Posts Tagged ‘Port’

Canada: Une cinquantaine de voitures volées saisies dans le port de Montréal

avril 11, 2023
Un porte-conteneurs, au port de Montréal

Le port de Montréal est une plaque tournante pour l’exportation de voitures volées, selon les experts. Photo : Radio-Canada/Ivanah Demers

Pas moins de 53 véhicules volés ont été retrouvés lundi dans le port de Montréal, a fait savoir le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), un phénomène qui explose au Québec comme en Ontario.

Il y a de plus en plus de véhicules volés entiers qui sont exportés depuis cinq ou six ans, a fait savoir en entrevue à l’émission Tout un matin, sur ICI Première mardi, le directeur des enquêtes Québec et Maritimes chez Équité Association, Jacques Lamontagne. Son organisme enquête sur les vols de voiture et les délits d’assurance.

Parmi la cinquantaine de voitures volées, on retrouve principalement des fourgonnettes, des camionnettes et des véhicules utilitaires sport (VUS). Et ce sont des modèles très récents, a fait savoir M. Lamontagne, qui était présent sur les lieux lors de la saisie du SPVM.

Selon La Presse, qui a d’abord rapporté la nouvelle, les véhicules étaient dispersés dans 25 conteneurs. La majorité d’entre eux, soit 36, auraient été volés en Ontario. Le reste (17) proviendrait du Québec, dont dix véhicules de Montréal. Il s’agirait de la plus importante saisie dans les installations portuaires de la métropole québécoise depuis le début de l’année.

D’après Jacques Lamontagne, qui a travaillé une trentaine d’années au SPVM comme lieutenant-détective, les vols de véhicules sont la plupart du temps l’œuvre de réseaux criminels. Ceux-ci n’hésitent pas à engager des membres de gangs de rue ou de jeunes criminels peu expérimentés pour faire le sale boulot. Les véhicules dérobés sont amenés dans des entrepôts avant d’être récupérés par le crime organisé pour être exportés.

D’ailleurs, la demande est forte à l’international actuellement pour les véhicules entiers, selon M. Lamontagne. La pandémie, qui a chamboulé les chaînes d’approvisionnement et causé une rareté de certains modèles sur le marché, n’y serait pas étrangère.

Un fléau à endiguer

Les vols de véhicules ont plus que doublé ces dernières années à Montréal. Leur nombre est passé de 4345 en 2018 à 9591 en 2022. En moyenne, 810 véhicules sont volés chaque mois sur le territoire du SPVM, d’après des données obtenues par La Presse. Et pas moins de 303 voitures ont été dérobées entre le 1er et le 9 avril, soit en l’espace de neuf jours seulement.

Du côté de l’Ontario, les vols de véhicules ont augmenté de 97 % dans la région de Peel, de 134 % dans la région de York et de 80 % à Toronto depuis 2019. En 2022, 5409 véhicules ont été volés à Mississauga et Brampton, tandis que plus de 8000 voitures ont été dérobées à Toronto.

Le port de Montréal, qui est le plus important à l’est du Canada, est une véritable plaque tournante pour l’exportation de ces voitures volées, selon les experts. Le volume de marchandises et la taille du port, qui s’étend sur 30 kilomètres et traite régulièrement plus de 1,5 million de conteneurs par an, compliquent la tâche des forces de l’ordre.

Dissuader les voleurs

Selon Jacques Lamontagne, d’Équité Association, les criminels peuvent employer différentes méthodes pour voler un véhicule, en se servant des dernières avancées technologiques. Ils sont notamment capables de déjouer les clés intelligentes qu’il faut avoir sur soi pour démarrer le véhicule à l’aide d’un bouton sur le tableau de bord.

L’une des méthodes consiste à s’approcher de la résidence du propriétaire pour capter et amplifier les ondes de la clé intelligente qui se trouve à l’intérieur, habituellement sur un porte-clés à proximité de la porte. Le signal permet alors au malfaiteur de déverrouiller les portes et de démarrer le véhicule.

Les voleurs parviennent également à se connecter au port de diagnostic de la voiture (communément appelé port OBD pour on-board diagnostics). Ça donne accès à l’ordinateur central du véhicule qui va permettre de reprogrammer une clé ou d’enlever le système d’alarme, résume Jacques Lamontagne.

Le spécialiste rappelle que plusieurs outils pouvant prévenir les vols de véhicules sont disponibles sur le marché. Au-delà de bien verrouiller ses portières et de se stationner dans un endroit éclairé la nuit, les propriétaires de véhicules peuvent se doter d’un système de repérage ou d’un appareil bloquant l’accès à la prise universelle OBD.

Une barre antivol permettant de bloquer le volant est aussi une bonne option à envisager

Avec Radio-Canada

Congo/Tourisme : le port de Pointe-Noire accueille son premier bateau de croisière

avril 5, 2023

Le port  de Pointe-Noire, principal porte d’entrée d’Afrique centrale, a accueilli le 5 avril, dans les premières heures de la matinée, le bateau de croisière SH Vega avec près de cent cinquante touristes de différentes nationalités à bord.

Le bateau de la compagnie finlandaise Swan Hellenic (SH Vega)

Le bateau de la compagnie finlandaise Swan Hellenic (SH Vega), conçu en 2022, est long de 115 mètres avec une capacité d’accueil de 320 passagers. Il a été reçu à son arrivée par la ministre de l’Industrie touristique, Lydie Pongault, en présence des autorités administratives et portuaires.

Le voyage, le premier du genre, a été organisé par Akwaba Tours et Travel, une agence locale privée spécialisée dans le tourisme, avec comme objectif de vendre la destination Congo. « L’arrivée du navire de croisière SH Vega inaugure une nouvelle ère dans l’histoire du tourisme de notre pays. Une catégorie de visiteurs s’ajoute aux statistiques des touristes. Le concept de tourisme de croisière est maintenant une réalité en République du Congo », a indiqué la ministre Lydie Pongault.

S’adressant à l’équipage et aux passagers à bord de ce bateau de croisière, elle a fait savoir que cette visite contribuera à faire connaître les atouts touristiques du Congo, terre d’accueil et de transit. « Le Congo peut compter sur vous pour la promotion de sa destination. Puisse votre passage aider à la valorisation de l’image de notre magnifique pays », a-t-elle poursuivi.

Au cours de cette expédition de trois jours, les touristes vont visiter des sites à Pointe-Noire et Conkouati, dans le Kouilou. Il s’agit notamment des gorges de Diosso, du glacier de sel de Makola, du marché des esclaves, de l’ancien palais royal et bien d’autres merveilles de  la côte Atlantique.

Un début du transport passager et une opportunité économique

Selon le directeur général d’Akwaba Tours et Travel, Prince Koulandissa, le SH Vega ouvre ainsi la voie à d’autres expéditions. En même temps, il offre une opportunité au port de Pointe-Noire qui ne dispose pas de quai à passagers. Capitaine de vaisseau, directeur des opérations et commandant du port de Pointe-Noire, Alain Kouangoulou a souligné, pour sa part, que ce port, habitué à recevoir des bateaux transportant des conteneurs ou des tankers pourrait saisir cette occasion en or pour développer le trafic des passagers après le passage de ce navire. « C’est un bateau battant pavillon finlandais construit en 2022. Il fait pratiquement le tour du monde. Nous avons la chance de l’accueillir. Il vient de l’Angola et va rester trois jours chez nous et après, il va continuer sur Sao-et-Principe », a-t-il fait savoir.

La croisière représente une véritable opportunité de diversification de l’économie congolaise toujours dominée par le pétrole. « On commence à aller progressivement vers la diversification de l’économie, car le tourisme est un secteur sur lequel nous avons des avantages comparatifs. Les gens qui viennent de l’extérieur vont se rendre compte et ce sont eux qui vont vendre la destination Congo demain », a estimé le président de la chambre de commerce de Pointe-Noire, Didier Sylvestre Mavouenzela.

Il a, par ailleurs, rappelé qu’économiquement le tourisme est un secteur à part entière et est une locomotive pour d’autres secteurs. « Rien que pour l’arrivée des touristes, on a loué des véhicules pour le transport ; on aura une expo des produits artisanaux. Cela veut dire qu’il y a des échanges qui vont au-delà du tourisme qui lui-même sert de vecteur pour booster tous les autres secteurs : le transport, l’hôtellerie et l’artisanat », s’est-il réjoui.
Selon Didier Sylvestre Mavouenzela, de plus en plus, les entreprises locales essaient de promouvoir le tourisme.

Avec Adiac-Congo par Guy Gervais Kitina

Fleuve Congo : des baleinières en feu au port Yoro

décembre 5, 2022

Un incendie s’est déclaré le 5 décembre sur le fleuve Congo à hauteur du port  Yoro, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, emportant une dizaine d’embarcations de fortune contenant, entre autres, du carburant, du ciment et du bois.

Le feu ravageant les baleinières sur le fleuve Congo/Adiac

Les Brazzavillois, notamment les habitants de Ouenzé, Talangaï et centre-ville, ont été surpris en début d’après-midi de la montée de la fumée noire sur le fleuve Congo pendant près de deux heures. En attendant les enquêtes, l’origine de cet incendie reste encore inconnue. Selon des témoignages, l’incendie parti du port  Yoro a ravagé au moins onze baleinières le long du fleuve Congo jusqu’aux alentours des deux Tours jumelles en construction à Mpila. Si aucune perte en vie humaine n’est notée pour le moment, l’on signale quand même des dégâts matériels importants.

Ces embarcations de fortune ont l’habitude de transporter du carburant que des « Kadhafi » achètent à Brazzaville pour aller vendre dans les pays voisins. Afin de venir à bout du feu qui a obligé les riverains à fuir le quartier, les sapeurs-pompiers ont dû se déployer pendant des heures. « Nous avons fui le quartier parce que nous avons encore en mémoire le drame du 4 mars 2012. Le tout était parti comme un jeu avant de se dégénérer », a témoigné une femme accompagnée de sa famille.

Parfait Wilfried Douniama

Congo: félicité par la gendarmerie pour avoir arnaqué 8 millions Cfa à un Libanais au port de Pointe-Noire

septembre 22, 2022

Un congolais a évité la prison alors qu’il était accusé d’escroquerie sur un sujet Libanais dans une affaire de marchandises au port de Pointe-Noire. Le montant du préjudice serait de 8 millions Fcfa. Après son audition, la gendarmerie a décidé de n’engager aucune poursuite contre lui et bien au contraire a félicité son comportement. Une douche froide pour le sujet Libanais qui a crié au complot.

De son audition à la gendarmerie, il ressort que le Libanais se serait rapproché de lui pour se soustraire au paiement des taxes en vigueur en matière d’import-export. Commerçant de son état au Congo, il aurait importé une cargaison de marchandises dont le dédouanement s’élevait à plus de 15 millions Fcfa.

Pour contourner le paiement de cette somme, comme il en est de coutume au port de Pointe-Noire, le Libanais a cru bon corrompre quelques agents afin d’extraire du port sa marchandise à bas-prix. L’agent congolais incriminé et qui jouit d’une influence élargie au sein des services portuaires aurait exigé au Libanais une somme de 8 millions cfa à cette fin.

Mais après avoir reçu cet argent du Libanais, il s’est volatilisé dans la nature poussant le commerçant à passer par la voie légale pour sortir du port sa marchandise. Avec l’aide d’un ami gendarme, le Libanais a porté plainte contre le congolais qui a été cueilli et auditionné au poste de gendarmerie.

Le Libanais est convaincu que les gendarmes qui ont refusé de poursuivre son escroc auraient été soudoyés. Lui-même s’est vu obliger de verser une somme d’un million cfa afin d’éviter d’être accusé de fraude douanière.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Effondrement d’une partie des silos à grain du port de Beyrouth

juillet 31, 2022
Une photo montre des silos à grain fortement endommagés dans le port de la capitale libanaise, Beyrouth.

L’incendie a ravivé le traumatisme de proches de victimes de l’explosion du 4 août 2020, qui avait fait plus de 200 morts. Photo : Getty Images/AFP/Anwar Amro

Des silos à grain endommagés dans le port de Beyrouth se sont effondrés dimanche à la suite d’un incendie, et ce, quatre jours avant le deuxième anniversaire de l’explosion dévastatrice survenue dans ces installations portuaires.

Un nuage de poussière a recouvert le port après l’effondrement de deux des 48 tours, ont constaté des journalistes de l’AFP. Des hélicoptères de l’armée ont aussitôt survolé le secteur pour larguer de l’eau et pour tenter d’éteindre complètement le feu dans la structure.

Deux autres tours risquent de s’effondrer, a déclaré le ministre des Travaux publics, Ali Hamiyé.

Il y a plus de deux semaines, un incendie s’était déclaré dans la partie la plus endommagée des silos. Selon les autorités et des experts, le feu a été causé par la fermentation des stocks de céréales restantes, conjuguée à de fortes températures.

L’incendie a ravivé le traumatisme de proches de victimes de l’explosion du 4 août 2020, qui avait fait plus de 200 morts et 6500 blessés et qui avait dévasté des quartiers entiers de la capitale libanaise.

L’explosion du 4 août 2020 avait été déclenchée dans un entrepôt qui abritait des centaines de tonnes de nitrate d’ammonium stockées sans précaution. Touchés de plein fouet par le souffle de l’explosion, les silos à grain du port s’étaient partiellement écroulés.

Les flammes et la fumée qui se dégageaient des silos depuis le début du mois étaient toujours visibles.

Après l’incendie, le premier ministre Najib Mikati avait averti cette semaine qu’une partie des silos risquait de s’effondrer et avait appelé l’armée et la Direction de la gestion des catastrophes à être en état d’alerte.

De la poussière recouvre les silos endommagés.

Il y a plus de deux semaines, un incendie s’est déclaré dans la partie la plus endommagée des silos. Photo : AP/Mohammed Anouti)

Certaines parties des silos contiennent toujours quelque 3000 tonnes de blé et d’autres céréales qui n’ont pas pu être retirées à cause du danger d’effondrement, selon les autorités.

Les ministères de l’Environnement et de la Santé ont émis des recommandations à l’intention du public en cas d’effondrement des silos, notamment en ce qui a trait à la nécessité d’évacuer la zone, de porter des masques et de fermer les fenêtres des logements.

En avril, le Liban avait ordonné la démolition des silos, mais cette décision avait été suspendue en raison de l’opposition des proches des victimes du drame, qui veulent en faire un lieu de mémoire.

J’ai pleuré quand j’ai appris que des silos s’étaient effondrés, a dit Cécile Roukoz, qui a perdu son frère dans l’explosion du 4 août 2020.

Nous voulons qu’ils restent en place comme témoins du crime […] et en mémoire de ceux qui ont perdu la vie sans raison, a-t-elle ajouté.

L’enquête sur les causes du drame du 4 août 2020 est suspendue depuis des mois en raison d’obstructions politiques. Montrées du doigt pour négligence criminelle, les autorités sont accusées par les familles des victimes et par des ONG de la torpiller pour éviter des inculpations.

Par Radio-Canada avec Agence France-Presse

Canada: Partenariat entre les ports de Québec, Montréal et Trois-Rivières

juin 14, 2022
Des navires amarrés au port de Québec en été.

Les ports de Québec (photo), Montréal et Trois-Rivières s’entendent sur la création d’un groupe de travail visant à améliorer l’efficacité de leurs installations. (Archives) Photo : Radio-Canada/Hugo Pothier

Les ports de Québec, Montréal et Trois-Rivières s’entendent sur un partenariat dans le but de rendre leurs installations plus compétitives et plus vertes.

Motivée par des enjeux stratégiques, environnementaux et économiques, l’entente entraîne la création d’un groupe de travail qui va offrir des recommandations aux trois administrations portuaires d’ici la fin de l’année.

Dans le cadre de cette nouvelle relation, nous souhaitons développer des chaînes logistiques et d’approvisionnement parmi les plus durables et les plus écoresponsables au niveau mondial et interprovincial, explique le président-directeur général du Port de Québec, Mario Girard, dans un communiqué publié mardi.

Cette annonce survient quelques jours après que M. Girard a annoncé vouloir rendre les terminaux du port « plus verts et technologiques ».

Les ports de Québec, Montréal et Trois-Rivières emploient plus de 3000 navires et manutentionnent 72,4 millions de tonnes de marchandises chaque année.

Avec Radio-Canada par Jérémie Camirand

Congo-Genre : les femmes plaident pour leur représentativité dans le secteur maritime et portuaire

mai 24, 2022

Célébrée sur le thème « La place de la femme congolaise dans le secteur maritime », la première édition de la Journée internationale des femmes du secteur maritime a eu lieu à Pointe-Noire sous le patronage de Jean-Marc Thystère-Tchicaya, ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande.

Le ministre Jean-Marc Thystère-Tchicaya entouré de plusieurs femmes/Adiac

En plus du thème principal, quelques autres sous-thèmes ont été développés par différentes oratrices, notamment « Challenges et retour d’expériences » ; « L’implication des femmes en faveur d’une pêche et d’une aquaculture durables » ; « L’atelier de sensibilisation des jeunes filles aux métiers de la mer ».

Au terme des exposés, des recommandations ont été  formulées, à savoir la représentativité de la femme du secteur maritime et portuaire dans les sphères de décisions, la promotion de la prospérité professionnelle et l’autonomisation dans le secteur maritime pour permettre un avenir meilleur, la sensibilisation et la facilitation à la formation des métiers de la mer.

Après avoir rappelé le rôle de l’Organisation maritime internationale en faveur des femmes, le ministre Jean-Marc Thystère-Tchicaya a signifié l’intérêt de la célébration de cette journée pour permettre à la femme de créer un cercle de concertation et de réflexion, sur la visibilité efficiente de la femme évoluant dans le secteur maritime et portuaire du Congo. S’appuyant sur le thème national de cette journée, il a rappelé que l’égalité des sexes joue un rôle fondamental dans les progrès en matière de développement et de nombreux efforts doivent être fournis pour atteindre les objectifs souhaités.

« Le secteur maritime figure encore parmi les secteurs d’activités où les femmes sont sous-représentées, avec très peu de modèle référentiel permettant aux jeunes filles d’aspirer à devenir dirigeantes dans le secteur des transports. Cette journée doit nous amener à prendre conscience de l’engagement de l’Organisation maritime internationale à l’égard des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, particulièrement l’ODD n°5, visant l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et filles par rapport au secteur maritime. Le président de la République a toujours placé la représentativité des femmes aux postes de décisions et leurs formations au métier de la mer au centre de ses préoccupations », a-t-il déclaré.

Précisons que la Journée internationale des femmes du secteur maritime est célébrée le 18 mai de chaque année. Le thème choisi pour cette édition a été « Formation-Visibilité-Reconnaissance : soutenir la mise en place d’un environnement de travail exempt d’obstacles ».

Avec Adiac-Congo par Séverin Ibara

Canada: Le bateau Théodore Too s’arrête au port de Trois-Rivières

juillet 4, 2021

Le célèbre bateau-remorque Théodore Too a fait escale à Trois-Rivières, samedi, et a attiré des curieux et des nostalgiques.

Le bateau Théodore Too est de passage à Trois-Rivières.

© Marc-Antoine Bélanger/Radio-Canada Le bateau Théodore Too est de passage à Trois-Rivières.

Le bateau, issu de la série pour enfants Theodore Tugboat, s’est arrêté en ville, alors qu’il navigue les eaux canadiennes dans le but de promouvoir l’industrie maritime du pays.

Parti d’Halifax le 10 juin, le bateau va terminer sa route à Hamilton, en Ontario, vers la fin du mois de juillet.

Diffusée de 1993 à 2003, la série a connu un tel succès qu’une réplique réelle du populaire bateau a été créée en 2000.

Ils ont fait le bateau en 2000 pour faire la promotion de l’émission. L’émission a arrêté en 2003, il y a une compagnie à Halifax qui a acheté ça, une compagnie de croisière. Ils l’ont gardé jusqu’à cette année et là, il a été vendu à Blair McKeil et il va faire la promotion de l’industrie marine et des Grands Lacs», a raconté Peter Richardson, premier officier du remorqueur.

Un bateau qui attire les nostalgiques

M. Richardson avoue aussi avoir décelé la nostalgie dans le visage de nombreux adultes depuis le début du périple de Théodore Too. Si bien qu’à Trois-Rivières, il a rencontré une dame qui a fait le voyage d’Ottawa, simplement pour faire la rencontre du remorqueur.

C’est aussi le cas de Chantal Turgeon, qui s’est déplacée depuis Sherbrooke.

Quand j’étais jeune, j’ai habité Halifax. Donc, le bateau, je l’ai vu, mais je n’étais jamais embarqué dessus donc pour moi, c’est un souvenir d’enfance. C’est des beaux souvenirs», a-t-elle dit.

Installé à Québec depuis cinq ans, le Néo-Brunswickois d’origine Marcel Bourque n’a pas hésité à faire la centaine de kilomètres qui séparent les deux villes pour saluer Théodore Too.

Quand on a entendu la nouvelle que Théodore faisait sa route vers Hamilton, on [s’est dit] qu’on va aller le voir. Ça m’a donné des souvenirs d’enfance, quand je regardais ça à la télé.»

Théodore Too quitte Trois-Rivières, dimanche matin, pour rejoindre Montréal.

Par CBC/Radio-Canada avec les informations de Marc-Antoine Bélanger

Canada-Québec: Grève générale illimitée des débardeurs au Port de Montréal dès lundi

avril 23, 2021

Le Syndicat des débardeurs du port de Montréal a fait parvenir à l’Association des employeurs maritimes (AEM) un avis de grève générale illimité à compter de lundi.

Les débardeurs du port de Montréal sont sans contrat de travail depuis décembre 2018.

© Ivanoh Demers/Ivanoh Demers Les débardeurs du port de Montréal sont sans contrat de travail depuis décembre 2018.

À moins d’une entente de dernière minute avec leur employeur, les 1150 débardeurs, grands-contremaîtres et le personnel d’entretien de la section locale 375 du SCFP cesseront le chargement et le déchargement des bateaux de même que l’amarrage des navires à compter de 7 h, lundi matin. Les activités seront aussi interrompues au terminal de Contrecoeur, en aval.

Le syndicat des 1150 débardeurs du port de Montréal précise dans un communiqué qu’il maintiendra cependant tous les services de débardage aux navires céréaliers ainsi qu’à ceux qui assurent l’approvisionnement de Terre-Neuve-et-Labrador, en vertu des dispositions du Code canadien du travail.

Dans un avis envoyé à ses membres, le président du comité exécutif du syndicat, Martin Lapierre, explique que cet arrêt de travail est devenu nécessaire à la suite de la décision de l’AEM de modifier unilatéralement les horaires de travail des débardeurs à compter de lundi matin. Une décision qui a été reçue comme un acte de provocation par les syndiqués, a expliqué le conseiller syndical Michel Murray vendredi midi.

M. Murray a cependant rappelé que la priorité des syndiqués est «de se trouver à une table de négociation».

En vue d’une reprise rapide des pourparlers, le Syndicat a tendu une ultime perche à l’employeur.

«Ce qu’on offre aujourd’hui à la partie patronale c’est qu’elle lève […] la coupure de la sécurité d’emploi et la modification des horaires. […] Si l’employeur accepte de lever ces mesures, nous on lèverait immédiatement notre grève du temps supplémentaire, notre grève de fin de semaine et notre avis de grève générale illimitée de lundi matin», a déclaré Michel Murray en point de presse.

Depuis des années maintenant, les négociations sont dans l’impasse entre les débardeurs et l’Association des employeurs maritimes.

Les principaux points en litige dans la négociation d’une nouvelle convention collective sont les horaires de travail, la conciliation travail-famille, le droit à la déconnexion et les mesures disciplinaires.

La convention collective qui lie les parties est échue depuis le mois de décembre 2018. Au moins trois médiateurs ont été nommés dans ce dossier par le ministère fédéral du Travail, mais en vain.

Rappelons qu’un débrayage général avait eu lieu l’été dernier pendant 13 jours au port de Montréal. Les débardeurs étaient retournés au travail à la faveur d’une trêve de sept mois avec leur employeur, maintenant échue.

Tous les regards se tournent vers Ottawa

Le déclenchement de cette grève en pleine pandémie serait un coup dur pour des dizaines, voire des centaines d’entreprises qui dépendent du port pour transporter leurs marchandises ou matières premières à travers le monde.

Plusieurs ont d’ailleurs commencé à se tourner vers d’autres installations portuaires, notamment le port d’Halifax, en raison de l’incertitude qui plane sur la poursuite des activités au port de Montréal. Mais de telles mesures font exploser les coûts de transport, selon Véronique Proulx, PDG de Manufacturiers et exportateurs du Québec.

Pour Mme Proulx, cette grève dans le transport maritime ne peut tomber à un pire moment.

«Ça fait plus d’un an qu’on est en pandémie […] Les manufacturiers ont la capacité de ramener l’économie du Québec sur les rails alors vraiment cette grève-là tombe à un très mauvais moment», a-t-elle déploré sur les ondes d’ICI RDI.

Pour elle, seule une intervention rapide d’Ottawa pourrait éviter cet arrêt de travail.

«On demande au gouvernement fédéral et particulièrement au premier ministre Trudeau de s’assurer de la continuité des opérations dès lundi matin. Ça demande une intervention dès maintenant pour s’assurer que lundi il n’y ait pas de grève.»

À Québec, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, a lui aussi directement interpellé le gouvernement fédéral qui est responsable des activités portuaires au Canada, pour une sortie rapide de cette impasse.

«Le port de Montréal est un service public stratégique pour la relance de notre économie», a-t-il déclaré sur Twitter.

Avec  Stéphane Bordeleau

Le Port de Pointe-Noire, l’invention de l’application de Rose Goyeli et la Tunisie avec son premier satellite

mars 26, 2021

Avec France24