Posts Tagged ‘Policier’

Congo-Batignolles : une patrouille de police interpelle un parisien juste pour lui ravir sa casquette ayant plu au chef

août 26, 2022

Le chef de cette patrouille est tombé fan de la casquette Givenchy de ce parisien qui marchait tranquillement vers Papa Gaz en direction de Batignolles, à Brazzaville. On lui a reproché d’avoir jeté le papier dans lequel était emballé les beignets qu’il mangeait au sol dans une ville qui n’a pas un service de voiries approprié. Dans la brutalité et sauvagerie reconnues à la police, sa casquette a été ravie avant de le prier de s’en aller et de ne plus répéter son acte incivique selon les policiers.

Il est connu de tous que les policiers congolais sont des voleurs qui pillent tout lors des interpellations et même en garde à vue. Nombreux sont les citoyens qui ont vu leurs téléphones, argent disparaître après une interpellation. Mais on ne pouvait pas imaginer ce qui s’est passé devant Papa Gaz à Batignolles avec un congolais rentré de France comme victime.

Alors qu’il avait décidé de faire à pieds la distance entre Loutassi et Batignolles, le parisien a été interpellé au niveau de Papa Gaz par une patrouille de la police qui lui reproche d’avoir jeté par terre et non dans une poubelle le papier dans lequel étaient emballés les beignets qu’il a achetés et qu’il mangeait.

Évitant de rentrer en contradiction avec les policiers dont il connaît en amant les agissements, le parisien s’est excusé et a ramassé tranquillement le papier. Un geste pourtant civique et noble qui a énervé le chef de la patrouille qui s’est mis à râler comme quoi le parisien le prenait pour un imbécile en ne répondant pas à ses questions.

Il a été jeté de force dans le véhicule avant d’être débarqué quelques mètres plus loin sans sa casquette Givenchy en guise de punition selon les policiers. On a appris plus tard que le chef de la patrouille qui est un capitaine de la police avait tout simplement aimé cette casquette dont il connaît la valeur.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Cameroun : le plus vieux policier du monde fête ses 90 ans

juillet 1, 2022

Toujours en activité, le délégué général camerounais à la Sureté nationale, Martin Mbarga Nguélé, a soufflé 90 bougies ce 1er juillet.

© Damien Glez

Un record du monde, présumé, ne se boude pas. Et sur un continent qui glorifie l’expérience des anciens, la célébration du début de la dixième décennie du Camerounais Martin Mbarga Nguélé ne pouvait passer inaperçue. Qu’importe si caresser les forces de l’ordre dans le sens du poil semble proscrit dans la presse contemporaine, ce sont les journaux qui ont souligné l’anniversaire du patron de la police camerounaise avec ferveur. Le quotidien InfoMatin, par exemple, lui a consacré une couverture titrée « 90 ans et ses dents toutes blanches ». Le titre Les Scoops d’Afrique, lui, ne s’est pas fait prier pour lancer un « merci pour les services rendus à la nation et que le Seigneur lui accorde encore longue vie ».

Haut fonctionnaire, délégué général à la Sûreté nationale depuis août 2010 et conseiller à la présidence du Cameroun, Martin Mbarga Nguélé a notamment joué un rôle dans la numérisation des actes de naissance. Originaire du département du Nyong-et-So’o, dans la région Centre du Cameroun, il sort diplômé de l’École normale supérieure de police de Yaoundé et intègre la corporation policière en 1951. Il devient inspecteur de police dès l’âge de 19 ans, puis commissaire divisionnaire à l’aube de la cinquantaine. Le policier occupera également des postes diplomatiques comme ceux d’ambassadeur du Cameroun en Espagne et au Brésil.

Nonagénaire insubmersible

Forcément dithyrambique en un jour d’anniversaire, la presse attribue au nonagénaire un usage équilibré du « bâton et de la carotte », bâton semble-t-il impitoyable pour les « ripoux » de tout poil. En 2012, l’ouvrage Politique de défense et sécurité nationale au Cameroun de Victorin Hameni Bieleu, dressait le portrait d’un Martin Mbarga Nguélé « brave » et « brutalement projeté dans l’arène politique sans préparation préalable ». Le livre rappelait la période chaotique de la tentative de putsch commanditée, en avril 1984, par la garde présidentielle, événement au cours duquel l’actuel délégué général à la Sûreté nationale « fut cueilli sans possibilité d’échapper à ses poursuivants, n’ayant pas été informé du coup en préparation du haut de ses fonctions de chef du renseignement de la police ».

Insubmersible, le nouveau nonagénaire sait que le chef d’État, lui-même, n’est son cadet que d’un an. Peut-être entrevoit-il même encore de longues années de carrière professionnelle. Hazel McCallion vient d’être reconduite pour trois ans à la direction de l’aéroport de Toronto, le plus grand du Canada. Elle est âgée de 101 ans…

Avec Jeune Afrique

Damien Glez

Par Damien Glez

Dessinateur et éditorialiste franco-burkinabè.

Congo-Mvoumvou : les riverains refusent leurs toilettes à un policier routier escroc menacé par la diarrhée

mars 7, 2022
 Mvoumvou : les riverains refusent  leurs toilettes à un policier routier escroc  menacé par la diarrhée

Un agent de la force publique en charge du trafic routier a fait les frais de sa méchanceté envers les usagers de la route. Connu de tous pour son goût pour les billets de banque peu importe le motif d’interpellation, tout le monde lui a refusé les toilettes alors que la diarrhée le menaçait. Furieux, le policier qui a presque lâché dans son pantalon de service a promis vengeance aux riverains de cette zone du quartier Mvoumvou de Pointe-Noire.

A Mvoumvou, les habitants de la zone du marché Mayaka ont bien voulu rendre à César ce qui est à César en refusant l’accès à leurs toilettes à un véreux policier menacé par la terrible fouteuse de troubles qui se nomme la diarrhée. Habitué à rançonner les automobilistes parfois riverains du dit quartier, il est tombé dans une mauvaise poule comme on le dit souvent.

Même au bar on lui a fait savoir que les toilettes étaient bouchées et qu’il ne pouvait les utiliser, un refus poli qu’il a vite compris. Au lieu de prendre conscience de cette attitude des riverains envers lui, le policier a plutôt promis vengeance à tout le secteur.

Cet adjudant-chef de la police est la bête noire des véhicules et motos qui tombent dans son champ d’action. Il ne cherche à rien savoir de la situation des documents et exige ses 2000 frs pour finir en paix comme il aime bien le signifier. «Cherchons la paix et évitons les conflits inutiles, donne mes 2000 frs et continues ta route»

C’est aux alentours de 13 heures sous un soleil accablant le jeudi 03 Mars dernier que la diarrhée s’est manifestée brutalement dans le corps du policier qui va un moment abandonner son poste à la recherche d’une solution. Tous les portails où il se présente lui refuse les toilettes avec une raison, l’absence du chef de famille si ce n’est le WC est dans la maison.

La diarrhée n’étant l’amie de personne, le policier a fini par lâcher dans son pantalon de service avant de s’engouffrer dans un taxi en direction de sa maison. Quand il est revenu le lendemain, il a promis des représailles à tout le monde de ce secteur de Mvoumvou.

Avec Lecongolais.fr

Congo-Mikalou : un policier droguait depuis 8 mois sa belle-mère et sa belle-sœur avant de monter sur elles

mars 3, 2022

« C’est le sommet de la sorcellerie ! » disent les voisins d’un policier qui a été reconnu coupable de viol sur sa belle-mère et sa belle-sœur, à Mikalou, à Brazzaville, au Congo. Pour se défendre, il affirme avoir voulu se venger de ces personnes qui s’étaient opposées en amont de son mariage. La famille a décidé d’étouffer le scandale bien que le songui songui a déjà fait son travail.

Un policier commis à la garde d’un officier supérieur de la Police est dans la tourmente après la découverte de ses viols à répétition sur la maman de sa femme et l’une de ses sœurs qui vivaient sous son toit. Les deux victimes étaient venues pour un séjour à leur domicile en provenance du village dans la Cuvette Centrale.

Le violeur a néanmoins le culot de justifier son forfait en se basant sur les rapports houleux qu’il entretenait avec sa belle-famille avant leur union. Ce policier qui a le grade de sous lieutenant utilisait une drogue pour endormir sa belle-mère et sa belle-sœur pendant les jours de garde de son épouse, infirmière de son état.

Toute la nuit, il abusait d’elles à volonté. Les deux victimes ont commencé à soupçonner avant de tendre un piège à leur bourreau. Elles n’ont pas pris la boisson que leur offrait le policier chaque soir avant d’aller au lit. C’est très tard dans la nuit quand il a voulu monter sur sa belle-mère qu’il a été démasqué.

Toute la nuit, il a tenté en vain de corrompre sa belle-mère et sa belle-sœur pour obtenir leur silence. Déjà contre leur union au départ, la belle-mère n’a pas hésité à en alerter la famille et sa fille.

Dans plusieurs familles à Brazzaville, on assiste à des cas d’abus qui se règlent à l’amiable pour protéger les couples d’un scandale honteux. C’est cette chance que le policier violeur a eu lors de la réunion entre les deux familles. Il a été décide du retour immédiat de sa belle-mère et belle-sœur au village après un dédommagement financier. Le couple a survécu a ce sandale malgré les conseils de certains à la femme afin qu’elle divorce.

Avec Lecongoais.fr

Canada-Québec: Mamadi Fara Camara et la Ville de Montréal s’entendent à l’amiable

février 23, 2022
Un homme masqué marche dans les couloirs du palais de justice de Montréal.

Mamadi Camara a été arrêté par erreur après l’agression d’un policier et a été détenu pendant six jours. Photo : Radio-Canada

Les avocats de Mamadi Fara Camara, arrêté par erreur en janvier 2021, annoncent avoir conclu une entente à l’amiable avec la Ville de Montréal dans la poursuite au civil déposée contre elle et le Procureur général du Québec.

M. Camara réclamait un dédommagement de 1,2 million de dollars. L’entente serait de 347 000 $, selon des informations de Radio-Canada.

Mamadi et ses proches sont satisfaits puisque cette entente leur permet de clore la démarche judiciaire liée aux événements profondément bouleversants qu’ils ont traversés en janvier 2021, lit-on dans le communiqué de presse du cabinet Arsenault, Dufresne, Wee.

Le 28 janvier 2021, les policiers du SPVM ont intercepté le véhicule de Mamadi Fara Camara pour une infraction au Code de la sécurité routière. En attendant de recevoir une contravention dans son véhicule, il contacte le 911 pour rapporter qu’un policier est victime d’une agression physique.

M. Camara aura l’autorisation de quitter les lieux après l’arrivée des renforts, mais la police de Montréal le pourchasse dans les minutes suivantes quand l’agent agressé affirme faussement que son assaillant est l’automobiliste qui vient de recevoir une contravention.

Mamadi Camara sera alors arrêté et détenu pendant six jours au Centre de détention de Rivière-des-Prairies, jusqu’à ce que le Directeur des poursuites criminelles et pénales demande un arrêt des procédures contre lui, qui était entre autres accusé de tentative de meurtre contre un policier.

Une preuve d’ADN l’a innocenté hors de tout doute raisonnable. Et le directeur du SPVM Sylvain Caron a présenté des excuses publiques au nom de son organisation pour cette erreur sur la personne.

Au mois de mars suivant, le suspect principal dans ce dossier Ali Narukye était arrêté à Toronto et ramené devant la justice à Montréal.

Le montant de l’entente conclue n’a pas été divulgué.

Avec Radio-Canada par Pascal Robidas

Congo: Exposé sur les réseaux sociaux, le policier 349 accuse ses collègues de traîtres

janvier 30, 2022

Au rond point de flamand à Pointe-Noire, le policier 349 chargé de réguler le trafic routier est connu par tous les chauffeurs comme un arnaqueur de leurs 2000 frs. Ce policier 349 qui serait membre d’une tontine des agents qui a vu ses photos publiées sur les réseaux sociaux accompagnés des commentaires dégradants soupçonne ses collègues de l’en vouloir. Il gagnerait beaucoup d’argent plus qu’eux.

Sur les réseaux sociaux, les photos d’un policer exerçant au rond point Flamand près du contre -rails ont été publiées suivies des commentaires dégradants. Il est présenté comme voleur des chauffeurs des bus et taxi qui passent par là. A chaque demande des papiers du véhicule, le chauffeur doit préparer la somme de 2000 frs quand il est fautif.

En réalité, c’est la vie de tous les policiers routiers du Congo depuis que les valeurs ont quitté la société. Ils se sont constitués en une tontine où chacun doit verser une somme déterminée journalière et leur banque semble être les automobilistes.

« Pointe-Noire : Ce policier voleur (Matricule 349). Il traumatise les usagers de la route pour obtenir une maudite somme de 2000Frs . Ces pratiques doivent cesser . Sa hiérarchie est au courant, il reverse 50% de la recette à sa hiérarchie.. » est le message qui accompagnait la publication sur une page très célèbre.

Face aux réactions des internautes dont la majorité condamne le comportement de la police, les amis du dit agent n’ont pas manqué de le taquiner sur sa célébrité. Une célébrité que l’agent 349 juge très mauvaise pour sa réputation. Ses propres enfants auraient vu la publication bien qu’ils savent que leur père était un malhonnête.

« Pratique largement cautionnée par la hiérarchie au point de fixer des objectifs de verbalisation aux agents de la police routière. La conséquence directe est la création des motifs fallacieux de verbalisation par les policiers pour atteindre l’objectif journalier. Mais ces agents de la route ne sont pas à plaindre comme des victimes car ils bénéficient de la tontine qui est reversée à tour de rôle »a réagi un internaute.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Canada-Crise au SPVQ : un policier pourrait avoir commis des infractions criminelles

décembre 6, 2021
Trois captures d'écran d'une quatrième vidéo montrant une intervention musclée du SPVQ.

Trois captures d’écran d’une quatrième vidéo montrant une intervention musclée du SPVQ. Photo : Gracieuseté

Des infractions criminelles pourraient avoir été commises par un policier du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) impliqué dans les récentes interventions musclées qui ont fait le tour des réseaux sociaux la semaine dernière.

Les enquêteurs du Module des normes professionnelles du SPVQService de police de la Ville de Québec ont des motifs raisonnables de croire que le policier en question aurait commis des gestes criminels dans au moins deux événements distincts.

Selon nos informations, les actions reprochées au même agent seraient survenues lors d’interventions policières à la sortie des bars sur la Grande Allée et au District Saint-Joseph, un restaurant-bar du quartier Saint-Roch.

Dans la vidéo tournée sur la Grande-Allée vers le 20 novembre et abondamment diffusée sur Facebook ces derniers jours, on voit un agent interpeller un jeune homme en lui criant : Veux-tu que je te gaze mon ostie? avant de le pousser violemment contre une autopatrouille.

Une troisième vidéo d’une intervention policière brutale fait surface Photo:  Capture d’écran – Facebook

Dans l’autre vidéo prise au District Saint-Joseph vers le 17 octobre, on aperçoit trois policiers intervenir auprès d’un homme dans un corridor menant vers des toilettes. À un certain moment, l’un des agents a violemment poussé l’individu contre un mur, sur lequel il s’est frappé la tête avant d’être menotté. L’homme aurait subi des blessures et une commotion cérébrale, selon sa conjointe.

Enquête transférée au BEI

Les dossiers concernant le policier qui fait l’objet d’enquêtes ont donc été transférés au Bureau des enquêtes indépendantes (BEIBureau des enquêtes indépendantes), nous apprend le SPVQService de police de la Ville de Québec dans un communiqué acheminé aux médias.

Considérant le caractère exceptionnel des événements et après discussion avec le ministère de la Sécurité publique (MSP), il a été convenu de transférer ces deux enquêtes distinctes au Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), précise le SPVQService de police de la Ville de Québec.

L’enquête interne qui englobe l’ensemble de ces dénonciations est toujours en cours et les analyses se poursuivent tout en collaborant de manière active avec le Commissaire à la déontologie policière, ajoute-t-on.

Mme Guilbault parle en conférence de presse.

Geneviève Guilbault en conférence de presse. Photo : Radio-Canada

La ministre Guilbault réagit

D’ici 45 jours à compter de la date de réception des allégations, le BEIBureau des enquêtes indépendantes est tenu de fournir par écrit l’état d’avancement du dossier à la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault.

Ma responsabilité est de m’assurer de maintenir un lien de confiance fort entre nos citoyens et nos policiers. Le Service de police de la Ville de Québec a conduit son enquête interne de manière diligente, ce qui l’a amené à me faire part d’allégations relatives à des infractions criminelles possibles, a réagi la vice-première ministre du Québec dans un communiqué.

« Je demande donc au Bureau des enquêtes indépendantes de les examiner, tel que prévu dans la Loi sur la police. Je salue la célérité et la rigueur avec lesquelles le SPVQ a agi dans ce dossier. »— Une citation de  Geneviève Guilbault, ministre de la Sécurité publique

Rappelons que cinq policiers du SPVQ ont été suspendus la semaine dernière dans la foulée de la crise qui secoue actuellement le corps de police.

Le chef de police du SPVQ Service de police de la Ville de Québec, Denis Turcotte, a invité la population et les médias à ne pas tirer de conclusions trop hâtives, mais s’est engagé à aller au fond des choses promptement concernant l’enquête interne en cours.

Avec Radio-Canada par Alain Rochefort

Congo-P/Noire : un policier pisse du sang depuis une semaine après avoir ravi les marchandises des vendeuses au Fond Tié Tié

novembre 28, 2021

On les appelle les « Miyala Ngoto » ou « Bana Payé payé » et sont visibles au Grand Marché et au Fond Tié Tié où ils tentent de contourner la crise imposée par le pouvoir pour s’en sortir et nourrir leurs familles. Ce sont eux aussi que les policiers de la ville aiment tant emmerder alors qu’ils ne volent personne, mais vivent de leur commerce en s’acquittant pourtant de la taxe du marché. Un policier de la BSIR qui a voulu jouer au Rambo en ravissant leurs marchandises au Fond Tié Tié ne fait que pisser du sang depuis plus d’une semaine et il lui a été demandé d’aller présenter ses excuses à ces vendeuses afin d’espérer à une guérison. «  Toi, tu ne connais pas ces vendeuses Nibolek là ? Tu ignores le cas ZULU BAD ? » a lâché un autre policier à son collègue ensorcelé.

Arrivé fraîchement de Brazzaville, ce policier avec un accent Lingala qui fait rire avait une seule idée dans sa tête, éduquer les têtues vendeuses de Fond Tié Tié. Depuis deux semaines, lui et son chef venu aussi de Brazzaville et Lingalaphone se sont mis à emmerder les vendeurs ambulants de la ville.

Aussi malhonnêtes qu’ils sont, ces policiers ont pris du plaisir à se partager les marchandises ravies aux vendeurs. Toujours dans leur esprit tribaliste, on pouvait entendre d’eux des commentaires négatifs contre les « Bakongo ». C’est le pouvoir qu leur rend fous à ce point.

Au lieu d’user de la pédagogie envers ces pauvres femmes qui n’ont que le commerce pour survivre et s’occuper de leurs enfants, ce policier Rambo répondant aux sigles AI , a pris plaisir à ravir leurs marchandises.

Malgré les conseils de ses collègues ce jour, il a mis ces marchandises dans le véhicule de la police proférant des insultes et menaçant d’embarquer celles qui protestaient le plus. Selon ce policier, à peine arrivé à Pointe-Noire, il s’est entretenu avec les sages Vili pour leur informer de son plan de travail qui consiste à entraver le commerce des vendeuses du Fond Tié Tié. Et malgré que ces Vili lui ont conseillé de faire attention avec les vendeurs de ce grand marché, il en a fait qu’à sa tête.

Depuis une semaine, il ne fait que pisser du sang et ses nuits sont insomniaques à cause des esprits et voix des femmes qu’il entend. Même les pasteurs qu’il a consulté lui ont conseillé d’aller demander pardon à ces vendeuses.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Trois-Rivières: un policier dédié à la violence conjugale

septembre 23, 2021

Devant la hausse des féminicides que connaît le Québec, la Direction de la police de Trois-Rivières se dote d’un policier dédié à la lutte à la violence conjugale. Les victimes seront ainsi mieux accompagnées, souhaite le corps policier.La Direction de la police de Trois-Rivières se dote d’un policier dédié à la violence conjugale.

© undefined La Direction de la police de Trois-Rivières se dote d’un policier dédié à la violence conjugale.

«C’est un enjeu social important. Nous le voyons avec les nombreux féminicides commis depuis le début de 2021», mentionne le sergent Luc Mongrain, porte-parole de la Direction de la police de Trois-Rivières.

Le porte-parole de la Direction de la police de Trois-Rivières, le sergent Luc Mongrain.

© STÉPHANE LESSARD Le porte-parole de la Direction de la police de Trois-Rivières, le sergent Luc Mongrain.

«Nous voulons offrir le meilleur soutien aux victimes de violence conjugale. Nous aurons donc un policier en poste pour les cas de violence conjugale et il relèvera de la section communautaire de notre service.»

Cette initiative est financée en bonne partie par des budgets dégagés par le ministère de la Sécurité publique pour lutter contre la violence conjugale. La subvention de Québec, entérinée mardi soir par le conseil municipal de Trois-Rivières, ne vient toutefois pas avec une description de tâches précise. C’est au corps policier d’adapter ses services en fonction de ses réalités.

«Nous partons d’une page blanche», note le sergent Luc Mongrain. «Nous devons définir son rôle plus précisément dans les prochains jours. Tout est à bâtir.»

Après s’être adjoint les services d’une travailleuse sociale pour mieux intervenir auprès de personnes atteintes de troubles de la santé mentale, il s’agit d’une autre initiative permettant d’ajouter des outils aux policiers alors que leur travail se complexifie.

Avec Gabriel Delisle – Le Nouvelliste

Canada/Le policier du SPVM accusé d’agression sexuelle insiste: il «voulait juste aider»

juillet 16, 2021

MONTRÉAL — Le policier de Montréal accusé d’avoir agressé sexuellement une femme dans un hôtel après l’avoir rencontrée en détention a été interrogé par le procureur jeudi sur les décisions qu’il a prises cette nuit-là.

© Fournis par La Presse Canadienne

Roger Fréchette, âgé de 56 ans, fait face à un chef d’accusation d’agression sexuelle contre une femme de l’Ontario en visite à Montréal en février 2019. Il a été le premier policier à être accusé à la suite d’une enquête indépendante menée par le Bureau des enquêtes indépendantes.

La victime présumée est une femme dans la quarantaine dont l’identité est protégée par une ordonnance de non-publication.

Elle a témoigné cette semaine que l’agent Fréchette a fait des commentaires sur ses parties intimes alors qu’elle était partiellement nue dans sa cellule et l’a ensuite emmenée dans sa chambre d’hôtel, où il l’aurait pelotée, aurait léché son cou, aurait touché à ses parties génitales et aurait pris la main de la femme pour la mettre sur son entrejambe.

La procureure Andrée-Anne Tremblay a interrogé Roger Fréchette sur ses gestes aux petites heures le 18 février après l’arrestation de la femme pour une présumée intoxication publique.

Interrogé par Me Tremblay sur la raison pour laquelle il a passé autant de temps avec la femme et s’est attardé à l’extérieur de sa cellule alors qu’elle était partiellement nue, l’agent Fréchette a déclaré au tribunal que la femme était agitée, criait et semblait se calmer lorsqu’il était présent. Il a déclaré au tribunal qu’elle ne semblait pas mal à l’aise de sa présence et qu’il n’y avait aucune policière au travail cette nuit-là.

Roger Fréchette a nié avoir fait des commentaires de nature sexuelle ou l’avoir agressée, affirmant au tribunal qu’il essayait seulement d’aider la femme, qui n’avait ni argent ni amis à Montréal, à retourner à son hôtel. Il a dit qu’il n’était pas attiré sexuellement par elle.

Il a soutenu qu’il avait décidé de la conduire dans son véhicule personnel après son quart de travail parce qu’il faisait froid dehors. «J’avais beaucoup de temps libre, je n’étais pas occupé, a déclaré Fréchette au tribunal. Je voulais m’assurer qu’elle allait bien.»

Il l’a suivie dans l’hôtel et a décidé de s’assurer qu’elle rentre dans sa chambre. Alors qu’il était sur le point de partir, Roger Fréchette a affirmé qu’elle l’avait invité dans la pièce pour discuter.

Il a déclaré qu’il a passé au total une quarantaine de minutes dans l’hôtel et que la femme avait essayé de le convaincre de la ramener chez elle ou de payer un billet de train. Lorsqu’il a refusé, Roger Fréchette a témoigné qu’elle l’a léché et lui a attrapé le pénis à travers son pantalon. Il a dit avoir quitté après avoir nettoyé la salive de son visage.

Me Tremblay a demandé à Roger Fréchette pourquoi il n’avait pas adopté une approche différente, comme demander qu’une voiture de patrouille la ramène à l’hôtel ou simplement lui donner des directions.

«Avec le recul, il y avait d’autres solutions. J’aurais pu lui acheter un billet d’autobus ou payer un taxi», a déclaré Roger Fréchette. Mais il a dit qu’il savait qu’elle avait besoin d’aide et qu’il cherchait à passer le temps avant un rendez-vous à l’hôpital ce matin-là.

Un extrait vidéo de six minutes a également été présenté à Roger Fréchette dans lequel on le voit parler à la victime présumée avant qu’elle ne soit relâchée, ce qui coïncidait avec la fin de son quart de travail. Il a dit qu’il vérifiait si elle était suffisamment sobre pour être libérée, mais qu’il ne se souvenait pas des détails de la discussion.

Le policier ayant 34 années de service, qui avait passé une décennie à superviser les cellules d’un centre de détention du centre-ville de Montréal, a déclaré que c’était la première fois qu’il escortait un détenu après son quart de travail. Il est désormais suspendu avec solde.

Le procès reprendra le 18 octobre.

Avec Sidhartha Banerjee, La Presse Canadienne