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Congo: Des armes de guerre cachées par Ndenguet saisies à Obouya et Diata par la Garde Républicaine

août 25, 2022
 Des armes de guerre cachées par Ndenguet saisies à Obouya et Diata par la Garde Républicaine

«Tala bango na bango bakomi ko swana ! Eyi mabé ! » Les éléments de la Garde républicaine appuyés par ceux de la Sécurité présidentielle auraient découvert des caches d’armes appartenant au directeur général de la police nationale, le général Jean François Ndenguet à Obouya dans son village de la Cuvette et dans deux de ses propriétés à Brazzaville. Mais les proches de Ndenguet parlent d’un montage grossier de ses adversaires dans la logique de la cabale orchestrée contre lui.

Une entente secrète regroupant plusieurs membres du clan Sassou dirigée contre le général Jean François Ndenguet serait à la manette d’un grossier montage qui aurait abouti à la saisie des armes de guerre dans ses propriétés dans la Cuvette et à Brazzaville. On parle de deux villas situées dans les quartiers Diata et Poto-Poto.

Qui veut noyer son chien l’accuse de rage dit-on ! C’est la logique adoptée par les ennemis internes de Jean François Ndenguet qui auraient décidé de mettre fin à son règne à la tête de la police. Le pouvoir étant ingrat, on ne reconnaît plus au fils d’Obouya tous ses sacrifices pour la conservation du règne du clan de l’Alima. Il est devenu l’homme à abattre qui pourrait empêcher une succession familiale à la tête du Congo.

On rapporte que Jean François Ndenguet gardait des armes de guerre dans son village d’Obouya dans la Cuvette qui serviraient au moment venu à déstabiliser les institutions de la république. Qui se souvient encore des déclarations de Jean Dominique Okemba à Oyo affirmant avoir des hommes et des armes? Le patron des services secrets est le bras droit de Ndenguet.

Les dernières mises en place au sein des forces de l’ordre visaient notamment à pousser à a retraite le général Jean François Ndenguet qui aurait opposé son refus en s’appuyant bien entendu sur son acolyte JDO.

Les proches de Ndenguet s’étonnent aussi qu’on lui attribue des villas à Diata et Poto-Poto dans lesquelles des armes auraient été trouvées. Pour l’heure, on attend le retour des vacances de Denis Sassou Nguesso pour donner suite à cette cabale contre Jean François Ndenguet.

Avec Le Congolais. fr

Congo-Brazzaville/L’Ecole de peinture de Poto-Poto : le 70e anniversaire se profile à l’horizon

juin 16, 2021

En partenariat avec le ministère de la Culture et des Arts et l’Institut français du Congo (IFC), l’Ecole de peinture de Poto-Poto célébrera les 70 ans de sa création, du 22 au 26 juin prochain, autour d’une panoplie d’activités.

1- L’entrée de l’école/DR

On ne peut parler peinture au Congo sans faire mention de l’Ecole de peinture de Poto-Poto. Située en plein cœur de Moungali, dans le 4e arrondissement de Brazzaville, cette école est réputée pour avoir permis à de nombreux artistes de perfectionner leur art et d’en faire un métier noble. Parmi eux, on cite : Marcel Gotène, François Thango, François Iloki, Philippe Ouassa, Joseph Dimi, Nicolas Ondongo, Jacques Zigoma, Eugène Malonga, André M’Bon ou Michel Hengo.

1951, l’Ecole de peinture de Poto-Poto voit le jour sous l’impulsion du Français Pierre Lods. Pour ses 70 ans, le centre d’art prévoit diverses activités du 22 au 26 juin, parmi lesquelles des projections cinématographiques, des conférences débats en présentiel et en ligne, un atelier de formation, un colloque, une grande exposition, des visites guidées de l’école et découvertes de plusieurs œuvres. Ainsi, comme le souhaitent ses membres, « cette célébration sera un véritable moment de souvenir, de partage et de joie ».

La journée inaugurale de ces festivités sera agrémentée par la projection du documentaire « Rendez-vous de juillet » réalisé par Jacques Becker. Le film s’intéresse particulièrement au triomphe médiatique qui accompagne le retour des explorateurs-ethnologues de l’expédition Ogooué-Congo, suite à leur mission au Congo. Ces jeunes gens sont à l’image d’une génération qui veut tourner la page des années noires de l’occupation et de la barbarie nazie. Néanmoins, le film ne parle que d’ethnologie, il passe aussi au peigne fin le jazz, la poésie, l’existentialisme, la liberté, la soif et la découverte d’autres mondes.

2- Quelques toiles exposées à l’Ecole de peinture de Poto-Poto/DR

Par ailleurs, pour célébrer les 70 ans de l’Ecole de peinture de Poto-Poto, l’IFC a choisi de mettre en valeur les artistes évoluant au sein de cet espace à travers un documentaire de 26 min qui sera réalisé par Sapouley Nkodia, projeté en exclusivité le 22 juin à l’IFC en fin d’après-midi.

Dans un élan de perpétuer le savoir-faire dont regorge l’Ecole de peinture de Poto-Poto, vingt cours d’une durée d’un mois seront offerts à plusieurs jeunes peintres en herbe, au sein de cet établissement culturel.

Notons que, malgré le temps qui passe, l’Ecole de peinture de Poto-Poto continue d’offrir au public un large panorama de la culture congolaise. Dans ce centre d’art, on découvre et on contemple l’art traditionnel africain, et plus particulièrement congolais dans toute sa splendeur et sa grandeur.

Avec Adiac-Congo par Merveille Atipo

Congo/Poto-Poto : les coulisses du marché le plus cosmopolite de Brazzaville

juin 11, 2021

Avez-vous déjà été au marché Poto-Poto ?  Avez-vous déjà visité Brazzaville ? Vous n’avez pas pu passer à côté de cet épicentre incontournable où coule la vie, la vie sous plusieurs facettes.

Photo: Une allée du marché Poto-Poto

Les marchés de Brazzaville recèlent d’une vie abondante, joyeuse et multicolore. Le marché « Poto- Poto » ou de « La boue », lieu de brassage culturel donne le ton à la vie des habitants de la capitale, Il booste assurément tous ses usagers, bien que dans la gadoue comme l’indique son nom « Poto-Poto ».

 Ce dernier doit son nom au fait que le troisième arrondissement a été construit dans les marécages bordant le grand fleuve Congo, qui a reçu ses premières populations autochtones provenant du nord du pays par le fait de l’exode rural à partir des années 40.

De 1940 à nos jours, la vie de cet arrondissement, qui était centrée principalement sur la maison commune sous l’ère coloniale, se portera rapidement sur le marché de Poto-Poto qui est un centre où se mélangent les cultures, les affaires, les langues et les gens. La beauté du marché de Poto-Poto est assurément sa mixité culturelle. La ville de Brazzaville du fait de l’hospitalité des Congolais présente un attrait économique pour les populations d’horizons diverses.

Au sortir de la période sombre de l’histoire congolaise entre 1997 et 1999, on a pu observer une immigration diffuse mais importante de populations étrangères, notamment les Ouest-Africains, les Libanais, les Mauritaniens et plus récemment les Chinois sur le sol brazzavillois. La plupart d’entre eux ont choisi le marché de Poto-Poto et son extension le marché de Moungali pour leur nouveau départ.

Une balade au marché de Poto-Poto est avant tout une balade sensorielle.  Les cinq sens (la vue, le toucher, l’ouïe, l’odorat et le goût) sont mis en éveil et contribuent à la richesse de ce moment.

La vue est sollicitée avec les graphismes et les coloris des vêtements, le textile recoupant la grosse part de ce centre d’affaires. Viennent ensuite les odeurs avec les viandes de bœufs, de mouton et la volaille cuites sur les tonneaux transformés en barbecue géants qui mettent rapidement de l’eau à la bouche et attirent des clients au profils diversifiés : de la femme à l’apparence négligée à peine sortie de son lit, à l’homme qui a pris son bain dans un flacon d’eau de parfum, sortant fraîchement de sa voiture et tiré à quatre épingles.

L’ouïe est ensuite sollicitée avec le brouhaha ambiant mais aussi les prix des articles portés par des mégaphones sur enregistrements de la voix des commerçants devenus pour la nécessité d’attirer des clients, des dj du marché Poto-Poto. La musique qui se veut avant tout jeune et dynamique occupe une place majeure dans le marché pour détendre et inciter les acheteurs à avoir la main souple. Le métissage des sons et des couleurs mais aussi des gens fait que le marché Poto-Poto est un endroit où on se sent bien et où il n’est pas surprenant d’entendre parler du wolof, de l’arabe mais aussi parfois de l’anglais.

La présence de la mosquée de Poto-Poto en plein marché contribue aussi largement à ce melting-pot et aujourd’hui, il est de plus en plus fréquent de voir des enfants issus de ce mélange culturel grandir dans le marché même, qui vont à l’école coranique, s’expriment parfaitement en lingala et ne vous feront jamais le cadeau de vendre un article à prix bas de ceux que leurs parents, véritables parrains et gourous en affaires, leur ont mis dans la tête. Vous pourrez toujours tenter, qui sait… Que vous soyez touriste ou Brazzavillois, vous vous ferez un grand bien à visiter le marché de Poto-Poto, bien que vos poches ne soient pas de cet avis.

Avec Adiac-Congo par Princilia Pérès

Congo-Présidentielle 2021 : Charlotte Opimbat mène une campagne de proximité à Poto-Poto II

mars 12, 2021

La directrice locale de campagne du candidat Denis Sassou N’Guesso dans la deuxième circonscription électorale de Poto-Poto, Charlotte Opimbat, a effectué le 11 mars des descentes dans les cellules du Parti congolais du travail (PCT) du quartier 333.

Charlotte Opimbat s’adressant aux militants de la cellule 24

Des cellules 24, 26 C, 26 A, 26 B, 25 A, 25 B, 21 et 20 du PCT, dans la section 4, en passant par les cellules Loango, Mbakas, Banziri et Dispensaire dans la section 3, Charlotte Opimbat et les autres membres de la direction de campagne ont invité les potentiels électeurs à voter pour Denis Sassou N’Guesso. « Nous sommes en train de poursuivre l’opération porte-à-porte visant à mobiliser les potentiels électeurs au niveau de leurs rues et zones. Nous avons donc procédé à une visite des militants qui composent les cellules. Le message est celui de voter notre candidat Denis Sassou N’Guesso le 21 mars parce qu’il est le meilleur. Je pense que la population comprend bien, elle l’a presque choisi et nous sommes satisfaits », s’est réjoui Charlotte Opimbat.

La directrice locale de campagne du candidat de la majorité présidentielle a, en effet, exhorté l’électorat de Poto-Poto II à aller voter le 21 mars en groupe, afin que la victoire du président sortant parte du troisième arrondissement en général et de sa circonscription en particulier. « Renseignez-vous déjà sur les centres de bureaux de vote. Vous êtes directrice et directeur de campagne dans vos cellules respectives. Le 21 mars vous devez être accompagnés d’autres électeurs. Denis Sassou N’Guesso est le candidat de la paix. Car sans la paix, nous ne pouvons rien », a-t-elle justifié.

Un message bien saisi par les responsables du PCT des différentes cellules visitées. « L’heure est grave, elle n’est plus aux longs discours. Notre cellule votera le président Denis Sassou N’Guesso à 100%. Dès 12 heures, nous aurons déjà clôturé », a promis la secrétaire à l’organisation et à la mobilisation de la cellule 24 du PCT, Sophie Mvoumath.

 

Les membres de la cellule 26 A/Adiac

Charlotte Opimbat a, enfin, annoncé la célébration, le dimanche 14 mars prochain, d’une messe d’action de grâce à la cathédrale Sacré-Cœur. Cette messe à laquelle la gent féminine est conviée sera consacrée à l’unité nationale et la paix en cette période électorale.

Avec Adiac-Congo par Parfait Wilfried Douniama 

Coopération-Congo: l’Unesco entend accompagner l’École de peinture de Poto-Poto

octobre 15, 2020

La directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, a annoncé lors de sa visite au sein de l’Ecole de peinture de Poto-Poto, le 14 octobre, que l’organisation onusienne va continuer de soutenir cet établissement pictural.

Photo 1 : le président des peintres de Poto-Poto donnant l’explication des toiles à la DG de l’Unesco lors de la visite guidée (crédit photo/ADIAC)

Reçue à son arrivée par le ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo, qui avait à ses côtés le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, et l’ambassadeur du Congo à l’Unesco, Henri Ossebi, la directrice générale de l’Unesco a bénéficié d’une visite guidée de la cour de l’école, en passant par le hall puis l’intérieur du bâtiment à l’architecture coloniale, décoré par les peintres de cette prestigieuse école, placés sous la présidence de Sylvestre Bongouandza.

Prenant la parole pour son mot de remerciement, le ministre de la Culture et des Arts a dit avec des mots justes à la directrice générale de l’Unesco que sa venue à Brazzaville pendant que l’humanité est confrontée à la pandémie du coronavirus est l’expression de sa volonté à accompagner le Congo à relever ses nombreux défis culturels.

Il a profité de l’occasion pour soulever un aspect qui tient à cœur les culturels des deux Congo. « Je saisi cette occasion solennelle pour vous rappeler que le dossier d’inscription de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel a été déposé à l’Unesco le 26 mars de cette année. Ce dossier est porté par la République du Congo (RC) et la République démocratique du Congo (RDC), ceci grâce à vos équipes, grâce au bureau de Brazzaville (RC), grâce au bureau régional de l’Unesco qui se trouve à Yaoundé (Cameroun). Nous sommes poussés par l’obligation de léguer à l’humanité la rumba congolaise, mais nous comptons sur vous, sur le comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel. Nous sommes sûrs que la rumba qui est dans notre ADN sera inscrite sur cette liste », a déclaré Dieudonné Moyongo.

Dans son mot de circonstance, la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, a tenu d’abord à rendre un hommage mérité à tous les pionniers qui ont donné une âme et une renommée mondiale à l’École de peinture de Poto-Poto. « Je voyage beaucoup grâce à l’Unesco et partout dans le monde on connait l’École de peinture de Poto-Poto. On la voit du Mont Marthe à Paris, on la voit à l’Unesco, on la voit à travers le monde, et cette expression, cette vision du monde qui vous ait si particulière, vous l’offrez à travers vos peintures, à travers vos créations artistiques », s’est-elle adressée aux peintres de cette célèbre école.

Audrey Azoulay, a reconnu tout de même que la période actuelle est particulièrement sévère avec la pandémie de Covid-19. Cependant, elle pense que s’il faut reconstruire un futur qui ait du sens, le besoin des artistes, leur vision s’impose. « On a besoin des jeunes, de former des jeunes artistes qui veulent s’exprimer, et donner leur les moyens de s’exprimer à travers les arts, et à travers la culture. C’est ce que fait cette école, c’est aussi ce que l’Unesco avait reconnu il y a 15 ans, à travers mes prédécesseurs. C’est ce que je suis venue aussi saluer aujourd’hui. Je vais vous dire que l’Unesco va continuer de soutenir l’École de peinture de Poto-Poto. Et nous allons voir très concrètement comment le faire pour continuer à vous accompagner. »

Répondant au ministre de la Culture et des arts sur le dossier de l’inscription de la rumba à la liste représentative du patrimoine culturelle immatérielle, la directrice générale de l’Unesco a souhaité elle aussi que ce dossier puisse aboutir parce que très symboliquement, ce serait une reconnaissance pour toute cette création aussi musicale. « Je suis très sensible aussi du fait que cette candidature soit portée des deux côtés du fleuve. C’est un très beau symbole, elle pourra d’ailleurs même aller au-delà, parce que la présence de la rumba se trouve dans bien d’autres pays », a-t-elle déclaré.

Enfin, félicitant les artistes, Audrey Azoulay a lancé un mouvement de soutien aux artistes à travers le monde pour attirer l’attention des pouvoirs publics, celle des sociétés sur le secteur de la culture, de la création. Les artistes, reconnait-elle, ont beaucoup souffert de la pandémie actuelle, dont les revenus ont très fortement chuté. Il faut soutenir la culture, l’éducation, car elles sont les bases d’une société solide pour demain, a-t-elle indiqué.

Notons que l’Ecole de peinture de Poto-Poto a été créée en 1951 par le Français Pierre Lods. Elle totalisera ses soixante-dix ans en 2021.

Avec Adiac-Congo par Bruno Okokana

Congo: l’achat forcé de l’effigie de Sassou, une manne pour le protocole présidentiel

avril 4, 2018

 

 

Plus de 60 millions de francs Cfa est le montant que le protocole présidentiel gagne rien que dans le périmètre du marché de Poto Poto avec l’effigie du chef de l’Etat vendu obligatoirement entre 30 et 40 milles francs aux commerçants.

L’effigie du chef de l’État est depuis un moment l’objet d’un juteux business dont quelques membres du protocole présidentiel et de la marie de Brazzaville en tirent bénéfice en toute impunité. Les commerçants étrangers victimes de cette arnaque sont désemparés, et impuissants

Forcer l’amour produit toujours un effet contre productif, bien qu’au Congo tous les moyens valent pour rallonger ses fins du mois. Chaque institution, est dotée d’un budget de fonctionnement qui lui permet d’appliquer son programme annuel. Bien qu’ignorant les fonds alloués à la présidence de la République, on s’imagine, qu’elle dispose d’un budget colossale qui à notre entendement éviterait au service protocolaire présidentiel toute activité parallèle.

A défaut d’arnaquer les Congolais qui heureusement ne dépenseraient aucun franc pour une simple effigie, soit elle du chef de l’État, le service protocolaire s’est tourné vers les sujets étrangers qui tiennent des commerces dans la ville. Au lieu de la distribuer gratuitement pour la grandeur du chef del’État, les agents du service protocolaire obligent les commerçants à l’acheter.

L’absence de celle-ci dans une boutique est sanctionnée par une forte amende pouvant entraîner la fermeture du commerce. Ainsi, l’effigie du président coûte de force 30000frs sans cadre et 40000frsavec cadre. Comptabilisons toutes les boutiques tenues par des étrangers, ce sont des centaines de millions de francs Cfa que le protocole de la présidence se tape sur le dos des étrangers. Le comble est que même les kiosques archaïques, fumoirs de chanvre, sont obligés d’avoir cette effigie pour appartenir à un étranger.

A Poto poto, rien que dans le périmètre du marché, on comptabilise plus de 2000 commerces tenus par les étrangers qui rapporterait une somme de 60000000 frs Cfa au protocole présidentiel. Dans tout Poto poto, on estime à plus de 10000 commerces qui rapporteraient près de 300.000.000 frs Cfa. Brazzaville compte actuellement neuf (9) arrondissements dont certains sont plus grands que Poto poto avec ses plus de 10000 commerces, Moungali par exemple, compterait plus de 20000 commerces tenus par les étrangers qui rapporteraient plus de 600.000.000 frs Cfa au protocole présidentiel et à la mairie.

La mairie de Brazzaville opère des contrôles dans les commerces tenus par les sujets étrangers, afin de s’enquérir de la présence de l’effigie de Denis Sassou Nguesso, qui doit être accompagnée du reçu de paiement. Aboubacar, un sujet Malien qui n’avait pas encore acheté de force cette effigie à 30.000frs Cfa, a vu sa boutique être fermée et lui-même embarqué de force au poste de police, où il a dû s’acquitter d’une somme de 100.000frs pour recouvrir la liberté accusés de Défaut d’effigie du Chef de l’État

Une arnaque officielle qui octroie aussi un statut spécial à ces commerçantsJamais, des reconduites aux frontières les viseraient, car ils sont une source importante de revenues pour certains véreux.Cette situation ramène aux moments forts du parti État où l’effigie du chef était visible partout. Ceux qui tous les jours intoxiquent les oreilles du peuple avec le mot démocratie ont pourtant du mal à se débarrasser des bêtises du monopartisme.

Aux plaintes et grincements de dents de plusieurs étrangers, on est en droit de se poser la question sur la destination finale de ces fonds ?…Mohamed qui tient une boutique sur l’avenue de la paix reconnaîtque cet argent finit dans les poches d’une mafia bien organisée du protocole présidentiel. Pour Daouda qui gère un commerce à Massengo, cette pratique n’est pas surprenante au Congo où ses deux ans de séjour lui ont permis de comprendre assez sur la corruption qui gangrène son administration

Ali le Libanais estime que le chef de l’État congolais cultive trop le culte de la personnalité, oubliant que leurs commerces relèvent du privé. « Nous n’avons même pas le droit de vote dans ce pays, mais on nous oblige d’avoir cette effigie. Le Congo est un pays des voleurs qui sont à la recherche permanente du gain facile ».

Diakité, un vendeur de pièces de rechanges auto à Bacongo affirme n’avoir cette photo parce que se sentant obliger, et chaque fois qu’il la regarde,regrette ses 40000frs. Moussa lui ne cesse de vanter les réalisations du chef de l’État et se réjouit d’avoir cette effigie dans sa boutique, mais regrette la somme déboursée. Sissoko qui vent les grillades « coupé coupé » à Ouenze, lui pense que le président de la République n’est pas au courant de cette arnaque gérée par des malhonnêtes de son protocole. Dans un pays normal où les mots liberté et démocratie n’existent pas que sur parole, l’effigie du chef de l’État n’est visible que dans l’administration Étatique.

Un conseiller municipal du troisième arrondissement Poto poto indexe directement la présidence et la mairie centrale, lesquelles selon lui, ont trouvé aux étrangers un bon filon pour se faire un extra. Sinon, se demande t-il pourquoi n’obligent ils pas les congolais à en avoir ? Des escrocs en cravates qui peuplent le protocole présidentiel.

Star-infos.com par Stany Franck

Congo/Brazzaville: Le couple Sassou à l’église catholique Sainte-Anne de Poto-Poto

mai 7, 2017

À Sainte-Anne ( Brazzaville ), en ce dimanche des vocations, une messe d’action de grâce a été organisée pour Mme Antoinette Sassou Nguesso, après ses ennuis de santé.

 

On attend que le couple demande une messe de requiem pour les morts du Pool.

Photo de BrazzaNews.
Avec Brazzanews.fr

Morte et enterrée au Congo, elle est aperçue au Benin comme vendeuse au marché

août 22, 2016

 

Morte et enterrée au Congo, elle est aperçue au Benin comme vendeuse au marché

 

L’Afrique a des mystères, que seuls les africains peuvent les expliquer. Une jeune Congolaise de 25 ans décédée à Brazzaville après une courte maladie a été aperçue au grand marché d’Antokpa à Cotonou au Benin. Elle y était comme vendeuse. Les deux voisines ont aussitôt alerté la police qui a mis la main sur ses bourreaux.

Marina B était morte à Brazzaville dans le quartier Poto Poto dans des conditions dramatiques. Après un malaise alors qu’elle partageait un repas avec ses amies dans un restaurant appelé communément « Malewa ». Elle a été transférée d’urgence au CHU de Brazzaville où elle rendit l’âme dans les heures qui ont suivies.

Une mort que tout le quartier aura du mal à accepter, menaçant ses parents accusés d’en être les auteurs à travers la sorcellerie. A ses 25 ans d’âge Marina était employée comme agent financier dans une société de téléphonie mobile de la place.

C’est quelques mois après son inhumation que deux de ses voisines qui effectuaient un voyage d’affaires à Cotonou l’aperçoivent au grand marché d’Antokpa où elle avait une table. Après s’être rassurées d’être bien en face de leur voisine, elles ont fait appel à la police. Marina a été confrontée à ses nouveaux parents qui se sont avérés être ses bourreaux.

Cette famille béninoise a expliqué avoir acheté Marina à sa tante paternelle qui faisait aussi le commerce dit « de Cotonou ». Elle aurait vendu Marina pour voir prospérer son commerce .Après de séances de délivrance dans une église de Cotonou, Marina a rejoint le Congo avec des difficultés à reconnaitre son entourage.

Imatin.net

Congo: Jean-Marie Michel Mokoko au rond-point de Poto-Poto

mars 20, 2016

19 mars:  Bon Anniversaire J3M! Moïse Courage !