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Racisme : de la difficulté d’exister en politique quand on est Noir

juin 18, 2022

Les attaques xénophobes et les menaces de mort contre la candidate à la vice-présidence de la Colombie, Francia Márquez, rappelle à quel point les personnalités de couleur sont essentialisées afin de minimiser la profondeur de leur discours et son impact.

Pour Francia Márquez, la Colombie est marquée par un « racisme structurel ». © DR

La romancière américaine Toni Morrison l’a répété tout au long de son existence : « La fonction principale du racisme est de distraire, de m’empêcher de faire mon travail et de me forcer à me justifier constamment sur ma légitimité à occuper une place de pouvoir. »

En 2022, ses paroles restent tristement d’actualité. En Europe comme aux Amériques, on tente encore de discréditer, par des attaques racistes, les politiques noirs que l’on semble juger davantage sur leur couleur de peau que sur leur travail. Pour preuve, les polémiques et les réactions, notamment sur les réseaux sociaux, après la nomination, en France, de Pap N’Diaye au poste de ministre de l’Éducation nationale et l’élection, dès le premier tour des législatives du 12 juin, de Danièle Obono. Ceux qui voudraient adhérer à la théorie de l’avènement d’une ère « post-race » doivent se rendre à l’évidence que ces stratégies de « distraction » tendent à prouver le contraire : on dénie à ces nouveaux visages de la politique le droit d’exister et de faire leur preuve dans l’espace public.

« La dignité comme habitude »

De l’autre côté de l’Atlantique, les mêmes techniques sont à l’œuvre, alors même que la candidate Francia Márquez pourrait bien devenir la première vice-présidente noire de Colombie à l’issue du second tour de l’élection présidentielle, le 19 juin. Symbole célébré par de nombreuses communautés afro-diasporiques en Amérique latine mais aussi aux États-Unis – l’activiste américaine Angela Davis, notamment, qui reconnaît en elle une grande figure de la justice raciale et sociale, lui a envoyé un message de soutien –, Marquez doit, elle aussi, affronter d’innombrables commentaires racistes, avant même de pouvoir développer sa vision du changement dans un pays aux mains d’une élite politique qui s’est peu renouvelée depuis près d’un demi-siècle.

Dans les derniers mois de campagne, la candidate a dû s’exprimer à plusieurs reprises contre des attaques la comparant à King Kong. Comme l’ex-ministre française de la Justice, Christiane Taubira, comparée en son temps à une guenon. Francia Márquez répond que le racisme et le machisme tuent tous les jours en Colombie et qu’une fois élue, une de ces priorités sera de se dresser contre la normalisation de ces pratiques. Rappelons que l’un de ses cris de ralliement est « pour que la dignité devienne une habitude », dans un pays où les écarts de richesse sont toujours aussi criants et au détriment des populations afro-descendantes, sous-représentées dans les médias et dans les postes politiques à responsabilité.

Une autre technique des médias colombiens est de l’empêcher de développer une vision globale pour le pays en ne l’interrogeant que sur son statut de femme noire, comme si elle ne pouvait pas s’exprimer sur d’autres thèmes. En matière de parcours de vie et d’expertise, la candidate originaire de la côte pacifique a pourtant beaucoup à partager avec le peuple colombien. Ancienne travailleuse de la mine et employée domestique, elle devient mère à 16 ans et connaît une ascension spectaculaire en tant qu’activiste environnementale, une lutte qu’elle mène depuis ses 13 ans. Elle dénonce notamment les activités minières illégales qui polluent au mercure le fleuve Ovejas de sa terre natale. En 2018, elle reçoit le « Nobel de l’environnement », le prestigieux prix international Goldman, et obtient deux ans plus tard son diplôme d’avocate à la faculté de droit de l’université de Santiago de Cali. En ce début d’année, Márquez devient le phénomène électoral – comme la décrivent des médias colombiens et internationaux – en obtenant la troisième place des suffrages aux élections primaires du pays, sans n’avoir jamais obtenu de poste politique au préalable.

Convergence de mouvements

Les nombreuses attaques dont elle est la victime n’empêchent pas Francia Márquez de rappeler son engagement pour la promotion des populations noires. Elle le prouve en choisissant la date symbolique du samedi 21 mai, jour national de l’afro-colombianité, pour clore sa campagne avant le premier tour de l’élection présidentielle. En plein centre de Bogota, les organisateurs élaborent un programme qui célèbre la culture et résistance afro avec des manifestations artistiques et des interventions de leaders sociaux. Sous le mantra « vivir sabroso » (vivre de manière savoureuse), formule bien connue des populations noires de la côte pacifique, qui met en avant l’importance du bien-être, de la dignité et de la qualité de vie malgré les terribles épisodes du conflit armé et des violences répétées dans la région, une foule éclectique scande « On t’aime Francia » à la fin de chacune des interventions de l’après-midi.

Dans le public, on note une convergence entre plusieurs mouvements : les communautés afro mais aussi les populations indigènes, les communautés LGBT et une majorité de jeunes qui se reconnaissent dans le besoin de changement que porte la candidate. Mais gare à ceux qui veulent réduire son impact politique à un simple phénomène générationnel, autre grand classique pour discréditer les figures politiques progressistes. Márquez reçoit également des appuis des populations plus âgées, qui voient en elle le respect des ancêtres et un espoir pour vieillir dans des conditions plus respectables, au sortir de la pandémie.

Menaces de mort

Ce 21 mai donc, à peine vingt minutes après la prise de parole de Francia Márquez, un rayon laser vient perturber son discours. Les gardes du corps de la candidate l’encerclent avec leur bouclier pour la protéger de possibles tirs, et elle trouve la force de terminer son discours malgré une voix altérée par l’émotion avant d’être évacuée de force de la scène. Image choc et pourtant bien représentative des menaces de mort que Márquez et son entourage reçoivent en contrepartie de sa visibilité politique dans un pays qui détient le triste record du plus grand nombre d’assassinats de leaders sociaux depuis plusieurs années. En 2021, selon les chiffres officiels, 145 d’entre eux ont été assassinés et les statistiques sont plus que préoccupantes pour 2022. Interrogée sur sa gestion des menaces, la candidate à la vice-présidence colombienne répond que c’est le risque à courir pour porter le changement politique pour les prochaines générations.

Si nous ne pouvons que nous réjouir de l’ascension de nombreuses personnalités noires avec des profils et des programmes qui se distinguent par leur engagement à l’égalité raciale et sociale, jusqu’à quand allons-nous banaliser les risques encourus par des femmes politiques comme Francia Márquez ? Le spectre de l’assassinat, en 2018, de l’Afro-Brésilienne Marielle Franco, qui avait fait sa transition de l’activisme vers la politique traditionnelle, est souvent cité chez ses sympathisants, lesquels déploient une grande énergie à rendre visible son travail.

Au-delà des programmes, le changement doit se faire aussi par la prise de conscience des sociétés civiles : protéger ceux et celles qui incarnent la modernité en politique relève de la bonne santé de nos démocraties. On ne peut que souhaiter à Francia Márquez de pouvoir continuer son épopée politique dans les mêmes conditions que les nombreux autres candidats épargnés par les constantes menaces et attaques racistes, qui les distraient du véritable enjeu : plus de représentativité politique de profils justifiant à la fois d’une expérience et d’une expertise proche du peuple afin de rendre plus inclusif des projets de vivre ensemble. Tel est le défi d’une démocratie sabrosa !

Avec Jeune Afrique

Léonard Cortana

par Léonard Cortana

Doctorant en cinéma à la New York University et chercheur au Berkman Klein Center de Harvard

Le chrétien doit-il s’impliquer dans la politique ?

décembre 19, 2014

 

La politique a toujours passionné le monde et les hommes. Mais au fait, c’est quoi la politique ? Est-elle réservée à une caste, à une tribu, à une race, à un pays dominateur ? Etymologiquement, la politique désigne « ce qui est relatif à une communauté d’êtres humains utilisant leurs capacités de réflexion pour s’organiser ensemble ». Par exemple pour  conduire des réalisations de bien commun comme la construction d’une école, d’un dispensaire, l’élection d’un chef de quartier, d’un délégué de classe, d’un maire, d’un député, du président de la république etc.. La politique ne peut pas devenir un métier. Elle doit se vivre sur un mode transitoire, c’est-à-dire qu’on doit pouvoir y entrer et en sortir sans grabuge.

Conformes à notre mission de chrétiens, qui place le service et la recherche du Bien commun parmi les idéaux à poursuivre, nous, Chrétiens catholiques, Membres de l’Association Cardinal Emile Biayenda – France (ACEB-France), avons choisi de relire la parole de nos pasteurs, et d’y puiser l’enseignement qui s’applique à la situation de notre pays sans verser dans une opposition partisane.

Le 22 octobre 1971, lors de son intervention au Synode des Evêques à Rome, Mgr Emile Biayenda, archevêque de Brazzaville déclare : «  On ne peut pas être authentiquement chrétien sans participer au développement et à cet effort pour plus de justice et de paix dont nous sentons tous l’urgence… »

Le 14 février 1972, dans leur lettre aux chrétiens du Congo, intitulée : « La place du chrétien dans la communauté nationale », la Conférence épiscopale de l’époque (composée de Mgr Emile Biayenda, Mgr Jean-Baptiste Faurêt et Mgr Georges Singha), rappelait au peuple de Dieu : « Les chrétiens doivent être parmi les premiers à participer au développement. Ils ne pourront le faire qu’en vivant intensément leur vie chrétienne dans leur communauté nationale »…. «  Les membres de l’Eglise, comme membres de la société civile, ont le droit et le devoir de poursuivre le bien commun comme les autres citoyens. Les chrétiens doivent remplir avec fidélité et compétence leurs tâches terrestres. Ils doivent agir comme levain dans leur vie familiale, professionnelle, sociale, culturelle et politique… Ils témoignent ainsi de la puissance de l’Esprit-Saint dans l’action au service de leurs frères, aux points où se jouent leur existence et leur avenir ».

Le 20 février 1977 lors de la cérémonie de clôture des travaux de la Conférence des Evêques de l’Afrique centrale (CEAC) à Brazzaville, devant les menaces d’orage qu’il sent monter sur la nation et qui portent les germes de la mort de la division, le Cardinal Emile Biayenda évoque ce passage du prophète Osée : « Mon peuple est malade de son infidélité, comment l’abandonnerais-je ! Je ne donnerai pas cours à l’ardeur de ma colère, car je suis Dieu, et non un homme. » (Osée 11, 7-9)

La suite de son enseignement s’adresse aux chrétiens d’aujourd’hui à qui il lance ce pathétique appel dont, tels les pèlerins d’Emmaüs, nous ne comprendrons l’importance que plus tard : « Plus que les manuels ou les méthodes à utiliser, l’urgence réside dans le témoignage de la foi réellement vécue. Nos pays attendent des hommes et des femmes convaincus, habités par l’Esprit qui le montrent par leur vie et par leur comportement. » Puis il évoque l’ampleur de la tâche et la responsabilité que lui confie l’Eglise. Trouvera- t-il suffisamment d’ouvriers pour assurer la moisson ? « Qui enverrai-je auprès des enfants, des tout-petits, auprès des jeunes des écoles, des lycées et universités, auprès des analphabètes, auprès des adultes des campagnes et des villes, auprès de la classe ouvrière, auprès des fonctionnaires, auprès des responsables politiques, auprès de ceux qui m’ont tourné le dos?  » (cf. Le Cardinal Biayenda et le Congo-Brazzaville, Editions Karthala, Paris, mars 2012)

Le dimanche 22 octobre 1978, sur la place Saint-Pierre de Rome où se déroulait la messe solennelle de son intronisation, Jean-Paul II criait devant des milliers de fidèles : « Non abbiate paura! Aprite, anzi, spalancate le porte a Cristo! » (N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! Le Christ sait « ce qu’il y a dans l’homme » ! Et lui seul le sait !)

Ne pas avoir peur, oui mais de quoi ?  Des systèmes politiques ? Des services de sécurité d’Etat et des agents  de renseignement ? De la police politique ? Peur de dire sa foi, de se dire chrétiens, ce qui au temps du monopartisme vous fermait les portes aux plus hautes responsabilités ? Peur de la vérité ?

Effectivement, nous avons l’habitude d’entendre dire : «  Ah, tu fais de la politique ? Fais attention car on peut t’arrêter, te tuer ! » Le  « N’ayez pas peur » de Jean-Paul II est un vibrant appel à  la résistance contre tous les systèmes d’impérialisme, contre les empires qui  ont le désir absolu de domination. Il nous invite à nous rebeller devant les injustices et l’arbitraire, nous les  ayants droit, les sans dents et les bannisL’interpellation de Jean-Paul II se renforce dans l’adresse de notre Seigneur Jésus-Christ : « (…). Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés. » (Isaïe 61 ,1) et (Luc 4, 18).

Le 19 mars 1991 à Brazzaville, Mgr Ernest Kombo, ancien Evêque d’Owando et président de la Conférence nationale souveraine, rappelait que tous, croyants ou non, pouvions nous rejoindre autour des valeurs partagées suivantes : «Tu ne mentiras pas, tu ne voleras pas, tu ne tueras pas». Lors du troisième anniversaire de la disparition de cet illustre prélatFabrice N’semi, étudiant en IVème Année de Théologie du Grand Séminaire Cardinal Emile Biayenda, dans un article publié par le journal La Semaine Africaine du mercredi 26 octobre 2011, revenait avec lucidité sur ces trois principes qu’il nous sied de vous partager.

        « 1. Tu ne mentiras pas: principe de transparence. Dans l’univers mental africain en général et congolais en particulier, la politique est, à bien des égards, assimilée à un exercice de mensonge et les hommes politiques souvent traités de menteurs à cause, justement, du fossé large qui existe entre ce qu’ils disent et ce qu’ils font.

  1. Tu ne voleras pas: principe d’honnêteté. La politique est l’espace privilégié où s’exerce la pratique de la charité et le service du bien commun. De ce point de vue, la gestion des biensde la nation requiert une éthique de la gouvernance orientée vers la construction du bien-être collectif et individuel par une juste répartition des revenus.
  2. Tu ne tueras pas: principe de responsabilité. Le fondement et la fin de l’action politique s’articulent autour de la dignité de la personne humaine. Ce principe est la loi d’airain qui régit toute organisation humaine. Dans cette optique, chacun se sent solidaire de toute vie et veille à son respect. »

A la veille d’élections présidentielles dans plusieurs états d’Afrique francophone, la tentation grande et la mode sont à la volonté de modifier les constitutions. C’est l’occasion de puiser de nouveau dans la sagesse de la Bible le huitième Commandement qui ordonne : « Tu ne mentiras pas ». Respecter la parole donnée, respecter le serment fait devant le peuple, celui de défendre et de respecter la constitution font de nous sinon de bons chrétiens, au moins de bons citoyens.

Le 29 juin 1997 à Kinkala, soit plus de trois semaines après le déclenchement de la guerre du 5 juin 1997 à Brazzaville, entre les forces du Président Pascal Lissouba et les milices de Denis Sassou-Nguesso, Mgr Anatole Milandou, lors de la messe d’ordination de quatre abbés congolais, alertait les nouveaux prêtres à l’ordre sacerdotal.

«  Voici que  le jour de votre ordination, survient en un temps où notre pays le Congo est plongé dans une abominable désastre. Voici que, non contents d’avoir au long des années, laissé le Congo s’enfoncer peu à peu dans l’impunité au détriment de la justice, dans la corruption au détriment de notre économie, de notre système éducatif et de notre système de santé, les principaux dirigeants  politiques de notre pays se sont procurés des armes et se disputent au-dessous de nos têtes au détriment et au mépris de nos vies, dans une guerre sans merci, le pouvoir de gouverner l’Etat. »

«  Désordre insensé ! Une fois encore, des adultes comme des jeunes gens, ont vendu leur destin, ont sacrifié leur vie au service de leurs maîtres pour endeuiller tout un peuple… »

« Folie ! Irresponsabilité ! Désordre des cœurs et des intelligences ! Suprême impiété ! Les corps des victimes jonchent les rues de notre capitale sont abandonnés sans sépulture et livrés aux chiens… »

«  Dans ce chaos, frères et sœurs, de quoi l’Eglise est-elle véritablement responsable ? A quoi est-elle appelée ? Que peut-on attendre de vous, vous qui allez devenir prêtres ? Rappelons d’abord très clairement que nous n’avons pas mission ni vocation de nous substituer aux responsables politiques, de gouverner à leur place. Si votre place n’est pas au sommet de l’Etat, elle est cependant à la base dans la société civile, au sein des familles, des villages et des quartiers. C’est là que vous devez être sans parti pris au service de tous les hommes. C’est au cœur des milieux de vie que vous devez remplir vos tâches d’éducation et d’animation sociale en annonçant l’Evangile du salut  en Jésus-Christ à tous ceux qui veulent bien vous accueillir et vous entendre… »

Le 1er janvier 2002, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la Paix à Rome, Jean-Paul II déclare : « Il n’ya pas de paix sans justice, il n’y a pas de justice sans pardon. »

Le 15 août 2004 à Lourdes, Jean-Paul II s’adressant aux pèlerins, livrait le message de la Vierge de Lourdes : « Soyez des femmes et des hommes libres ! Mais rappelez-vous : la liberté humaine est une liberté marquée par le péché. Elle a besoin elle aussi d’être libérée. Christ en est le libérateur, Lui qui « nous a libérés pour que nous soyons vraiment libres » (Ga 5, 1). Défendez votre liberté ! »

Le vendredi 7 juin 2013, dans la Salle Paul VI au Vatican, le Pape François rencontrait des étudiants et des professeurs des écoles gérées par les Jésuites en Italie et en Albanie. Après son discours, il propose aux jeunes et aux éducateurs d’échanger par des questions-réponses. Un professeur s’adresse alors au Saint-Père et lui pose cette question : «  Mais en voyant tant d’anciens élèves, aussi tant de personnalités, et nous aussi adultes, enseignants, éduqués par les jésuites, je m’interroge sur notre engagement politique, social, dans la société, en tant qu’adultes dans les écoles jésuites. Parlez-nous un peu de la façon dont notre engagement, notre travail aujourd’hui, en Italie, dans le monde, peut être jésuite, peut être évangélique. »

La réponse du Pape François est claire et sans équivoque : « S’impliquer dans la politique est une obligation pour un chrétien. Nous chrétiens, nous ne pouvons pas « jouer à Ponce Pilate », nous en laver les mains : nous ne pouvons pas. Nous devons nous impliquer dans la politique, parce que la politique est l’une des formes les plus élevées de la charité, parce qu’elle recherche le bien commun. Et les laïcs chrétiens doivent travailler en politique. Vous me direz : « Mais ce n’est pas facile ! ». Mais il n’est pas facile non plus de devenir prêtre. Il n’y a pas de choses faciles dans la vie. Ce n’est pas facile, la politique est devenue trop corrompue : mais moi je me demande: elle s’est corrompue, pourquoi ? Parce que les chrétiens ne se sont pas impliqués en politique dans un esprit évangélique ? Avec une question que je te laisse : c’est facile de dire « c’est la faute à untel ». Mais moi, qu’est-ce que je fais ? C’est un devoir ! Travailler pour le bien commun est le devoir d’un chrétien ! Et tant de fois, la voie pour travailler est la politique. Il y a d’autres voies : professeur, par exemple, est une autre voie. Mais l’activité politique pour le bien commun est l’une des voies. Cela est clair. »

Il a ensuite ajouté : « Les laïcs chrétiens ont le devoir de s’enfoncer dans la politique. La politique, c’est sale – mais elle est peut-être sale parce que les chrétiens ne s’y impliquent pas. »

Le 12 septembre 2014.  Recevant les Evêques de la République démocratique du Congo pour leur visite ad limina apostolorum, le Pape François: «  La fidélité à l’Evangile implique aussi que l’Eglise participe à la construction de la cité. L’une des contributions les plus précieuses que l’Eglise locale peut apporter à votre pays, consiste à aider les personnes à découvrir la pertinence de la foi dans la vie quotidienne et la nécessité de promouvoir le bien commun. De même, les responsables de la nation, en étant éclairés par les pasteurs, et dans le respect des compétences, peuvent aussi être soutenus pour intégrer l’enseignement chrétien dans leur vie personnelle et dans l’exercice de leur fonction au service de l’Etat et de la société. En ce sens, le Magistère de l’Eglise, en particulier l’Encyclique Caritas in veritate, l’Exhortation apostolique post-synodale Africae munus ainsi que la récente Exhortation apostolique Evangelii gaudium, constituent une aide précieuse. »

Poursuivant son allocution, le Pape François a ajouté : «  Alors que votre pays va connaître des rendez-vous politiques importants pour son avenir, il est nécessaire que l’Eglise apporte sa contribution, tout en évitant de se substituer aux institutions politiques et aux réalités temporelles qui conservent leur autonomie (cf. Const. Past. Gaudium et spes, n.36). En particulier, les pasteurs doivent se garder de prendre la place qui revient de plein droit aux fidèles laïcs, qui ont justement pour mission de témoigner du Christ et de l’Evangile en politique et dans tous les autres domaines de leurs activités (cf. Décr. Conc. Apostolicam actuositatem,nn. 4 ; 7). Il est donc essentiel que les fidèles laïcs soient formés en conséquence, et que vous ne cessiez pas de les soutenir, de les orienter et d’émettre des critères de discernement pour les éclairer. »

Le vendredi 31 octobre 2014, au cours d’un entretien à Radio Vatican, l’Abbé Isidore Ouedraogo, secrétaire exécutif national de Caritas Burkina n’a pas hésité de dire que dans son pays où les ONG et associations catholiques ont un rôle indispensable auprès de la population: « les chrétiens doivent s’engager ». Il convient de rappeler que dans un document publié dans Fides (organe d’information catholique) le 15 juillet 2013, les Evêques du Burkina-Faso, lisant les signes du temps, décrivaient : « une société jeune et en colère à cause du manque de perspectives dues à une politique corrompue, mais également plus consciente et plus informée grâce à la diffusion des nouvelles technologies. » (…).  « Cette jeunesse est surtout insatisfaite et perdue à cause de l’absence de modèle social. L’image que leur renvoient tous ceux et toutes celles qui exercent quelque pouvoir est plutôt négative car elle est brouillée par la corruption et le clientélisme ; d’où la tentation pour une partie de cette jeunesse de couver la violence fondée sur des ressentiments, ou de s’engager dans des deals voire des relations mafieuses pourvu que ça rapporte de l’argent rapidement ».

(…). « Ils dénonçaient en outre les fortes disparités sociales existant entre une pauvreté de masse lancinante qui fait que 44% de la population vit au dessous du seuil de pauvreté et la richesse détenue par un petit groupe, qui se partage la pouvoir politique et financier au travers de la corruption et de l’usage des biens de l’Etat à des fins personnelles. » Qui donc au sein de la classe politique burkinabé a su mesurer la dimension prophétique de ce message ?

Ce tour d’horizon de la parole de nos Pasteurs donne, à divers niveaux et à divers contextes, la même réponse : il est de la responsabilité du chrétien de faire de la politique tant qu’elle poursuit les nobles idéaux de service au Bien Commun.  Oui, le chrétien doit s’impliquer dans la politique. Croyants du Nord, du Centre et du Sud, unissons-nous pour faire triompher la justice, la fraternité, la liberté, la concorde nationale et la paix.

A Paris, le 17 novembre 2014

Gabriel SOUNGA-BOUKONO

Président de l’ACEB-France

DSK : des SMS compromettants publiés !

novembre 10, 2011

« Veux-tu venir découvrir une magnifique boîte coquine ? »

Dans l’affaire du Carlton de Lille, les enquêteurs se penchent sur des SMS que Dominique Strauss-Kahn a envoyés à l’un des hommes au cœur du dossier.

« J’emmène une petite faire les boîtes de Vienne (Autriche) le jeudi 14 mai. Ça te dit de venir avec une demoiselle ? » Cette charmante invitation aurait été transmise par SMS depuis le téléphone portable d’un certain Dominique Strauss-Kahn. D’après Libération, les enquêteurs qui tentent de faire la lumière sur l’affaire de prostitution du Carlton de Lille s’intéressent à une série de messages envoyés par DSK à Fabrice Paszkowski. Ce chef d’entreprise du Pas-de-Calais est soupçonné d’avoir organisé des soirées olé-olé pour l’ancien patron du FMI et d’avoir fait payer une partie de la note à son entreprise. Sous le coup d’une mise en examen pour « proxénétisme aggravé en bande organisée, association de malfaiteurs, escroquerie et abus de biens sociaux », il dort en prison depuis le 21 octobre dernier.

C’est en décryptant la puce de son téléphone que les enquêteurs ont trouvé des traces des SMS de DSK. Beaucoup sont des propositions ou des questions concernant des soirées en apparence très éloignées d’un tournoi de bridge. Quelques jours après le message concernant la virée à Vienne (voire plus haut), l’époux d’Anne Sinclair demande à son ami s’il a « réservé la suite avec piscine ». Le 4 juillet 2009, il lui propose un plan sympa : « Veux-tu (peux-tu) venir découvrir une magnifique boîte coquine à Madrid avec moi (et du matériel) ? »

Quelques semaines plus tard, DSK interroge une nouvelle fois Fabrice Paszkowski : « Ok. Bien reçu. Pour Gand, il faut que tu me dises vite de quoi il s’agit. C’est une boîte ou une soirée privée ? » Dans un autre message envoyé en janvier 2009, DSK convie son ami à Washington : « Je serais à DC du jeudi 20 à 15 heures au mercredi 27, 22 heures. Ça serait chouette que tu viennes. Mais si tu peux pas ou veux pas il faut juste que tu me le dises à temps. » Dominique Strauss-Kahn avait demandé le 16 octobre dernier à « être entendu le plus rapidement possible par les juges pour mettre un terme aux insinuations hasardeuses et malveillantes » qui le liaient à l’affaire du Carlton. Son vœu ne devrait pas manquer d’être bientôt exaucé.

Voici.fr par C.G.

Laurent Ruquier attaqué en justice par Marine Le Pen

novembre 10, 2011

Marine Le Pen furax

Pendant sa dernière émission, Laurent Ruquier a fait une blague sur la présidente du Front national. Marine Le Pen n’a pas du tout apprécié.

À l’approche de l’élection présidentielle, Marine Le Pen, bien décidée à occuper l’espace médiatique, portera plainte dès qu’on se moquera d’elle. Le premier à en faire les frais, c’est Laurent Ruquier, l’animateur de l’émission On n’est pas couché, sur France 2. Samedi soir, en présentant un livre de Jean-Louis Beaucarnot, généalogiste, Lolo a fait un tas de petites blagounettes qui devaient lui paraître bien innocentes. Dans cet ouvrage, l’auteur s’est penché sur les ancêtres de nos hommes politiques. Laurent Ruquier s’est amusé à faire de jolis dessins représentant les arbres généalogiques de François Hollande (un rosier), Christine Boutin (un crucifix), Nicolas Sarkozy (un bonzaï), Dominique Strauss-Kahn (un pénis) et Marine le Pen a eu droit à une croix gammée.

La présidente du Front national n’a pas du tout apprécié le trait d’humour de l’animateur et a décidé de porter plainte d’ici une dizaine de jours, nous apprend RTL. Ce n’est pourtant pas la première fois que Laurent Ruquier s’en prend à elle, mais il faut croire que cette croix a mis le feu aux poudres. Laurence Parisot, la présidente du Medef, pourrait aussi se faire tirer les oreilles par Marine Le Pen qui n’a pas apprécié d’être qualifiée d’antisémite par la patronne des patrons.

Voilà qui promet une campagne agitée…

Voici.fr par J.M.

Audrey Pulvar sous surveillance à France Inter

octobre 13, 2011

Audrey Pulvar est entrée dans une zone de turbulences depuis que, dimanche soir, les téléspectateurs l’ont vue célébrer la belle troisième place de son compagnon Arnaud Montebourg dans le processus de la primaire citoyenne. Ses collègues de France Inter et des autres rédactions de Radio France s’en sont émus (voir le communiqué intégral ci-dessous). La direction de la rédaction de France Inter, interpellée par la Société des journalistes (SDJ), a décidé de prendre quelques mesures de précaution. Matthieu Aron, patron de la rédaction, a confirmé mardi après-midi, en accord avec Audrey Pulvar, que son « édito » sur France Inter ne comporterait plus aucune allusion politique. En fait, c’était déjà le cas depuis quelque temps… « En outre, précise le communiqué de la SDJ, ce n’est plus elle qui lancera et relancera l’éditorialiste quotidien de la presse écrite. »

Audrey Pulvar a décidé de maintenir sa participation au talk-show On n’est pas couché de Laurent Ruquier sur France 2 et, à aucun moment, jusqu’à présent la chaîne n’a démenti cette position. L’attitude des deux entreprises publiques est donc diamétralement opposée vis-à-vis de la journaliste : sur les ondes, la rédaction tient Pulvar le plus éloignée possible de la politique ; sur France 2, au contraire, Pulvar est chargée de questionner les invités politiques de Ruquier. À noter que, sur France 2, l’émission de Ruquier dépend des programmes et non de la direction de l’information.

CSA : Pulvar n’est pas un « soutien » du PS

Audrey Pulvar avait jusqu’ici mis des distances avec la carrière politique de son compagnon, évitant de le suivre dans ses meetings. Dimanche soir, elle a craqué et a souhaité partager ce moment de liesse avec lui. Interrogée par Le Point.fr, Audrey Pulvar avait même déclaré ne pas avoir participé au scrutin. « J’estimais que je ne pouvais pas, en tant que journaliste, participer à un scrutin où n’est représentée qu’une famille politique et pour laquelle il fallait signer un engagement à soutenir les valeurs de la gauche », faisait-elle valoir. Audrey Pulvar ne s’exprimera plus sur ce sujet. Son avocat, Me Christian Charrière-Bournazel, la représentera au besoin.

Par ailleurs, le CSA fait savoir qu’il n’est pas question de décompter le temps de parole d’Audrey Pulvar comme « soutien » au Parti socialiste. Le projet de résolution sur les temps de parole lors de la campagne présidentielle est en cours d’élaboration et n’entrera en vigueur que début 2012. À ce moment-là, les « people » qui exprimeront une préférence pour l’un des candidats seront comptés comme « soutien », et leur temps d’intervention sera imputé au temps de parole du camp qui a leur faveur. C’est cette résolution qui permettra de décompter les soutiens apportés par Philippe Torreton, Johnny Hallyday, Jean-Marie Bigard, Virginie Ledoyen, etc. Mais seulement en 2012.

Voici le communiqué de la Société des journalistes de Radio France

Dimanche soir, certaines images ont choqué de nombreux journalistes des rédactions de Radio France. Celles où l’on voit Audrey Pulvar, animatrice de la tranche 6 heures-7 heures de France Inter, aux côtés de son compagnon Arnaud Montebourg, fêtant son résultat à la primaire socialiste. La vie privée d’Audrey Pulvar est connue : elle a déjà fait l’objet de débats, à l’intérieur et en dehors de Radio France. Jusqu’ici, la discrétion dont elle faisait preuve était appréciée. Mais cette mise en lumière soudaine aux côtés d’un acteur politique au poids décisif a heurté plusieurs membres de nos rédactions, qui craignent une confusion nuisible à l’image de France Inter et à leur travail.

Contactée par la SDJ, Audrey Pulvar dit « entendre » cette remarque mais répète que, si elle est apparue publiquement auprès d’Arnaud Montebourg ce dimanche soir, c’est parce qu’elle considère que sa campagne est « terminée » et aussi, plus humainement, pour vivre avec lui un moment fort de sa vie. La direction de la rédaction de France Inter s’est, elle aussi, émue de ces images. En réponse à nos questions, Matthieu Aron a annoncé ce mardi après-midi qu’en accord avec l’intéressée « l’édito » d’Audrey Pulvar ne comporterait plus aucune allusion politique (ce qui était déjà le cas). En outre, ce n’est plus elle qui lancera et relancera l’éditorialiste quotidien de la presse écrite. Le tout, « jusqu’à nouvel ordre ». Dont acte…

LePoint.fr

Hommage: Martine Aubry dit son « amitié » à Ségolène Royal

octobre 10, 2011

PARIS (Reuters) – Martine Aubry a rendu hommage lundi à Ségolène Royal, candidate malheureuse de la primaire socialiste, dont les idées valent selon elle davantage que son score jugé décevant de dimanche.

La maire de Lille, qui est qualifiée pour le second tour, a dit avoir été émue par la candidate du PS à la présidentielle de 2007, en pleurs après être arrivée quatrième à la primaire avec environ 7% des voix.

« Je suis passée voir Ségolène Royal pour lui faire un signe d’amitié parce que je pense que c’est une femme qui continuera à compter », a dit Martine Aubry sur TF1.

« L’importance dans les idées qu’elle apporte est plus grande que le score qu’elle a fait hier soir », a estimé la maire de Lille. « J’ai été émue moi-même par les résultats parce que je pense qu’elle a été notre candidate et qu’elle a beaucoup apporté à la gauche. »

Martine Aubry a eu des divergences dans le passé avec la présidente de la région Poitou-Charentes, notamment lors du combat pour la tête du PS au congrès de Reims en novembre 2008, remporté d’un cheveu par la maire de Lille.

« Elle nous a parfois bousculés, on était parfois en désaccord mais c’est une femme de courage comme les femmes en général en politique, et aujourd’hui on a besoin de courage », a dit la première secrétaire du PS – en retrait de son poste le temps de la primaire.

« Beaucoup de ce qu’elle porte, je le porte aussi », a-t-elle conclu.

Invité sur France 3, François Hollande, favori de la primaire et ancien compagnon de Ségolène Royal, a parlé d’un « moment difficile » pour la mère de ses quatre enfants.

« Là, on peut admettre qu’il y ait un moment de très grande émotion après ce qu’avait été sa campagne de 2007 mais en 2012 les Français, dans cette primaire, ont voulu renouveler », a-t-il dit.

Reuters par Jean-Baptiste Vey

Audrey Pulvar n’a pas voté pour Arnaud Montebourg

octobre 10, 2011

« J’estimais que je ne pouvais pas »

Audrey Pulvar n’a pas manqué de féliciter son compagnon Arnaud Montebourg pour son très bon score lors de la primaire socialiste. Mais elle n’a pourtant pas voté pour lui…

Avec 16,8% des voix (score non définitif) lors de la primaire socialiste, Arnaud Montebourg a obtenu un score très supérieur aux estimations les plus optimistes des instituts de sondages. Une victoire pour le député de Saône-et-Loire devenu désormais un arbitre incontournable du second tour qui opposera François Hollande à Martine Aubry. Lorsqu’Arnaud Montebourg est venu partager sa joie avec ses sympathisants après la proclamation des premiers résultats, impossible de ne pas remarquer Audrey Pulvar à ses côtés. Radieuse devant les caméras, la journaliste était tout simplement fière et heureuse pour celui qui partage sa vie. Quoi de plus normal ?

Étonnamment, son soutien sans faille ne s’est pourtant pas matérialisé dans l’urne. Interrogée par le Point.fr, la chroniqueuse d’On n’est pas couché a confié qu’elle s’était interdite de voter lors de la primaire : « J’estimais que je ne pouvais pas, en tant que journaliste, participer à un scrutin où n’est représentée qu’une famille politique et pour laquelle il fallait signer un engagement à soutenir les valeurs de la gauche, a-t-elle avancé. En onze mois de campagne d’Arnaud, je n’ai jamais été de ses déplacements. Je ne connaissais même pas son équipe de campagne. J’ai étanchéifié (on dit plutôt étancher) notre vie par rapport à sa campagne. »

Une ligne de conduite qu’elle s’est fixée sans que personne ne lui ait rien demandé. Mais alors pourquoi en dévier en s’affichant au plus près de son compagnon après les résultats ? « Je ne me suis montrée à ses côtés hier que parce que sa campagne est finie ! », a éclairé Audrey Pulvar. On ne sait pas si Valérie Trierweiler, consoeur d’Audrey Pulvar et compagne de François Hollande, s’est également empêchée de participer au scrutin. Ce qui est sûr, c’est que contrairement à Audrey Pulvar, elle ne s’est pas montrée devant les caméras après les résultats.

Voici.fr par C.G.

Politique sans saveur

octobre 8, 2011

Visage de politique fade
Sans enjeux bien malades
D’une opposition désactivée
A l’allure piteuse et larvée
Devant une jeunesse indifférente
Loin d’une élite peu intéressante
Il est temps de croire que la démocratie
A un goût amer et sans appétit
Quand le pouvoir tient la dragée haute
En servant des élections non exaltantes

Bernard NKOUNKOU

Nicolas Sarkozy : son fils Louis dans une pension militaire

octobre 7, 2011

Une, deux !

Louis, le fils de Nicolas Sarkozy et Cécilia Attias, ne vit plus ni chez sa mère, ni chez son père.

Après Dubaï, où elle a eu quelques difficultés à s’adapter, Cécilia Attias est partie s’installer avec son mari et son fils Louis à New York. Ses deux filles, Judith et Jeanne-Marie (nées de son mariage avec Jacques Martin), l’ont rejointe aux États-Unis. Mais depuis plusieurs semaines, Louis ne vit plus avec sa mère. Gala révèle cette semaine que Louis, « le fils du président de la République, est en pension aux États-Unis et ne vit plus à ses côtés à New York même ».

France Dimanche nous en apprend un peu plus sur ce mystérieux établissement : il s’agit d’une « académie militaire près de Philadelphie ». Pendant six semaines, le fils de Nicolas Sarkozy, 14 ans, a été coupé de sa famille, ne pouvant même pas les joindre par téléphone. Les cheveux coupés court, un treillis en guise d’uniforme, il se serait parfaitement adapté à ce nouvel environnement.

Entre deux séries de pompes et trois leçons de mathématiques, Louis aura peut-être quelques jours de vacances pour traverser l’Atlantique et rendre visite au nouveau-né de la famille de Sarkozy. Quand il sera arrivé…

Voici.par par M-A.K.

Carla Bruni raconte comme Nicolas Sarkozy l’a draguée

septembre 27, 2011

« Il est président et il connaît tout des fleurs »

Carla Bruni très enceinte dans Vivement Dimanche Carla Bruni doit accoucher très bientôt : la Première dame est revenue sur sa grossesse « inespérée » et son coup de cœur pour Nicolas Sarkozy.

Qu’on se le dise, Carla Bruni est une femme très secrète. Tellement même que la Première dame de France a mis beaucoup, beaucoup de temps avant de se confier sur l’heureux événement qui se prépare : son bébé doit naître très prochainement, courant octobre. Mais à quelques jours de la naissance, on ne l’arrête plus : Carla a accordé deux interviews, la première à Michel Drucker dans Vivement Dimanche sur France 2, la seconde à Christine Ockrent (en anglais) pour la BBC World Service, diffusée demain. C’est ça, la discrétion à la française.

« Je me sens un peu grosse et très heureuse comme toutes les femmes. C’est un grand bonheur, mais c’est un peu banal », explique l’ex-top model à Mimi. Quant au papa, il « se porte très bien ». « On n’est pas les jeunes mariés de l’année quand même dans le sens où on a déjà eu des enfants avant. Mais oui, on est inquiets, bien sûr. Et puis on va rester inquiets pendant trente, quarante ans », ajoute-t-elle jurant que les interviews sont désormais terminées : « C’est un moment où on a envie de se cacher. C’est un moment un peu privé au fond ». Mais qu’elle souhaite quand même partager avec la terre entière.

Car pour sa dernière interview d’avant-accouchement, Carla Bruni a accordé un long entretien à Christine Ockrent, qui sera diffusé demain sur la BBC World Service. « Je suis superstitieuse et donc, j’ai été très prudente… C’est pourquoi je n’en parlais pas, mais il n’y a pas grand-chose à en dire. Il y a des tas de femmes qui attendent un enfant, ce n’est pas très intéressant pour les Français », juge-t-elle. C’est mal nous connaître.

Au cours de cette longue interview, Carla Bruni est revenue sur son coup de cœur pour Nicolas Sarkozy. Ce qui l’a fait craquer, ce sont les connaissances en botanique du chef de l’État. « Quand je l’ai revu, marchant dans les jardins du Palais de l’Élysée, il m’a donné tous les noms des fleurs. Il connaît tous les noms en latin, tous les détails à propos des roses et des tulipes. Je me suis dit : “Mon Dieu, je dois épouser cet homme. Il est le président et il connaît tout des fleurs aussi. C’est incroyable” », s’est-elle extasiée à l’époque. Le plus surprenant pour tous ceux qui la connaissent, à commencer par elle-même, a été son mariage avec Nicolas Sarkozy : « Me marier avec lui a été quelque chose de très rock’n’roll pour quelqu’un comme moi. Être capable de changer votre style de vie du jour au lendemain, c’est très rock’n’roll. Beaucoup de gens n’auraient pas accepté ce genre de transformation ». Pour l’amour d’un homme (et des fleurs), Carla est prête à tout.

Voici.fr par M-A.K.