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Nigeria: huit femmes étranglées par de mystérieux «tueurs en série»

septembre 18, 2019

 

Huit femmes ont été retrouvées étranglées en l’espace de deux mois à Port-Harcourt, dans le sud du Nigeria, a annoncé la police après la découverte de plusieurs corps dans des hôtels qui enflamme la toile depuis plusieurs semaines.

La vague de meurtres, qui a débuté en juillet, a entraîné des réactions indignées d’internautes et des manifestations pacifiques à l’initiative d’organisations de défense des droits des femmes dans le hub pétrolier de Port-Harcourt. «Au dernier comptage, nous n’avons recensé que huit cas confirmés de meurtres dans des hôtels», sur lesquels la police enquête, a déclaré le commissaire de l’Etat de Rivers, Mustapha Dandaura, dans un communiqué.

«Le tueur en série drogue ses victimes avant de les étrangler», a-t-il ajouté, estimant que dans le cas contraire, les jeunes femmes auraient été en mesure de «tirer la sonnette d’alarme». Selon le commissaire, les motivations des criminels qui attirent leurs victimes dans des hôtels pourraient être des pratiques rituelles de type magie noire.

«Après les meurtres, on a retrouvé un tissu blanc enroulé autour du cou ou de la taille des victimes» qui fait penser aux agissements d’une secte, a-t-il poursuivi. Un suspect arrêté est passé aux aveux, tandis que d’autres personnes soupçonnées d’être impliquées dans les meurtres sont toujours recherchées.

L’indignation des Nigérians avait redoublé ces derniers jours lorsque la police a accusé les victimes d’être des prostituées, une activité illégale bien que très répandue au Nigeria. «Nous devons essayer de les rééduquer et les décourager de se prostituer car c’est comme ça qu’elles sont victimes de ces crimes», avait déclaré le commissaire adjoint de la police, Chuks Enwonwu, à des médias locaux.

Les autorités ont par ailleurs imposé de nouvelles mesures de sécurité dans les hôtels de Port-Harcourt, obligeant les propriétaires à installer des caméras de surveillance.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Nigeria : la soeur de la ministre du Pétrole enlevée par des hommes armés

octobre 24, 2014

Dieziani Alison-Madueke, ministre du pétrole du Nigeria.
Dieziani Alison-Madueke, ministre du pétrole du Nigeria. © AFP

La sœur de la ministre du pétrole du Nigeria a été enlevée par des hommes armés dans la plaque tournante pétrolière de Port-Harcourt, dans le Delta du Niger, au sud du pays. Les rapts contre rançon sont fréquents dans cette région.

Osio Agama, dont la sœur, Dieziani Alison-Madueke, est la ministre du pétrole du premier producteur d’or noir d’Afrique, a été kidnappée, mardi 21 octobre, alors qu’elle entrait dans sa voiture, a déclaré Ahmad Muhammad, le porte-parole de la police de l’État de Rivers, dont Port-Harcourt est la capitale.

Ahmad Muhammad a précisé que la police n’avait pas été informée d’une demande de rançon et qu’on ignorait, pour l’instant, le motif de l’enlèvement.

Les responsables nigérians ou leur famille visés

Les enlèvements contre rançon, fréquents dans la région du Delta du Niger, où se concentre l’essentiel de la production pétrolière du Nigeria, se sont étendus dans d’autres régions du pays ces dernières années, visant les responsables nigérians ou leur famille.

En décembre 2012, la mère de la ministre des Finances et ancienne directrice générale de la Banque mondiale Ngozi Okonjo-Iweala avait été enlevée à son domicile dans l’État voisin du Delta. Elle avait été relâchée quelques jours plus tard, après versement d’une rançon. Okonjo-Iweala et Alison-Madueke sont considérées comme les deux ministres les plus influentes de l’administration du président Goodluck Jonathan.

L’oncle de ce dernier, âgé de 70 ans, a aussi été kidnappé plus tôt cette année dans l’État de Bayelsa, également situé dans le Delta du Niger. Les personnes enlevées dans cette région sont souvent relâchées après versement d’une rançon, même si ni la police ni les proches des victimes ne communiquent sur celle-ci.

Jeuneafrique.com avec AFP

Nigeria: réouverture partielle des écoles après le report lié à Ebola

septembre 22, 2014

 

Nigeria: réouverture partielle des écoles après le report lié à Ebola
Nigeria: réouverture partielle des écoles après le report lié à Ebola © AFP

Les écoliers nigérians ont fait leur rentrée dans une partie du pays après des vacances d’été prolongées pour cause d’Ébola tandis que d’autres, notamment à Lagos et Port-Harcourt, devront encore patienter.

Le gouvernement fédéral a demandé aux écoles d’ouvrir leurs portes lundi, après avoir initialement repoussé la rentrée scolaire du 22 septembre au 13 octobre dans le but de contenir une éventuelle épidémie du virus Ébola.

Plusieurs cas avaient été découverts à Lagos, la capitale économique du pays, et Port Harcourt, dans le Sud pétrolifère. Jusqu’à présent le virus Ébola a tué huit personnes au Nigeria sur 20 cas confirmés.

A Abuja, chaque élève devait en passer par un contrôle de température et laver ses mains avant de pouvoir entrer dans son établissement scolaire, conformément aux règles d’hygiène édictées par le gouvernement

Les enfants de Kano, au nord du pays, ont également repris le chemin de l’école.

En revanche, le gouverneur de Lagos, Babatunde Fashola, a annoncé tardivement dimanche que les écoles ne rouvriraient pas avant le 8 octobre afin de donner plus de temps aux autorités pour distribuer le matériel nécessaire aux professeurs et autres personnels des écoles.

« Ma première préoccupation est qu’il ne vous arrive rien, ni à vous, ni aux enfants », a déclaré M. Fashola lors d’une rencontre avec des enseignants.

Le gouvernement de l’État de Rivers, dont Port Harcourt est la capitale, a lui aussi reporté au 6 octobre la rentrée scolaire et des médias rapportaient lundi que 12 autres États avaient pris des décisions similaires.

Les 230 personnes qui se trouvent toujours en observation à Port-Harcourt, arrivent au terme de la période de surveillance de 21 jours, correspondant à la durée d’incubation du virus, selon le responsable local de la Santé.

Cela fait près de deux semaines qu’aucun nouveau cas n’a été confirmé au Nigeria.

Le principal syndicat d’enseignants au Nigeria avait appelé ses adhérents à ne pas se présenter au travail lundi, en raison d’un manque d’équipement hygiénique.

Jeuneafrique.com avec AFP

Ebola au Nigeria: l’OMS s’alarme de la situation « à haut risque » à Port Harcourt

septembre 4, 2014
Prudence, Ébola!

Attention et prudence: Ébola!

 

L’Organisation mondiale de la Santé s’est alarmée jeudi des risques d’un développement rapide de l’épidémie d’Ebola à Port Harcourt, grande ville pétrolière du sud du Nigeria, où deux personnes sont mortes et un autre cas a été confirmé.

Port Harcourt est le centre névralgique de la production de pétrole du Nigeria. Plusieurs majors étrangères y sont installées, comme l’anglo-néerlandaise Shell, la française Total et l’américaine Chevron.

« Compte-tenu des multiples expositions à haut risque (des personnes contaminées), l’épidémie d’Ebola à Port Harcourt peut s’étendre plus largement et plus rapidement qu’à Lagos », la capitale économique nigériane, indique l’OMS dans un communiqué.

Jusqu’à présent Ebola a tué sept personnes au Nigeria, dont cinq à Lagos et deux à Port Harcourt, et compte au total 18 cas confirmés (11 d’entre eux sont guéris et deux sous traitement à l’isolement).

Selon l’OMS, environ 60 personnes placées sous surveillance sont considérées comme à haut risque à Port Harcourt. Plus de 200 personnes au total sont suivies.

L’OMS a retracé l’historique des cas à Port Harcourt, une ville de plus de 3 millions d’habitants, centre névralgique de la production de pétrole, et le résultat pourrait virer au scénario catastrophe.

En effet le premier mort dans la ville, le 22 août, est un médecin – lui-même contaminé par un malade venant de Lagos, distante de 435 kilomètres – qui a continué de voir normalement ses patients dans une clinique privée pendant deux jours après avoir ressenti les premiers symptômes d’Ebola. Il a même opéré deux patients, relate l’OMS.

Alors qu’il était malade, ce médecin a reçu chez lui de nombreuses visites de sa famille et d’amis et célébré la naissance d’un bébé. Puis, lorsqu’il a été hospitalisé, des membres de son église sont venus lui faire un rituel de guérison avec une imposition des mains, selon l’OMS.

Ebola se transmet par contact avec les personnes malades et leurs fluides corporels, notamment par la sueur.

Une patiente de cet hôpital, une femme âgée, a été contaminée et est morte, avait annoncé mercredi le ministère de la Santé. Et la femme du médecin, elle-même docteur, a été contaminée et est soignée à Lagos.

Pour faire face à la situation, des mesures d’urgence ont été prises : un centre d’opérations d’urgence a été mis en place pour coordonner les actions, une unité de soins à l’isolation de 26 lits a été montée ainsi qu’un laboratoire mobile de diagnostic, selon l’OMS.

L’OMS a formé 21 équipes pour suivre les personnes à risques et deux équipes de décontamination sont opérationnelles.

Le Nigeria est le premier producteur de pétrole d’Afrique, et aussi le pays le plus peuplé avec 170 millions d’habitants. Jusqu’à présent, l’épidémie d’Ébola y a été relativement contenue.

Le virus a été introduit le 20 juillet au Nigeria par un ressortissant libérien arrivé par avion à Lagos, mégapole de plus de 15 millions d’habitants.

La fièvre hémorragique hautement contagieuse qui frappe l’Afrique occidentale a fait plus de 1. 900 morts sur 3. 500 cas confirmés, selon le dernier bilan de l’OMS mercredi.

 

Jeuneafrique.com avec AFP

Nigeria : décès d’un médecin contaminé par le virus Ebola à Port-Harcourt

août 28, 2014

Le Nigeria a annoncé mercredi un nouveau cas de décès dû au virus Ébola, dans la ville pétrolière de Port-Harcourt, au sud-est du pays.

Il s’agit du premier cas de fièvre hémorragique due au virus Ebola signalé en dehors de Lagos, la plus grande ville du Nigeria. Un médecin est décédé le vendredi 22 août, après avoir traité un patient qui avait, lui-même, été en contact avec le premier cas d’Ébola dans le pays.

« Après que sa femme a annoncé sa mort le lendemain (samedi), une enquête approfondie a été menée et les analyses en laboratoire ont montré que ce médecin était bien « mort du virus Ébola », a déclaré Onyebuchi Chukwu, le ministre nigérian de la Santé, jeudi 28 août, à Abuja.

Ce décès porte désormais à 6 le nombre de décès dus au virus Ébola dans le pays, sur un total de 15 cas confirmés par les autorités. Le Nigeria paraît maîtriser l’épidémie qui a déjà touché jusque là 3 069 personnes en Afrique de l’Ouest, parmi lesquelles 1 552 sont décédées, selon le dernier bilan de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Un plan d’action de 490 millions de dollars

Pour tenter d’ »inverser la tendance de nouveaux cas et de nouvelles zones infectées d’ici trois mois, de stopper la transmission dans les capitales et les grandes villes portuaires et de stopper toute transmission résiduelle d’ici six à neuf mois », l’OMS a publié, jeudi 28 août, un plan d’action de 490 millions de dollars.

Selon les estimations que ce dernier rapporte, jusqu’à 20 000 personnes pourraient être infectées par la fièvre hémorragique. L’OMS évalue donc à 12 000 le nombre d’employés nécessaires dans les quatre pays touchés en Afrique de l’Ouest – la Sierra Leone, le Liberia, la Guinée et le Nigeria -, en plus des 750 internationaux déjà présents dans les zones contaminées.

Jeuneafrique.com

Nigeria: quatre otages étrangers libérés

mai 27, 2013

LAGOS – Quatre ressortissants étrangers enlevés en avril dans la région pétrolifère du Delta du Niger, dans le sud du Nigeria, ont été libérés sains et saufs, a déclaré lundi une porte-parole de la police.

Les marins, deux Ukrainiens, un Russe et un ressortissant des îles Kiribati, ont été enlevés le 22 avril à bord du porte-container Hansa Marburg géré par la société de transit allemande Leonhardt & Blumberg.

Selon la compagnie, l’attaque du navire a eu lieu à 130 miles au sud ouest de Malabo, en Guinée Equatoriale, alors que la police nigériane a déclaré que l’incident avait eu lieu à 100 miles nautiques de l’Etat de Bayelsa. Les deux lieux sont proches l’un de l’autre.

Les otages ont été libérés jeudi dans l’Etat voisin de Rivers, dans la périphérie de Port-Harcourt, la capitale de cet Etat.

Les quatre étrangers enlevés le mois dernier dans l’Etat de Bayelsa ont été secourus par l’escadron de police anti-enlèvements jeudi dans le quartier Borokiri de Port-Harcourt, a déclaré Angela Agabe à l’AFP.

Après leur enlèvement, l’information a circulé dans toute la région. Nous avons commencé les recherches et, suite à une dénonciation, les quatre hommes ont été secourus dans la zone marécageuse de Borokiri, a-t-elle ajouté.

Aucun autre détail n’a été donné sur l’opération de libération des marins ni sur le sort réservé aux kidnappeurs.

La compagnie, qui a annoncé la libération des marins sur son site Internet, n’a pas donné plus de détails.

Le nombre d’attaques dans le Golfe de Guinée, qui comprend le Nigeria, le Bénin et le Togo, est passé de 39 en 2010 à 53 en 2010 puis 62 en 2012, selon le centre de réflexion britannique Chatham House.

La plupart des actes de piraterie dans le Golfe de Guinée visent les pétroliers et leur précieuse marchandise, volée et ensuite revendue au marché noir.

Premier producteur de pétrole d’Afrique, avec environ deux millions de barils par jour, le Nigeria a été le premier pays de la zone à subir de nombreuses attaques de pirates au large de ses côtes.

Les otages étrangers sont souvent libérés contre le paiement d’une rançon.

Romandie.com avec (©AFP / 27 mai 2013 19h02)

Nigeria: libération de six marins étrangers, enlevés dans le sud

février 26, 2013
Nigeria: libération de six marins étrangers, enlevés dans le sud Nigeria: libération de six marins étrangers, enlevés dans le sud © AFP

Six marins étrangers, enlevés le 17 février à bord d’un navire pétrolier au large du Nigeria, ont été libérés sains et saufs, a indiqué mardi la police.

« Les six otages étrangers ont été libérés lundi sains et saufs », a déclaré à l’AFP un responsable de la police de l’Etat de Bayelsa (sud), Kingsley Omire,. Il a affirmé qu’aucune rançon n’avait été versée pour les trois Ukrainiens, les deux Indiens et le Russe enlevés.

Quinze membres d’équipage étaient à bord de l’Armada Tuah quand le bateau a été attaqué par des hommes armés à 40 miles nautiques (environ 70 km) au sud de l’Etat de Bayelsa, selon la police.

Selon le responsable de la police, les ravisseurs ont abandonné leurs otages car les forces de sécurité nigérianes étaient lancés à leur recherche.

« Leurs ravisseurs les ont abandonnés près du terminal pétrolier de Port Harcourt, apparemment quand ils ont compris que nous les cernions », a-t-il affirmé.

Les ravisseurs avaient demandé une rançon d’un million d’euros.

Les enlèvements sont courants dans la région pétrolifère du Delta du Niger et les otages sont la plupart du temps relâchés contre rançon. Il est toutefois rare que la police accepte de donner des détails quant aux demandes de rançon.

Selon le Bureau maritime international, les eaux nigérianes sont le lieu d’attaques de plus en plus fréquentes de pirates, le vol de pétrole étant une des motivations des ravisseurs agissant dans cette région.

Jeuneafrique.com avec AFP

Nigeria : un avion de ligne s’écrase sur Lagos avec 153 personnes à bord

juin 3, 2012

Un avion de ligne, avec à son bord 153 passagers, s’est écrasé dimanche sur un quartier populaire de la capitale économique nigériane Lagos, heurtant un immeuble de deux étages, a-t-on appris de sources concordantes.

« C’était un avion de la compagnie Dana en provenance de la capitale Abuja pour Lagos, avec 153 passagers à son bord », a annoncé à l’AFP le directeur de l’Aviation civile, Harold Demuren. « Je ne crois pas qu’il y ait de survivant », a ajouté ce responsable.

Selon le porte-parole de police de l’Etat de Lagos, Joseph Jaiyeoba, l’avion s’est écrasé sur le quartier populaire d’Iju, à proximité de l’aéroport international dans le nord de la ville.

Une épaisse fumée noire s’élevait dans le ciel depuis la zone du crash, a-t-on constaté, sur la partie continentale de cette immense agglomération de près de 15 millions d’habitants, construite autour d’une lagune le long des côtes de l’océan Atlantique et réputée être la plus grande ville du continent africain.

Immeuble de deux étages

« Je peux confirmer que l’un de nos avions s’est écrasé aujourd’hui dans la périphérie de Lagos », a déclaré à l’AFP un porte-parole de la compagnie, Tony Usidamen. « Nous avons perdu le contact avec l’avion. Nous allons publier un communiqué », a-t-il simplement commenté.

Selon des habitants interrogés par l’AFP, l’avion, volant à très basse altitude dans un bruit assourdissant de réacteur, est venu heurter un immeuble de deux étages.

La compagnie domestique Dana Air a débuté ses activités en novembre 2008 et est aujourd’hui l’une des principales compagnies nigérianes, alignant une flotte d’appareils de type MD-83, selon son site internet.
Ses avions relient quotidiennement les villes d’Abuja, Calabar, Lagos, Port Harcourt et Uyo.

Jeuneafrique.com avec AFP