrique.com avec AFP

Liberia: un des évadés de la prison de Zwedru tué par des policiers

octobre 6, 2012
 
Sécurisation
© Abidjan.net par Lass Com
Sécurisation de la frontière libérienne: le Commandant Loss et les Forces spéciales au bord du fleuve Cavally
Dimanche 17 juin 2012. Frontière libérienne. Des éléments des forces spéciales investissent la forêt de Taï. Photo: le fleuve Cavally qui sert de frontière naturelle entre la Côte d`Ivoire et le Liberia

MONROVIA – Un des hommes qui s`étaient évadés mercredi de la prison de Zwedru, ville de l`est du Liberia proche de la frontière avec la Côte d`Ivoire, a été tué vendredi soir lors d`un échange de tirs avec des policiers, et un autre a été gravement blessé, a annoncé samedi le ministère de la Justice.
Vendredi soir « à environ 21 heures (locales et GMT), les évadés de la maison de correction de Grand Gedeh (à Zwedru) ont ouvert le feu sur l`Unité de réponse d`urgence de la police nationale » libérienne, indique le ministère dans un communiqué publié à Monrovia.
« Lors de l`échange de tirs, un évadé, James Nyekan, condamné à 15 ans de prison pour vol à main armée, a été tué, trois autres ont été capturés. Parmi eux, un a été sérieusement blessé par balle », ajoute le ministère qui affirme que les évadés « sont armés ».
« Ils ont acquis des armes auprès de chasseurs croisés sur leur chemin » depuis leur évasion, selon le ministère qui affirme qu`avant l`accrochage avec les policiers, ils ont « attaqué un village et blessé deux civils ».
Le ministère a offert la somme de 1.000 dollars à toute personne qui donnerait des informations fiables permettant l`arrestation des prisonniers en fuite.
Au moins 21 prisonniers s`étaient évadés mercredi de la prison de Zwedru, ville située dans une région de forêt dense difficile à contrôler qui abrite de nombreux hommes armés accusés d`avoir lancé récemment depuis le Liberia des attaques dans l`ouest de la Côte d`Ivoire et d`y être revenus se cacher.
En annonçant l`évasion, la police n`avait pas précisé quelle était la nationalité des prisonniers en fuite, dont le nombre a été estimé à une soixantaine par des médias libériens.
Monrovia avait annoncé mi-septembre la réouverture partielle des frontières avec la Côte d`Ivoire, fermées le 9 juin après une attaque dans le Sud-Ouest ivoirien ayant fait au moins 18 morts, dont sept Casques bleus nigériens.
Abidjan a réclamé l`extradition de six civils ivoiriens arrêtés au Liberia après l`attaque le 13 août d`un poste de l`armée ivoirienne dans la localité de Pekambly, près de la frontière.
Après avoir été détenus dans des prisons de l`est du Liberia, dont celle de Zwedru, ils ont été transférés à Monrovia début septembre.

AFP

Afrique du Sud : la police ouvre le feu sur les grévistes de Marikana, au moins 34 morts

août 17, 2012
Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de la tuerie. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de la tuerie. © Reuters

Au moins 34 personnes ont été tuées dans les affrontements entre la police sud-africaine et les grévistes de la mine de platine de Marikana, au nord-ouest de l’Afrique du Sud, jeudi 16 août. Le conflit avait déjà fait dix morts depuis dimanche sur le site minier, où plusieurs centaines de travailleurs réclament d’importantes augmentations de salaire.

Mis à jour à 14h44.

La police sud-africaine a ouvert le feu, jeudi 16 août, sur un groupe de mineurs armés de machettes, de gourdins, de barres de fer et d’armes à feu. Ceux-ci, qui réclament des hausses de salaire, refusaient de se disperser alors que la direction de la mine leur intimait l’ordre de reprendre le travail sous peine de licenciement.

Le bilan de la tuerie reflète la violence des affrontements. « Le nombre total des morts est de 34, avec plus de 78 blessés, 259 personnes ont été arrêtées, pour différents motifs : violence publique, meurtre, tentative de meurtre, rassemblement illégal, possession d’armes dangereuses », a déclaré en début d’après-midi la nouvelle chef de la police nationale, Mme Riah Phiyega, lors d’une conférence de presse. L’Union nationale des mineurs (NUM) a comptabilisé pour sa part 36 victimes.

« Le gouvernement n’a pas été capable de faire face à la frustration »

L’explosion de violence aurait été provoquée en partie par la surenchère d’Association des mineurs et de la construction (AMCU), dissident du NUM, qui aurait promis aux mineurs de négocier un triplement de leurs salaires. Depuis dimanche, dix personnes avaient déjà trouvé la mort dans ces violences intersyndicales. « De mémoire, nous n’avons jamais rien vu d’une telle ampleur » depuis la chute de l’apartheid et l’avènement de la démocratie en 1994, a affirmé à l’AFP Daniel Silke, analyste en sciences sociales. « Je pense que c’est un signe d’une grande tension sociale en Afrique du Sud, marquée par de violentes rivalités entre syndicats », a-t-il ajouté, soulignant qu’il n’y avait eu que « très peu d’amélioration dans la vie des gens depuis des décennies, et que le gouvernement n'[avait] pas été capable de faire face à cette frustration ».

Le ministre de la Police a déploré la violence des affrontements, rappelant que les forces de l’ordre avaient négocié pendant trois jours avec les grévistes. « Ceci ne devait pas arriver, nous avons toujours insisté sur le fait que nous avons des lois dans ce pays, qui permettent aux gens de faire grève, de se rassembler pour manifester, et nous pensons que les gens ne doivent pas ignorer ces piliers de notre système (…) c’est une situation terrible pour tout le monde. »

Légitime défense ?

Le porte-parole du ministère, Zweli Mnisi a précisé qu’une enquête allait être ouverte pour faire la lumière sur ces événements alors qu’un porte-parole de la police sur place a affirmé que les forces de l’ordre n’avaient pas eu le choix. « La police a été attaquée lâchement par le groupe, qui a fait usage d’armes variées, dont des armes à feu. Les policiers, pour protéger leur vie et en situation de légitime défense, ont été obligés de répondre par la force », a-t-il expliqué. « Le groupe des grévistes a chargé en direction de la police, tirant des coups de feu et brandissant des armes dangereuses. Les policiers se sont repliés et ont été forcés d’utiliser la force maximum pour protéger leur vie », a déclaré de son côté la chef de la police, Mme Riah Phiyega.

Suite aux violences, le président sud-africain a quitté le sommet de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) auquel il assistait à Maputo. Il a également déploré ces violences : « Nous croyons qu’il y a assez de place dans notre système démocratique pour que les différends soient résolus par le dialogue, sans violation de la loi et sans violence. »

Jeuneafrique.com avec AFP

RDC : les mutins du M23 refusent le retour de l’armée dans les villes de l’Est

juillet 13, 2012
Le M23 a qualifié 'd’inacceptable' le retour de l’armée congolaise dans les villes de l’Est. Le M23 a qualifié « d’inacceptable » le retour de l’armée congolaise dans les villes de l’Est. © AFP

Les mutins du Mouvement du 23 mars (M23) ont qualifié vendredi « d’inacceptable », le retour de l’armée congolaise dans les villes de l’Est de la République démocratique du Congo, qu’ils occupaient dimanche avant de se retirer.

« Cet acte de provocation est un défi lancé contre nos forces (…) et une humiliation pour les habitants de ces entités qui ont subi les exactions de cette armée lors de sa fuite devant nos forces. » C’est en ces termes que le mouvement du 23 Mars a réagi au retour de l’armée de la République démocratique du Congo dans deux villes de l’est de la RDC.

Dans un communiqué, les rebelles du M23 ont ainsi indiqué qu’ils « regrettent le retour » des Forces armées congolaises (FARDC) à Kinwandja et Rusthsuru, dans la province du Nord-Kivu, après que leurs forces ont remis ces localités « à la police nationale congolaises et au contingent de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) pour mettre à l’abri de toute confrontation des forces les habitants de ces entités. »

Le M23, « qui qualifie d’inacceptable la présence des FARDC dans ces entités, considère cet acte comme une offensive militaire engagée (…) contre ses positions. » Les mutins demandent en conséquence aux forces militaires congolaises de quitter « sans délai » les deux villes en questions, « fautes de quoi elles seront rendues responsables de toutes les conséquences relatives à leur présence dans ces entités, ce que nous ne souhaitons pas. »

Passe d’armes

Le 6 juillet, les soldats rebelles avaient pris Bunagana, un important poste-frontière avec l’Ouganda, après des combats avec l’armée congolaise, avant de conquérir sans résistance, le 8 juillet, Rusthsuru, à 70 km au nord de Goma, la cité voisine de Kiwanja, et d’autres localités plus au sud, jusqu’à 50 km de la capitale provinciale.

Les mutins se sont retirés lundi de ces villes, mais ils contrôlent toujours Bunagana, situé à environ 25 km au sud-est de Rusthsuru, tout près de leurs bases dans les collines du parc national des Virunga, adossé au Rwanda et à l’Ouganda.

Après le retrait des mutins, l’armée congolaise a repris position dans les deux villes en question. Jeudi, trois hélicoptères de l’ONU et deux autres de l’armée congolaise ont tiré des roquettes et des obus sur deux autres positions tenues par les rebelles, dans le sud-est du parc des Virunga, Nkokwe et Bukima.

Par ailleurs, la Monusco et les FARDC avaient déployé mercredi des blindés à 25 kilomètres au nord de la capitale provinciale, pour prévenir toute attaque sur la ville, même si les mutins ont jusqu’à ce jour insisté sur le fait que leur objectif n’était pas de vendre Goma, ni d’autres villes, mais « de faire entendre leur voix », et d’amener le gouvernement congolais à des négociations.

Le M23 est constitué d’ex-combattants de la rébellion tutsi congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), intégrés dans les FARDC dans le cadre d’un accord de paix avec Kinshasa, signé le 23 mars 2009, et dont ils réclament la pleine application. Si Kigali a toujours démenti appuyer les mutins, de hauts responsables rwandais, dont le ministre de la Défense, le général James Kabarebe, sont accusés dans un rapport d’experts de l’ONU d’avoir aidé directement le M23 en lui fournissant armes, munitions et recrues.

Jeuneafrique.com avec AFP

Côte d’Ivoire: 1000 policiers formés en 2010 réclament leur affectation

juin 26, 2012

Plus d’une semaine après la marche de protestation de plus d’un millier de policiers dans les rues d’Abidjan, la grogne reste toujours vive au sein de la police nationale. Cette fois-ci, ce sont 1000 élèves-policiers de la promotion 2010-2012 qui ne sont pas contents du régime Ouattara.

Admis au concours direct de la police nationale en 2010, ils ont subi leur formation d’un an à l’Ecole nationale de police. Ce qui les énerve, c’est que non seulement ils ne sont pas affectés, mais pire l’attente de leur hypothétique sortie dure deux ans. Et il n’est pas sûr, selon des indiscrétions, qu’ils seront tous de la fête à la prochaine sortie de promotion.
Au sein de cette école, l’atmosphère est lourde. Selon des sources dignes de foi, cette promotion ne constitue pas la priorité des autorités policières. Leur priorité, ce sont plutôt les 300 hommes de Soro Guillaume recrutés en 2011 sans avoir passé le concours direct de la police nationale. Ce que le régime refuse de dire à ces 1000 policiers en attente, c’est que ces 300 privilégiés du régime vont d’abord achever leur formation d’un an avant qu’eux les 1000 « qui ont eu tort » d’avoir été admis sous la présidence de Laurent Gbagbo soient célébrés et affectés en même temps que les 300 protégés de Guillaume Kigbafori Soro, l’actuel président de l’Assemblée nationale. Ces 300 chouchous du régime bénéficient même des largesses de certaines banques qui se permettent de leur accorder des avances sur rappel. Il n’y a pas que les admis du concours direct à se plaindre. Il y a également les 3000 admis du concours professionnel de la police nationale. Ceux qui ont passé, en 2010, le concours professionnel du brevet professionnel d’aptitude (Bap 1) et le Bap2. Le régime Ouattara a annulé non seulement ce concours en 2010 mais n’a pas reconnu les admis.

Aujourd’hui, tous ces policiers frustrés crient à l’injustice et réclament leur affectation ou la reconnaissance de leur admission pour éviter de graves remous au sein de la police nationale.

Notre Voie par Charles Bédé

Une importante aide du gouvernement français aux forces ivoiriennes à retrouver le plein exercice

novembre 7, 2011

Le gouvernement français aide les forces de sécurité ivoiriennes « à retrouver le plein exercice dans le domaine de la sécurité publique ».

Le ministre de l’Intérieur, d’Outre-mer, des Collectivité territoriales et de l’Immigration, Claude Guéant, a remis lundi, à Abidjan, un important lot de matériels roulants, de matériels de maintien d’ordre, des tenues de travail ainsi que du matériel technique et informatique à la police nationale.

« Il s’agit pour nous de témoigner, par un geste concret, notre solidarité avec les forces de sécurité de la nouvelle Côte d’Ivoire », a déclaré Claude Guéant, soulignant que ces dons constituent « une première réponse à la situation d’urgence dans laquelle se trouvent les forces de sécurité ivoiriennes ».

Ces dons sont composés, entre autres, de 34 véhicules dont 10 transportant des troupes, des pièces détachées de véhicules, de 100 paires de menottes, 100 bâtons de défense à poignet latéral, 200 bâtons de protection à double poignet latéral, 200 gilets, 200 paires de manchettes, 200 protections d’épaules et de bas de taille et de 500 tenues de combat.

Le matériel technique et informatique est constitué, quant à lui, de 42 ordinateurs, 42 écrans dont deux de 17 pouces, trois ordinateurs portables, un onduleur et de 50 magnétomètres.

Au terme d’une audience avec le président ivoirien, Alassane Ouattara, le ministre d’Etat, ministre ivoirien de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, s’est félicité de cette réactivation de la coopération avec la Côte d’Ivoire, notamment du programme de formation des agents de sécurité rompu depuis dix ans.

Cette remise de matériels se situe en marge d’un « grand programme d’achat d’équipements pour équiper nos troupes, dans le cadre d’un contrat plan avec la France », indique-t-on.

La cérémonie de remise de dons a eu pour cadre l’Ecole nationale de police, à Cocody, souligne-t-on.

AFP