Posts Tagged ‘poste de police’

Congo: Faits divers d’arrestation de Chinois pour trafic

février 20, 2015

 

Un Chinois arrêté en possession d’espèces fauniques protégées à Kintelé…

Un ressortissant chinois a été arrêté au poste de police de Kintelé, au Nord de Brazzaville, sur la route nationale n°2, en possession d’un bracelet en ivoire et des écailles de pangolins, trophées issus d’espèces animales intégralement protégées par la loi. Il est, actuellement, en détention.

L’infortuné se trouvait dans un convoi de trois véhicules se rendant à l’aéroport international Maya-Maya, selon les chauffeurs. Les objets suspectés se trouvaient dans une valise.

L’infortuné a été conduit au service central de recherche judiciaire, où il a été auditionné, en présence d’un interprète, puis gardé en détention provisoire. Il est employé dans une entreprise chinoise de B.t.p, basée à Mayama.

Une condamnation en justice pourrait bien constituer la prochaine étape dans la protection des espèces animales dans notre pays.

D’ores et déjà, le contrevenant s’expose à une amende: 100.000 à 5.000.000 francs Cfa et/ou  2 à 5 ans de prison, en vertu de l’article 113 de la loi portant protection de la faune.

 

Deux autres trafiquants chinois mis aux arrêts, à Yengo

Le mois dernier, les éco-gardes du poste de contrôle de Yengo, à Mambili, situé dans le département de la Sangha, ont, en collaboration avec les agents du Palf (Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune), arrêté deux ressortissants chinois possédant trois sacs  d’écailles de pangolins. Ceci, dans le cadre du programme d’application de la loi faunique qui a pour but de traquer et d’arrêter les criminels fauniques.

Les éco-gardes étaient informés du convoiement illicite de ces ressortissants de Chine. L’énorme quantité d’écailles impliquée dans cette opération atteste de l’étendue du commerce illégal international dans lequel les trafiquants au Congo sont, aujourd’hui, impliqués. Ces saisies révèlent aussi le grand nombre de pangolins qui ont été tués pour fournir les centaines de kilogrammes d’écailles.

Les deux trafiquants appréhendés ont été transférés à la gendarmerie de Ouesso, en attendant leur déferrement à la Maison d’arrêt.

On signale qu’ils auraient tenté de corrompre les éco-gardes, en leur proposant la somme d’un million de francs Cfa, mais sans succès. Bien mal leur en a pris, cet argent a été remis au poste de police, comme preuve de corruption.

Lasemaineafricaine.net

Kenya: deux policiers tués et trois blessés à la frontière somalienne

septembre 26, 2013

NAIROBI – Deux policiers kényans ont été tués et trois blessés dans la nuit de mercredi à jeudi dans l’attaque sur la frontière somalienne d’un poste de police à Mandera (nord-est), revendiquée par les islamistes shebab somaliens.

L’assaut s’est produit jeudi vers 03H00 (00H00 GMT) dans la petite ville située dans l’extrême nord-est du Kenya, à quelques kilomètres de la Somalie. La police l’avait dès le début attribuée aux insurgés islamistes somaliens shebab.

Ces derniers l’ont revendiquée jeudi après-midi sur leur compte Twitter.

Les moujahidines ont attaqué la nuit dernière un poste de police kényan dans la ville de Mandera, dans la région musulmane du nord-est, tuant deux policiers et en blessant trois, ont-ils écrit. Les moujahidines ont brûlé des véhicules de police avant de partir en emportant des armes et des munitions.

Selon des sources policières, les assaillants ont ouvert le feu sans discrimination, tirant également sur des maisons de policiers voisines, avant de mettre le feu à plus d’une dizaine de véhicules.

Ils étaient très violents, ils étaient là pour tuer. (…) Deux policiers ont été tués dans l’incident, et trois autres sont blessés, a expliqué une source policière de la région.

Le chef de la police locale, Charlton Mureithi, a expliqué les agents dormaient dans le poste de police au moment de l’attaque.

Nous sommes à la poursuite (des assaillants), il y a une opération de sécurisation qui est en cours. L’attaque a causé beaucoup de destructions, a déclaré M. Mureithi.

Mercredi soir, une personne avait déjà été tuée non loin de la frontière somalienne, dans la localité chroniquement instable de Wajir, par l’explosion d’une grenade sur un marché.

Ces deux incidents surviennent alors que le ministre de l’Intérieur, Joseph Lenku, avait assuré mercredi que la sécurité avait été renforcée dans tout le Kenya, suite au carnage du centre commercial Westgate à Nairobi, revendiqué par les shebab.

Au moins 61 civils, six membres des forces de sécurité kényanes et cinq islamistes ont péri durant les 80 heures de siège du Westgate.

M. Lenku a insisté sur le fait que peu de cadavres se trouvaient encore sous les décombres du Westgate, même si la Croix-Rouge a recensé 61 personnes disparues.

Romandie.com avec (©AFP / 26 septembre 2013 15h33)

Un père poignarde à mort son bébé à Renens (VD)

juin 22, 2013

Un conflit familial s’est terminé tragiquement samedi à Renens (VD). Un homme de 29 ans s’est enfermé dans son appartement avec son bébé âgé d’un an. Au moment où la police a donné l’assaut dans son appartement, le père a poignardé son petit garçon, lequel est décédé peu après.

En milieu de journée, le jeune homme s’est rendu à son domicile en voiture, en compagnie de son ex-amie et de leur enfant. Tandis que la mère du bambin garait le véhicule, le père a emmené le petit garçon. Il s’est ensuite enfermé avec lui dans son appartement.

Peu après, la jeune femme, avec laquelle il n’est pas marié, a trouvé porte close. Son ex-compagnon a alors menacé de tuer leur enfant puis de se suicider, a indiqué à l’ats Pierre-Olivier Gaudard, répondant presse de la police vaudoise.

La maman s’est aussitôt rendue au poste de police de l’Ouest lausannois. Malgré de longues négociations avec les forces de l’ordre, l’homme n’a pas voulu se rendre. Sept policiers d’élite du Détachement d’action rapide et de dissuasion (DARD) de la gendarmerie sont alors entrés de force dans l’appartement.

Au même moment, le père a poignardé son bébé avec un couteau et tenté de se suicider en se tailladant le cou. L’enfant, dans un état grave, a été transporté au CHUV avec sa maman, âgée de 26 ans. Malgré toutes les soins prodigués par les médecins, le bébé est décédé de ses blessures dans la soirée.

Le jeune père a été arrêté et ne souffre que de blessures superficielles. Il est originaire de la République démocratique du Congo, tandis que la mère et l’enfant sont de nationalité portugaise.

Quartier bouclé

Cet événement a mobilisé une trentaine de policiers, a précisé M. Gaudard. Le quartier a été bouclé entre 15h30 et 19h30.

Le procureur de service a ouvert une enquête pénale. Les investigations sont menées par les inspecteurs de la division criminelle et de l’identité judiciaire de la Police de sûreté. Un problème de droit de garde serait à l’origine de ce drame.

Romandie.com

Le footballeur Loïc Rémy entendu dans une affaire de viol

mai 15, 2013

L’international français a été arrêté ce matin à Londres

Le footballeur Loïc Rémy entendu dans une affaire de viol

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L’attaquant français Loïc Rémy, qui évolue actuellement en Angleterre, aurait été arrêté ce matin, à Londres, selon la BBC. Il est accusé d’avoir participé à un viol en réunion. Il est entendu, avec deux autres suspects, par les policiers londoniens.

Deux autres hommes sont également suspectés dans cette affaire. Il s’agirait d’un cousin de Loïc Rémy, et d’un ami. Les trois hommes sont accusés de viol collectif. La chaine de télévision ITV raconte qu’une femme de 34 ans a porté plainte pour viol après avoir rendu visite au footballeur, le 6 mai dernier.

Elle raconte qu’elle serait tombée inconsciente après avoir bu un verre, et se serait réveillée nue, le lendemain matin, entourée des trois hommes. Un porte-parole de la police londonienne confirme l’arrestation de trois hommes, sans dévoiler l’identité de Loïc Rémy : «Dans la matinée du mercredi 15 mai, trois hommes âgés de 26, 23 et 22 ans ont été arrêtés à Fulham, soupçonnés de viol. Ils demeurent détenus dans un poste de police de l’ouest de Londres».

En décembre 2012, une jeune femme de Toulon avait accusé l’attaquant de 26 ans d’être le père de son enfant de trois mois. Rémy avait alors été l’objet d’une assignation en recherche de paternité. Le mois d’après, en janvier, il quittait l’OM avec qui il avait remporté une Coupe de la Ligue, pour rejoindre les Queens Park Rangers, actuellement en Premier League et relégué en seconde division anglaise l’an prochain.

 Gala.fr par Armelle Sémont

Nigeria : six personnes, dont deux Libanais et un Italien, enlevées

février 17, 2013
Des policiers nigérians à Bauchi. Des policiers nigérians à Bauchi. © AFP

Six employés d’une société de construction libanaise, dont deux Libanais et un Italien, ont été enlevés à Jama, dans le nord du Nigeria, par des assaillants qui ont tué un garde, ont annoncé dimanche les autorités.

« Il y a eu une attaque samedi soir sur le site de l’entreprise de construction Setraco dans le secteur de la ville de Jama (200 km de la ville de Bauchi) menée par des hommes armés non identifiés », a déclaré à l’AFP le chef de la police de l’Etat de Bauchi, Mohammed Ladan. Il a ajouté que « six hommes de la société, dont deux expatriés, ont été enlevés » et que le garde du site a été tué par les agresseurs.

Selon les gouvernements libanais et italien, trois étrangers au moins, deux Libanais et un Italien, ont été victimes de l’enlèvement. « Deux Libanais travaillant pour la société de construction Setraco ont été enlevés », a indiqué un responsable du gouvernement à Beyrouth sous couvert de l’anonymat. « Nous confirmons que l’un des hommes kidnappés est un Italien. Notre unité de crise est en contact constant avec les autorités nigérianes », a déclaré de son côté un responsable du service de presse du ministère italien des Affaires étrangères. Il s’est refusé à donner l’identité de l’otage italien.

Les assaillants avaient auparavant attaqué la prison et un poste de police dans la même ville de Jama mais ils ont été repoussés, a encore déclaré M. Ladan, le chef de la police de l’Etat de Bauchi.

L’ombre de Boko Haram

Une attaque semblable a eu lieu samedi contre un poste de police dans la ville de Kafin Madaki, à environ 40 km de Bauchi, capitale de l’Etat du même nom. Il y a « eu une fusillade entre la police et les criminels » qui sont partis sans faire de victimes, a également dit M. Ladan. Setraco Nigeria Limited, une compagnie de construction et d’ingénierie civile, est une filiale du groupe Setraco International, selon le site internet de la compagnie.

Setraco Nigeria Limited, installée au Nigeria depuis 1977, travaille en ce moment, entre autres, sur la réalisation d’une route de 600 km entre Kano et Maiduguri, dans le nord du Nigeria. Un responsable au siège de la compagnie à Abuja, Deepak Purswani, contacté par l’AFP, n’a pas voulu commenter les enlèvements.

Aucune revendication n’a été faite pour l’instant. Les enlèvements sont courants au Nigeria mais surtout dans le Delta du Niger, région du Sud riche en pétrole, et les otages sont la plupart du temps relâchés contre rançon. Le Nigeria, pays le plus peuplé et premier producteur de pétrole d’Afrique, est secoué par des violences attribuées pour la plupart au groupe islamiste Boko Haram, actif dans le nord et le centre en particulier.

Un Français de 63 ans, Francis Collomp, a été enlevé le 19 décembre dernier dans le nord du Nigeria par une trentaine d’hommes armés dans l’Etat de Katsina, frontalier du Niger. L’enlèvement a été revendiqué par Ansaru, groupe islamiste qui serait lié à Boko Haram et qui l’a justifié par l’intervention militaire au Mali alors en préparation. La France a débuté son opération au Mali le 11 janvier contre les groupes islamistes qui en occupaient le nord.

Jeuneafrique.com avec AFP

Un joueur de l’équipe de France de football pris dans une nouvelle affaire de prostitution ?

février 13, 2013
 
 
Vers une nouvelle affaire Zahia en équipe de France ?

 

Selon des informations rapportées par RTL, au moins un joueur de l’équipe de France de football serait « cité dans une affaire de prostitution de mineure ». Le Parquet de Paris a ouvert une enquête après l’arrestation inopinée d’une jeune fille de 16 ans…

Nouveau gros scandale en perspective pour le football français. Presque trois ans après les premières révélations de l’affaire Zahia qui avait impliqué Frank Ribéry et Karim Benzema entre autres, une nouvelle affaire semble être sur le point de toucher l’équipe de France de football. Sans qu’aucun nom soit cité par RTL, la radio révèle qu’« au moins un footballeur – un international français -, peut-être un deuxième joueur, ainsi qu’une ou deux personnalités de moindre envergure » seraient soupçonnés « de sollicitation de mineure prostituée ».

Un téléphone qui en dit trop

Lors d’une interpellation classique pour vol à l’étalage, une adolescente de 16 ans est emmenée au poste de Police. « Egalement en possession d’un peu de drogue », la jeune fille est passée au crible par les autorités. Il se trouve que la gamine en question est connue des forces de l’ordre comme « jeune prostituée occasionnelle ».

Dès lors, la fouille va un peu plus loin et les policiers examinent son téléphone portable. Et là stupeur, « apparaissent alors quelques personnalités : au moins un footballeur – un international français -, peut-être un deuxième joueur, ainsi qu’une ou deux personnalités de moindre envergure », comme nous le relayions plus haut. Les textos et les photos contenus dans le mobile de la jeune fille sont pour « certains ‘équivoques’, pour d’autres ‘explicites' », explique RTL en s’appuyant sur « plusieurs sources »

« L’adolescente ne fait pas vraiment plus que ses 16 ans » 

Du coup, on évoque des « soupçons de sollicitation de mineure prostituée », car « l’adolescente ne fait pas vraiment plus que ses 16 ans » à en croire les personnes interrogées par RTL. Une enquête préliminaire a été ouverte, tout d’abord sous le joug de « la brigade de protection des mineurs de la PJ parisienne, puis à la brigade de répression du proxénétisme ». Le même procédé que pour l’affaire Zahia en avril 2010. RTL ajoute que l’adolescente sera de nouveau entendue par les enquêteurs et qu’« éventuellement » par la suite seront écoutés « les clients identifiés ».

Extradé en Côte d’Ivoire / Charles Blé Goudé répond : « Je n’ai fait aucun deal avec le pouvoir d’Abidjan »

janvier 31, 2013
 

Inculpé
© Abidjan.net par PRISCA
Inculpé de crimes de guerre, assassinats…: Blé Goudé entendu par le juge
Mercredi 30 janvier 2013. Plateau, Palais de justice. L’ex-leader des jeunes patriotes Charles Blé Goudé répond à la convocation de la justice
 
 

Le chef de l’ex-galaxie patriotique était hier devant la doyenne des juges d’instruction pour répondre des nombreuses accusations portées contre lui.

Charles Blé Goudé s’est finalement prononcé sur les conditions de son retour au pays. La tâche est revenu au porte-parole de son conseil d’avocats, Me N’Dri Claver de livrer les détails et de l’extradition de son client, tel qu’il le leur a confié lui-même : « Il a tenu à dire à ses détracteurs qu’il est mal à propos en ce qui le concerne qu’on parle d’un quelconque deal sur sa venue en Côte d’Ivoire. Il a été appréhendé sans son avis et il a été conduit en Côte d’Ivoire. Il tient à ce que l’opinion publique le sache », a soutenu Me N’Dri Claver.

Avant cette réaction du « général de la rue » à tous ceux qui l’accusent d’avoir passer un deal avec le pouvoir, le leader des jeunes pro-Gbagbo est arrivé, sous grande escorte policière, au cabinet de la doyenne des juges d’instruction, Delphine Makoueni, à 9h00. Directement, il a été conduit au cabinet du juge où il a passé un quart d’heure avant de rejoindre le poste de police du tribunal. Le « petit » de Laurent Gbagbo est toujours vêtu des mêmes habits qu’il a portés à la télévision. Il n’était pas menotté cette fois. D’une démarche assurée, l’air souriant, Blé Goudé a rejoint le poste de police. Ses avocats ayant plaidé et obtenu l’autorisation d’un entretien avec leur client avant l’audition.

A 9h25, alors que Blé Goudé est en entretien avec ses défenseurs, du fourgon de la Maca descend l’ancien secrétaire général du Fpi, Akoun Laurent qui le rejoint au violon du poste de police. Après une 1h30 d’entretien avec ses avocats, le leader de l’ancienne galaxie patriotique retourne devant le juge d’instruction. Cette fois-ci en chemise bleu marine à manches courtes. Le « génie de kpo » lève la main droite pour saluer ses partisans venus le soutenir. Ils scandent des « Prési ! ». Blé Goudé leur lance un sourire avant de disparaitre pour l’audition. A 17h10 pour que le prévenu après son passage devant le juge a été embarqué pour son lieu de détention.
L`expression par Sam-Wakouboué

Nigeria: au moins 2 policiers tués, des églises et postes-frontières brulés

décembre 2, 2012
Nigeria: au moins 2 policiers tués, des églises et postes-frontières brulés Nigeria: au moins 2 policiers tués, des églises et postes-frontières brulés © AFP

Au moins deux policiers ont été tués dimanche dans une attaque lancée par des islamistes présumés qui ont incendié trois églises et des postes-frontières dans la localité de Gamboru Ngala, dans le nord-est du Nigeria, selon des témoins.

« Des hommes armés, on pense qu’ils sont de Boko Haram, sont arrivés à cinquante en voiture et en moto, vers 8h30, et ils ont attaqué et brulé des postes de sécurité à la frontière » avec le Cameroun, a déclaré à l’AFP, Modugana Ibrahim, un habitant.

« J’ai vu le cadavre de deux policiers en sortant de la ville, près du commissariat » incendié, a ajouté M. Ibrahim. L’information a été confirmée par un autre habitant, Sani Kani, qui a précisé qu’un des corps gisait sur le bas-côté de la route alors que l’autre était assis dans un fourgon de police.

Ni la police ni l’armée n’ont pu être jointes dans l’immédiat pour commenter les attaques.

Parmi les postes de sécurité brulés, il y avait un comissariat, des locaux de l’immigration, des douanes et de la police secrète (SSS), ainsi qu’un poste de quarantaine, selon les habitants.

Les hommes armés « scandaient +Allahu Akbar+ (Dieu est grand), ils ont brûlé le poste de police et trois églises », a déclaré Hamidu Ahmad, un autre habitant, à l’AFP.

On ignore si des fidèles se trouvaient dans les églises au moment des attaques.

Selon les habitants, des échanges de tirs ont eu lieu à la mi-journée entre les assaillants et des renforts de police arrivés de Maiduguri, le fief de Boko Haram, à 140 km de là.

Les tirs ont cessé dans l’après-midi, mais la police avait quadrillé les rues de la ville, déserte. Les habitants étaient enfermés chez eux et beaucoup d’hommes avaient quitté la ville vers des villages voisins ou en direction du Cameroun, de peur de représailles des forces armées contre les civils.

Il y a deux semaines, des habitants disent avoir vu circuler des tracts islamistes, qui imposaient aux femmes de porter le hijab (voile islamique) et interdisaient la vente de cigarettes et l’ouverture de lieux de rencontre comme des cafés.

« Un tailleur qui s’appelait Adamu a été tué la semaine dernière par des membres présumés de Boko Haram parce qu’il faisait des robes pour femmes considérées comme obscènes », a rapporté Hajara Umar, un habitant.

Boko Haram – dont le nom en langue Haoussa signifie « l’éducation occidentale est un péché » – a revendiqué de nombreuses attaques, notamment dans des lieux de culte chrétiens au moment du service du dimanche, dans le nord et le centre du Nigeria.

Les locaux et les effectifs de la police et de l’armée sont aussi souvent visés par le groupe islamiste.

Dimanche dernier, un double attentat suicide a fait onze morts et une trentaine de blessés dans une église protestante située dans l’enceinte d’une caserne dans la ville de Jaji (Etat de Kaduna), dans le nord du pays.

Les violences attribuées à la secte et leur répression sanglante par les forces de l’ordre ont fait, selon les estimations, plus de 3. 000 morts depuis 2009.

Mais les postes frontières du Nigeria sont aussi fréquemment la cible d’attaques criminelles menées par des bandes organisées qui ne sont pas liées à la secte islamiste.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, avec 160 millions d’habitants, et premier producteur de pétrole du continent, est divisé entre un Nord, majoritairement musulman, et un Sud à dominante chrétienne.

Jeuneafrique.com avec AFP