Un Chinois arrêté en possession d’espèces fauniques protégées à Kintelé…
Un ressortissant chinois a été arrêté au poste de police de Kintelé, au Nord de Brazzaville, sur la route nationale n°2, en possession d’un bracelet en ivoire et des écailles de pangolins, trophées issus d’espèces animales intégralement protégées par la loi. Il est, actuellement, en détention.
L’infortuné se trouvait dans un convoi de trois véhicules se rendant à l’aéroport international Maya-Maya, selon les chauffeurs. Les objets suspectés se trouvaient dans une valise.
L’infortuné a été conduit au service central de recherche judiciaire, où il a été auditionné, en présence d’un interprète, puis gardé en détention provisoire. Il est employé dans une entreprise chinoise de B.t.p, basée à Mayama.
Une condamnation en justice pourrait bien constituer la prochaine étape dans la protection des espèces animales dans notre pays.
D’ores et déjà, le contrevenant s’expose à une amende: 100.000 à 5.000.000 francs Cfa et/ou 2 à 5 ans de prison, en vertu de l’article 113 de la loi portant protection de la faune.
Deux autres trafiquants chinois mis aux arrêts, à Yengo
Le mois dernier, les éco-gardes du poste de contrôle de Yengo, à Mambili, situé dans le département de la Sangha, ont, en collaboration avec les agents du Palf (Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune), arrêté deux ressortissants chinois possédant trois sacs d’écailles de pangolins. Ceci, dans le cadre du programme d’application de la loi faunique qui a pour but de traquer et d’arrêter les criminels fauniques.
Les éco-gardes étaient informés du convoiement illicite de ces ressortissants de Chine. L’énorme quantité d’écailles impliquée dans cette opération atteste de l’étendue du commerce illégal international dans lequel les trafiquants au Congo sont, aujourd’hui, impliqués. Ces saisies révèlent aussi le grand nombre de pangolins qui ont été tués pour fournir les centaines de kilogrammes d’écailles.
Les deux trafiquants appréhendés ont été transférés à la gendarmerie de Ouesso, en attendant leur déferrement à la Maison d’arrêt.
On signale qu’ils auraient tenté de corrompre les éco-gardes, en leur proposant la somme d’un million de francs Cfa, mais sans succès. Bien mal leur en a pris, cet argent a été remis au poste de police, comme preuve de corruption.
Lasemaineafricaine.net